Société pharmaceutique
(IPSEN)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Somatuline Prolonged Release 30 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à liration prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 30 mg de lanréotide, sous forme d’acétate de lanotide.
Après reconstitution avec le solvant, 1 ml de suspension contient 15 mg de lanréotide sous forme d’acétate de lanréotide.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre et solvant pour suspension injectable à liration prolongée.
Poudre : lyophilisat blanchâtre avec la présence de bulles au-dessus.
Solvant : solution limpide incolore.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Somatuline Prolonged Release est indiqué dans :
• le traitement à long terme de personnes atteintes d’acromégalie, lorsque les taux circulants d'hormone de croissance (GH) et/ou
dinsulin-like growth factor-1 (IGF-1) ne sont pas normalisés après chirurgie et/ou radiothérapie, ou lorsque la chirurgie et/ou la
radiothérapie ne peuvent pas être envisagés, ou chez les patients en attente de chirurgie.
• le traitement des symptômes cliniques notamment bouffées vasomotrices et diarrhée, associés aux tumeurs carcindes ne pouvant
pas être traités par chirurgie.
• le traitement des anomes thyréotropes primitifs.
• le traitement des fistules digestives post-opératoires.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Dans lacromégalie:
Pour les patients en attente de chirurgie ou pour qui la chirurgie n’est pas indiquée.
Une fréquence dadministration d’une injection intramusculaire tous les 10 jours doit être mise en route.
Quand la ction de lhormone de croissance nest pas normalisée après chirurgie et/ou radiothérapie. La fquence dadministration
peut être fixée initialement à 1 injection intramusculaire tous les 14 jours. En cas de réponse insuffisante, évaluée sur la base des taux
dhormone de croissance et d’IGF-1 (mesurés avant l’injection suivante), ce rythme peut être porté à 1 injection tous les 10 jours.
Dans les tumeurs carcinoïdes
La fquence dadministration peut être fixée initialement à 1 injection intramusculaire tous les 14 jours. En cas de réponse insuffisante,
évaluée sur la base des symptômes cliniques, (bouffées de chaleur, diarrhée), ce rythme peut être por à 1 injection tous les 10 jours.
Traitement des adénomes thyotropes primitifs.
Au début, la fréquence dadministration peut être fixée à 1 injection intramusculaire tous les 14 jours. En cas de réaction insuffisante,
suivant les valeurs de la TSH et de lhormone thyroïdienne obtenues, la fréquence d’injection peut être augmentée jusquà une tous les
10 jours.
Dans les fistules digestives
Une injection initiale par voie intramusculaire doit être administe pour évaluer la ponse du patient.
Suite à cette injection test, chez les patients montrant une duction du débit fistulaire d'au moins 50% après 72 heures, une injection
sera administe tous les 10 jours jusqu la fermeture de la fistule sans dépasser 3 injections supplémentaires.
La fermeture de la fistule a été observée chez 50% des patients dans les 14 jours.
Insuffisance rénale et/ou hépatique
Chez les patients psentant une insuffisance rénale ou hépatique, il nest pas nécessaire d’ajuster la posologie compte tenu de la large
fenêtre thérapeutique du lanréotide (voir rubrique 5.2).
Sujets âgés
Chez le sujet âgé, aucun ajustement posologique nest nécessaire compte tenu de la large fenêtre thérapeutique du lanréotide (voir
rubrique 5.2).
Population pédiatrique
En labsence de données de sécuri et defficacité, lutilisation de Somatuline nest pas recommane chez lenfant et ladolescent.
La sécurité et lefficacité de Somatuline Prolonged Release chez les enfants âgés de 1 à 18 ans nont pas été établies.
Mode dadministration
Somatuline doit être administré par voie intramusculaire, dans le quadrant surieur externe de la fesse.
Les injections intramusculaires seront réalisées alternativement dans la fesse droite et dans la fesse gauche.
