DOSSIER
D’ACCOMPAGNEMENT
DU SPECTACLE :
Réalisé avec la collaboration d’Isabelle Campanella
Professeur relais théâtre auprès de la DAAC,
en lien avec le TNG/CDN
MACBETH
de William Shakespeare
inadapté par la Companhia do Chapitô
28 > 30 avril 2015
Contact Scolaire
Anne THIBERT
04 72 53 15 14
Vous pouvez consultez ce dossier
sur le site internet du TNG
www.tng-lyon.fr
MACBETH
Companhia do Chapitô / Lisbonne / Portugal
Macbeth est une tragédie de William Shakespeare inadaptée par la Companhia do Chapitô
Création collective
Mise en scène : John Mowat
Assistant à la mise en scène : José Carlos Garcia
Avec : Jorge Cruz, Duarte Grilo,Tiago Viegas
Costumes : Glória Mendes
Lumières : Samuel Rodrigues
Technicien : David Gonçalo Florentino
Direction de Production : Tânia Melo Rodrigues
Remerciements : António Pinheiro, Carole Garton, Maria Guerrero, Mariana Portugal Dias, Paulo
Machado
Théâtre / + 12 ans / 1h20
Représentations au TNG/CDN Lyon / grande scène
Mardi 28 avril 2015 à 19h30
Mercredi 29 avril 2015 à 19h30
Jeudi 30 avril 2015 à 14h30
Spectacle joué en anglais, sur-titré en français
Voir clip video sur :
http://youtu.be/ac9GoGi1hdE
Photos à télécharger sur :
http://www.tng-lyon.fr/Saison-14-15/Spectacles/Macbeth
© Silvio Rosado
L’histoire
Macbeth est un noble écossais qui vient de combattre
glorieusement contre les Norvégiens, au service de son
roi : Duncan, roi d'Ecosse.
Sur le chemin, il rencontre trois sorcières qui lui font
d'étranges prédictions. Il apprend ainsi qu'il portera le
titre de sire de Cawdor et même celui de roi.
C'est alors que le roi Duncan le remercie en lui attribuant effectivement le titre de sire de Cawdor,
après avoir fait exécuter le noble qui portait auparavant ce nom et qui l'a trahi.
Plutôt que de se satisfaire de cet honneur, Macbeth s'interroge alors sur son avenir et confie ses
ambitions à son épouse, Lady Macbeth qui commence immédiatement à préméditer l’assassinat du roi
Duncan.
Macbeth, profond admirateur de son roi, hésite tout d’abord à s’impliquer dans ce plan.
Mais poussé par Lady Macbeth, il entreprend un voyage aussi sanglant que fulgurant pour s’emparer
du trône d'Ecosse et tenter de le conserver.
Il finit par tuer le roi en le poignardant.
Tourmenté par son crime, Macbeth commence à souffrir d’hallucinations.
Mais le sang appelle le sang et ce meurtre ne sera en vérité que le premier d'une longue série...
Peu après Macbeth est couronné roi et vit des moments de gloire.
Cependant, il redoute Banquo, un général qui rivalise avec lui en intelligence et en astuce, et à qui les
sorcières ont prédit une lignée royale.
Aveuglé par l’ambition et le pouvoir, Macbeth envoie deux assassins pour tuer Banquo et son fils
Fléance, mais ce dernier parvient à s’échapper.
Macbeth hanté par le spectre de Banquo retourne voir les sorcières. Elles lui assurent qu’il sera
invincible tant que la forêt de Birnam ne se mettra pas en marche contre lui, et qu’aucun homme «né
d’une femme» ne pourra l'emporter sur lui.
Lady Macbeth, somnambule, revit les crimes commis à son instigation, et meurt.
Macbeth reste persuadé que les prophéties des sorcières vont s’accomplir.
Dissimulée par les branches, l’armée de Macduff s’avance et met en fuite celle de Macbeth.
Macduff, face à son ennemi, lui avoue qu’il est par césarienne et a été arraché avant terme du
ventre de sa mère, ce qui explique la seconde énigme.
Accomplissant la dernière des prophéties des sorcières, Macduf tue Macbeth.
On célèbre la victoire en exposant la tête de Macbeth sur une pique.
Malcolm, héritier légitime, est acclamé roi.
© Isabelle Fournier
La tragédie de Shakespeare
Inspirée de faits véridiques de l’histoire de l’Écosse et tragique portrait de l’ambition humaine,
Macbeth (1606) est considérée comme l’une des tragédies les plus sanglantes de Shakespeare, à
laquelle seuls deux des protagonistes survivront.
Baignant dans une atmosphère poétique et fantastique, la pièce donne matière à réflexion sur le Mal
et permet d'aborder de nombreux thèmes notamment la figure du roi, l'hérédité, le pouvoir, la
tyrannie, la vengeance, les relations de couple, le remords, la trahison, etc...
Les personnages les plus importants :
Macbeth, noble écossais, marié à Lady Macbeth. Il porte au début le titre de « sire de Glamis »,
puis «sire de Cawdor » et enfin « roi d'Ecosse » après avoir tué Duncan. C'est un tyran.
