Nous vivons dans un monde économique plein de concurrence entre les entités
financières. Pour chacune d’elles son objectif primordial est de capter primo les détenteurs
de capitaux, dans le but de les vaincre à placer leur argents auprès d’elles avec une
rémunération convenable, et secondo ceux qui cherchent à s’endetter pour des raisons
diverses. Cette opération vise à consolider la liquidité des banques.
Le secteur bancaire algérien de son coté, est dominé par les banques publiques.
L’analyse de l’histoire de ces dernières démontre que leur surliquidité provient de la
rente pétrolière en premier lieu, et en second lieu, le rachat de leurs créances envers des
entreprises publiques économiques déficitaires assassinaient chaque fois, par le biais du
trésor public.
Les banques à travers les cinq continents de notre planète, sont développées au fil
du temps grâce à leur organisation et grâce à leur stratégie dans le domaine de la gestion
des activités bancaires. Elles ont changé radicalement leurs stratégies à l’occasion de la
vente de leurs produits. Dans ce contexte la politique de vente est remplacée par une autre
politique plus viable et plus rentable, qui est la fonction marketing.
Notons que la fonction marketing a donné ses fruits en réalisant des résultats
importantes en matière bancaire et que dans ce but, les institutions bancaires ont quitté la
fonction de vendre les produits bancaires en la remplaçant par la fonction marketing.
Cette stratégie a donné des effets concrets dans les pays développés ainsi pour
certains en voie de développement, à l’instar de l’Algérie, les banques publiques dominent
la sciène économique n’ont pas réalisé ce qui est propre à leur fonction, en dépit des
réformes décédés par les pouvoirs publics en la matière.
La mise en place d’une organisation orientée vers le marketing bancaire est un des
principaux problèmes que devront résoudre la plupart des banques publiques algériennes,
face à la concurrence des banques étrangères.
Compte tenu de la protection dont jouit ce secteur et de la rigidité de la
réglementation, l’insertion de la fonction marketing demeure urgente.
Cette dernière doit dépasser les simples notions de publicité ou de vente qui ne
sont que des techniques de démarche, mais doit tendre vers la généralisation d’un état
d’esprit destiné à orienter avec résolution l’ensemble du personnel de la banque vers la
satisfaction de la clientèle.