Pour les instructions concernant la dilution du médicament préalable à ladministration, son utilisation, sa manipulation et son élimination,
voir la rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
• Le lanréotide peut diminuer la motilité de la vésicule biliaire et entrner la formation de calculs biliaires. Un contrôleriodique des
patients peut donc être nécessaire.
• Des études de pharmacologie animale et humaine ont montré que le lanréotide, comme la somatostatine et d’autres analogues de la
somatostatine, freine la ction d’insuline et de glucagon. Dès lors, une hypoglymie ou une hyperglycémie peuvent survenir chez les
patients traités par lanréotide. La glycémie doit être surveillée lors de linitiation du traitement par lanréotide et lors de toute
modification de posologie. Le traitement antidiatique sera adapté en conquence.
• Chez le patient acromégale traité par lanréotide, une légère diminution de la fonction thyroïdienne a été observée, mais les cas
dhypothyroïdie clinique sont rares. Un examen de la fonction thyroïdienne est recommandé si indiqué sur le plan clinique.
• Chez le patient sans pathologie cardiaque sous-jacente, le lanréotide peut entrner un ralentissement du rythme cardiaque, sans
atteindre nécessairement le seuil de bradycardie. Une bradycardie sinusale peut survenir chez les patients psentant des problèmes
cardiaques avant le traitement. La prudence est recommandée chez les patients souffrant de bradycardie, lors de linitiation du
traitement par le lanréotide (voir rubrique 4.5).
• D’autres facteurs de prédisposition doivent faire lobjet d’une évaluation, notamment la présence de lithiases biliaires, l’abus d’alcool,
lhyperlipimie, lhypercalcémie, les maladies auto-immunes ou des ancédents familiaux de pancatite. Les patients peuvent
diminuer leur risque de pancatite en réduisant leur consommation dalcool, en arrêtant de fumer et en évitant les repas riches en
protéines ou en graisses.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
• Les effets pharmacologiques du lanréotide au niveau gastro-intestinal peuvent entraîner une diminution de labsorption intestinale des
médicaments administs simultanément, notamment de la ciclosporine.
• L’administration concomitante de ciclosporine et de lanotide peut diminuer la biodisponibilité relative de la ciclosporine et donc
nécessiter un ajustement de la dose de ciclosporine afin de maintenir des taux thérapeutiques.
• Les interactions avec les médicaments fortement liés aux protéines plasmatiques sont peu probables car le lanréotide se lie
modérément aux protéines plasmatiques.
• Selon des données limitées de la litrature, l’administration concomitante d’analogues de la somatostatine et de bromocriptine peut
augmenter la disponibili de la bromocriptine.
• L’administration concomitante de médicaments induisant une bradycardie (ex : bétabloquants) peut avoir un effet additif sur la légère
diminution du rythme cardiaque induite par le lanotide. Un ajustement posologique de ces médicaments peuts lors s’avérer
nécessaire.
• Selon des données limitées de la litrature, les analogues de la somatostatine peuvent diminuer la clairance métabolique des
molécules métabolisées par le sysme enzymatique du cytochrome P450, ce qui pourrait être à l’inhibition de lhormone de
croissance. Cet effet ne pouvant être exclu avec le lanréotide, les médicaments métabolis principalement par le CYP3A4 et
possédant un faible index thérapeutique (ex : quinidine, terfénadine) doivent être utilisés avec prudence.
4.6 Fécondité, grossesse et allaitement
Grossesse
Données pré-cliniques
Les études effectuées chez lanimal nont pas mis en évidence deffet tératogène lié au lanotide au cours de lorganogenèse. Une
diminution de la fertilité a é observée chez la rate en raison de linhibition de la sécrétion de GH, à des niveaux dexposition
surieurs à ceux observés chez l’homme à des doses thérapeutiques.
Données cliniques
Les données provenant d’un petit nombre de femmes expoes pendant leur grossesse ne montrent pas d’effets déléres du lanréotide
sur la grossesse ou sur la san du fœtus et du nouveau-né. A ce jour, il nexiste pas d’autres données épidémiologiques disponibles.