Duncan, roi d'Ecosse au début de la pièce. Il est un roi juste et généreux, sachant punir les traîtres
et récompenser ses capitaines. Il a deux fils : Malcolm et Donalbain.
Malcolm est le fils aîné de Duncan. A la mort de son père, il craint pour sa vie. Il a peur également
d'être accusé du meurtre de son père. Il se réfugie alors en Angleterre.
Macduff, noble écossais, marié à Lady Macduff dont il a de nombreux enfants. Il refuse l'autorité
du tyran Macbeth et n'assiste pas à son couronnement. Il part en Angleterre pour apporter son
soutien à Malcolm et l'encourager à se battre afin de récupérer le trône. Pour cela, il n'hésite pas à
sacrifier la protection de sa propre famille. C'est lui qui réussira à tuer Macbeth à la fin de la pièce.
Lady Macduff, épouse de Macduff. Quand elle apprend que son mari est parti en Angleterre
rejoindre Malcolm, elle manifeste sa colère. Elle s'insurge contre la trahison de son mari qui l'a
abandonnée en Ecosse avec ses enfants. Elle meurt assassinée par les hommes de Macbeth.
Le jeune Macduff, fils de Macduff. Doté du tempérament de son père, il tente malgré son très
jeune âge de résister aux assauts des hommes envoyés par Macbeth mais meurt lui aussi
assassiné.
Lady Macbeth, épouse de Macbeth. N'a pas d'enfant. Pousse son mari au meurtre du roi Duncan
et y participe même de façon indirecte, par ses idées. Elle connaît ensuite des remords tandis que
son époux s'obstine dans le crime. Toutefois elle ne les exprime que la nuit, lors de crises de
somnambulisme au cours desquelles elle tente de frotter ses mains pour en ôter les taches de
sang. Elle finit par se donner la mort au dernier acte.
Les trois sorcières, représentant la force destructrice du Mal. S'en donnent à cœur joie tandis
qu'elles créent le chaos dans le royaume d'Ecosse.
Banquo, général. Compagnon de Macbeth, il a droit lui aussi à une prédiction de la part des
sorcières qui lui assurent que sa descendance montera sur le trône d'Ecosse. C'est pourquoi il
meurt assassiné par des hommes envoyés par Macbeth. Le jour même, quelques heures après son
trépas, il revient hanter le banquet donné par Macbeth à l'occasion de son couronnement. Son
spectre n'est vu que de Macbeth et non des invités.
Fléance, fils de Banquo. Il parvient à s'échapper lors de l'embuscade tendue par les hommes de
Macbeth. Il fuit ainsi le danger afin de pouvoir un jour venger son père qui meurt sous ses yeux.
Extraits
ACTE III
Scène première :
Monologue de Banquo qui rappelle la prophétie des trois Sorcières.
«Tu possèdes maintenant, roi, thane de Cawdor, thane de Glamis,
tout ce que t’avaient promis les sœurs du Destin,
et j’ai peur que tu n’aies joué pour cela un bien vilain jeu.
Mais elles ont dit aussi que tout cela ne passerait pas à ta postérité,
et que ce serait moi qui serais la tige et le père d’une race de rois.
Si la vérité est sortie de leur bouche (comme on le voit paraître avec éclat dans leurs discours à ton
égard, Macbeth),
pourquoi ces vérités, justifiées pour toi,
ne deviendraient-elles pas pour moi des oracles,
et n’élèveraient-elles pas mes espérances ?
Mais, silence ! Taisons-nous. »
Scène 2 :
Monologue de Lady Macbeth :
«On n’a rien gagné, et tout dépensé,
quand on a obtenu son désir sans être plus heureux :
il vaut mieux être celui que nous détruisons,
que de vivre par sa destruction dans une joie troublée.
(Macbeth entre.)
Qu’avez-vous, mon seigneur ? pourquoi restez-vous seul,
ne cherchant pour compagnie que les images les plus funestes,
toujours appliqué à des pensées qui, en vérité, devraient être mortes avec ceux dont elles vous
occupent ?
On ne devrait pas penser aux choses sans remède, ce qui est fait est fait.»
Macbeth exprime ses inquiétudes :
«Nous avons blessé le serpent, mais nous ne l’avons pas tué ;
il réunira ses tronçons et redeviendra ce qu’il était,
tandis que notre impuissante malice restera exposée aux dents dont elle aura retrouvé la force.
Mais que la structure de l’univers se disjoigne,
que les deux mondes périssent
avant que nous consentions à prendre nos repas dans la crainte,
à dormir dans l’affliction de ces terribles songes qui viennent nous ébranler toutes les nuits !
Il vaudrait mieux être avec le mort que, pour arriver où nous sommes, nous avons envoyé dans la paix,
que de demeurer ainsi, l’âme sur la roue, dans une angoisse sans relâche.
Duncan est dans son tombeau : après les accès de fièvre de la vie, il dort bien ;
la trahison a fait tout ce qu’elle pouvait faire :
ni l’acier, ni le poison, ni les conspirations domestiques, ni les armées ennemies,
rien ne peut plus l’atteindre.».
(…)
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