Le jeu est un besoin humain. Devenu indispensable dans notre société, le jeu n’est plus
aujourd’hui uniquement tourné vers un aspect social mais suit plutôt une tendance
économique. A la base un simple besoin primaire, les jeux assurent désormais une rentrée
d’argent, un chiffre d’affaires constant dont l’Etat récupère les 2/3.
Les jeux de hasards et les jeux d’argent sont pratiqués par la moitié de la population
française. Ils représentent un point économique important : près de 40 milliards d’euro de
mises par an dont 5 milliards reviennent à l’Etat sous forme de prélèvements fiscaux, et
100 000 emplois générés.
Certains jeux ont un impact économique sur la France assez conséquent comme
principalement les jeux « dit d’argent » le casino, PMU, les paris sportifs…
Une grande structure comme la Française Des Jeux, détenue à 72% par l’Etat, avec un
chiffre d’affaires qui a doublé entre 1999 et 2015 passant de 5,76 milliards d’euros à plus de
13,71 milliards d’euros.
L’exemple du PMU
L’impact du PMU sur la vie économique du territoire est important. Le territoire Français
compte en effet 243 hippodromes et 4 % du territoire agricole est utilisé pour l’élevage
équin dont la région dominante est la Normandie. L’importance de la filière équine permet
de créer un nombre d’emplois considérable. 130 000 emplois directs soit 0.6% de la
population active et 53 000 entreprises sont impliqués dans la filière comprenant les
éleveurs, le PMU, …
Créé en 1930, le PMU est un organisme conçu pour l’organisation des paris urbains en
France. C’est un Groupement d’Intérêt Economique comprenant 59 sociétés dont les
sociétés mères sont Le Trot et France Galop. En 2016, le PMU a généré un chiffre d’affaires
de 9.8 milliards d’euros dont 75.4% sont reversés aux parieurs. 6% couvrent les charges
d’exploitation du PMU, 1% vont aux partenaires étrangers, 8% sont attribués directement
aux sociétés de courses soit 807 millions d’euros en 2015. Enfin, 9% à l’Etat repartis entre
trois ministères : agriculture, budget et intérieur.