Rapport annuel 2015 - Policlinique médicale universitaire

RAPPORT
ANNUEL
2015
3
LA PMU EN QUELQUES MOTS PMU 2015
A proximité du CHUV, la Policlinique médicale universitaire (PMU) est un centre de référence en méde-
cine interne et générale ainsi qu’en santé communautaire. Elle accueille la population en consultation
ou en urgence et reçoit également sans rendez-vous au centre-ville de Lausanne dans sa Permanence
PMU-Flon.
UNE INSTITUTION,
TROIS OBJECTIFS :
soigner, former et faire évoluer
les connaissances
LA PMU EN QUELQUES MOTS
a PMU propose des consultations dans diverses disci-
plines : médecine générale, alcoologie, immuno-allergologie,
angiologie, cardiologie, consultation VIH-IST anonyme
(VISTA), endocrinologie, diabétologie, gastro-entérologie et
hépatologie, hématologie, consultation lipides, podologie,
pneumologie, psychiatrie de liaison, tabacologie, vaccination
et médecine des voyages. S’y ajoutent les services du Centre
de pharmacie communautaire, du Centre de médecine den-
taire et orale, et du Centre de soins ambulatoires. Depuis plus
de vingt ans, la PMU assure également des soins aux migrants
grâce à l’Unité de soins aux migrants. La PMU collabore natu-
rellement avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne
(EPFL), en proposant à ses étudiants et à ses collaborateurs
un «Point santé» sur le campus. Il en va de même pour l’Uni-
versité de Lausanne, pour laquelle la PMU a repris la gestion
de «l’Accueil santé».
Les professionnels de la santé de la PMU sont régulièrement
sollicités à titre d’experts. Dans ce rôle, l’institution fournit de
nombreux services à la communauté. Elle gère, entre autres,
le Centre d’évaluation médicale de l’aptitude à la conduite
des chauffeurs professionnels (CEMAC) et l’Unité d’expertises
médicales (UEM), qui agit sur mandat des offices de l’assu-
rance-invalidité (AI). Depuis 2012, La PMU s’occupe également
de maintenir et de promouvoir la santé des collaborateurs de
l’Etat de Vaud (CHUV excepté), à travers son Centre de santé
au travail (CST).
La formation et la recherche font elles aussi partie des missions-
clés de l’institution. Les cadres transmettent leurs compétences
aux nouvelles générations de médecins, de pharmaciens, de
médecins-dentistes et d’infirmiers/ières. En lien étroit avec la
Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l’Université de Lau-
sanne, la PMU assure l’enseignement de la médecine interne et
générale, avec des cours créés notamment grâce au concours
des généralistes installés, avec lesquels elle entretient un parte-
nariat privilégié.
Afin de faire évoluer les connaissances cliniques, différentes
professions sont amenées à faire de la recherche au sein de
l’institution. Orientée en médecine interne et en santé com-
munautaire, cette activité vise à répondre aux besoins de la
communauté et à augmenter la qualité des soins, en veillant à
une distribution équitable des ressources.
La PMU est un établissement de droit public, doté de la per-
sonnalité morale et placé sous la surveillance de l’Etat. Elle est
sous la responsabilité d’un Conseil, réunissant des spécialistes
de la santé et des représentants de la société civile de sensi-
bilités politiques diverses. Ses membres sont nommés par le
Conseil d’Etat pour cinq ans. Elle est dirigée par un directeur,
médecin-chef, également nommé par le Conseil d’Etat. Le di-
recteur assume la fonction et les responsabilités de professeur
ordinaire de médecine ambulatoire à la Faculté de biologie et
médecine de l’Université de Lausanne.
L
DES COMPÉTENCES
UNIVERSITAIRES
AU SERVICE
DE VOTRE SANTÉ
depuis 1887
LE MESSAGE DU DIRECTEUR PMU 2015
4 5
PMU 2015 SOMMAIRE
Heidi - Peter - Helga - Selma - Sara - Se-
bastian - Vincent - Catherine - Elisa - An-
dréa - Magali - Elena - Frédéric - Adriana
- Angelica - Corine - Maria Fernanda -
Abinaya - Pedro - Marie-Claire - Lyne -
Chantal - Shemsedin - Yasmine - Marie-
Christine - Reto - Silva - Faruk - Nathalie
- Kim - Claudine - Noëlle Jeanine - Lama
- Mary-Louise - Lorraine - Gabriel Mihai -
Guillaume - Marie-José - David - Sandrine
- Ivan - Marine - Noura - Jean-Michel -
Pascale - Alexandre - Jérôme - Gwendoline
- Arun - Danielle - Samantha - Christine
VISION
VALEURS
STRATÉGIE
Six missions, fixées en 1957 par un décret du Grand Conseil, sont inscrites dans la charte de la PMU.