Les études conduites chez lanimal nétant pas toujours prédictives de la ponse chez lhomme, le lanréotide ne doit être administré à
la femme enceinte quen cas de stricte nécessité.
Allaitement
On ignore si le lanotide passe dans le lait maternel.
Comme de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel, la prudence simpose en cas d’administration du lanotide au
cours de l’allaitement.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien quaucun effet sur laptitude à conduire un véhicule et à utiliser des machines n’ait été constaté, des vertiges ont été rappors
avec Somatuline Prolonged Release. Les patients psentant ces effets doivent s’abstenir de conduire un véhicule ou d’utiliser des
machines.
4.8 Effets insirables
Les effets insirables rapportés par des patients acromégales et des patients souffrant de tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-
pancréatiques (TNE-GEP) traités par le lanréotide au cours des études cliniques, sont listés par système et classe dorganes selon les
fréquences suivantes : très fréquent (≥1/10) ; fquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à <1/100), fréquence interminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets insirables les plus fréquents lors du traitement par lanréotide sont les troubles gastro-intestinaux (le plus souvent diarrhée et
douleurs abdominales, habituellement légères à modées et transitoires), la lithiase biliaire (souvent asymptomatique) et les réactions au
site dinjection (douleur, nodule et induration).
Le profil de tolérance observé dans toute autre indication est similaire.
Système/classe
dorganes
Très fquent
(≥1/10)
Fréquent (≥1/100
à <1/10)
Peu fréquent
(≥1/1000 à
<1/100)
Exrience post-
commerciali-sation
(fréquence
indéterminée)
Troubles du
tabolisme et
de la nutrition
hypoglycémie,
diminution
dappétit**,
diabète,
hyperglymie
Affections
psychiatriques
insomnie*
Affections du
système nerveux
sensations
vertigineuses,
céphalées,
léthargie**
Affections
cardiaques
bradycardie
sinusale*
Affections
vasculaires
bouffées de
chaleur*
Affections
gastro-
intestinales
diarrhée, selles
molles*, douleurs
abdominales
nausées,
vomissements,
constipation,
flatulence,
distension
abdominale, gêne
abdominale*,
dyspepsie,
steatorroe**
selles
décolorées*
pancréatite
Affections
hépatobiliaires
lithiase biliaire dilatation biliaire*
Affections
musculo-
squelettiques et
systémiques
Douleur musculo-
squelettique**,
myalgies**
Affections de la
peau et du tissu
sous-cuta
alocie,
hypotrichose*
Troubles
géraux et
asthénie, fatigue,
réactions au point
anomalies au site
dadministration
dinjection
(douleur, masse,
induration,
nodule, prurit)
Investigations élévation des
ALAT*, sultats
anormaux des
ASAT* et des
ALAT*, élévation
de la
bilirubinémie*,
élévation de la
glymie*,
élévation de
lhémoglobine
glycosylée*, perte
de poids,
diminution des
taux d’enzymes
pancréatiques**
élévation des
ASAT*, élévation
des phosphatases
alcalines dans le
sang*,
bilirubinémie
anormale*,
diminution de la
natrémie*
Affections du
système
immunitaire
Réactions
allergiques
(notamment angio-
œdème,
anaphylaxie,
hypersensibilité)
* sur la base d’une méta-analyse d’études alies chez des patients atteints d’acromégalie
** sur la base d’une méta-analyse d’études alies chez des patients ayant des TNE-GEP
Déclaration des effets insirables suspectés
La déclaration des effets insirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
du rapport néfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspec via
- la Belgique : lAgence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor
Horta, 40/ 40, 1060 Bruxelles. Site internet: www.afmps.be. E-mail: adversedrugreactions@fagg-afmps.be
- le Luxembourg : Direction de la Santé, Division de la Pharmacie et des Médicaments, Villa Louvigny, Allée Marconi, L-2120
Luxembourg, Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html
4.9 Surdosage
En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recomman.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : hormones anti-croissance, code ATC : H01C B03
Le lanréotide est un octapeptide analogue de la somatostatine naturelle. Comme la somatostatine, le lanréotide inhibe plusieurs
mécanismes endocriniens, neuroendocriniens, exocrines et paracrines. Il présente une forte affinité pour les récepteurs humains à la
somatostatine (SSTR) 2 et 5 et une affinité plus faible pour les récepteurs humains SSTR 1, 3 et 4. L’activité au niveau des récepteurs
humains SSTR 2 et 5 serait le principal mécanisme responsable de linhibition de lhormone de croissance.