L’institution s’engage à assurer des soins ambulatoires de qualité à la population ; à porter assistance
aux personnes défavorisées ; à préparer la relève des médecins, soignants, pharmaciens et à assurer
la formation continue de l’ensemble des professionnels actifs en son sein. Elle vise également à pro-
mouvoir la recherche en médecine interne générale ainsi qu’en santé communautaire, à fournir des
prestations et à soutenir les développements en médecine préventive en coordination avec les Ligues
de la santé et enfin, à entretenir les liens avec la pratique privée et le milieu académique.
Pour atteindre ces objectifs, la PMU collabore étroitement avec le Centre hospitalier universitaire
vaudois (CHUV), la Faculté de biologie et de médecine (FBM) de l’Université de Lausanne et d’autres
partenaires. Son activité s’inscrit dans le cadre du Département universitaire de médecine et de santé
communautaires (DUMSC) du CHUV.
UN ENGAGEMENT POUR TOUS
SOMMAIRE
LA PMU EN QUELQUES MOTS 3
UNE INSTITUTION, TROIS OBJECTIFS : SOIGNER, FORMER ET FAIRE ÉVOLUER LES CONNAISSANCES 3
VISIONS, VALEURS, STRATÉGIE 5
ÉDITO DU PRÉSIDENT 6
LE MESSAGE DU DIRECTEUR 7
INTERVIEW DE LA DIRECTION 8-9
PLAN STRATÉGIQUE 2014-2018 : LE POINT SUR L’AVANCÉE DES OBJECTIFS 10
UN INTRANET MODERNISÉ ET VIVANT ; UNE QUALITÉ CERTIFIÉE 11
SOIGNER 12
UNE ORGANISATION EN CABINETS DE GROUPE POUR ASSURER UNE PRISE EN CHARGE OPTIMALE;
DES ÉCRANS AVEC UN CONTENU MODERNISÉ 13
FAVORISER LA PRÉVENTION PARTICIPATIVE EN MÉDECINE DE FAMILLE 14
UN TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE INTRAVEINEUX À DOMICILE,
UNE LARGE PALETTE DE SOINS BUCCO-DENTAIRES 15
DES ÉQUIPES INFIRMIÈRES MOBILISÉES POUR LA PRÉVENTION 16
STATISTIQUES DES ACTIVITÉS 17
FORMER 18
PERMANENCE PMU-FLON : 60’000 CONSULTATIONS EN CINQ ANS 19
DES COLLOQUES POUR MAÎTRISER LES GESTES ET LES OUTILS TECHNIQUES,
CONFLITS D’INTÉRÊTS ET RECHERCHE MÉDICALE 20
UNE PLATEFORME INFORMATIQUE POUR APPRENDRE À ÉLABORER UN DIAGNOSTIC ;
DES FORMATIONS INTERPROFESSIONNELLES 21
CHERCHER 22
MALADIES CHRONIQUES : UNE PRISE EN CHARGE À RENFORCER 23
LA PRODUCTION SCIENTIFIQUE DES SOIGNANTS EN LUMIÈRE 24
MULTIMORBIDITÉ AU CABINET : MIEUX ÉVALUER L’IMPACT DES TRAITEMENTS 25
AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ 26
DES ÉQUIPES RENFORCÉES POUR FAIRE FACE À LA CRISE DES MIGRANTS ;
RENFORCEMENT DES SOINS SOMATIQUES AUX DÉTENUS VAUDOIS, L’UNITÉ MOBILE RESAMI 27
DES MÉDICAMENTS DE PLUS EN PLUS COMPLEXES ET CHERS 28
POINT SANTÉ EPFL, ACCUEIL SANTÉ UNIL : DEUX STRUCTURES GÉRÉES PAR LA PMU 29
RESSOURCES HUMAINES 30-31
LONGUE MALADIE : AMÉLIORATION DE LA PROTECTION DES COLLABORATEURS 32
NOMINATIONS ET PRIX 33
ORGANIGRAMME 34-35
LA PMU EN QUELQUES CHIFFRES 36
COMPTES 37-41
PUBLICATIONS 42
LISTE DES PUBLICATIONS 2015 DANS DES REVUES EXPERTISÉES 43-46
THE PMU IN BRIEF 47
Une version PDF de ce rapport annuel est disponible sur le site de la PMU:
http://www.pmu-lausanne.ch/pmu-rapport-annuel-2015.pdf
PMU 2015 ÉDITO LE MESSAGE DU DIRECTEUR PMU 2015
6 7
Pierre-Luc Maillefer
Président du Conseil
ÉDITO LE MESSAGE DU DIRECTEUR
Prof. Jacques Cornuz
Directeur de la PMU
MÉDECINE PARTICIPATIVE
ET RECONNAISSANCE DE
LA RECHERCHE CLINIQUE,
signes d’une médecine qui évolue
avec son temps.
ans ses statuts, PRATIQUE, RECHERCHE et ENSEI-
GNEMENT de la médecine générale figurent comme
premières missions de notre institution. Leur com-
plémentarité ne laisse ici pas de doute si l’on admet que dans
cette recherche mais aussi dans ce rôle d’enseignement (pré
et post-gradué ou de formation continue), le patient demeure
toujours au centre de la démarche.
Vu sous un autre angle, la complémentarité des activités de
médecine générale, mission déjà évoquée, et les tâches de
médecine communautaire (addictions – prévention – popula-
tions vulnérables), autre mission de la PMU, mérite analyse à
la lumière des approches thérapeutiques actuelles telles que
la médecine personnalisée (ou mieux définie comme médecine de
précision quand la connaissance du génome influe sur le choix
thérapeutique).
Dans cette nouvelle perspective, le médecin de premier re-
cours, proche confident de son patient, pourra se voir adresser
des questions telles que :
Comment pourrais-je appréhender les conséquences sur ma
personne de la multitude de tests de prédisposition géné-
tique qui me sont proposés ?
Qui aura accès à mes tests de prédisposition génétique ?
Mon médecin, mon assurance, le public ? Comment seront-
ils protégés ?
Quelles conséquences si je refusais de me soumettre à des
tests qui permettraient de mieux prévenir ou soigner les
maladies d’autres individus ?
Comment vivre avec cette illusion, renforcée par ces nou-
veaux champs de connaissance, de pouvoir éviter la maladie,
la mort ?
Et finalement l’interrogation du médecin à lui-même : «déve-
loppement d’une médecine du moi – déclin d’une médecine du nous ?
mon rôle de témoin – mon devoir d’information
Ces nombreuses questions concernent également la PMU
dont les activités devront dorénavant intégrer cette nouvelle
dimension «médecine du moi» dans son approche de médecine
générale et communautaire. Cette intégration s’avère néces-
saire si l’on veut maintenir une équité des soins, un enjeu de
société toujours plus d’actualité !
année 2015 est représentative de l’évolution du sys-
tème de santé occidental, que l’on pourrait résumer
par les mots-clés : «médecine participative». Déjà
engagés avec leurs patients dans une relation basée sur le
dialogue, les soignants sont appelés à développer davantage
leurs compétences en communication, en particulier en ce
qui concerne les risques de développer une maladie ou un
problème de santé. Au sein de la PMU, cette réalité est notable
dans le domaine des maladies chroniques et des dépistages.
Cette année, une partie de nos efforts a ainsi porté sur l’élabo-
ration d’aides décisionnelles. Ces outils ont pour but d’aider
les médecins à informer leurs patients sur les bénéfices et les
risques de réaliser une intervention de dépistage ou de démar-
rer un traitement. Ces outils doivent répondre à des critères
de qualité élevés, reconnus internationalement : la clarté et la
pondération de l’information, le recours à des données fiables
et enfin, la validation par les pairs ainsi que par les patients.
Il y a quinze ans, le concept de partage de la décision n’en
était qu’à ses balbutiements. Nous manquions d’outils de
qualité pour favoriser cette collaboration entre soignant et
soigné. Récemment, ce concept a connu un véritable essor
au sein du secteur de la santé comme dans les sphères poli-
tiques et citoyennes.
La PMU s’inscrit dans cette dynamique par des réalisations
concrètes. Cette année, nous avons en effet élaboré de nou-
veaux outils. Il s’agit d’aides à la décision pour le dépistage
du cancer du côlon et du cancer de la prostate, ainsi que
pour le dépistage de l’hypercholestérolémie en prévention
primaire (pour les patients n’ayant pas encore eu de pro-
blèmes cardiaques). Déjà, nous explorons d’autres pistes :
le dépistage du cancer du poumon et le partage décisionnel
pour les médicaments permettant de lutter contre la dépen-
dance nicotinique, à moyen et non plus à court terme.
Nous sommes ainsi parmi les premiers centres universitaires
à décliner cette thématique de manière concrète, tout en
l’intégrant dans les cursus de formation pré, post-graduée et
continue. Pour nourrir la création de connaissances, il faut
toutefois soutenir l’activité de recherche. Celle-ci fait partie
des priorités de notre institution. Nous avons ainsi soumis
plusieurs demandes dans le cadre du Programme national de
recherche «Système de santé» (PNR 74) qui veut promouvoir
des recherches innovantes dans le domaine des services de
santé, notamment pour améliorer le traitement des maladies
chroniques.
Ce programme national témoigne d’une évolution du Fonds
national suisse (FNS) par rapport à l’activité de recherche,
autrefois associée aux analyses en laboratoire. L’apport de la
recherche clinique centrée sur le patient est désormais pleine-
ment reconnu. La PMU a contribué à créer ce changement : en
dix ans, de nombreux collaborateurs ont sollicité, et reçu, le
soutien du FNS.
D
L
LA PMU :
hétérogénéité ou complémentarité
de ses missions?
8 9
VISION VALEURS STRATÉGIE PMU 2015PMU 2015 VISION VALEURS STRATÉGIE
UNE INSTITUTION QUI
CONSOLIDE SON ANCRAGE
COMMUNAUTAIRE
L’activité de la PMU propose des soins
à un large périmètre de la population.
Prof. Cornuz
Il est vrai qu’au cours de la décennie écoulée, les autorités nous
ont régulièrement attribué de nouveaux mandats avec une
visée communautaire. Cela nous a amenés à intervenir ou à
collaborer avec divers partenaires sur l’ensemble du territoire
cantonal. Souvent, nos équipes sont sur les routes de la ville
et du canton, pour aller vers des groupes reliés par un déno-
minateur commun : une activité professionnelle ou une pro-
blématique de santé commune. Nous nous rendons sur leurs
lieux de vie, sans blouse blanche, pour apporter des soins ou
intervenir à travers des actions de prévention ciblées. Nous
nous situons à mi-chemin entre une relation individuelle
médecin-patient et une action de politique de santé publique,
qui vise la population dans son intégralité.
M. Bays
Le nombre de conventions, établies avec plus de 200 partenaires,
donne la mesure de la diversité de nos partenariats. Nous met-
tons environ 40 collaborateurs à disposition d’autres institu-
tions. Il s’agit – entre autres – des expertises réalisées pour le
service des automobiles et de la navigation, de la délégation
de médecin à la Fondation Urgences santé, ainsi que de la
gestion des consultations de première ligne pour le compte
de l’EPFL, et désormais, de l’UNIL.
Le fait que des institutions tierces s’adressent à la PMU dé-
montre que nous sommes considérés comme un partenaire
sérieux et que la qualité de l’expertise offerte est appréciée par
nos mandants.
Mme Ninane
Ce développement est également possible grâce à la réactivité
de nos collaborateurs, tous secteurs confondus, et grâce à notre
infrastructure administrative, très efficace, et qui œuvre par-
fois dans l’ombre. Notre équipe des finances soutient l’activité
de soins pour monter rapidement des budgets réalistes ou des
projets autofinancés, et les ressources humaines réalisent des
engagements de façon rapide et efficace.
Quant aux développements au niveau cantonal, le Centre de
santé au travail de la PMU mène des actions dans ce domaine
auprès des collaborateurs de l’administration cantonale vau-
VISION • VALEURS • STRATÉGIE
Créée à l’origine par des médecins lausannois et pour des Lausannois, la PMU n’a cessé d’élargir son
rayon d’action. Où en sommes-nous en 2015 ?
doise. Tout comme les infirmières du Centre de vaccination et
médecine des voyages, qui effectuent des vaccinations dans des
entreprises vaudoises tout au long de l’année.
Autre mandat confié par le Canton, cette fois dans le domaine
des soins : les consultations de l’Unité de soins aux migrants,
dont les collaborateurs sont présents à Bex, Vevey, Crissier,
Nyon, Sainte-Croix et Yverdon-les-Bains et Lausanne. Cette
unité est rattachée au Centre des populations vulnérables, dont
de nombreux membres sont appelés à se déplacer. Il en va de
même pour le Centre de médecine dentaire et orale (CMDO), qui
officie sur le site de l’Hôpital de l’enfance, ainsi que dans les
établissements pénitentiaires pour y assurer des soins dentaires
de base.
Prof. Cornuz
Cette dynamique s’illustre également dans le domaine de
la prévention. Outre nos liens très forts avec les Ligues de la
Santé, nous sommes depuis 2015 en charge de la formation
des médecins et des pharmaciens dans le cadre du programme
cantonal de dépistage du cancer colorectal.
Afin de favoriser ce dynamisme, nous avons le souci de don-
ner du sens à notre action, par une approche participative, en
responsabilisant nos collaborateurs et en leur laissant une
marge de manœuvre. Cela exige toutefois de travailler sur la
communication et l’information à l’interne.
Jean-Michel Bays, Directeur administratif Françoise Ninane, Directrice des soins Prof. Jacques Cornuz, Directeur de la PMU
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Rapport annuel 2015 - Policlinique médicale universitaire

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