Comme la somatostatine, le lanréotide a une action anti-sécrétoire exocrine générale. Il freine les sécrétions basales de motiline, du
peptide inhibiteur gastrique et du polypeptide pancréatique. Par contre, le lanréotide na pas d’action significative sur les sécrétions à
jeun de sécrétine ou de gastrine. Le lanréotide inhibe significativement laugmentation post-prandiale de la circulation artérielle
mésentérique surieure et de la circulation veineuse portale. Le lanréotide diminue significativement la crétion jéjunale deau, de
sodium, de potassium et de chlore stimulée par la prostaglandine E1. Le lanréotide diminue les taux de prolactine chez les patients
acromégales traités à long terme.
En inhibant la synthèse de lhormone thyréotrope (TSH), le lanréotide permet également de normaliser la fonction thyrdienne chez
des patients porteurs dadénomes thyréotropes crétants.
Le lanréotide est nettement plus actif que la somatostatine naturelle et posde une durée d'action beaucoup plus longue.
Une étude randomisée, contrôlée contre placebo, a évalué les effets de Somatuline Prolonged Release administ tous les 10 jours en
plus d'un traitement concomitant par corticdes intraveineux, inhibiteurs de la pompe à protons, antispasmodiques, antiémétiques et
analgésiques chez 80 patients souffrant d'une obstruction intestinale haute d'origine maligne secondaire à une carcinomatoseritonéale
documentée en soins palliatifs, qui présentaient au moins 2 épisodes de vomissements par jour ou qui étaient porteurs d'une sonde
nasogastrique et chez qui , selon un avis chirurgical récent, la chirurgie ntait pas indiquée.
Les patients chez qui l'obstruction intestinale pouvait s'expliquer par une cause non maligne étaient exclus de ltude.
Lobjectif principal était d’évaluer le pourcentage de répondeurs 7 jours aps une injection unique de Somatuline Prolonged Release,
par rapport au placebo. La réponse au traitement était finie comme suit: au maximum 1 épisode de vomissement par jour pendant au
moins 3 jours consécutifs ou absence de récidive de vomissement pendant au moins 3 jours consécutifs chez des patients auxquels la
sonde nasogastrique avait été retie.
Les sujets inclus dans cette étude présentaient une obstruction inorable, le plus souvent située au niveau de l'intestin gle (lanréotide
41/43 (95,3%); placebo 36/37 (97,3%), population ITT). Les sujets souffraient principalement d'un cancer de l'ovaire (37,5%), d'un
cancer du côlon (16,3%), d'un cancer de l'utérus (13,8%) ou d'un cancer de l'estomac (11,3%). Aucun patient présentant une tumeur
carcinoïde et une carcinomatose péritonéale n'a été inclus.
Dans la population en intention de traiter [ITT], sur base de lévaluation au jour 7 des fiches quotidiennes des patients, le pourcentage
de répondeurs était meilleur, mais non statistiquement significatif, pour le lanréotide que pour le placebo, (41,9% [18/43] versus 29,7%
[11/37], rapport de cotes =1,75 [IC à 95% : 0,68 - 4,49, p=0,24]).
Dans la population per protocole (PP), sur base des données des fiches quotidiennes des patients, le pourcentage de répondeurs était
significativement plus élevé pour le lanréotide que pour le placebo (respectivement 57,7% [15/26] et 30,4% [7/23] [rapport de cotes
= 3,60, IC à 95% : 1,03 12,62, p=0,045]).
Population pédiatrique
LAgence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalies avec
Somatuline Prolonged Release dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique en cas d'acromégalie, de gigantisme
hypophysaire, de fistules gastro-intestinales, de métastases péritonéales et de néoplasmes hypophysaires (voir rubrique 4.2 pour les
informations concernant lusage diatrique). L’Agence européenne des médicaments a inclus les tumeurs neuroendocrines gastro-
entéro-hépatiques dans la liste des affections concernées par cette rogation.
5.2 Propriétés pharmacocinétiques
Les paramètres pharmacocinétiques intrinsèques du lanotide après administration intraveineuse chez le volontaire sain se caractérisent
par une distribution extravasculaire limitée, avec un volume de distribution à léquilibre de 16,1 l. La clairance totale est de 23,7 l/h, la
demi-vie terminale de 1,14 heures et le temps de résidence moyen de 0,68 heure.
Au cours des études d’élimination, moins de 5 % du lanréotide était excté par voie urinaire et moins de 0,5 % était retrouvé sous
forme inchangée dans les fèces, indiquant une exction biliaire.
La cinétique plasmatique dune dose unique de Somatuline Prolonged Release, administrée par voie intramusculaire chez le volontaire
sain est caractérisée par une première phase de liration rapide, correspondant au relargage du peptide lié à la surface des
microsphères, puis par une seconde phase de liration, suivie d'une décroissance ts lente induite par la libération prolongée du
principe actif capturé à lintérieur des microparticules qui forment le médicament.
Après un premier pic sérique de 8,5 ± 4,7 ng/ml survenant 1 à 2 heures après administration du médicament, les taux sériques
diminuent pendant 1 à 3 jours puis augmentent du jour 3 à 5 jusqu’au jour 14-21, atteignant un pseudo-plateau, avec des taux sériques
se situant majoritairement autour de 1 ng/ml au cours de cette riode.
La liration prolongée se traduit par un temps de résidence moyen de 15,0 ± 1,6 jours et une demi-vie de 5,0 ± 2,3 jours.
Le profil pharmacocinétique observé chez le patient acromégale aps administration d’une dose unique de Somatuline Prolonged
Release est comparable à celui observé chez le volontaire sain.
Le profil pharmacocinétique a été également étudié après administrations rétées chez les patients acromégales. Létat déquilibre est
atteint après la 4ème administration consécutive, avec un pic de 10,9 ± 4,4 ng/ml observé environ 2 heures après administration, puis
un pseudo-plateau suivi dune cinétique de premier ordre. Les concentrations riques minimum et moyenne à l’état d’équilibre sont
respectivement de 2,2 ± 0,7 et 2,8 ± 0,8 ng/ml. Aucune accumulation significative nest observée (Rac = 2,2).
Insuffisance hépatique/nale
En cas d’insuffisance rénale sévère, on observe une duction de moitié environ de la clairance sérique totale du lanotide, avec pour
conquence une augmentation de la demi-vie et lASC. En cas dinsuffisance hépatique moe à sévère, on observe une diminution
de la clairance de 30 %. Le volume de distribution et le temps de résidence moyen augmentent quel que soit le deg d’insuffisance
hépatique.
Il nest pas nécessaire de modifier la dose initiale en cas dinsuffisance hépatique ou rénale, dans la mesure où les concentrations
sériques de lanréotide attendues chez ces patients restent dans la fourchette des concentrations sériques bien tolées chez le volontaire
sain.
Sujets âgés
Une augmentation de la demi-vie et du temps de sidence moyen est observée chez le sujet âgé comparativement aux sujets sains
jeunes. Il nest pas nécessaire de modifier la dose initiale chez le sujet âgé, dans la mesure les concentrations riques de lanréotide
attendues chez ces patients restent dans la fourchette des concentrations bien tolérées chez le volontaire sain.
5.3 Données de curité préclinique
1 / 7 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !