Préparation enquête ANQ 2015 Anne-Laure Blanchard-Courtois Anne-Claire Raë Odile Thévenot Department of Health Care and Nursing 1 Science de l’Université de Préparation enquête ANQ 2015 Rappel du contexte – contrat ANQ Méthodes Organisation HUG Recueil de données Exercice pratique Discussion - Questions 2 Documents à dispo boîte mail et site intranet direction des soins Fichier powerpoint de formation 2. Recueils données version papier (Partie générale 3,Module escarres 3a, Module Chute 3e, Module mesures de contention 3f) 3. Extraits du manuel de l’enquête: 1. ◦ Partie générale 3 ◦ Définition EDS, ◦ Module escarres 3a, Braden Définition catégories, guide HUG ◦ Module Chute 3e et mesures de contention 3f, Courrier information au patient 5. Organisation des duos-coachs 6. Code importateurs données 4. 3 ANQ Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques L’ANQ a pour objectif de coordonner et de mettre en place des mesures de qualité des résultats à un niveau national, en particulier la réalisation uniforme de mesures de qualité au sein des hôpitaux et cliniques dans le but de documenter, de développer et d’améliorer la qualité Les membres de l’association ANQ sont l'association H+, les cantons, Santé suisse et les assureurs fédéraux. http://www.anq.ch/fr/anq/ 4 ANQ Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques Dans le cadre de l’ANQ, les partenaires de santé publique proposent des mesures de qualité décidées de manière paritaire dans les domaines : ◦ de la médecine somatique aiguë dès 2011et inclusion de la pédiatrie des 2013 ◦ de la réadaptation dès 2013 ◦ de la psychiatrie dès le 1.07.2012 5 Contrat qualité national signé par les HUG en 2012 L’obligation de réaliser les mesures de l’ANQ fait partie du contrat qualité national La réalisation de ces mesures fait partie intégrante des conventions tarifaires conclues entre hôpitaux et assureurs Application des prescriptions légales (art. 22 et 58, LaMal; art. 77, OAMal) 6 Mesures de qualité retenues pour la médecine somatique aiguë Mesure du taux d’infection à l’issue de certaines interventions chirurgicales à l’aide de SwissNOSO Mesure des réopérations et réhospitalisations potentiellement évitables à l’aide de SQLape Mesure de la prévalence des chutes et des escarres de décubitus et mesure de contention avec l'instrument LPZ Enquête nationale de satisfaction patients SIRIS registre des implants orthopédiques (hanche et genou) 7 Approche de l’ANQ La mesure nationale de la prévalence se calque sur la méthode «Landelijke Prevalentiemeting Zorgproblemen» (LPZ) développée par le Department of Health Care and Nursing Science de l’Université de Maastricht, éprouvée et reconnue au plan international. Les mesures sont effectuées dans le cadre de l’enquête européenne annuelle sur la qualité des soins. La mesure de la prévalence comprend plusieurs volets: • Données générales relatives à l’hôpital (p. ex. type d’institution, indicateurs de la qualité de l’institution) • Données issues des unités de soins services impliquées (p. ex. type d’unité de soins, indicateurs qualité de l’unité de soins) • Données issues des patients: données globales (p. ex. donnée personnelles, le diagnostic, le niveau de dépendance des soins) et spécifiques aux indicateurs de chutes et escarres. 8 Approche de l’ANQ Les recueils sont effectués par deux infirmières (une de l’unité et une ext.) et prennent en moyenne 15 minutes par patient La saisie se fait de préférence en ligne (ordinateur portable et accès internet sans fil). Les résultats pour l’hôpital sont transmis dans la semaine qui suit le transfert des données Les résultats au niveau national avec des comparatifs anonymisés sont rendus dans les mois qui suivent Un rapport national incluant une analyse comparative des résultats en tenant compte d’un ajustement aux risques est prévu 9 Organisation de l’enquête aux HUG 55 unités de soins impliquées ≈ 900 lits 37 duos d’enquêtrices 10 coachs Une équipe de remplacement pour les absences imprévues 10 Organisation des duos et coachs 2015 Dpt Unités APSI Site D/ GREF Site E / SINPI DMCPRU UHP / UO Chirugie Neucli SMIG GREF/ site D 1AL 1BL 4BL /4CL 3AL 3CL 5AL 1DL 1EL 0FL 0DL 3DL / 2FL 2DL/2DL+ 2AL /2BL+ 4DL 5CL 5FL / 7DL 6AL 6BL 6CL 6FL / 7AL (DSM) 6EL 6DL DSC Enquêtrices 2 inf ref: Solenne Ory ou Emilie Arnaud + Lucie Oulevey 2 inf. ref: Céline Josserand+ ZMIROU Stéphanie 2 inf. ref : Gisèle Rouquette (UHP) +inf ref de l'UO (C. Malaplate ou S.Hermann ou S. Convers ) 2 inf. ref :Solenne Ory ou Emilie Arnaud +Lucie Oulevey Florencia Basso + Vittoria Grassi (Irus) Delphine Holder + Fabienne Scherrer Müller (Irus) 2 inf. ref : Elodie Deleau + Carmen Soto Fierro De Stephanis Lauren Metrailler + Mireille Meyer (Irus) Ana Rodrigo + Nathalie Coviello/Guislaine Jourdan (Irus ) Maria-Lucia Caon + Sophie Machala (Irus) Béatriz Cifuentes + jean-Yves Wojtasikiewicz (Irus ) Anne Claire Ducatez + Nathalie Tochon (Irus) Sophie Badertscher + Benjamin Avettand-Fenoel (Irus) Isabelle Ramelet+ Stephanie Dul (Irus ) 2 inf. ref: Hélène Cottignes / Coraline Carvalho-Ruiz 2 inf. ref: Stéphanie ROCHA + Marie-Carmen Trillo (8CL) 2 inf. ref. Cousin Céline/ Pauline Lozach Coach Mélanie Verdon (tél. 32 231) Pascale Herrault (tél. 32 438) Catherine Gagelin (tél. 33 755) Michèle Arbona (tél. 33 947) inf. ref : Christelle Bellina + France Alamercery (Irus 6AL 6BL) inf. ref : Camille Laplace + Sophie Robert (Irus 7CL) 2 inf. ref : Touria K’Choua + Magdalena Tatarczuch inf. ref :Lydia Pierre-Lemoine + Fabienne Maître (Irus 5CL ) inf. ref : Melody Charquillon + Nadia Presset (Irus 6CL) inf. ref : Alvine Emah + Emmanuelle Bochud (Irus 4DL) 2 inf. ref : Yamina Belakhdar + Myriam Scerbanenko inf. ref : Juliana Santos Cruz + Soraya Hamache (Irus 5FL) inf. ref :Mireille Simon + Sylvie Ageron-Blanc (Irus 6EL) 7CL 7EL 7FL 8AL / 8CL 8EL / 8FL inf. ref : Loredana Furnari + Murielle Tarpin-Lyonnet (Irus 7DL) 9AL / 9CL 2 inf. ref. Adeline Perrier ou Elodie Albuquerque et Maria Pais Gracio 9FL 2 inf. ref. Myriam Zouhair ou Marie Tremblet + Aurélie Déshaire (8EL) inf. ref : Cindy Carreto + Sylviane Cante (Irus 6FL) inf. ref : Emmanuel Calisesi + Pierre-André Berret (Irus 7EL) 2 inf. ref. Marion Caillaud + Marie-Christine Reuse-Panchaud 2 inf ref: Isabelle Lagnie + Emmanuelle Rigaudeau Marie-Anne Schaad (tél. 33640) Sarah Kupferschmid (tél. 33 537) Anne-Laure Blanchard-Courtois tél: 38915 Odile Thévenot ( tél: 38 332) 11 Organisation Préparation, le 9 novembre 2015 Pour les enquêtrices… Préparation de la liste des patients Information des patients – accord des patients oraux pour la participation à l’enquête (courrier transmis aux Irus pour diffusion, la semaine précédente, flyer sur plateau petitdéjeûner) Compléter la partie 3 du questionnaire si possible Informer son équipe de la mise à disposition du Fragmment Pour les coachs… Permanence entre 13 et 15h (salle 1-911, bâtiment 9B) Vérifier /confirmer les disponibilités des duos pour le lendemain Répondre aux questions 12 Organisation Enquête, le 10 novembre 2015 Pour les enquêtrices… (horaires 8h-16h30) Imprimer une liste des patients actifs (date entréeno EDS-Nom-Prénom- Sexe-date naissance-serv-med-) Réaliser le recueil de données pour tous les patients présents dans l’unité. Sur la liste des actifs , noter les patients exclus et noter le score Fragmment de chaque patient de la liste des actifs même si non inclus Saisir les données directement sur le site LPZ Annoncer la fin de l’enquête au coach, lui remettre la liste des actifs dûment complétée Prêter assistance à d’autres unités si nécessaire 13 Organisation Enquête, le 10 novembre 2015 Pour les coachs… Vérifier la présence des duos Répondre aux questions concernant le recueil Prêter assistance au besoin, (demande de consentement, saisie de données….) Vérifier la saisie des informations pour tous les patients à partir de la liste des patients actifs. Salle à disposition toute le journée pour les coachs: 9ème, bat. central salle 711 (SPCI) 14 Modalités de recueil - LPZ Données collectées de préférence auprès des patient-e-s (Gold Standard) ou – si ce n’est pas possible autrement – à l’aide d’un jugement clinique professionnel réalisé par une infirmière répondante et/ou à partir du dossier des soins (toujours utiliser la source d’informations qui soit la meilleure possible) Équipe de la mesure : pour chaque unité de soins, deux personnes choisies parmi le personnel infirmier diplômé (une de l’unité de soins en question et une autre extérieure à ladite unité) Inspection de la peau chez tous les patients 15 Consentement oral Consentement oral des patient-e-s, de leurs proches, de leurs représentant-e-s légaux ou légales, accompagnée d’une information écrite. Recommandations sur la manière de procéder Avant la mesure, la veille, remise de la lettre informant le patient ou la patiente par l’Irus ou équipe infirmière, répondre aux questions, le cas échéant demander/documenter déjà le consentement oral du patient ou de la patiente Le consentement des patient-e-s nouvellement hospitalisé-e-s peut être demandé le jour de la mesure par le personnel infirmier répondant ou éventuellement le cas échéant par un membre de l’équipe en charge de la mesure 16 Consentement oral Taux de participation visé plus de 80% ▶ Taux de participation aux HUG: o en 2012, 71% (variabilité par service 20 – 81%) o en 2013, 76 % (variabilité par service 54 – 94 %) o en 2014, 79 % (variabilité par service 60– 89 %) Consentement oral Informations à donner au patient o o o o o o o o o Mesure nationale de la qualité des soins Visite de deux infirmier-ère-s Questionnement sur l’état de santé en examinant sa peau en plusieurs endroits, en vérifiant s’il y a des escarres, si il a chuté récemment Pas d’interventions supplémentaires, pas de répercussions, pas de risques L’acte dure seulement quelques minutes Anonymisation, confidentialité assurée, aucune identification possible du patient ou de la patiente Participation sur la base d’un volontariat et d’une autonomie La participation contribue au développement de la qualité des soins Avez-vous des questions ? Consentement oral Documentation du consentement ou du refus dans le dossier de soins sous la rubrique: Transmissions ciblées, gestion de la santé, cible: expression du patient lors des informations données Consigné sur la liste des actifs du jour Recueil de données / Patient 3. Partie générale 3a Module Escarres 3e Module Chutes 3f Module mesures de contention 20 Saisie informatique Importateur / mot de passe http://che.lpz-um.eu/fra/home 21 Importateur de données Jusqu’au 1 novembre 2015 inclus, interface de formation à disposition - saisie dans l’unité SI-site D (CHIRPED pour l’hôpital des enfants) Utilisation du code importateur et mode de passe de l’unité de soins ou du coach remis lors des formations A partir du 9 novembre 2015 … Par unité de soins, Un code importateur Un mot de passe Par coach, Un code importateur Un mot de passe 22 Saisie des données Saisie d’un nouveau patient 23 Saisie des données Conditions pour pouvoir remplir questionnaires des patient-e-s : questionnaires 1 et 2 doivent activés/complétés ( réalisé par A-C. Raë). les Les être Code patient-e : il n’est pas possible d’attribuer plus d’une fois un code patient identique (aussi valable pour différentes unités de soins) message d’erreur. Appeler votre coach Vous pouvez vous déconnecter à tout moment : veuillez cliquer sur l’onglet « continuer » pour que les données saisies sur cette page puissent être enregistrées. 24 À remplir une fois par patient-e, en cas de refus de participer seulement questions 1+2 25 3a. Module escarre 2 Mesures de prévention des escarres (Veuillez indiquer toutes les mesures appliquées) .…Stimuler la mobilisation .…Repositionnement/changement de position en étant couché-e suivant un horaire préétabli .…Repositionnement/changement de position en étant assis-e suivant un horaire préétabli .…Prévention et correction des déficits nutritionnels et/ou liquidiens . Enseignement sur la prévention des escarres à l’intention des patient-e-s /proches aidant-e-s .…Réduction de la pression sur les talons .…Réduction de la pression sur les autres parties du corps à risque (oreille, occiput etc.) .…Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de la peau .…Autre mesure .…Aucune mesure .…Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées Question 2 : Mesures de prévention des escarres Catégories de réponses du questionnaire Des ressources/ produits utilisés aux HUG Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de la peau • Excipial hydro et lipo-lotion ou crème • Autres crèmes hydratantes • Comfeel crème barrière, cavilon spray (film protecteur contre la macération) Remarque : Voir avec votre coach si question ! 26 3a. Module escarre Question 3 : Matelas et surmatelas comme mesures de prévention* Catégories de réponses du questionnaire Des ressources/ produits utilisés dans aux HUG Matelas dynamique / surmatelas dynamique à basse pression alternée Matelas Nimbus®, Therakair® Alpha Response®, AutoLogic®, Dynajust® Soins intensifs (SI): Duo® Total Care Bariatric plus®, Clinitron® SI : Therapulse®, Total Care® Support statique en matériaux qui se conforment au corps, Matelas en mousse polyuréthane (haute résilience) Matelas en mousse visco-élastique A priori aucun aux HUG Cliniplot®, NP 100®, Chocolat, OBA A priori aucun aux HUG Autres Voir avec votre coach Pas de matelas ou surmatelas de prévention des escarres Matelas dur/standard Remarque : *Tous les lits AvanGuard (gris en plastic) ont un matelas de prévention en mousse polyuréthane 27 3a. Module escarre Question 4 : Coussin pour chaise/fauteuil roulant comme mesure de prévention Catégories de réponses du Des ressources/ produits utilisés questionnaire aux HUG Normalement plus utilisé dans les Coussin gel HUG ROHO® , Vicair® (rempli de Coussin d’air / coussin en coquille d’oeuf berlingot d’air) Basis, Basis 2, autre mousse Coussin mousse (ergo) Jay® gel, Stimilite® (nid d’abeille), Autres … Pas de coussin de prévention Pas de coussin prévention escarre escarre Non pertinent Le patient ne va pas au fauteuil Remarque : 28 3a. Module escarre Question 5 : Autres moyens auxiliaires de prévention Catégories de réponses du questionnaire Protection coude Protection talons Des ressources/ produits utilisés aux HUG Coudière, coussin de décharge sous les bras Talonnières, coussin rectangulaire, coussin de décharge sous les jambes ou autre moyen de décharge Peaux de mouton naturelles / synthétiques Plus utilisée aux HUG Autre Coussin de positionnement (rectangle, triangle, boudin, banane, allaitement…) Remarque : 29 3e. Module Chutes Définition Evénement conduisant une personne à se retrouver de façon non intentionnelle au sol ou à tout autre niveau inférieur (Victorian Government Department of Human Services (2004) cité par Frank & Schwendimann 2008). Le fait de chuter lorsque l'on glisse d'une chaise répond à la définition de chute (« niveau inférieur ») Événements de chutes « contrôlés » (« assisted falls ») sont inclus dans la définition. Les accidents (par ex. ceux liés à la pratique du sport etc.) ne sont pas considérés comme des chutes selon la définition 30 3e. Module Chutes depuis le 11 octobre 2015. Reprendre formulaire signalement chute dans DPI. 31 3e. Module Chutes =< 15 cm du sol 32 depuis le 11 octobre 2015. 33 Recueil de données 3f. Module mesures de contention Définition « Mesure qui limite la liberté de mouvement du/de la patient-e ; souvent utilisée pour la prévention des situations dangereuses ou à risques » les systèmes de capteurs et d’alarme (qualifiés d’équipements domotiques) sont considérés comme une MdC Une isolation des patient-e-s contagieux/contagieuses n’est pas considérée comme une MdC Présence de mesures au cours des 30 derniers jours durant l’hospitalisation (depuis le 12 octobre 2014) Définitions et exercice 35 Recueil de données Points critiques Echelle de dépendance aux soins (>18 ans) Document d’aide avec les définitions Echelle Braden Document d’aide avec les définitions des critères 36 Echelle de dépendance 37 Echelle de la dépendance aux soins (EDS) Dépendance complète aucune indépendance, nécessité constante d’assistance/instructions Dépendance prépondérante indépendance fortement limitée, assistance/instructions plus importantes et fréquente(s) Dépendance partielle indépendance limitée, assistance/instructions nécessaires Indépendance prépondérante avec peu d’aide/instructions Indépendance complète tout est effectué de manière autonome Choisir une catégorie de réponse par item L’évaluation se base sur ce qu’une personne peut réellement faire (au moment de la mesure) et ce qu’elle a fait et non sur ce qu’elle pourrait faire. Si entre la capacité de faire et l’activité réelle d’une personne, des variations surviennent au cours d’une journée, l’évaluation la plus faible ou la plus « mauvaise » est à prendre en considération 38 Exercice (1) Consigne: Evaluer l’EDS et l’échelle de Braden© à partir de la situation de Mme Bradenois Madame BRADENOIS, née le 20.05.1935 Admission 30.10.2015 Madame BRADENOIS, qui vit seule, a chuté chez elle le 29.10.15 sur le bord relevé d'un tapis. Sa fille a alerté les services d'urgence. La chute a occasionné une fracture du col du fémur et des contusions sur trois côtes. Le col du fémur fracturé a été remplacé dès le lendemain par une prothèse totale. L'opération a duré 6 heures et 35 minutes. Suite à des troubles respiratoires, Madame BRADENOIS a développé une pneumonie du poumon gauche. En outre, une insuffisance cardiaque gauche lui a également été diagnostiquée. Durant l'opération, elle s'est vue poser une sonde vésicale à demeure qui a été retirée il y a trois jours. Poids lors de l'admission : 75 kg, poids estimé. Taille : 165 cm Madame BRADENOIS a passé une nuit agitée et a sollicité d'elle-même des barrières pour les deux côtés du lit. Durant les soins corporels effectués dans le lit, l'infirmière a noté des difficultés respiratoires. Elle émet de légers râles durant l'expiration. Elle tousse également de temps à autre. Sa température corporelle est toujours de 37,5 °C. Une pommade aux huiles essentielles lui est appliquée sur la poitrine et le dos. 39 Exercice (2) Étude de cas Madame BRADENOIS, née le 20.05.1935 Une rougeur brillante de 2 cm de long est visible sous le sein gauche, la peau est intacte du côté droit. La rougeur est traitée à l'aide de Cavilon®, un protecteur cutané en spray. Madame BRADENOIS s'est vue remettre des chemises de nuit en coton spéciales et sa fille a amené des sous-vêtements en coton. En raison des douleurs ressenties au niveau du thorax, elle nécessite une assistance pour enfiler les chemises en coton. Elle requiert également de l'aide pour revêtir les sousvêtements et le survêtement. Elle peut se coiffer toute seule et elle peut appliquer elle-même les produits de soins pour la peau sur le visage et le haut du corps. Depuis l'opération, Madame BRADENOIS présente une escarre de 2 x 1,5 cm et 0,5 cm de profondeur de catégorie 3 sur le talon droit, traitée à l'aide d'hydrogel®, recouvert de Jelonet®. La peau des jambes est très sèche et squameuse. Ses soins sont donc effectués avec un savon au PH neutre, et une crème spécifique pour peaux sèches, Excipial Lipolotion®, lui est ensuite appliquée. Le lit est équipé d'un matelas à pression alternée. Elle reste volontiers au lit l'après-midi. La journée, elle est assise durant des heures dans un fauteuil, dans lequel un coussin Roho® a été installé pour alléger la pression. Selon son dossier, elle n'a presque rien mangé durant les trois derniers jours. Madame Bradenois n’a besoin d’aide de personne pour ingérer la nourriture malgré les douleurs au niveau de la région thoracique. Elle reçoit depuis l’opération, un supplément nutritionnel qu’elle ne prend pas systématiquement. 40 Exercice (3) Étude de cas Madame BRADENOIS, née le 20.05.1935 Après le repas de midi, dont elle n'a mangé qu'un quart, elle ressent une envie d'uriner. Au cours des trois derniers jours, elle a dû se rendre aux toilettes presque une fois toutes les trois heures alors qu'elle n'avait bu qu'environ 500 ml en raison de forts maux de gorge. Par peur de chuter à nouveau, elle sollicite l'assistance de l'infirmière. Cette dernière l'aide au niveau de la mobilisation pour sortir du lit, la chausse avec des chaussures de gym stables, lui donne ses lunettes et ses cannes, et l'accompagne jusqu'aux toilettes. Cependant, Madame BRADENOIS n'arrive plus à se retenir jusqu'aux toilettes et ressent la perte de quelques gouttes d'urine. Elle a mentionné souffrir avant la chute d'incontinence, phénomène survenant de temps à autre lorsqu'elle tousse. Madame BRADENOIS est en mesure de formuler clairement ses troubles et de trouver en concertation avec l'infirmière du matériel d'incontinence approprié, qu'elle ne ressent pas comme gênant. L'infirmière lui conseille de boire davantage et lui en explique les raisons. Madame Bradenois commande ensuite auprès de l'assistante en gastronomie une infusion chaude à la camomille, ce qu'elle aime particulièrement boire. Elle se réjouit en outre de la visite de sa fille qui veut lui apporter de nouveaux magazines et quelques livres audio. 41 Echelle de dépendance / mise en commun 42 Echelle de Braden© / mise en commun Perception sensorielle Nutrition Mobilité 1 Complètement limitée 1 Très pauvre 1 Complètement immobile 2 Très limitée 2 Probablement inadéquate 2 Très limitée 3 Légèrement limitée 3 Adéquate 3 Légèrement limitée 4 Aucune atteinte 4 Excellente 4 Non limitée Activité Humidité Friction et cisaillement 1 Alité 1 Constamment humide 1 Problème 2 Confinement au fauteuil 2 Très humide 2 Problème potentiel 3 Marche à l’occasion 3 Occasionnellement humide 3 Aucun problème apparent 4 Marche fréquemment 4 Rarement humide 43 Recommandation… Réaliser deux recueils tests auprès de patients d’ici le 1er novembre 2015 Si question, appelez / laissez un message à Anne-Claire Raë (26109) ou à l’équipe plaies et cicatrisation (38915) 44 Code hôpital Code unité de soins 3 Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Partie générale Unité de soins/équipe Indications relatives au/à la patient-e Code patient-e Explications complémentaires concernant les questions spécifiques aux modules dans le questionnaire Partie générale Le questionnaire Partie générale contient dès la question 10 des questions spécifiques aux modules. Si vous utilisez les questionnaires version papier, veuillez svp ne remplir que les questions spécifiques aux modules auxquels vous vous êtes inscrit-e. Veuillez svp répondre aux questions suivantes liées aux modules correspondants : Module auquel vous vous êtes inscrit-e Questions à répondre Module 3a : « escarres » 1-9, 10, 11 (facultatif 16 = poids* et 19 = taille*) Module 3a-KEB : « escarres enfants » 1-8a, 10, 11, 16 (poids), 19 (taille) Module 3c : « malnutrition » 1-9, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 Module 3e : « chutes » 1-9, 20 Module 3f : « Mesures de contention » 1-9, 21 Pour vous faciliter la tâche, les questions relatives à un module donné sont précédées par le chiffre suivi de la lettre ad hoc : par ex 3a pour le module escarres (voir image ci-dessous) : 3a 11 Quand cette escarre s’est-elle formée ? {{ Avant l’hospitalisation actuelle {{ Durant l’hospitalisation actuelle * Pour les participant-e-s au module « Escarres » qui ne sont pas inscrit-e-s au module « Malnutrition », les questions 16 (poids) et 19 (taille) sont facultatives. Veuillez svp compléter le champ « inconnu » si vous ne répondez pas à ces questions, afin de pouvoir continuer à entrer des données. 1 Le/la patient-e a-t-il/elle participé à la mesure ? {{ Oui (veuillez passer à la question 3) {{ Non (veuillez passer à la question 2) 2 Si ce n’est pas le cas, veuillez indiquer la raison : {{ Refus de participer {{ Le/la patient-e n’a pas pu être atteint-e au moment de la récolte des données {{ État cognitif trop mauvais (par exemple délire, confusion) {{ État comateux ou état critique {{ Phase terminale {{ Autre raison (fin du module) 3 Date de naissance Jour 4Sexe Masculin 5 Date d’admission (à l’hôpital)Jour Mois Année Féminin Mois Année 6 Le/la patient-e a-t-il/elle subi une intervention chirurgicale durant les deux dernières semaines ? Oui Non (veuillez passer à la question 8a) 7 Si oui, (le/la patient-e a été opéré-e), veuillez indiquer la durée de l’opération : Heures Minutes = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 1 de 3 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Maladies de l’œil et de ses annexes Maladies de l’oreille et de l’apophyse mastoïde Maladies de l’appareil circulatoire (AVC/hémiparésie exclus) AVC/hémiparésie Maladies de l’appareil respiratoire Maladies de l’appareil digestif Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du 8a Quel est le tableau clinique du/de la patient-e ? (plusieurs réponses possibles) Indication : vous pouvez utiliser le lien suivant pour vous aider à associer le(s) diagnostic(s) médical/médicaux du/de la patient-e au chapitre CIM correspondant Version PDF subdivisée en 2 fichiers : - Index systématique – Version française Volume 1 (chapitres I–XI) Octobre 2014 : http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.187047.pdf tissu conjonctif Maladies de l’appareil génito-urinaire Grossesse, accouchement et puerpéralité Certaines affections dont l’origine se situe dans la période - Index systématique – Version française Volume 2 (chapitres XII–XXII) Octobre 2014 : http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.187053.pdf périnatale Malformations congénitales et anomalies chromosomiques Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens cliniques et de laboratoire, non classés ailleurs Lésions traumatiques, empoisonnements et certaines autres conséquences de causes externes Causes externes de morbidité Facteurs influant sur l’état de santé et motifs de recours aux services de santé Certaines maladies infectieuses et parasitaires Tumeurs Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques (Diabetes mellitus exclu) Diabetes mellitus Troubles mentaux et du comportement (sont exclus la démence, les overdoses, l’abus/dépendance de/aux psychotropes) Démence Overdoses, abus/dépendance des/aux psychotropes Maladies du système nerveux (lésions médullaires/paraplégie exclues) Lésions médullaires/paraplégie 8b Le/la patient-e a-t-il/elle besoin d’aide pour les activités quotidiennes ? (plusieurs réponses possibles) Non Oui, le/la patient-e a besoin d’aide pour les activités de la vie quotidienne (ADL) Oui, le/la patient-e a besoin d’aide pour les tâches ménagères (HDL) pré an pe nd an Tenue corporelle : Indique à quel point une personne est en état d’adopter la position corporelle adéquate pour une activité donnée Mobilité : Indique à quel point le/la patient-e est en état de se déplacer seul/e Rythme des jours et des nuits : Indique à quel point une personne est en état de maintenir ses activités en conformité au rythme des jours et des nuits Habillage/déshabillage : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est capable de s’habiller et de se déshabiller seul/e Température corporelle : Indique à quel point une personne est capable de protéger sa température corporelle contre les influences extérieures Soins corporels : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en mesure d’assumer les soins corporels sans aide extérieure Evitement des dangers : Indique à quel point la personne concernée est capable de veiller de façon autonome à sa sécurité Communication : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de communiquer Contacts avec les autres : Indique à quel point la personne concernée est en mesure d’établir et d’entretenir des contacts sociaux ainsi que d’y mettre fin Sens des règles et des valeurs : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de se soumettre à des règles Activités quotidiennes : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e sait s’adapter aux exigences et aux activités du quotidien au sein de l’institution Activités relevant d’une occupation adéquate : Indique à quel point une personne est en état de participer à des activités sensées lors de son séjour dans l’institution Capacité cognitive : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en mesure d’acquérir de nouvelles connaissances ou aptitudes et/ou de conserver en mémoire des éléments acquis antérieurement Dé pe Dé Prise d’aliments solides et liquides : Indique à quel point une personne est en état de manger et de boire sans aide extérieure Continence : Indique à quel point une personne est en état de contrôler ses besoins d’uriner et/ou d’aller à selle Dé pe 9 Veuillez s’il vous plaît cocher pour toutes les activités la dépendance du/de la patient-e pour l’application de soins : (à remplir à partir de 18 ans) nd nd an ce Echelle de la dépendance aux soins (EDS) ce com plè te p Ind on c ep dé ép ra a e Ind ndan rtielle nte ce ép en pré da nce pon com déra nte plè te = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 2 de 3 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University 3a 11 Quand cette escarre s’est-elle formée ? {{ Avant l’hospitalisation actuelle 3a KEB {{ Durant l’hospitalisation actuelle 3a 10 A-t-on constaté des escarres chez le/la patient-e ? (En cas de plusieurs escarres, nous vous prions d’examiner l’escarre de la catégorie 3a KEB la plus élevée qui s’est formée pendant le séjour hospitalier actuel et ce, même si des escarres d’une catégorie plus élevée se sont formées avant l’admission à l’hôpital.) Oui, catégorie la plus élevée : {{ de Catégorie 1 de Catégorie 2 {{ de Catégorie 3 de Catégorie 4 {{ Non (veuillez passer à la question 12 ou 16) Inconnu, préciser la cause : {{ Le/la patient-e ne souhaite pas être examiné-e sous l’aspect des escarres ? (veuillez passer à la question 12 ou 16) {{ Inconnu, pour d’autres raisons (veuillez passer à la question 12 ou 16) 3c 12 Le/la patient-e est-il/elle limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison du peu de force dans les mains ? {{ Oui {{ Non 3c 16 Poids du/de la patient-e, en kg 3a KEB , 3a* 3c 17 Le/la patient-e a-t-il/elle perdu involontairement du poids durant ces derniers mois ? {{ Oui {{ Non (reprendre à la question 19) {{ Inconnu (reprendre à la question 19) 3c 13 Le/la patient-e est-il/elle limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison des difficultés à marcher ? {{ Oui {{ Non 3c 18 De combien a été la perte de poids involontaire du/de la patient-e ? 3c 14 Le/la patient-e souffre-t-il/elle d’œdèmes, d’ascite, de déshydratation ou d’autres troubles de l’équilibre hydrique ? {{ Oui (veuillez passer à la question 20) {{ Non (veuillez passer à la question 15) Plus de 6 kg au cours des 6 derniers mois ? {{ Oui {{ Non Plus de 3 kg au cours du dernier mois ? {{ Oui {{ Non 3c 15 Quand le/la patient-e a-t-il/elle été pesé-e pour la dernière fois ? {{ Aucune pesée (reprendre à la question 20) {{ Hier/aujourd’hui {{ La semaine dernière {{ Le mois dernier {{ Plus d’un mois en arrière (reprendre à la question 20) 3c 19 Taille du/de la patient-e, en cm 3a KEB 3a* 3e 20 Le/la patient-e a-t-il/elle fait une chute au cours des 30 derniers jours ? {{ Oui {{ Non {{ Inconnu 21 Des mesures de contention ont-elles été utilisées auprès des patient-e-s durant les 30 derniers jours dans cette institution ? {{ Oui 3f {{ Non (fin du module) {{ Inconnu (fin du module) Veuillez vérifier que toutes les questions aient bien été traitées. = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 3 de 3 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Code hôpital Code unité de soins 3a Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Module Escarres Indications relatives au/à la patient-e Code patient-e 1 Echelle de risque (pour des indications spécifiques sur l’échelle de Braden, voir formulaire Définitions et explications en annexe. Pour les enfants âgés de moins de 8 ans, veuillez s’il vous plaît tenir compte des indications spécifiques aux enfants dans l’échelle de Braden des adultes) Perception sensorielle {{ 1 Complètement limitée {{ 2 Très limitée {{ 3 Légèrement limitée {{ 4 Aucune atteinte Nutrition {{ 1 Très pauvre {{ 2 Probablement inadéquate {{ 3 Adéquate {{ 4 Excellente Mobilité {{ 1 Complètement immobile {{ 2 Très limitée {{ 3 Légèrement limitée {{ 4 Non limitée Activité {{ 1 Alité {{ 2 Confinement au fauteuil {{ 3 Marche à l’occasion {{ 4 Marche fréquemment Humidité {{ 1 Constamment humide {{ 2 Très humide {{ 3 Occasionnellement humide {{ 4 Rarement humide Friction et cisaillement {{ 1 Problème {{ 2 Problème potentiel {{ 3 Aucun problème apparent 2 A votre avis, ce/cette patient-e présente-t-il/elle un risque d’escarres ? {{ Oui {{ Non 3 Mesures de prévention des escarres (veuillez indiquer toutes les mesures appliquées) Stimuler la mobilisation Repositionnement/changement de position en étant couché-e suivant un horaire (individualisé) préétabli 4 Matelas et surmatelas comme mesures de prévention {{ Matelas/surmatelas dynamique à pression alternée (système dynamique) {{ Support statique en matériaux qui se conforment au corps, par ex. lit à air, lit sur coussin d’air {{ Matelas en mousse polyuréthane (haute résilience) {{ Matelas en mousse visco-élastique (à mémoire de forme) {{ Autre(s) {{ Pas de matelas ou surmatelas de prévention des escarres {{ Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées Repositionnement/changement de position en étant assis-e suivant un horaire (individualisé) préétabli 5 Coussin pour chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de prévention {{ Coussin de gel {{ Coussin d’air/coussin en coquille d’œuf {{ Coussin mousse {{ Autre(s) {{ Pas de coussin de prévention des escarres {{ Non pertinent (position assise pas possible) {{ Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées Prévention et correction des déficits nutritionnels et/ou liquidiens Enseignement sur la prévention des escarres à l’intention des patient-e-s ainsi qu’aux proches aidant-e-s Réduction de la pression sur les talons Réduction de la pression sur les autres parties du corps à risque (oreille, occiput etc.) Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de la peau Autre(s) Aucune Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées 6 Autres moyens auxiliaires de prévention (veuillez indiquer tous les moyens appliqués) Protection du coude Protection des talons Peau de mouton naturelle Peau de mouton synthétique Autre(s) Aucun Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées Si le/la patient-e ne présente pas d’escarres, le module s’arrête ici. Veuillez répondre à la question 7 uniquement pour les patient-e-s présentant des escarres. 7 Veuillez poursuivre avec le tableau figurant à la page suivante. = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 1 de 2 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Veuillez indiquer toutes les parties du corps ayant une escarre Grille de localisation des escarres Catégorie Talon Sacrum G Ne remplir que pour les patient-e-s présentant des escarres Cheville D G D G D G D Coude G Tubérosité ischiatique D G D Hanche Oreille G G D Occiput Visage D Autre localisation G D 1 2 3 4 Escarre depuis quand ? Talon Sacrum G Cheville D Coude G Tubérosité ischiatique D G D Hanche Oreille G G D Occiput Visage D Autre localisation G D < 2 semaines > 2 semaines & < 3 mois > 3 mois & < 6 mois > 6 mois & < 12 mois > 1 année Lieu d’apparition de l’escarre Talon Sacrum G Cheville D Coude G Tubérosité ischiatique D G D Hanche Oreille G G D D Occiput Visage Autre localisation G D Pas d’indication Dans le même service/ unité de soins Autre service/unité de soins Autre institution Autre hôpital Institution de soins de longue durée Psychiatrie A domicile Autre(s) = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 2 de 2 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Code hôpital Code unité de soins Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Module Chutes 3e Indications relatives au/à la patient-e Code patient-e 1 Combien de fois le/la patient-e a-t-il/elle chuté au cours des 30 derniers jours ? (veuillez svp mentionner le nombre de chutes dont 7 La chute a-t-elle occasionné des lésions physiques chez le/la patient-e ? {{ Oui {{ Non (veuillez reprendre à la question 9) {{ Inconnu (veuillez reprendre à la question 9) vous avez connaissance.) {{ Inconnu (veuillez reprendre à la question 9) {{ N’a fait aucune chute (veuillez reprendre à la question 9) {{ 1x {{ 2x {{ 3x {{ >3x 2 Quand le/la patient-e a-t-il/elle chuté la dernière fois ? {{ Avant l’hospitalisation actuelle (veuillez reprendre à la question 7) {{ Durant l’hospitalisation actuelle (veuillez reprendre à la question 3) 3 Période de la journée où la chute s’est produite {{ Inconnu {{ 07h01 - 14h00 {{ 14h01 - 22h00 {{ 22h01 - 07h00 4 Lieu de la chute {{ Inconnu {{ Chambre à coucher/chambre du/de la patient-e {{ Salle de bains/toilettes {{ Corridor {{ Cuisine {{ Salon/salle à manger/salle de séjour {{ Escalier {{ A l’extérieur {{ Autre lieu 5 A quelle activité le/la patient-e se livrait-il/elle au moment où la chute s’est produite ? (veuillez s’il vous plaît cocher une seule réponse !) {{ Inconnu {{ Déplacement ou position debout sans moyens auxiliaires/ou sans personne d’accompagnement {{ Déplacement ou position debout avec moyens auxiliaires/ou 8 Quelles ont été les lésions physiques résultant de la chute ? {{ Lésions minimes (par exemple conséquences sur l’état de santé ne demandant pas un traitement médical; bleus, égratignures légères) {{ Blessures de gravité moyenne (par exemple contusions, coupures nécessitant des points de suture, dermabrasions sévères avec nécessité de traitement de plaie) {{ Blessures graves (par exemple blessures à la tête, fracture d’un bras ou d’une jambe, fractures de la hanche exclues) {{ Fracture de la hanche 9 Quelles mesures de prévention des chutes ont-elles été prises pour le/la patient-e ? (plusieurs réponses possibles) Examen du programme de médication Exercices et entraînements (par exemple physiothérapie, ergothérapie) Accompagnement pour se déplacer Evaluation des moyens auxiliaire utilisés Système d’alarme (par exemple tapis à détecteurs, détecteur déclenchant l’alarme, sonnette d’alarme supplémentaire) Examen de la vue Evaluation des chaussures utilisées Evaluation du programme de la journée Surveillance du/de la patient-e Information au/à la patient-e Accords entre le/la patient-e, les proches, les collaborateur-trice-s Adaptations de l’environnement Lit de soins bas Autre(s) mesure(s) de contention Autre mesure Aucune mesure Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées personne d’accompagnement {{ Position couchée ou assise au (bord du) lit {{ Position assise {{ Autre activité 10 Quelles mesures ont-elles été prises pour la prévention des blessures chez le/la patient-e ? (plusieurs réponses possibles) Protection de la tête Attelle/Soutien Protection de la hanche en matériel dur Protection de la hanche en matériel mou Renforcement de l’ossature (par ex. préparations à base de calcium, de vitamine D) Autre mesure Aucune mesure 6 Quelle est la cause principale de la chute ? (veuillez s’il vous plaît cocher une seule réponse !) {{ Inconnu {{ Problèmes de santé d’ordre physique {{ Problèmes de santé d’ordre psychique {{ Facteurs environnementaux (extrinsèques) Après avoir répondu à toutes les parties du questionnaire, veuillez vérifier qu’aucune question ne soit restée sans réponse. Ceci est nécessaire pour s’assurer à ce que l’introduction des données dans le programme de saisie des données LPZ se fasse sans problèmes. = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 1 de 1 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Code hôpital Code unité de soins 3f Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Module Mesures de contention Indications relatives au/à la patient-e Code patient-e 1 Une ou des mesure(s) de contention a-t-elle ou ont-elles été utilisée(s) auprès des patient-e-s durant les 30 derniers jours dans cette institution ? {{ Oui {{ Non (fin du module) {{ Pas d’indication (fin du module) 4 Quelle était la raison principale pour l’application de la ou des mesures de contention chez le/la patient-e ? (veuillez svp cocher une seule réponse.) 2 Quelles mesures de contention ont-elles été utilisées auprès du/ de la patient-e au cours des 30 derniers jours ? (plusieurs réponses possibles) Lit à barrières/protections latérales Drap de contention/fixation Contention au lit par une ceinture Contention au siège par une ceinture Chaise/fauteuil (roulant-e) avec tablette Siège à dossier incliné en arrière (type chaise-longue) Fixation aux articulations du poignet Fixation aux articulations du pied Combinaison de fixation Isolation/Séparation Administration de médicaments (sédatifs/tranquillisants) Accords individuels Equipement domotique (par ex. détection de mouvement) Autres mesures {{ Inconnu {{ Prévention des chutes {{ Permettre un traitement médical {{ Errance du/de la patient-e {{ Attitude agressive du/de la patient-e {{ Repos nocturne {{ Autre raison 5 Les mesures de contention ont-elles occasionné des lésions physiques ? {{ Oui {{ Non (fin du module) 6 Quelles sont les lésions physiques occasionnées au/à la patient-e par les mesures de contention ? {{ Lésions minimes (par ex. conséquences sur l’état de santé sans traitement médical, bleus, légères égratignures) {{ Blessures de moyenne gravitée (par exemple contusions ; coupures nécessitant des points de suture, dermabrasions sévères avec nécessité de traitement) {{ Blessures graves (par exemple blessures à la tête, fractures) 3 Qui a initié l’application de la mesure de contention ? {{ Représentant-e-s/les proches {{ Médecin {{ Infirmier ou infirmière {{ Autres professions de la santé (par ex. physiothérapeute) {{ Le/la patient-e {{ Autres Après avoir répondu à toutes les parties du questionnaire, veuillez vérifier qu’aucune question ne soit restée sans réponse. Ceci est nécessaire pour faire en sorte que l’introduction des données dans le programme de saisie des données LPZ se fasse sans problèmes. = Question avec plusieurs réponses possibles; = Question avec une seule réponse possible Page 1 de 1 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Table des matières DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins, LPZ International Mesure du 10 novembre 2015 Version 1.0 du 30.06.2015 Sous-chapitre 5.4 Questionnaire 3: Module Partie générale 1 Table des matières 5.4 Questionnaire 3 : Module Partie générale 3 Explications complémentaires concernant les questions spécifiques aux modules dans le questionnaire Partie générale 3 Partie générale 4 Explications complémentaires concernant la question 16 : Poids 11 Explications complémentaires concernant la question 23 : Taille 12 2 Table des matières 5.4 CHF2015NOV Questionnaire 3 : Module Partie générale Les questionnaires relatifs aux patient-e-s se composent de plusieurs parties : - 3 Partie générale (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) ; - 3a Module « Escarres » (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) ; - 3a KEB : Module Escarres enfants - 3c Module « Malnutrition » (module facultatif) ; - 3e Module « Chutes » (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) ; - 3f Module « Mesures de contention » (module facultatif). Le personnel infirmier compétent de l’équipe en charge de la mesure est responsable de la récolte des données des patient-e-s. Pour la mesure réalisée auprès des enfants et des adolescent-e-s, les questions posées ici sont les mêmes que ceux concernant les adultes. Les explications sur la manière de remplir le questionnaire « Module Partie générale » propres aux enfants et adolescente-s sont mentionnées en vert. Explications complémentaires concernant les questions spécifiques aux modules dans le questionnaire Partie générale Le questionnaire Partie générale contient dès de la question 10 des questions spécifiques aux modules. Si vous utilisez les questionnaires version papier, veuillez svp ne remplir que les questions spécifiques aux modules auxquels vous vous êtes inscrit-e. Veuillez svp répondre aux questions suivantes liées aux modules correspondants : Module auquel vous vous êtes inscrit-e Questions à répondre Module 3a : « escarres » 1-9, 10, 11, (facultatif 16 = poids* et 19 = taille*) Module 3a-KEB : « escarres enfants » 1-8a, 10, 11, 16 (poids), 19 (taille) Module 3c : « malnutrition » 1-9, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 Module 3e : « chutes » 1-9, 20 Module 3f : « Mesures de contention » 1-9, 21 Pour vous faciliter la tâche, les questions relatives à un module donné sont précédées par le chiffre suivi de la lettre ad hoc : par ex 3a pour le module escarres (voir image ci-dessous) : * Pour les participant-e-s au module « Escarres » qui ne sont pas inscrit-e-s au module « Malnutrition », les questions 16 (poids) et 19 (taille) sont facultatives. Veuillez svp compléter le champ « inconnu » si vous ne répondez pas à ces questions, afin de pouvoir continuer à entrer des données. 3 Table des matières CHF2015NOV Partie générale Pour chaque patient-e un questionnaire séparé doit être rempli. Code hôpital Version papier : veuillez insérer le code numérique (ID) fournis par LPZ. Il s'agit ici du code à six caractères composé de deux lettres (abréviation du canton) et de quatre chiffres. Code unité de soins Le code ici est saisi/confirmé et il a été défini par les coordinateur-trice-s/responsables ID comme code d’unité de soins dans le domaine « Mon LPZ ». Unité des soins/équipe Nom de l'unité de soins : ici sera saisi/confirmé en ligne le nom de l'unité e soins tel qu'il a été défini par le/la coordinateur/coordinatrices de l'hôpital ou le responsable ID dans la rubrique « Mon LPZ » pour chacune des unités de soins. Lors de la saisie en ligne, celui-ci sera automatiquement copié et proposé comme catégorie de réponse lors de l'ouverture du questionnaire des patient-e-s. Lors de la récolte des données, vous pouvez mentionner le nom de l’unité dans l’onglet « Unité de soins/équipe » sur les questionnaires en version papier. Ce critère est particulièrement utile pour faciliter les recherches futures de données spécifiques à l’hôpital. Code patient-e Chaque patient-e de l’unité de soins reçoit son code permettant de s’identifier. Il n’est pas possible d’attribuer dans un ID un code-patient-e identique plus d’une fois (également pas possible au niveau de différentes unités de soins). Voir chapitre 6.3.2. Pour cela, le numéro d’identification du cas (CID ou numéro du cas) du/de la patient-e est saisi. En utilisant ce numéro, les données sont automatiquement codées car ce codage peut être décrypté uniquement au sein de l'hôpital. Ni LPZ, l'ANQ et ni l'organisme national de mesure, la BFH, ne sont en mesure de décrypter ce codage. Le codage des questionnaires des patient-e-s est à définir au sein de l'hôpital dans le respect des dispositions légales en vigueur dans les cantons. La Commission d'éthique responsable a pris en compte le fait que les données traitées seront codifiées. Ceci a été intégré de manière explicite dans la fiche d'informations destinée aux patient-e-s. Ce code est important pour l’identification du/de la patient-e par l’équipe en charge de la mesure. Ceci est avant tout essentiel lorsque les données démographiques et l’échelle des risques de la mesure ont déjà été remplies à l’avance. Le code pourra par la suite aider à compléter les données éventuellement manquantes. 4 Table des matières CHF2015NOV De cette manière il sera possible de contrôler par la suite si tous les patient-e-s ont été recensés. La composition de ce code n’est pas transmise au groupe de projet, et est déterminé par l’hôpital participant qui l’utilise exclusivement pour son usage interne (par exemple lors de l’analyse de cas singulier au cours des projets d’amélioration suite à la mesure). 1 Le/la patient-e a-t-il/elle participé à la mesure ? Pour chaque patient-e, un questionnaire séparé doit être rempli. Cela est également valable pour les patient-e-s qui ne participent pas à la mesure. Veuillez indiquer si le/la patiente prend part à la mesure. Si « oui », veuillez passer à la question 3. Si « non » veuillez passer à la question 2. 2 Si ce n’est pas le cas, veuillez indiquer la raison : Si le patient-e ne désire pas participer à la mesure, veuillez en indiquer le motif. Le questionnaire sera donc clos. La catégorie « Le/la patient-e n’a pas pu être atteint-e au moment de la récolte des données » sera sélectionnée lorsque le/la patient-e n'était pas présent physiquement. La catégorie « État cognitif trop mauvais » sera cochée lorsque le/la patient- e souffre par exemple de délire, confusion etc. La catégorie « État comateux ou état critique » sera cochée lorsque le/la patient- e souffre, quand il/elle n'est pas lucide et/ou ne se réveille pas ou est dans un état critique. La catégorie « Phase terminale » sera cochée lorsque le/la patient-e est mourante. Terminal est défini selon LPZ comme étant la phase terminale de la vie, dans laquelle aucune guérison n’est possible sous l’angle médical. En général, la phase terminale concerne les trois derniers mois précédant la mort. Si le/la patient-e ne peut pas participer à la mesure pour cause d’anesthésie ou de prémédication, veuillez remplir la catégorie « Autre raison ». 3 Date de naissance Veuillez saisir la date de naissance (jj/mm/aaaa). Adultes : veuillez saisir la date de naissance complète. Enfants et adolescent-e-s : afin que l’âge, en particulier chez les très jeunes enfants, puisse être calculé correctement, il est important que la date de naissance soit correcte. L’âge gestationnel ne joue pas de rôle ici, mais elle est bien sûr considérée comme faisant partie de l’existence de l’enfant. 4 Sexe Veuillez cocher ce qui convient. 5 Date d’admission (à l’hôpital) Veuillez indiquer la date d’admission à l’hôpital (jj/mm/aaaa). Prenez garde à ne pas confondre la date d’entrée avec celle de la naissance. Attention ici à ne pas confondre la date d’admission à l’hôpital avec la date de naissance! 5 Table des matières 6 Le/la patient-e a-t-il/elle subi une intervention chirurgicale durant les deux dernières semaines ? CHF2015NOV Veuillez cocher ce qui convient. Toutes les interventions chirurgicales sont considérées comme des opérations, y compris la chirurgie mini invasive, c’est-à-dire qui nécessite une incision de la peau. Si vous cochez « non » veuillez passer à la question 8a. 7 Si oui, (le/la patient-e a été opéré-e), veuillez indiquer la durée de l’opération : Indiquez la durée de l’intervention chirurgicale (durée effective de l’IC). Si l’intervention chirurgicale d’un-e patient-e X a duré 3 heures et 14 minutes, saisissez : 03 et 14. Si le/la patient-e a été opéré-e deux fois, ou plus, au cours des deux dernières semaines, indiquez la durée de l’intervention la plus longue. Pour la durée de l’IC (moment de l’incision - suture de la plaie), veuillez consulter le cas échéant le protocole d’anesthésie. Si aucune donnée relative à la durée de l'opération ne sont disponibles, alors la question peut être passée (ce n'est pas un champ obligatoire dans le programme de saisie LPZ). 8a) Quel est le tableau clinique du/de la patient-e ? Veuillez cocher svp tous les diagnostics médicaux, y compris le cas échéant ceux établis durant le séjour hospitalier actuel, qui sont confirmés chez le/la patient-e adulte ou chez l’enfant. Plusieurs réponses sont possibles. Ici encore s'applique la règle de base selon laquelle la meilleure source des données doit être utilisée. Si les diagnostics principaux sont complètement documentés dans le dossier patient alors cette source de données est suffisante. A partir de 2013, il y a à disposition un index systématique de la Classification Internationale des Maladies (CIM) CIM-10GM 2014 (http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/infothek/nom enklaturen/blank/blank/cim10/02/05.html) divisé en deux volumes qui vous aide à associer le(s) diagnostic(s) médical/médicaux du/de la patient-e au chapitre CIM correspondant. Indication : veuillez utiliser le lien suivant pour accéder directement à chacun des 2 volumes : La version PDF est subdivisée en 2 fichiers : - Index systématique – Version française Volume 1 (chapitres I–XI) Octobre 2014 : http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publi kationen.Document.187047.pdf - Index systématique – Version française Volume 2 (chapitres XII–XXII) Octobre 2014 : http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publi kationen.Document.187053.pdf 6 Table des matières CHF2015NOV Concernant les enfants et les adolescent-e-s : Veuillez choisir pour les nouveau-nés sans maladie particulière nés en dehors de la naissance prématurée le diagnostic « Affections dont l’origine se situe dans la période périnatale ». Cette catégorie peut être cochée seulement pour les enfants âgés jusqu’à 1 an. Veuillez choisir pour les enfants hospitalisés pour des motifs sociaux (par ex. cris prolongés/persistants) pour décharger les parents le diagnostic « Facteurs influant sur l’état de santé et motifs de recours aux services de santé ». 8b Le/la patient-e a-t-il/elle besoin d’aide pour les activités quotidiennes ? Dans la rubrique « besoin d’aide pour les activités quotidiennes » c’est le stade actuel dans l’hôpital qui est décisif. À cet endroit vous saisissez la situation actuelle du/de la patient-e au moment de la mesure, même si le/la patient -e vient de se faire opérer. Étant donné que dans les questionnaires il y a la question si un/une patient-e a été opéré ou pas, les résultats pourront être interpréter en conséquence. - La dépendance d’une aide dans la vie quotidienne signifie par exemple une aide pour les soins du corps ou pour faire les besoins. - La dépendance d’une aide au ménage signifie per exemple une aide pour faire le lit, faire les provisions ou nettoyer le domicile, etc. L’aide au ménage est évaluée par l’équipe en charge de la mesure, c’est-à-dire que l’évaluation porte sur l’état dans lequel le/la patient-e serait en ce moment dans son environnement quotidien (Décision LPZ, 2012). Pour les enfants, veuillez ne pas répondre à cette question. 9 Echelle de la dépendance aux soins (EDS) Veuillez répondre à cette question seulement pour des patient-e-s à partir de 18 ans. Veuillez s’il vous plaît cocher pour toutes les activités la dépendance du/de la patient-e pour l’application de soins : (à remplir à partir de 18 ans) Suite à une décision prise par l’ANQ en mai 2012, le remplissage de l’échelle de dépendance aux soins (EDS) est obligatoire dès la mesure LPZ 2012 pour tous/toutes les patient-e-s âgé-e-s de 18 ans et plus. En effet, les données de l’EDS sont particulièrement pertinentes pour la méthode statistique d’ajustement au risque qui a été utilisée pour l’analyse des résultats des hôpitaux de la mesure 2011 (pour laquelle le remplissage de l’EDS était alors facultatif) A la question 9, il s’agit de mesurer dans quelle ampleur le patient est dépendant des soins qui lui ont été prodigués : Veuillez marquer, pour toutes les activités, la dépendance du/de la patient-e pour l’application de soins. 7 Table des matières CHF2015NOV Information : vous pouvez, selon vos préférences, remplir l’EDS également la veille de la mesure (sur papier). Le jour de la mesure, il incombe ensuite à l’équipe en charge de la mesure de vérifier l’exactitude des données de l’EDS rempli la veille et de les transmettre dans le programme LPZ de saisie des données/dans le questionnaire version papier. Vous trouverez dans l’annexe 8.1.1 10 A-t-on constaté des escarres chez le/la patient-e ? - un document de travail servant à évaluer à l’aide de l’EDS le matin de la mesure ainsi qu’un exemple de cas pour les formations des équipes en charge de la mesure (annexe 8.1.1a) - de plus amples explications sur les catégories de l’échelle de la dépendance aux soins - Un exemple de cas : après les réunions de formation, les documents relatifs à la formation seront accompagnés d’un exemple de cas et le tout sera mis à disposition dans le domaine protégé du site internet LPZ à l’intention des équipes en charge de la mesure. Prenez absolument garde s’il vous plaît qu’à cette question une position précise doit être adoptée si le patient-e est concerné-e par des escarres ou ne l’est pas. Il s'agit dans ce question de savoir si le/la patient-e examiné présente des signes d'escarre au moment du relevé, oui ou non. En cas de plusieurs escarres, nous vous prions d’examiner l’escarre de la catégorie la plus élevée qui s’est formée pendant le séjour hospitalier actuel et ce, même si des escarres d’une catégorie plus élevée se sont formées avant l’admission à l’hôpital. Prenez garde s’il vous plaît à ce que les indications sur les escarres dans le questionnaire « Partie générale » concordent avec celles du module « Escarres » afin d’éviter des erreurs dans les tableaux présentant les résultats. Vous trouverez des exemples de situations envisageables dans le tableau ci-dessous : 8 Table des matières CHF2015NOV Patient-e avec escarres; Quest. 10 : A-t- Oui, catégorie Question 11 : Situations possibles on constaté des la plus élevée Quand cette escarre s’est-elle le/la patient-e ? formée ? Une escarre catégorie 3 formée avant l’admission à l’hôpital, Avant Oui Pas d’escarres formées dans l’hôpital Pas d’escarres formées avant l’admission à l’hôpital escarres chez Une escarre catégorie 3 formée dans 3 actuelle Durant Oui 3 Plusieurs escarres Plusieurs escarres formées avant l’admission à l’hôpital, par ex.de la catégorie 2 et 3, l’hospitalisation actuelle l’hôpital l’hospitalisation Avant Oui 3 l’hospitalisation actuelle Pas d’escarres formées dans l’hôpital Plusieurs escarres Oui avant l’admission à l’hôpital Durant Par ex. une escarre de la catégorie 3 formée 2 l’hospitalisation actuelle Par ex. une escarre de la catégorie 2 formée dans l’hôpital Plusieurs escarres Oui l’admission à l’hôpital Durant Une escarre de la catégorie 2 formée avant 3 l’hospitalisation actuelle Une escarre de la catégorie 3 formée dans l’hôpital Plusieurs escarres Oui l’admission à l’hôpital Durant Une escarre de la catégorie 3 formée avant Une escarre de la catégorie 3 formée dans 3 l’hospitalisation actuelle l’hôpital Si la présence des escarres est inconnu, veuillez préciser la cause, c’est à dire si « Le/la patient-e ne souhaite pas être examiné/e sous l’aspect des escarres » ou « Inconnu, pour d’autres raisons » et veuillez passer à la question 12. Si la réponse est « non », Veuillez passer à la question 12. Si la mesure est effectuée par deux membres du personnel soignant, et s’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la détermination de la catégorie des escarres, la catégorie le plus élevé qui rencontre leur accord est pris en considération. 11 Quand cette escarre s’estelle formée ? Dans cette question, il s’agit d’identifier à quel moment l’escarre est survenue. Les réponses possibles sont « Avant l’hospitalisation actuelle » ou « Durant l’hospitalisation actuelle ». 9 Table des matières CHF2015NOV Si le moment d’apparition de l’escarre n’a pas été consigné dans le dossier patient, veuillez alors cocher « Durant l’hospitalisation actuelle ». 12 Le/la patient-e est-il/elle limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison du peu de force dans les mains ? Si le/la patient-e est limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison du peu de force dans les mains, veuillez alors cocher « oui » 13 Le/la patient-e est-il/elle limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison des difficultés à marcher ? Si le/la patient-e est limité-e dans les activités quotidiennes/les tâches ménagères en raison des difficultés à marcher, veuillez alors cocher « oui » 14 Le/la patient-e souffre-til/elle d’œdèmes, d’ascite, de déshydratation ou d’autres troubles de l’équilibre hydrique ? Si le/la patient-e souffre d’œdèmes, d’ascite, de déshydratation ou d’autres troubles de l’équilibre hydrique veuillez alors passer à la question 20; dans le cas contraire, veuillez passer à la question 15. L’évaluation peut être faite à partir du tableau clinique et/ou du diagnostic médical. Un trouble de l’équilibre hydrique peut par exemple être aussi une exhémie ou exsiccose qui est la diminution d'une grande quantité de sang. Ce phénomène serait secondaire à une rétention d'eau dans les tissus ou d'une sortie d'eau des capillaires (Mühlmeyer, 2007). 15 Quand le/la patient-e a-til/elle été pesé-e pour la dernière fois ? Au moyen de cette question, il est possible de clarifier quand le/la patient-e a été pesé pour la dernière fois (question 15). Cocher la réponse qui corresponde de manière plus fidèle à la réalité. Si la pesée du/de la patient-e n’a pas été possible et que les données à la question 16 proviennent du/de la patient-e ou de ses proches, veuillez indiquer dans la question 15 que le/la patient-e n’a pas été pesé. Si le/la patient-e n’a pas été pesé-e, veuillez passer à la question 20. Remarque : si le/la patient-e s’est pesé-e lui/elle-même, veuillez également répondre par « aucune pesé ». 16 Poids du/de la patient-e, en kg Il s’agit ici du poids du/de la patient-e mesuré pour la dernière fois. Le poids est reporté avec trois unités qui suivent la virgule (important pour que les enfants de moins de 1 kg puissent être pesés). Si la balance n’indique que les kilogrammes, veuillez saisir trois 0 après la virgule. Concernant les enfants et les adolescent-e-s : le poids de l’enfant doit impérativement être indiqué. Si l’enfant pèse moins de 1 kg, veuillez alors noter par ex. 0,800 kg. 10 Table des matières CHF2015NOV Explications complémentaires concernant la question 16 : Poids La question 16 a pour but le calcul de l’indice de la masse corporelle (IMC). D’un point de vue pratique, dans certains cas il peut être plus facile de mesurer la taille et le poids le jour précédant la mesure. Si la pesée du/de la patient-e n’est pas possible, des informations sont alors demandées au/à la patient-e ou à ses proches. Veuillez dans ce cas indiquer à la question 1520 que le/la patient-e n’a pas été pesé-e ! Veuillez prendre en considération également le poids des vêtements du/de la patient-e lors de la pesée. Le/la patiente doit être pesé de préférence sans chaussures, avec une tenue légère et à un moment précis, après avoir passé aux toilettes. En raison des écarts entre les différentes balances, il est important d’utiliser chez le/la même patient-e toujours la même balance pour toutes les pesées. 17 18 Le/la patient-e a-t-il/elle perdu involontairement du poids durant ces derniers mois ? De combien a été la perte de poids involontaire du/de la patient-e ? Veuillez cocher ce qui convient. Si vous répondez à la question 17 par « Non », veuillez passer à la question 19. Il s’agit expressément d’une perte involontaire de poids - Cocher « oui » si le/la patient-e a perdu du poids de manière involontaire. - S’il s’agit de surcharge pondérale et que le/la patient-e suit un régime, veuillez répondre par « non ». - Si la perte de poids résulte d’une conséquence d’un traitement médical, par ex. au moyen de diurétiques ou en cas de ponction (ascite), cette dernière est considérée comme perte de poids volontaire, cela signifie doit ici être répondu par « non ». - Au cas où il y aurait une diminution de poids consécutive à une anorexie nerveuse diagnostiquée, on peut alors exclure « une perte de poids volontaire ». Veuillez dans ce cas répondre à la question par « non ». Si le poids des 6 derniers mois est connu et s’il ressort clairement qu’au cours des 6 derniers mois la patiente ou le patient a perdu involontairement plus de 6 kg, veuillez alors cocher « oui ». Si le poids et l’évolution du poids au cours des 6 derniers mois ne sont pas connus et/ou si la patiente ou le patient a perdu volontairement du poids, veuillez alors cocher « non ». Si le poids au cours du mois dernier est connu et s’il ressort clairement qu’au cours du mois dernier la patiente ou le patient a perdu involontairement plus de 3 kg, veuillez alors cocher « oui ». Si le poids et l’évolution du poids au cours du mois dernier ne sont pas connus et/ou si la patiente ou le patient a perdu volontairement du poids, veuillez alors cocher « Non ». 19 Taille du/de la patient-e, en cm Une taille de 1 mètre 75 est mentionnée comme suit : 175 cm. Si la taille des personnes souffrant de handicaps n’est mesurable que difficilement, l’on peut également mesurer la hauteur des genoux, l’ouverture des bras ou la longueur du cubitus. 11 Table des matières CHF2015NOV Concernant les enfants et les adolescent-e-s : cette indication doit être impérativement introduite. Explications complémentaires concernant la question 23 : Taille A l’aide de la formule suivante, il est possible d’estimer la taille sur la base de la hauteur du genou : Hommes : Taille (cm) = 64.19 - (0,04 x âge [années]) + (2,02 x hauteur des genoux [cm]). Femmes : Taille (cm) = 84,88 - (0,24 x âge [années]) + (1,83 x hauteur des genoux [cm]). L’ouverture des bras se mesure par la distance entre la pointe du doigt le plus long de chaque main en position des bras ouverts de côté à l’horizontale. L’aide du personnel soignant est nécessaire. L’ouverture des bras correspond à peu près à la taille. Pour la détermination de la taille sur la base de la longueur du cubitus, utiliser le schéma suivant : Si la détermination de la taille du/de la patient-e reste problématique, indiquez une estimation sur la base des données présentes dans le passeport du/de la patient-e. Si la taille ne peut pas être déterminée selon les procédures décrites, demandez en dernier ressort au/à la patient-e ou aux proches soignants (pour autant que les données recueillies soient réalistes/fiables). 20 Le/la patient-e a-t-il/elle fait une chute au cours des 30 derniers jours ? Cette question concerne la période de mesure allant du 11 octobre au 10 novembre 2015 inclus. Il s’agit ici d’événements de chutes ayant eu lieu aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital. En vue de préparer la mesure, il est recommandé de déjà saisir tous les événements de chutes ayant lieu dans cette période (par ex. : liste des unités de soins). Veuillez choisir la réponse correspondante. 12 Table des matières 21 Des mesures de contention ont-elles été utilisées auprès des patient-e-s durant les 30 derniers jours dans cette institution ? CHF2015NOV Cette question concerne la période de mesure allant du 11 octobre au 10 novembre 2015 inclus. Il s’agit ici de MdCs ayant été appliquées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital. S’il est répondu par « non » ou par « Inconnu » à cette question, le module est terminé. 13 Annexe 8.1.1 : Echelle de la dépendance aux soins (EDS) L’échelle de la dépendance aux soins se décline en 15 éléments/questions (par ex. boire et manger, continence, mobilité) classifiés selon cinq catégories de réponses – de complètement indépendant à complètement dépendant. La classification par catégorie de réponse s’opère selon les critères suivants : Dépendance complète aucune indépendance, nécessité constante d’assistance/instructions Dépendance prépondérante indépendance fortement limitée, assistance/instructions plus importantes et fréquente(s) Dépendance partielle indépendance limitée, assistance/instructions nécessaires Indépendance prépondérante avec peu d’aide/instructions Indépendance complète tout est effectué de manière autonome Utilisation/application de l’échelle de la dépendance aux soins En principe, l’évaluation du/de la patient-e est effectuée par le personnel infirmier diplômé et elle est réalisée à partir des activités effectuées avec le/la patient-e et auprès de ce ou cette dernier-ère. Lors du remplissage de l’EDS, chaque élément/demande doit être évalué en fonction des cinq catégories de réponse. Il s’agit de sélectionner la catégorie de réponse qui corresponde le mieux à l’état actuel (au moment de la mesure) du/de la patient -e. Une seule des cinq catégories de réponse peut être choisie. Veuillez marquer pour toutes les activités la dépendance du/de la patient-e en matière de soins qui lui sont prodigués. Les principes suivants sont à respecter : - L’échelle EDS doit être remplie à partir de 18 ans - L’évaluation se base sur ce qu’une personne peut réellement faire (au moment de la mesure) et ce qu’elle a fait et non sur ce qu’elle pourrait faire. Si par exemple un-e patient-e avec un bon état général a subi une intervention et que suite à cette dernière il/elle se trouve dans l’incapacité de se déplacer le jour de la mesure, alors il/elle est considéré-e comme peut-être « Dépendance complète » même si il/elle peut déjà recouvrer sa mobilité le jour suivant. - Si entre la capacité de faire et l’activité réelle d’une personne des variations surviennent au cours d’une journée, l’évaluation la plus faible ou la plus « mauvaise » est à prendre en considération (pondération en fonction de la plus forte dépendance et non pas de la plus faible). - L’aide est à prendre en considération dans l’évaluation seulement si une personne nécessite une assistance personnelle. - Distinction entre activités quotidiennes et activités relevant d’une occupation adéquate : on entend par activités quotidiennes les activités de la vie quotidienne (ADL), par activités relevant d’une occupation adéquate « l’organisation au quotidien ». - Il est recommandé de prendre en considération les activités une par une (singulièrement) de l’échelle de la dépendance aux soins. Dans l’activité liée à la continence, il s'agit par exemple de contrôler l’activité « excrétion » (contrôle des muscles de la vessie ou du sphincter rectal) indépendamment du fait que le/la patient-e ait besoin d’aide pour aller aux toilettes. Cette partie (mobilisation) de la dépendance aux soins devra être considérée comme faisant partie de la catégorie « mobilité » de l’échelle EDS. A l’aide de la sonde vésicale, on évalue dans quelle mesure le/la patient-e a besoin d’aide pour vider la vessie, c’est-à-dire la poche contenant l’urine. Mise en situation : échelle de la dépendance aux soins En annexe 8.1.1b vous trouverez un exemple de cas concernant l’échelle de dépendance aux soins avec la résolution dudit cas qui pourra être abordé lors des formations des équipes chargées de la mesure. Document de travail échelle de la dépendance aux soins Voir annexe 8.1.1a : ce formulaire pourra être utilisé lors des formations des équipes chargées de la mesure ainsi que pour l’évaluation des patient-e-s la veille de la mesure. Le schéma des pages suivants contient une description détaillée de chaque catégorie de l’échelle de dépendance aux soins avec d’autres exemples. 2 Description détaillée : Echelle de dépendance aux soins (EDS) Prise d’aliments solides et liquides : Indique à quel point une personne est en état de manger et de boire sans aide extérieure Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personnes sous sédatifs ou atteinte de démence avancée qui ne sont pas en état de préparer seule des aliments et des boissons, ni non plus de manger et de boire sans aide extérieure. Personne atteinte d’hémiparésie qui n’est pas en état d’apprêter seule ses repas. Elle peut toutefois par elle-même conduire les aliments à sa bouche. Personne qui, pour perdre du poids, est astreinte à un plan diététique précis et bénéficie d’un conseil en diététique. Elle pourrait apprêter et consommer ses aliments de façon autonome mais doit se tenir au plan diététique fixé ainsi et dépend ainsi des instructions qui lui sont données. Personne porteuse d’une sonde gastrique/GPE, qui en général peut s’en occuper de façon autonome et peut ainsi consommer de façon adéquate les aliments solides et liquides appropriés. Personne pouvant apprêter de façon autonome ses aliments sur la table ou la table de lit à sa disposition. Capacité d’utiliser des couverts sans restriction, si nécessaire. Le tout sans perte de temps excessive. Continence : Indique à quel point une personne est en état de contrôler ses besoins d’uriner et/ou d’aller à selle Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne n’étant pas en état de retenir ses selles ou son urine ni non plus de signaler au personnel les besoins pressants d’aller à selle ou d’uriner. Une telle personne est toujours incontinente. Personne désorientée qui n’est pas en mesure d’utiliser seule les toilettes et ne fait que partiellement part de ses besoins pressants au personnel. Ces personnes connaissent fréquemment des problèmes d’incontinence. Personne souffrant d’une incontinence sous miction impérative, capable généralement (mais pas toujours) de rester continente aussi longtemps qu’elle peut suivre dans ce sens un plan de journée déterminé. Personne souffrant d’une incontinence concernant les selles et/ou le besoin d’uriner, mais sachant généralement utiliser de façon autonome les moyens auxiliaires et les mesures servant à la compensation. Personne continente concernant les selles et le besoin d’uriner. Ou bien: personne en état de gérer de façon autonome et avec succès un anus artificiel ou un système de sonde urinaire. Tenue corporelle : Indique à quel point une personne est en état d’adopter la position corporelle adéquate pour une activité donnée Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne atteinte d’hémiparésie qui ne peut pas s’asseoir en position verticale ou changer de position seule. Personne atteinte d’hémiparésie qui doit être mise par le personnel en position assise pour prendre ses repas ou se laver. Une fois la position prise, elle peut la conserver de façon sûre à l’aide de coussins et autres appuis. Personne suffisamment autonome pour changer de position au lit mais nécessitant une aide pour se lever. Personne nécessitant un minimum de soutien pour adapter sa tenue corporelle de façon autonome en fonction de chacune de ses activités. Personne en meure d’adapter sa tenue corporelle de façon autonome en fonction de chacune de ses activités. Mobilité : Indique à quel point le/la patient/e est en état de se déplacer seul/e Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne privée de sa mobilité du fait de la maladie, sans plus aucune possibilité de se déplacer seule. Personne capable de se déplacer à l’aide d’un déambulateur mais requérant pour cela l’accompagnement d’une autre personne. Ce soutien lui permet de se déplacer sur de courtes distances à l’intérieur de l’unité de soins. Personne capable de se déplacer sur de courtes distances à l’aide de moyens auxiliaires, mais nécessitant l’accompagnement d’une autre personne pour des promenades d’une certaine longueur. Personne ayant subi une opération pour une prothèse du genou qui nécessite une instruction quant à l’utilisation de moyens auxiliaires aptes à lui permettre de se déplacer de façon sûre. Personne capable de se déplacer sans restrictions sur diverses distances de façon sûre ainsi que de monter des escaliers. 4 Rythme des jours et des nuits : Indique à quel point une personne est en état de maintenir ses activités en conformité au rythme des jours et des nuits Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne atteinte de démence avancée, n’étant plus sensible au rythme des jours et des nuits. Elle est à cet égard entièrement dépendante aux soins. Personne alitée, atteinte de diarrhée, devant à toute heure être placée sur le pot/la cuvette de WC. De ce fait, elle ne parvient pas, à avoir un rythme normal des jours et des nuits. Personne atteinte de dépression, ayant le besoin d’être encouragée par le personnel soignant pour maîtriser le déroulement des journées, mais parfaitement en état de faire les choses par elle-même. Personne ayant de la peine à dormir de façon continue, qui fait parfois appel à une assistance infirmière durant la nuit. Elle est toutefois capable de compenser durant la journée une éventuelle fatigue (par ex. par une sieste). Personne ayant sans aide extérieure la durée de sommeil nécessaire et développant une activité normale durant la journée. Habillage/déshabillage : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est capable de s’habiller et de se déshabiller seul/e Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne plus en état de s’habiller et de se déshabiller sans aide, que ce soit sur le plan mental (décision du quand et du comment) ou sur le plan de la motricité, ou les deux à la fois. Personne atteinte de démence, ne pouvant s’habiller et de se déshabiller que si quelqu’un lui donne des injonctions. Sur le plan de la motricité (exécution), elle est en état de mettre en pratique ce qu’on lui dit de faire. Personne atteinte de dépression (mais sans déficits moteurs), nécessitant parfois l’attention et les encouragements d’une autre personne pour pouvoir maîtriser elle-même de façon adéquate les actes de s’habiller et de se déshabiller. Personne souffrant de rhumatisme dans les articulations des doigts, pouvant dans une large mesure s’habiller et se déshabiller de façon autonome, mais nécessitant une aide pour la réalisation de certains gestes relevant de la motricité fine, par ex. pour fermer une boutonnière ou actionner une fermetureéclair. Personne apte à mettre ou enlever ses vêtements de manière adéquate, sans aide extérieure et dans des temps appropriés. 5 Température corporelle : Indique à quel point une personne est capable de protéger sa température corporelle contre les influences extérieures Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne ayant subi une opération importante et nécessitant à présent une couverture chauffante. Le personnel soignant peut lui faire atteindre une température corporelle adéquate par une observation suivie permettant la régulation de la couverture chauffante. Personne atteinte de démence qui n’est pas en état de distinguer le chaud et le froid. Elle peut en partie mettre en œuvre elle-même les instructions que lui donne le personnel soignant. Personne devant garder le lit, demandant souvent au personnel soignant de changer sa couverture (passer d’une couverture plus épaisse à une autre plus légère). Dans son lit, elle est en mesure de se couvrir ou de se découvrir en fonction de la température ressentie. Personne avec une fracture du bras qui se plaint occasionnellement d’avoir froid aux pieds et nécessite alors une aide pour la préparation d’une bouillotte. Personne en état de se protéger de manière autonome par des mesures adéquates et efficaces contre les effets de la température ambiante sur son corps. Soins corporels : Indique à quel point le/la patient/e ou résident/e est en mesure d’assumer les soins corporels sans aide extérieure Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne ayant subi une attaque aiguë et à laquelle une conscience diffuse et une motricité restreinte ne permettent en aucune façon de procéder à des soins corporels. Personne ayant subi une opération de la hanche : le/la patient/e est au deuxième jour suivant l’opération en état d’exécuter avec un soutien minimal la plupart des gestes de soins corporels pour le haut du corps. Un soutien considérable est en revanche nécessaire pour les autres parties du corps. Personne ayant subi une opération de la vésicule biliaire : le/la patient/e est au deuxième jour suivant l’opération en état d’exécuter avec un soutien minimal la plupart des gestes de soins corporels (se laver, se laver les dents, se peigner, etc.). Une observation générale ainsi qu’une aide ponctuelle restent toutefois nécessaires. Personne nécessitant une fois par jour de l’aide du personnel soignant pour l’entretien et les soins des pieds, de la chevelure et du dos. Personne en état de procéder à tous les soins corporels requis de façon autonome, donc sans aide extérieure. 6 Evitement des dangers : Indique à quel point la personne concernée est capable de veiller de façon autonome à sa sécurité Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne en état comateux dont on ne peut attendre aucune sensibilité quant à la reconnaissance et à l’estimation des dangers dans son cadre de vie. Les mesures pour éviter les dangers ne seront donc prises que par aide extérieure. Personne alitée restant en état de reconnaître les dangers dans son cadre de vie, par ex. un scalpel qui aurait été oublié. Toutefois, l’aide du personnel soignant est nécessaire pour éviter ou désamorcer les dangers. Personne disposant d’une vue et d’une ouïe restreintes et n’étant ainsi que partiellement en état de reconnaître des situations porteuses de dangers dans son cadre de vie actuel. Personne en état de reconnaître et d’évaluer les dangers dans son cadre de vie, sans restrictions et de façon réaliste. Toutefois, il lui faut un certain temps pour éviter efficacement ces dangers (par ex. du fait d’une motricité restreinte). Personne parfaitement en état de reconnaître et d’évaluer de façon réaliste les dangers dans son cadre de vie, tels les seuils de portes et les tapis glissants. Le/la patient/e sait adopter rapidement des mesures servant à sa propre sécurité. Communication : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de communiquer Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne n’étant pas en état de comprendre ce qu’on lui dit, pour des raisons d’acoustique ou de contenu, ni d’exprimer par elle-même une pensée cohérente. Un soutien permanent de la part du personnel soignant est donc nécessaire. Personne atteinte d’aphasie, partiellement apte à une communication verbale ou non verbale. Personne disposant d’une vue et d’une ouïe restreintes et n’étant ainsi que partiellement en état de communiquer de façon adéquate, ou seulement moyennant une aide extérieure. Personne pleinement apte à l’expression verbale mais restreinte dans ses possibilités de contact par une léger trouble de la vue. La communication non verbale lui échappe de ce fait dans une large mesure. On peut parler de l’indépendance d’une personne à cet égard si elle est apte à une communication verbale et non verbale appropriée. Le/la patient/e exprime son vécu par des sons non codés et comprend par la tonalité et l’accentuation ce que les autres personnes cherchent à lui dire. 7 Contacts avec les autres : Indique à quel point la personne concernée est en mesure d’établir et d’entretenir des contacts sociaux ainsi que d’y mettre fin Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne sous sédatifs, n’étant pas en état d’établir ni d’entretenir des contacts sociaux avec les personnes autour d’elle. Le/la patient/e nécessite en permanence de l’attention et du soutien Personne malvoyante ou malentendante qui, dans le milieu inaccoutumé de l’unité de soins ou de la clinique, nécessite une aide et une attention considérable pour pouvoir entretenir des contacts sociaux de façon adéquate. Personne dépressive qui ne peut entretenir qu’un nombre restreint de contacts avec d’autres personnes. Personne malvoyante capable d’entretenir des contacts, mais pour qui il est souvent nécessaire que le « premier pas » à cet effet vienne d’autrui. Personne en état de gérer à bon escient et sous une forme adéquate ses contacts sociaux, que ce soit pour les établir, les entretenir ou y mettre fin. Sens des règles et des valeurs : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en état de se soumettre à des règles Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne qui n’est en aucune manière en état de reconnaître des règles de conduite et des valeurs ni de s’y tenir, nécessitant de ce fait un appui permanent. Personne dont la capacité d’orientation par rapport au temps, au lieu et aux personnes présente des hauts et des bas, rendant nécessaires une grande attention à son égard et des explications patientes de la part du personnel. Dans les phases où elle est orientée, cette personne est en mesure de se tenir aux règles établies et de veiller au respect de la sphère privée. Personne se renseignant souvent sur le déroulement de la journée dans l’unité des soins, donc sur des choses qu’elle devrait connaître au vu de la durée de son séjour. Toutefois, les informations données par le personnel soignant lui rappellent rapidement en mémoire les règles en vigueur. Personne arrivée depuis peu dans l’unité de soins et devant encore s’accoutumer aux processus particuliers de celle-ci. La documentation utile à la prise de connaissance est mise à sa disposition. Personne consciente des règles établies et des valeurs à respecter, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’institution. Elle se comporte en conséquence et attend que l’on respecte sa sphère privée. 8 Activités quotidiennes : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e sait s’adapter aux exigences et aux activités du quotidien au sein de l’institution Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne ayant subi une attaque et souffrant de troubles de la conscience, n’étant pas en état de s’organiser pour gérer et maîtriser les exigences et les activités du quotidien. Cette personne est toujours dépendante d’une aide à cet égard. Personne souffrant d’une dépression réactive, qui a très souvent besoin d’encouragement et de motivation de la part du personnel soignant pour entreprendre et maîtriser les activités du quotidien, même les plus simples. Personne en convalescence suite à un infarctus du myocarde, en état de maîtriser la situation pour une durée limitée lorsqu’elle reçoit la visite de proches ou qu’elle suit une émission de télévision. D’autres activités en revanche requièrent un soutien extérieur. Personne ne pouvant maîtriser les situations du quotidien que s’il lui est donné un complément d’explications. Avec ce soutien extérieur, il lui est possible de maîtriser de façon autonome les exigences du quotidien. Personne maîtrisant de façon entièrement autonome les exigences et les activités du quotidien. Activités relevant d’une occupation adéquate : Indique à quel point une personne est en état de participer à des activités sensées lors de son séjour dans l’institution Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne présentant une désorientation aiguë et n’étant pas en état d’avoir par elle-même une occupation sensée ou de faire son profit de l’offre d’activités de loisirs. Personne souffrant de dépression et nécessitant très souvent des encouragements du personnel soignant pour se motiver dans le sens d’une occupation raisonnable ainsi que d’un usage de l’offre d’activités de loisirs durant son séjour en clinique. Personne ayant de fortes douleurs suite à une opération et n’étant pas en état de pratiquer longtemps la lecture ou d’avoir des entretiens prolongés avec ses visiteurs. Personne faisant volontiers usage de l’offre d’activités de loisirs et intéressée à l’actualité dans le monde. Personne sachant s’occuper de façon adéquate durant son séjour en clinique, que ce soit par la lecture, la musique ou la télévision. L’atténuation de la douleur par des mesures adéquates permet de rallonger la durée qu’elle peut con- Des problèmes de vue rendent toutefois nécessaires certaines formes de soutien telles que la lecture à haute voix du journal ou la présélection des programmes sur le poste de radio ou de télé- 9 sacrer à des activités de ce genre. vision. Capacité cognitive : Indique à quel point le/la patient-e ou résident-e est en mesure d’acquérir de nouvelles connaissances ou aptitudes et/ou de conserver en mémoire des éléments acquis antérieurement Dépendance complète Dépendance prépondérante Dépendance partielle Indépendance prépondérante Indépendance complète Personne atteinte de démence avancée, n’étant pas en état de se souvenir de choses importantes telles que le plan de déroulement des journées dans l’unité de soins ou le nom de l’institution où elle se trouve. Cette personne n’est pas non plus en état d’acquérir de nouvelles compétences ou aptitudes. Personne ayant subi un accident vasculaire cérébral, et apprenant, à l’aide d’instruction, commence à reconnaître et accepter la moitié de son corps paralysée. Cette personne nécessite un soutien pour la bonne utilisation de moyens spéciaux (par ex. les services de table ou les moyens d’aide à la marche). Personne devant apprendre à l’hôpital la façon de se faire à soi-même des injections d’insuline. Avec les explications données et une pratique répétée, cette personne parvient à se faire les injections nécessaires mais un contrôle de l’injection par le personnel soignant reste nécessaire. Personne en état d’acquérir de nouvelles connaissances et/ou aptitudes (p. ex, l’utilisation du téléphone de lit), mais nécessitant pour cela un certain temps. Personne en état d’acquérir de nouvelles connaissances, compétences ou aptitudes en assimilant par exemple les principes d’un plan diététique. Cette personne est également en état de garder en mémoire des choses apprises antérieurement, par exemple la façon de se faire des injections d’insuline. 10 Table des matières DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins, LPZ International Mesure du 10 novembre 2015 Version 1.0 du 30.06.2015 Sous-chapitre 5.5 Questionnaire 3a: Module Escarres (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) 1 Table des matières 5.5 Questionnaire 3a : Module Escarres (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) 3 Explications complémentaires concernant la question 4, Matelas et surmatelas comme mesures de prévention 6 Explications complémentaires concernant la question 4, Coussin pour chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de prévention 7 Explications complémentaires concernant la question 7, Grille de localisation des escarres 9 2 Table des matières 5.5 CHF2015NOV Questionnaire 3a : Module Escarres (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) Dans cette partie de la mesure, il s’agit d’évaluer le risque d’escarres pour chaque patient-e. La partie ci-dessous se concentre sur la prévention des escarres au moyen de mesures préventives, matelas spéciaux, coussins pour chaises/fauteuils (roulant-e-s) et autres moyens auxiliaires. La dernière partie comprend la grille de localisation des escarres. Cette dernière ne doit être remplie que pour les patient-e-s atteint-e-s d’escarres. La grille permet de recenser les données relatives à la localisation, les catégories, l’apparition, le lieu de formation et le traitement des escarres. Les mesures prises pour la prévention ou le traitement des escarres ne sont pas toutes relatives aux pratiques basées sur des données probantes (EBN). 1 Echelle de risque (Braden) Le risque est évalué selon l’échelle de Braden. Le LPZ a choisi l'échelle de Braden car il considère qu'il s'agit de l'échelle la plus reconnue d'un point de vue scientifique. Des explications concernant l’échelle de Braden à laquelle ont été ajoutés des indications spécifiques aux enfants se trouvent en annexe (chap. 8.1.2). Pour les enfants âgé-e-s de moins de 8 ans, veuillez s’il vous plaît tenir compte des indications spécifiques aux enfants dans l’échelle de Braden des adultes. Les indications spécifiques aux enfants ont été développées en se référant à l’échelle de Braden Q (Curley, et al., 2003) et en se basant sur l’expertise de Schlüer et al. (2012). Ces indications ont alors été ajoutées aux explications de l’échelle de Braden pour adultes. 2 A votre avis, ce/cette patient-e présente-t-il un risque d’escarres ? Veuillez cocher « oui » si le/la patient-e présente un risque d’escarres sur la base de votre évaluation clinique subjective. Veuillez-vous appuyer sur votre évaluation subjective professionnelle et ce, indépendamment de l’évaluation objective de l’échelle de Braden. 3 Mesures de prévention des escarres Dans cette partie, il s’agit de cocher les réponses qui indiquent quelles mesures de prévention ont été introduits auprès du/de la patient-e pour prévenir les escarres. Veuillez s’il vous plaît cocher toutes les mesures qui sont appliquées. - Dans la catégorie « Matelas et surmatelas comme mesures de prévention » une seule réponse est possible. - Il en va de même pour la catégorie des « coussins de fauteuil (roulant) » : ne sélectionner ici qu’une seule réponse. - Dans la catégorie « Autres mesures » plusieurs réponses peuvent être sélectionnées. Suit une brève explication concernant l’attribution des mesures. 3 Table des matières CHF2015NOV Explications complémentaires concernant la question 3, Mesures de prévention des escarres Veuillez indiquer quels moyens de prévention sont introduits. Plusieurs réponses sont possibles : Stimuler la mobilisation Veuillez cocher ici les mesures à prendre pour encourager la mobilisation (le fait de rendre plus mobile le corps) des patient-e-s, y compris le micropositionnement, la kinesthétique. En plus de l’encouragement du mouvement selon la kinesthétique appartenant à cette catégorie, il y a aussi l’encouragement du mouvement selon Bobath, la stimulation basale (Décision BFH, 2013). Micropositionnement signifie des changements infimes de mouvements (Validation BFH, 2013). Contrairement aux macropositionnements (grands changements de mouvements) qui provoquent une augmentation de la pression, les micropositionnements entraînent une répartition de la pression (Schröder & Kottner, 2012). La kinesthétique signifie perception du mouvement et elle conduit à une attention toute particulière apportée à la qualité et à l’évolution du mouvement (Maietta & Hatch, 2004). Repositionnement/changement de position en étant couché-e suivant un horaire (individualisé) préétabli Veuillez cocher ici les mesures à prendre quand il est notifié dans le dossier patient un repositionnement ou un changement de position en étant couché-e suivant un horaire (individualisé) préétabli. Les positions devraient être modifiées toutes les 2 ou 3 heures. En cas d’utilisation de matelas antiescarres, la position doit être modifiée toutes les 4 à 6 heures. La fréquence est toutefois fortement dépendante du risque d’escarres et des situations du moment des patient-es. Repositionnement/changement de position en étant assis-e suivant un horaire (individualisé) préétabli Veuillez cocher ici les mesures à prendre quand il est notifié dans le dossier patient un repositionnement ou un changement de position en étant assis-e suivant un horaire (individualisé) préétabli. Comme la pression en position assise sur une chaise est plus importante qu’en position couchée, le changement de position devrait s’effectuer au plus tard après deux heures. La planification est adaptée à la situation des patient-e-s concerné-e-s et au risque d’escarres en intégrant la chaise adaptée au/à la patient-e (Schröder & Kottner, 2012). Prévention et correction des déficits nutritionnels et/ou liquidiens Veuillez cochez ici les mesures à prendre dans le cas où les états nutritionnel et liquidien du/de la patient-e doivent être surveillés et corrigés le cas échéant. Cette surveillance et cette correction peuvent se faire par un-e diététicien-ne. 4 Table des matières CHF2015NOV Enseignement sur la prévention des escarres à l’intention des patient-e-s ainsi qu’aux proches aidant-e-s Veuillez cocher cette réponse si le/la patient-e et/ou ses proches ont été activement intégrés dans la prévention des escarres et/ou au sujet des mesures de prévention ainsi que de leur application au moyen d’une instruction ou d’une brochure informative. Réduction de la pression sur les talons Veuillez cocher ici cette réponse si des mesures ont été prises pour réduire la pression sur les talons, comme par exemple l’application d’un support réduisant la pression (par ex. Repose®). Réduction de la pression sur les autres parties du corps à risque (oreille, occiput etc.) Veuillez cocher ici cette réponse si des mesures ont été prises pour réduire la pression sur les autres parties du corps à risque, comme par exemple l’application d’un support réduisant la pression (par ex. Repose®). Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de la peau Cette mesure doit être comprise ici comme un moyen pour protéger la peau, par exemple avant l’application d’un sparadrap. Veuillez cocher ici cette mesure aussi si une protection explicite de la peau et des produits de soins de la peau sont appliqués. Autre(s) Veuillez cocher ici si d’autres mesures de prévention sont utilisées. Aucune : Veuillez cocher ici si « aucune » mesure de prévention n’a été prise. Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e. 4 Remarque importante : Matelas et surmatelas comme mesures de prévention veuillez déterminer ensemble de la catégorie selon laquelle les lits/matelas/coussins de chaque fournisseur ont été catalogués. Il arrive souvent que le nom de la marque soit connu, mais pas la catégorie selon laquelle un matelas en particulier est catalogué. Dans l’annexe 8.2.3, un « Modèle de grille pour l’élaboration d’un guide d’orientation facilitant aux équipes en charge de la mesure le remplissage des questionnaires 3a » est disponible. Ce modèle peut être utilisé à l’interne comme aide pour l’équipe en charge de la mesure. Si un matelas standardisé de l’hôpital est classé comme ayant un effet préventif contre les escarres (par ex. un matelas en mousse polyuréthane), veuillez également le citer parmi les mesures de prévention. 5 Table des matières CHF2015NOV Explications complémentaires concernant la question 4, Matelas et surmatelas comme mesures de prévention Matelas/surmatelas dynamique à pression alternée (système dynamique) Les systèmes dynamiques, souvent connus comme systèmes à pression alternée, se composent souvent de plusieurs chambres qui se remplissent d’air de manière alternée pour ainsi réduire la pression. Ces systèmes sont commandés électriquement (Tom Defloor et al., 2004). Support statique en matériaux qui se conforment au corps, par ex. lit à air, lit sur coussin d’air Le lit à air/le lit sur coussin d’air est un support statique qui est rempli d’air. La quantité d’air n’est plus modifiée grâce à un contrôle de la pression (par ex. Repose®). Ces systèmes ne sont pas commandés électriquement et réduisent la pression uniquement par une augmentation de la surface du support (Tom Defloor, et al., 2004). Les matelas extra souples appartiennent également à cette catégorie. Matelas en mousse polyuréthane (haute résilience) Le matelas en mousse polyuréthane possède une grande capacité à s’adapter au corps grâce à sa mousse hautement élastique. Grâce à ses propriétés hautement élastiques et à sa constance au niveau de sa forme, ce type de matelas a la capacité de retourner à sa forme initiale lors de la réduction de pression (pas d’effet mémoire, réversibilité) : Link Link Matelas en mousse viscoélastique à mémoire de forme Les matelas en mousse visco-élastique à mémoire de forme se déforment sous la pression exercée par le corps et l’influence de la chaleur corporelle. Cette déformation provoque une augmentation de la surface du support et une réduction de la pression maximale sur le corps. Il y a ici un effet mémoire. Cela signifie que ce type de matelas garde en mémoire le poids corporel et qu’après s’être levé-e, il conserve durant quelques secondes l’empreinte laissée par le corps. Après un changement de position en étant couché-e, ce type de matelas reprend sa forme initiale au bout de quelques secondes. Link Autre(s) Veuillez cocher cette option si d’autres matelas ou supports sont utilisés. Pas de matelas ou surmatelas de prévention des escarres Cette question traite exclusivement des matelas ou supports à effets anti-escarres. Si aucun matelas/support de ce type n’est employé, veuillez cocher cette option. Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées. Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e. 6 Table des matières 5 Coussin pour chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de prévention CHF2015NOV Cochez une seule possibilité. Dans cette question, il s’agit de toutes les mesures préventives pour les patient-e-s dans la position assise sur une chaise, un fauteuil, ou un fauteuil roulant, etc. Les coussins qui appartiennent au patient-e, qui sont emportés à la maison par le/la patient-e et qui sont utilisés comme mesures de prévention des escarres, entrent aussi dans cette catégorie (Validation BFH, 2013). Explications complémentaires concernant la question 4, Coussin pour chaise/fauteuil (roulant-e) comme mesure de prévention Coussin de gel Il s’agit de coussins remplis de gel liquide ou solide. Le gel est contenu dans une fourre en matière synthétique (par ex. coussin gel Secutex-A-D). Coussin d’air/coussin en coquille d’œuf Le coussin est rempli d’air. La quantité d’air n’est plus modifiée après un contrôle de la pression. Le coussin a la structure concave-convexe spéciale de surface incurvée de corps et de nid d'abeilles qui s’adaptent aux mouvements du/de la patient-e. De cette manière, les forces de frottement et de cisaillement sont réduites au minimum (par ex. Cliniplot). Peut aussi être parfois qualifié de coussin à picots. Coussin mousse Les coussins en mousse sont produits avec du polyuréthane ou de la mousse latex (par ex. les coussins en latex Bow, Bow-T-Foamkissen). Autre(s) Veuillez cocher ici si d’autres coussins/moyens sont utilisés pour la prévention des escarres comme par exemple des cales, des coussins appartenant au/à la patient-e. Ces autres coussins/moyens ne peuvent pas entrer dans une catégorie nommée. Pas de coussin de prévention des escarres Cette question traite exclusivement des coussins à effets anti-escarres. Si aucun coussin de ce type n’est employé, veuillez cocher cette option. Non pertinent (position assise pas possible) Cochez la case quand aucune mesure de prévention proposée n’est applicable à la situation présente du/de la patient-e (par ex. le/la patient-e est alité-e et il n’est pas possible de faire la mesure en position assise pour diminuer la pression). Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées. Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e. 6 Veuillez indiquer quels autres moyens auxiliaires de prévention ont été appliqués dans le cadre de la prophylaxie contre les escarres. Plusieurs réponses sont possibles. Autres moyens auxiliaires de prévention Protection du coude Matériel réduisant la pression utilisé comme mesure de prévention d’une escarre au niveau du coude. 7 Table des matières Protection des talons CHF2015NOV Matériel réduisant la pression utilisé comme mesure de prévention d’une escarre au niveau des talons. Il ne s’agit pas de tampons d’ouate fixés par un bandage, ni de rembourrage, mais de bottes, de coussins ou d’attelles de décharge du talon. Peau de mouton naturelle Matériel utilisé comme mesure de prévention d’une escarre. Les dernières recherches ont démontré l’effet prophylactique d’un type de peau de mouton (Mistiaen, Achterberg, et al., 2010; Mistiaen, Jolley, et al., 2010). Peau de mouton synthétique Matériel utilisé comme mesure de prévention d’une escarre Autre(s) Autre matériel utilisé comme mesure de prévention d’une escarre Aucun Veuillez cocher ici s’il n’y a pas de moyens de prophylaxie. Le/la patient-e refuse toutes les mesures proposées. Veuillez cocher ici quand les mesures de prévention indispensables sont refusées expressément par le/la patient-e. 7 Si le/la patient-e ne présente pas d’escarres, le module s’arrête ici. Ne remplir la question 7 que pour les patient-e-s présentant des escarres. Grille de localisation des escarres A ne remplir que pour les patient-e-s atteint-e-s d’escarres. Veuillez poursuivre avec le tableau figurant à la page suivante. Veuillez localiser au début du tableau la localisation des escarres : - Veuillez remplir pour chaque lésion d’escarre le tableau de haut en bas. Veillez à remplir pour chaque escarre également les questions qui suivent. Les plaies d'escarre seront évaluées par l'équipe de mesure après avoir considéré les plaies sur le/la patient-e. - Dans le meilleur des cas, l'équipe de mesure coordonne le relevé des données avec le personnel soignant du jour. De cette façon, l'évaluation des plaies se déroule parallèlement au changement des bandages effectué par le personnel soignant du jour. - Veillez également à remplir pour chaque lésion la demande successive. Commencer par indiquer le lieu de la lésion, et indiquez également si elle se trouve du côté gauche ou droit du corps du/de la patient-e. - Au cas où la zone du corps n’est pas énumérée dans le tableau, veuillez insérer la lésion sous « Autre localisation ». C’est le cas par ex. pour les lésions d’escarre sur les doigts de pieds (chaussures étroites) ou blessures dues à la pression de sondes. - Indiquez ensuite 1) depuis combien de temps la blessure d’escarre est-elle présente et 2) le lieu d’apparition. 8 Table des matières CHF2015NOV - En cliquant sur le triangle au-dessus du tableau concerné sur la colonne, il est possible d’y corriger une fausse donnée. Explications complémentaires concernant la question 7, Grille de localisation des escarres Veuillez indiquer pour chaque lésion d’escarre où elle est apparue. Vous avez les possibilités de réponses suivantes : Pas d’indication : vous ne connaissez pas le lieu d’apparition de l’escarre. Dans le même service/unité de soins : la lésion est apparue dans l’unité de soins de votre hôpital dans lequel-le le/la patient-e est soigné-e au moment de la mesure. Autre service/unité de soins : la lésion est apparue dans une unité de soins différente de celle où le/la patient-e se trouve au moment de la mesure. Autre institution : la lésion est apparue dans une autre institution, respectivement avant le séjour hospitalier. Veuillez indiquer de quel type d’institution il s’agit. Remarque : Dans les institutions avec plusieurs sites, le propre site est considérée comme une institution indépendante. Par conséquent pour une lésion développée sur un autre site il faudra cocher « autre institution ». 9 Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Définitions et explications* Escarres : Définition internationale NPUAP-EPUAP de l’escarre (2009) : L’escarre est une lésion ischémique localisée au niveau de la peau et/ou des tissus sous-jacents, située en général sur une saillie osseuse. Elle est le résultat d’un phénomène de pression, ou de pression associée à du cisaillement. Un certain nombre de facteurs favorisants ou imbriqués dans la survenue d’escarre y sont associés : leur implication doit être encore élucidée. Catégorie/ Érythème persistant ou qui ne blanchit pas Stade 1 Peau intacte avec un érythème qui ne blanchit pas à la pression, généralement situé au niveau d’une saillie osseuse. Pour les peaux à pigmentation foncée, le blanchiment pourrait ne pas être visible ; sa couleur peut différer des zones environnantes. La zone peut être algique, dure, molle, plus chaude ou plus froide par rapport aux tissus adjacents. Il est possible que chez les sujets à peau foncée, la Catégorie 1 soit difficile à détecter. Ces personnes devraient être signalées comme étant « à risque ». Catégorie/ Atteinte partielle Stade 2 Perte tissulaire partielle du derme qui se présente sous la forme d’une ulcération peu profonde avec un lit de plaie rouge rosé, sans fibrine. Elle peut également se présenter comme une phlyctène fermée ou ouverte, remplie d’un liquide séreux clair ou séro-sanguinolent. Elle se présente comme une ulcération peu profonde sèche ou humide/brillante, sans fibrine ni ecchymose*. Cette catégorie ne devrait pas être utilisée pour décrire les dermabrasions, brûlures, dermites du siège associées à l’incontinence, la macération ou l’excoriation. *L’ecchymose indique une atteinte profonde des tissus. Catégorie/ Perte complète de tissu cutané Stade 3 Perte complète de tissu cutané. Le tissu adipeux de l’hypoderme peut être visible, mais l’os, les tendons ou les muscles ne sont pas exposés. Il peut y avoir la présence de fibrine mais sans que celle-ci cache la profondeur de la perte tissulaire. Elle peut inclure du sous-minage ou des tunnélisations. La profondeur de l’escarre de Catégorie/Stade 3 dépend de sa localisation anatomique. Pour les ailes du nez, l’oreille, l’occiput et la malléole qui sont dépourvus de tissus souscutanés (adipeux), les escarres de Catégorie/Stade 3 peuvent être superficielles. Au contraire, les zones avec un tissu adipeux important peuvent développer des escarres de Catégorie/Stade 3 extrêmement profondes. L’os et les tendons ne sont pas visibles ou directement palpables. Catégorie/ Perte tissulaire complète Stade 4 Perte tissulaire complète avec exposition osseuse, tendineuse ou musculaire. De la fibrine ou de la nécrose peut être présente. Souvent, elle présente des sousminages et tunnélisations. La profondeur de l’escarre de Catégorie/Stade 4 dépend de sa localisation anatomique. Pour les ailes du nez, l’oreille, l’occiput et la malléole qui sont dépourvus de tissus sous-cutanés (adipeux), les escarres de Catégorie/Stade 4 peuvent être superficielles. L’escarre de Catégorie/Stade 4 peut s’étendre au muscle et/ou aux structures de soutien (comme le fascia, les tendons ou les capsules articulaires) ce qui rend possible la survenue d’une ostéomyélite ou d’une ostéite. L’os et les muscles sont exposés, visibles ou directement palpables. Spécifications de la définition : - Les phlyctènes de tension : elles sont considérées comme des escarres (catégorie 2 selon définition) (R. Halfens LPZ, 2011) car elles sont causées par une pression et par l’effort de cisaillement. - Blessures causées par des pansements (éraflure quand on enlève un sparadrap) : celles-ci ne sont pas considérées comme des escarres. - Nécrose : Selon les recommandations internationales, cette forme de nécrose fait partie de la catégorie 4. - Les escarres avec une peau intacte mais qui présente une coloration bleuâtre ou noire, on ne sait pas s’il s’agit d’un os par exemple qui est impliqué : sont à classer sous la catégorie « 4 » (R. Halfens, LPZ 2011). Remarque : dans la mesure LPZ, les phlyctènes classés au niveau CIM-10-GM 2012 comme code L (ulcère de décubitus de 2ème degré) et comme code S (apparition de phlyctène dans le cadre d’une phase postopératoire) sont considérés comme des escarres de catégorie 2 (LPZ Research Group, juin 2014). Mesures de contention : Mesure qui limite la liberté de mouvement du/de la patient-e ; souvent utilisée pour la prévention des situations dangereuses ou à risques (version adaptée de la définition LPZ, 2011). Spécification de la définition : - Dans la mesure LPZ, les systèmes de capteurs et d’alarme (qualifiés d’équipements domotiques) sont considérés comme mesures de contention dans le sens où la surveillance électronique restreint la liberté de mouvement. - Des médicaments tranquillisants et ayant une influence sur le comportement sont considérés comme mesure de contention. - Une isolation des patient-e-s contagieux/contagieuses n’est pas considérée comme mesure de contention. Chutes : Evénement conduisant une personne à se retrouver de façon non intentionnelle au sol ou à tout autre niveau inférieur. (Victorian Government Department of Human Services [2004] cité par Frank & Schwendimann 2008). Spécification de la définition : - Le fait de chuter lorsque l’on glisse d’une chaise répond à la définition de chute (« niveau inférieur »). - Se rouler en dehors d’un matelas se trouvant au sol répond à la définition de chute (« niveau inférieur »). - Événements de chutes contrôlés (« assisted falls ») : le fait que le/la patient-e soit accompagné-e dans sa chute au sol ou à tout autre niveau par la personne présente lors de cet événement est inclus dans la définition. - Les accidents (par ex. ceux liés à la pratique du sport etc.) ne sont pas considérés comme des chutes selon la définition des événements de chute, mais ceux-ci sont plutôt considérés comme « accident de chute » et ne seront pas mesurés (Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011). Page 1 de 4 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Définitions et explications* Malnutrition (MN) : Adultes < 65 ans : On parle de malnutrition quand le/la patient-e : - a perdu involontairement durant les 6 derniers mois plus de 6 kg ou durant le mois écoulé plus de 3 kg de son poids et/ou, - que son IMC ou BMI (Indice de Masse Corporelle ou Body Mass Index) est inférieur à 18.5 kg/m2 Adultes > 65 ans : On parle de malnutrition quand le/la patient-e : - a perdu involontairement durant les 6 derniers mois plus de 6 kg ou durant le mois écoulé plus de 3 kg de son poids et/ou, - que son IMC ou BMI (Indice de Masse Corporelle ou Body Mass Index) est inférieur à 20 kg/m2 Echelle de la dépendance aux soins (EDS) : description des catégories - Dépendance complète : Le/la patient-e n’est pas en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il doit être protégé par un tiers des changements de température (courant d’air, soleil, etc.). - Dépendance prépondérante : Le/la patient-e est partiellement en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il n’est cependant pas en état d’entreprendre des mesures correspondantes. Le/la patient-e est assigné à l’assistance d’un tiers lorsqu’il ne se sent pas bien. - Dépendance partielle : Le/la patient-e est en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il est cependant limité dans son état d’entreprendre de par lui-même des mesures correspondantes. Il est partiellement assigné à l’assistance d’un tiers, afin de se sentir à l’aise dès qu’il le souhaite. - Indépendance prépondérante : Le/la patient-e est en état de différencier par lui/elle-même les températures comme le chaud et le froid. Il est pour la plus grande partie en état d’entreprendre de par lui-même des mesures correspondantes, et peut couvrir sa nécessité de se sentir à l’aise presque entièrement dès qu’il le souhaite. - Indépendance complète : Personne en état de se protéger par des mesures adéquates et efficaces contre les effets de la température ambiante sur son corps. *Veuillez consulter le « dossier d’information/manuel » pour des explications plus détaillées concernant les définitions (chapitre 3.2). Page 2 de 4 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Échelle de Braden Explications sur l’échelle de Braden : pour le module escarres enfants, veuillez s’il vous plaît tenir compte des indications spécifiques aux enfants dans l’échelle de Braden des adultes (adapté selon Braden Q et Schlüer (2012)) Perception Sensorielle* Capacité de répondre d’une manière significative à l’inconfort causé par la pression 1 Complètement limitée Absence de réaction (ne gémit pas, ne sursaute pas, n’a pas de réflexe de préhension) aux stimuli* douloureux, dû à une diminution du niveau de conscience ou à la sédation OU A une capacité limitée de ressentir la douleur ou l’inconfort sur la majeure partie de son corps 2 Très limitée Répond seulement aux stimuli douloureux. Ne peut communiquer l’inconfort que par des gémissements ou de l’agitation* OU A une altération sensorielle qui limite la capacité de ressentir la douleur ou l’inconfort sur la moitié de son corps 3 Légèrement limitée Répond aux ordres verbaux, mais ne peut pas toujours communiquer l’inconfort ou le besoin d’être tourné* OU A une certaine altération sensorielle qui limite sa capacité de ressentir la douleur*ou l’inconfort dans un ou deux de ses membres 4 Aucune atteinte Répond aux ordres verbaux* OU N’a aucun déficit sensoriel qui pourrait limiter sa capacité de ressentir ou d’exprimer la douleur ou l’inconfort *Enfants : capacité à réagir de ma- *Enfants : ne gémit pas, ne nière adéquate à l’inconfort causé sursaute pas ou pas de réflexe de par la pression selon leur phase de préhension développement *Enfants : mal-être / inconfort / agitation *Enfants : mal-être / inconfort / agitation *Enfants : mal-être / inconfort / agitation Nutrition Profil de l’alimentation habituelle 2 Probablement Inadéquate Mange rarement un repas complet et mange généralement que la moitié de tout aliment offert. L’apport de protéines comporte 3 portions de viandes ou de produits laitiers par jour. Prend occasionnellement un supplément nutritionnel* OU Reçoit une quantité insuffisante de liquide ou de gavage 3 Adéquate Mange plus de la moitié de la plupart des repas. Mange un total de 4 portions de protéines (viandes, produits laitiers) chaque jour. Peut refuser à l’occasion un repas, mais prend habituellement un supplément nutritionnel* OU Est alimenté par gavage ou par alimentation parentérale totale qui répond probablement à la plupart des besoins nutritionnels 4 Excellente Mange presque entièrement chaque repas. Ne refuse jamais un repas. Mange habituellement un total de 4 portions ou plus de viandes et de produits laitiers. Mange occasionnellement entre les repas. Un supplément nutritionnel n’est pas nécessaire* 1 Très pauvre Ne mange jamais un repas complet. Mange rarement plus du tiers de tout aliment offert. Mange deux portions ou moins de protéines (viandes ou produits laitiers) par jour. Boit peu de liquides. Ne prend pas de supplément nutritionnel liquide* OU Ne prend rien par la bouche et/ ou reçoit une diète liquide ou une perfusion intraveineuse pendant plus de 5 jours *Enfants : qui ingèrent une quan- *Enfants : qui ingèrent une quanti- *Enfants : qui ingèrent une quantité inadéquate de sels minéraux et té inadéquate de calories et de sels tité adéquate de calories et de sels de calories pour leur âge en man- minéraux pour leur âge minéraux pour leur âge geant rarement plus de la moitié *Enfants : Se nourrit normalement en ingérant une quantité de calories adéquate pour son âge, mange normalement 4 portions ou davantage de viande ou de produits laitiers 1 Complètement immobile Incapable de faire le moindre changement de position de son corps ou de ses membres sans assistance 4 Non limitée Fait des changements de position importants et fréquents sans aide* Mobilité* Capacité de changer et de contrôler la position de son corps *Ces catégories s‘appliquent également aux enfants qui ne présentent aucune mobilité autonome en raison de leur âge et de leur phase de développement et pour lesquels l‘activité est réalisée par les parents / personnes de référence / membres du personnel soignant (se promener avec l’enfant dans ses bras, le prendre sur ses genoux, le porter, etc. 2 Très limitée Fait occasionnellement de légers changements de position de son corps ou de ses membres mais est incapable de faire des changements fréquents ou importants de façon indépendante* *Enfants : incapable de se retourner complètement de façon indépendante 3 Légèrement limitée Fait de fréquents mais légers changements de position de son corps ou de ses membres de façon indépendante *Enfants : tous les enfants, qui sont trop jeunes pour marcher Page 3 de 4 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins LPZ Échelle de Braden Activité* Le degré d’activité physique 1 Alité Confinement au lit *Ces catégories s‘appliquent également aux enfants qui ne présentent aucune activité autonome en raison de leur âge et de leur phase de développement et pour lesquels l‘activité est réalisée par les parents / personnes de référence / membres du personnel soignant (se promener avec l’enfant dans ses bras, le prendre sur ses genoux, le porter, etc. 2 Confinement au fauteuil* La capacité de marcher est très limitée ou inexistante. Ne peut supporter son propre poids et/ou a besoin d’aide pour s’asseoir au fauteuil ou au fauteuil roulant 3 Marche à l’occasion Marche occasionnellement pendant la journée, mais sur de très courtes distances, avec ou sans aide. Passe la plupart de chaque quart de travail au lit ou au fauteuil *Enfants : incapacité ou capacité très réduite au niveau de la marche 4 Marche fréquemment* Marche hors de la chambre au moins deux fois par jour et dans la chambre au moins une fois chaque deux heures en dehors des heures de sommeil *Enfants : tous les enfants, qui sont trop jeunes pour marcher OU qui marchent au moins 2x par jour en dehors de la chambre et au moins toutes les 2 heures dans la chambre Humidité* Le degré d’humidité auquel la peau est exposée 1 Constamment humide La peau est presque constamment humide à cause de la transpiration, de l’urine, etc.* La moiteur est notée à chaque fois que la personne est changée de position 2 Très humide La peau est souvent mais pas toujours humide. La literie* doit être changée au moins une fois par quart de travail 3 Occasionnellement Humide La peau est occasionnellement humide nécessitant un changement de literie* additionnel environ une fois par jour 4 Rarement humide La peau est habituellement sèche. La literie* est changée aux intervalles habituels *Les prématurés qui sont dans un incubateur avec une humidité de l’air >80% reçoivent un score de 1. Avec une humidité de l’air inférieure à 80%, les scores de 1 à 4 sont possibles *Enfants : aussi en raison des vomissements fréquents, d’un drainage, etc. *Enfants : au moins toutes les 8 heures *Enfants : au moins toutes les 12 heures *Enfants : changement de la literie*au moins toutes les 24 heures, changement routinier de couches 1 Problème Le patient a besoin d’une aide modérée à maximale pour bouger. Il est impossible de le soulever complètement sans que sa peau frotte sur les draps. Il glisse fréquemment dans le lit ou au fauteuil, ce qui requiert d’être positionné fréquemment avec une aide maximale. La spasticité, les contractures ou l’agitation entraînent une friction presque constante* 2 Problème potentiel Le patient bouge faiblement ou requiert une aide minimale. Pendant un changement de position, la peau frotte probablement jusqu‘à un certain degré contre les draps, le fauteuil, les contentions ou autres appareils. Il maintient la plupart du temps une assez bonne position au fauteuil ou au lit mais glisse à l’occasion 3 Aucun problème Le patient bouge de façon indépendante au lit ou au fauteuil et a suffisamment de force musculaire pour se soulever* complètement pendant un changement de position. Il maintient en tout temps une bonne position dans le lit et au fauteuil Friction et cisaillement Friction: apparaît lorsque la peau frotte sur une surface Cisaillement : apparaît quand la peau et les os sous-jacent glissent l’un sur l’autre. (Braden Q version Française) *Enfants : spasticités, contractures, démangeaisons ou agitation motrice qui conduisent de manière quasi permanente à la friction et au cisaillement *Enfants : il est possible de soulever complètement l‘enfant lors d‘un changement de position Page 4 de 4 CHF2015NOV © 2015 Maastricht University Concerne le Questionnaire LPZ 3a Module Escarres Question 3 à 6 Guide d`orientation HUG facilitant le remplissage des questionnaires pour les équipes en charge de la mesure Question 3 : Mesures de prévention des escarres Catégories de réponses du questionnaire Des ressources/ produits utilisés aux HUG Utilisation de pommades ou de crèmes pour la protection de la peau Excipial hydro et lipo-lotion ou crème Autres crèmes hydratantes Comfeel crème barrière, cavilon spray (film protecteur contre la macération) Remarque : Voir avec votre coach si question ! Question 4 : Matelas et surmatelas comme mesures de prévention* Catégories de réponses du questionnaire Des ressources/ produits utilisés aux HUG Matelas dynamique / surmatelas dynamique à basse pression alternée Matelas Nimbus®, Therakair® Alpha Response®, AutoLogic®, Dynajust® Soins intensifs (SI): Duo® Total Care Bariatric plus®, Clinitron® SI : Therapulse®, Total Care® Support statique en matériaux qui se conforment au corps, Matelas en mousse polyuréthane (haute résilience) A priori aucun aux HUG Cliniplot®, NP 100®, Chocolat, OBA Matelas en mousse visco-élastique A priori aucun aux HUG Autres Voir avec votre coach Pas de matelas ou surmatelas de prévention des escarres Matelas dur/standard Remarque : *Tous les lits AvanGuard (gris en plastic) ont un matelas de prévention en mousse polyuréthane (NP100) Question 5 : Coussin pour chaise/fauteuil roulant comme mesure de prévention Catégories de réponses du questionnaire Coussin gel Coussin d’air / coussin en coquille d’oeuf Coussin mousse Autres Pas de coussin de prévention escarre Non pertinent Remarque : Des ressources/ produits utilisés aux HUG Normalement plus utilisé dans les HUG ROHO® , Vicair® (rempli de berlingot d’air) Basis, Basis 2, autre mousse (ergo) Jay® gel, Stimilite® (nid d’abeille), … Pas de coussin prévention escarre Le patient ne va pas au fauteuil Mesure nationale de la prévalence chutes et escarres novembre 2015 1 Question 6 : Autres moyens auxiliaires de prévention Catégories de réponses du questionnaire Protection coude Protection talons Peaux de mouton naturelles / synthétiques Autre Des ressources/ produits utilisés aux HUG Coudière, coussin de décharge sous les bras Talonnières, coussin rectangulaire, coussin de décharge sous les jambes ou autre moyen de décharge Plus utilisée aux HUG Coussin de positionnement (rectangle, triangle, boudin, banane, allaitement…) Remarque : Mesure nationale de la prévalence chutes et escarres novembre 2015 2 Table des matières DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins, LPZ International Mesure du 10 novembre 2015 Version 1.0 du 30.06.2015 Sous-chapitre 5.8 Questionnaire 3e: Module Chutes (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) 1 Table des matières 5.8 Questionnaire 3e : Module Chutes (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) 3 2 Table des matières 5.8 1 CHF2015NOV Questionnaire 3e : Module Chutes (obligatoire selon plan de mesure de l’ANQ) Combien de fois le/la patient-e a-t-il/elle chuté au cours des 30 derniers jours ? Cette question concerne la période de mesure allant du 11 octobre au 10 novembre 2015 inclus. Il s’agit ici d’événements de chutes ayant eu lieu aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’hôpital. Veuillez cocher ce qu’il convient. 2 Quand le/la patient-e a-til/elle chuté la dernière fois au cours des 30 derniers jours ? Cette question concerne la période de mesure allant du 11 octobre au 10 novembre 2015 inclus. Il s’agit ici d’événements de chutes ayant eu lieu avant l’hospitalisation actuelle ou durant l’hospitalisation actuelle. Veuillez cocher ce qui convient. Si l’événement de chute a eu lieu avant l’hospitalisation actuelle, veuillez alors poursuivre avec la question 8. 3 Période de la journée où la chute s’est produite Cette question prévoit trois périodes dans une journée. Veuillez choisir celle qui convient. 4 Lieu de la chute Il s’agit ici du lieu au sein de l’institution où le/la patient-e a chuté. Veuillez cocher le lieu où la chute a eu lieu. 5 6 A quelle activité le/la patient-e se livrait-il/elle au moment où la chute s’est produite ? Quelle est la cause principale de la chute ? Veuillez indiquer à quelle activité se livrait le/la patient-e au moment où la chute s’est produite durant l’hospitalisation actuelle. « Déplacement ou position debout sans/avec moyens auxiliaires/ou sans personne d’accompagnement » : cette catégorie est cochée : - quand un moyen auxiliaire ou de l’accompagnement est engagé ou - quand les deux à la fois, moyen auxiliaire et accompagnement, sont engagés. Veuillez indiquer la cause principale ! (veuillez s’il vous plaît cocher une seule réponse !). Veuillez cocher la catégorie « Facteurs environnementaux (extrinsèques) » si les médicaments sont la cause des chutes. Veuillez cocher « Problèmes de santé d’ordre psychique » si le/la patient-e a chuté à cause par ex. de la dépression ou de la démence. Le/la patient-e a chuté car il/elle était désorienté-e et/ou a sous-évalué le risque de chute et/ou sa force musculaire (Neyens, 2007). 7 La chute a-t-elle occasionné des lésions physiques chez le/la patient-e ? Par lésions physiques, on entend les blessures qui perdurent 24 heures après la chute. Veuillez cocher ce qui convient. Si aucune blessure n’a été occasionnée par la chute, veuillez passer à la question 10. 3 Table des matières CHF2015NOV Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24 heures par une chute et qui perdure plus de 24 heures après l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte de ce type de lésion. 8 Quelles ont été les lésions physiques résultant de la chute ? Par lésions physiques, on entend celles qui perdurent 24 heures après la chute. Cocher ce qui convient. Indication importante : ne mentionnez s.v.p. que les blessures les plus significatives. Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24 heures par une chute et qui perdure plus de 24 heures après l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte de ce type de lésion. 9 Quelles mesures de prévention des chutes ontelles été prises pour le/la patient-e ? Veuillez cocher ce qui convient. Les réponses multiples sont possibles. Cette question concerne les mesures de prévention des chutes qui sont décrites ci-après. Les mesures entreprises ne concernant pas uniquement le domaine infirmier, mais elles peuvent être appliquées sur prescription médicale ou après l’accord de l’équipe pluridisciplinaire. Examen du programme de médication : on pense ici à la surveillance critique des prescriptions comme par exemple lors de la visite médicale, du nombre et de la combinaison des médicaments (combinaison de plusieurs préparations médicamenteuses comme les psychotropes, combinaisons des analgésiques et des sédatifs, des diurétiques, etc.) (en accord avec le médecin). Exercices et entraînement (par ex. physiothérapie, ergothérapie) : on pense par ex. à la gymnastique qui renforce l’équilibre et la marche avec assurance du/de la patient-e et qui est enseignée par un-e spécialiste du domaine. Accompagnement pour se déplacer signifie par exemple l’accompagnement du/de la patient-e par un-e professionnelle qui s’assure à ce que le/la patient-e puisse marcher avec assurance en lui apportant un soutien nécessaire. Evaluation des moyens auxiliaires utilisés concerne le cas où un-e professionel-le contrôle, nettoie ou entretient par exemple un déambulateur (tintébin), une canne/béquille, un verre correcteur ou un appareil acoustique en vue d’un parfait état de marche et d’une utilisation optimale. Systèmes d’alarme (par ex. tapis à détecteurs, détecteur déclenchant l’alarme, sonnette d’alarme supplémentaire) peuvent être utilisés pour informer, alarmer et sensibiliser le/la spécialiste quand le/la patient-e descend seul-e de son lit ou de sa chaise. 4 Table des matières CHF2015NOV Ces moyens auxiliaires permettent de prévenir les chutes et d’assurer un soutien au niveau de la mobilisation du/de la patient-e. Ils peuvent donner au/à la patient-e une certaine autonomie et une liberté dans ses mouvements ou d’éviter d’utiliser des MdC plus importantes. Examen de la vue : il s’agit ici par exemple la planification des tests de la vue pour les patient-e-s par des spécialistes en la matière (le cas échéant après l’accord du médecin). Evaluation des chaussures utilisées : il s’agit ici de mesures prises pour contrôler la semelle ou le maintien du pied dans la chaussure qui permettent au/à la patient-e de marcher avec assurance et d’avoir une semelle antidérapante. Evaluation du programme de la journée signifie la mise en place d’une structure de jour ou qu’on s’assure à ce qu’il y ait un équilibre au niveau de cette dernière entre activités et tranquillité. Surveillance du/de la patient-e- signifie qu’un-e patient-e est surveillé par vidéo ou en les observant directement. Cela peut être par exemple une personne qui se tient tout le temps au lit du/de la patient-e (veilleur-euse). Information au/à la patient-e signifie que le/la patient-e est informé-e par un-e professionnel-le sur les risques de chutes ainsi que sur les mesures de prévention des chutes et leur dépistage précoce. Accords entre le/la patient-e, les proches, les collaborateur-trice-s signifie qu’un accord spécifique à la prévention et au dépistage précoce des chutes doit être trouvé avec le/la patient-e et/ou les proches et/ou le personnel soignant concerné, comme par exemple des personnes qui accompagnent le/la patient-e pour aller aux toilettes. Adaptation de l’environnement signifie que des mesures, comme par exemple un mobilier non « roulant », une stabilisation améliorée des objets, un éclairage suffisant ou une sol sec, sont prises pour rendre le séjour du/de la patient-e le plus sécurisant possible de telle sorte qu’une chute puisse être évitée. Lit de soins bas (lit médicalisé) est un lit qui peut être abaissé jusqu’à < 30 cm du sol et qui empêche la patiente ou le patient de chuter lourdement quand elle ou il se lève et de se blesser. 5 Table des matières CHF2015NOV Link Autre(s) mesure(s) de contention : veuillez svp cocher cette réponse si des mesures de contention autres (par ex. des barrières de lit, sangle/ceinture de fixation, isolement, séparation, etc.) que celles décrites ici (systèmes d’annonce et d’alarme, surveillance) sont appliquées. Autre mesure : mesures de prévention des chutes qui ne sont pas listées ici. 10 Quelles mesures ont-elles été prises pour la prévention des blessures chez le/la patient-e ? (plusieurs réponses possibles) Veuillez cocher ce qui convient. Les réponses multiples sont possibles. Cette question concerne les mesures de prévention des blessures qui sont décrites ci-après. Protection de la tête : il s’agit du matériel qui est utilisé pour prévenir les blessures à la tête lors des chutes comme par exemple le casque pour vélo, des casques spécifiques utilisés par ex. par les épileptiques. Eclisse/attelle : les éclisses ou les attelles sont utilisées pour protéger des blessures lors d’un événement de chute (par ex. articulation du poignet, tibia). Protecteur de hanche rigide : la coque synthétique rigide d’un tel matériau assure une protection contre les blessures à la hanche. Cette coque peut être insérée dans un sousvêtement adapté. Protecteur de hanche souple : la coque synthétique souple en mousse d’un tel matériau peut être portée sur un sousvêtement et sous les habits. 6 Table des matières CHF2015NOV Link Renforcement de l’os : par « Renforcement de l’ossature » par ex. les mesures suivantes sont à prendre en considération : compléments de vitamine D et/ou complément de calcium, luminothérapie, en particulier lumière du soleil. Autres : mesures prises pour la prévention des blessures qui ne sont pas listées ici. 7 Table des matières DOSSIER D’INFORMATIONS/MANUEL suisse Mesure nationale de la prévalence chutes, escarres et escarres enfants 2015 dans le cadre de la mesure internationale de la prévalence des indicateurs de soins, LPZ International Mesure du 10 novembre 2015 Version 1.0 du 30.06.2015 Sous-chapitre 5.9 Questionnaire 3f: Module Mesures de contention (module facultatif) 1 Table des matières 5.9 Questionnaire 3f : Module Mesures de contention (module facultatif) 3 2 Table des matières 5.9 1 CHF2015NOV Questionnaire 3f : Module Mesures de contention (module facultatif) Une ou des mesure(s) de contention a-t-elle ou ontelles été utilisée(s) auprès des patient-e-s durant les 30 derniers jours dans cette institution ? Cette question concerne la période de mesure allant du 11 octobre au 10 novembre 2015 inclus. Ici, il est question de savoir si au cours des 30 jours précédant la mesure, des mesures de contention (MdC) ont été appliquées (par ex., emploi de barrières de lits, couvertures de sécurité, sangles de fixation, sangles de lits, sangles de chaises, tablettes de chaises roulantes, etc.). Si vous répondez ici « non » ou « pas d’indication », le module est terminé. 2 Quelles mesures de contention ont-elles été utilisées auprès du/de la patient-e au cours des 30 derniers jours ? Veuillez cocher selon quelle méthode les mesures de contention ont été appliquées. Les réponses multiples sont possibles. - Les lits à barrières/protections latérales qui se relèvent d'un côté du lit ne sont pas considérés comme une mesure de contention. Les lits complètement entourés de barreaux qui sont à moitié remontés des deux côtés comptent parmi les mesures de contention puisque le/la patient-e ne peut pas quitter son lit sans aucun danger sans être aidé par un tiers. Les lits dont les barreaux ne font pas le tour ou une protection latérale pour lit ne sont pas des mesures de contention si le/la patient-e est en mesure de quitter son lit sans effort ou s'il a la possibilité d'abaisser les barreaux ou de retirer la protection latérale lui-même. - Drap de contention/fixation (Housse de protection des patient-e-s) : appelée aussi Housse de Soins Zewi. La Housse ZEWI est confectionnée dans un matériel tissé extensible particulièrement résistant et elle s'utilise tel un drap housse que l'on fixe sur le matelas (http://www.zewi.ch/fr/). Elle permet de se lever du lit seulement avec l’aide d’une autre personne et doit empêcher le/la patient-e d’enlever/d’arracher l’appareillage médical comme par ex. les sondes vésicales/urinaires, les redons (drains de Redon), etc. - Ceinture de maintien pour le lit : elle est fixée au niveau de l’abdomen du/de la patient-e et l’empêche de se lever seul-e. Cette ceinture ne peut être ouverte ou ôtée qu’avec l’aide d’une autre personne. - Ceinture de maintien pour la chaise : elle est fixée au niveau de l’abdomen du/de la patient-e assis-e et l’empêche de se lever seul-e. Cette ceinture ne peut être ouverte ou ôtée qu’avec l’aide d’une autre personne. - Chaise/fauteuil (roulant-e) avec tablette : elle/il empêche le/la patient-e de se lever seul-e. La tablette ne peut être ôtée qu’avec l’aide d’une autre personne. 3 Table des matières CHF2015NOV - Siège à dossier incliné en arrière (type chaise-longue) : il empêche le/la patient-e de se lever seul-e. Pour se lever, le/la patient-e a besoin d’aide d’une autre personne. - Fixation aux articulations du poignet : elle se trouve au niveau de l’articulation des poignets, soit unilatéralement soit bilatéralement. Cette fixation empêche l’usage du bras concerné. Elle ne peut être ôtée ou ouverte qu’avec l’aide d’une autre personne. - Fixation aux articulations du pied : elle se trouve au niveau de l’articulation des pieds, soit unilatéralement soit bilatéralement. Cette fixation empêche l’usage de la jambe concernée. Elle ne peut être ôtée ou ouverte qu’avec l’aide d’une autre personne. - Combinaison de fixation (ou combinaison intégrale) : elle empêche le/la patient-e d’enlever/d’arracher le matériel d’incontinence. A ce titre, elle est considérée comme une mesure de contention (Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011). Link - Isoation/Séparation : « Isolation » signifie qu'un-e patient-e est installé-e dans une chambre fermée spécialement équipée. « Séparation » signifie qu’il est demandé au ou à la patient-e de ne pas quitter sa chambre ou une zone définie de l’unité de soins, ou au contraire, de ne pas y rester. La séparation décrit également le fait, par exemple, qu'un-e patient-e perturbé-e soit déplacé-e d'une chambre commune vers une autre chambre (de façon intermittente). 4 Table des matières CHF2015NOV - Administration de médicaments (sédatifs/tranquillisants : Nous recommandons d’évaluer dans chaque situation dans quel but un médicament est appliqué. Il s’agit ici des médicaments qui ont un effet sédatif ou influençant le comportement, et qui sont appliqués dans le but explicite de restreindre la liberté de mouvement du/de la patient-e. - « Accords individuels » : les accords individuels sont des conventions établies par les professionnel-le-s avec le/la patient-e et/ou les proches. Il est recommandé de saisir la mesure veilleur/veilleuse sous « accords individuels » (Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011). - Par « Équipement domotique », on entend des matelas à capteurs, des capteurs, des détecteurs de mouvement, divers signaux d’alarme, des enregistrements vidéo, etc. Les capteurs d’alarmes de bord de lit (bedcall sensor) sont considérés comme détecteurs de mouvement et sont à noter sous la catégorie « Équipement domotique ». - Le fait qu’une porte soit fermée (normalement ouverte) dans un service n’est pas considéré comme une MdC car le/la patient-e concerné-e peut se bouger dans le service concerné. La porte ferme la chambre du/de la patient-e qui est considéré comme une MdC (Avis des expert-e-s J. Neyens, LPZ 2011). - La fermeture des fenêtres de la chambre du/de la patiente n’est pas considérée comme une MdC. - S’il y a consentement du/de la patient-e pour les mesures à prendre entraînant une/des MdC, alors les mesures concernées sont considérées comme une/des MdC. 3 Qui a initié l’application de la mesure de contention ? Il est ici question de savoir qui a initié l’application de mesures de contention. Veuillez indiquer ce qui convient. 4 Quelle était la raison principale pour l’application de la ou des mesures de contention chez le/la patient-e ? Veuillez indiquer ce qui convient. Les mesures de contention ont-elles occasionné des lésions physiques ? Par lésions physiques, on entend celles qui perdurent 24 heures après l’application les mesures de contention. Veuillez cocher ce qui convient. Si vous répondez non à cette question, le module est terminé. 5 Indication importante : Veuillez indiquer qu’une seule réponse s.v.p. Cette question concerne la raison principale d’utilisation des mesures de contention comme par exemple la prévention des chutes, la possibilité des mesures thérapeutiques, le comportement agressif, le fait d’errer ou le sommeil. Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24 heures par une mesure de contention et qui perdure plus de 24 heures après l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte de ce type de lésion. 5 Table des matières 6 Quelles sont les lésions physiques occasionnées au/à la patient-e par les mesures de contention ? CHF2015NOV Par lésions physiques, on entend celles qui perdurent 24 heures après l’application des mesures de contention. Indication importante : ne mentionnez s.v.p. que les blessures les plus significatives. Si une lésion qui a été produite au cours des dernières 24 heures par une mesure de contention et qui perdure plus de 24 heures après l’évaluation infirmière, veuillez tenir compte de ce type de lésion. - Lésions minimes (par ex. conséquences sur l’état de santé sans traitement médical, bleus, légères égratignures) ; - Blessures de moyenne gravitée (par exemple contusions ; coupures nécessitant des points de suture, dermabrasions sévères avec nécessité de traitement) ; - Blessures graves (par exemple blessures à la tête, fractures). Après avoir répondu à toutes les parties du questionnaire, veuillez vérifier qu’aucune question ne soit restée sans réponse. Ceci est nécessaire pour faire en sorte que l’introduction des données dans le programme de saisie des données LPZ se fasse sans problèmes. 6 CODE IMPORTATEURS- MOT DE PASSE / UNITE / 2015 DPT APSI CHIR GYN-OBST DMIRG DSM DMCPRU Code unité 1 2 62 5 7 8 9 10 4 6 11 12 13 14 15 17 18 16 23 24 25 26 27 32 28 29 31 33 34 35 36 22 37 38 UNITE SI-site D SI-site E SINPI 0AL-GREF 1AL 1BL 3AL 3CL 4BL 4CL 0DL 0FL 1DL 1EL 5AL OGM 4GM 5GOM 4DL 5CL 5FL 6AL 6BL 6CL 6DL 6EL 6FL-PLUS 7CL 7DL 7EL 7FL 7AL UHP-RAL UO-SU CODE IMPORTATEUR 1912269X 1912270X 1918415X 1912273X 1912275X 1912276X 1912277X 1912278X 1912272X 1912274X 1912279X 1912280X 1912281X 1912282X 1912283X 1912285X 1912287X 1912284X 1912292X 1912293X 1912294X 1912295X 1912296X 1912300X 1912286X 1912297X 1912299X 1912301X 1912302X 1912303X 1912304X 1912291X 1912305X 1912306X MOT DE PASSE LPZ#9D7D2 LPZ#B5CEC LPZ#A4D2F LPZ#CE206 LPZ#71677 LPZ#DA493 LPZ#C3B7E LPZ#2130F LPZ#70B42 LPZ#D9234 LPZ#EC209 LPZ#4999B LPZ#1BC3F LPZ#3308A LPZ#CABE2 LPZ#6E14B LPZ#87740 LPZ#52AE LPZ#1EEBF LPZ#1EEBF LPZ#3630A LPZ#4D754 LPZ#64B9F LPZ#D8 LPZ#1E923 LPZ#B3D34 LPZ#AE638 LPZ#2E96D LPZ#45DB7 LPZ#D1776 LPZ#BDCB LPZ#7A75 LPZ#623D8 LPZ#51AAB DPT NEUCLI PRIVES Code unité 39 40 41 42 43 44 46 63 47 51 48 64 49 50 UNITE 2AL 2BL 2BL-PLUS 2DL 2DL-PLUS 2FL 3DL 8AL 8CL 8EL 8FL 9AL 9CL 9FL CODE IMPORTATEUR 1912307X 1912308X 1912309X 1912310X 1912311X 1912312X 1912314X 1918420X 1912315X 2162420X 1912316X 1918416X 1912317X 1912318X MOT DE PASSE LPZ#9778A LPZ#C601F LPZ#674 LPZ#46354 LPZ#74BE9 LPZ#BA8C8 LPZ#3ABFD LPZ#1F192 LPZ#3B5B5 LPZ#2B0D6 LPZ#97D27 LPZ#8E0AF LPZ#C65BC LPZ#DDA07 ENQUETE ANQ / 2015/ organisation duos et coach / 08.09.2015 Dpt Unités Enquêtrices Site D/ GREF 2 inf ref: Solenne Ory ou Emilie Arnaud + Lucie Oulevey APSI Site E / SINPI 2 inf. ref: Céline Josserand+ ZMIROU Stéphanie DMCPR UHP / UO GREF/ site D Chirugie Neucli SMIG 2 inf. ref : Gisèle Rouquette (UHP) +inf ref de l'UO (C. Malaplate ou S.Hermann ou S. Convers ) Mélanie Verdon (tél. 32 231) 2 inf. ref :Solenne Ory ou Emilie Arnaud +Lucie Oulevey 1AL Florencia Basso + Vittoria Grassi (Irus) 1BL Delphine Holder + Fabienne Scherrer Müller (Irus) 4BL Carmen Soto Fierro De Stephanis + Habib Meriah (Irus) 4CL Elodie Deleau + Sandrine Le Godais (Irus) 3AL Lauren Metrailler + Mireille Meyer (Irus) 3CL Ana Rodrigo + Nathalie Coviello/Guislaine Jourdan (Irus ) 5AL Maria-Lucia Caon + Sophie Machala (Irus) 1DL Béatriz Cifuentes + jean-Yves Wojtasikiewicz (Irus ) 1EL Anne Claire Ducatez + Nathalie Tochon (Irus) 0FL Sophie Badertscher + Benjamin Avettand-Fenoel (Irus) 0DL Isabelle Ramelet+ Stephanie Dul (Irus ) 3DL / 2FL 2 inf. ref: Hélène Cottignes / Coraline Carvalho-Ruiz 2DL/2DL+ 2 inf. ref: Stéphanie ROCHA + Marie-Carmen Trillo (8CL) 2AL /2BL+ 2 inf. ref. Cousin Céline/ Pauline Lozach 4DL 5CL 5FL / 7DL 6AL 6BL 6CL 6FL / 7AL (DSM) Coach 6EL 6DL inf. ref : Christelle Bellina + France Alamercery (Irus 6AL 6BL) inf. ref : Camille Laplace + Sophie Robert (Irus 7CL) 2 inf. ref : Claudia Beti le Gouic + Magdalena Tatarczuch inf. ref :Lydia Pierre-Lemoine + Fabienne Maître (Irus 5CL ) inf. ref : Melody Charquillon + Nadia Presset (Irus 6CL) inf. ref : Alvine Emah + Emmanuelle Bochud (Irus 4DL) 2 inf. ref : Yamina Belakhdar + Myriam Scerbanenko inf. ref : Juliana Santos Cruz + Soraya Hamache (Irus 5FL) inf. ref :Mireille Simon + Sylvie Ageron-Blanc (Irus 6EL) 7CL inf. ref : Loredana Furnari + Murielle Tarpin-Lyonnet (Irus 7DL) 7EL inf. ref : Amel Aloua+ Sylviane Cante (Irus 6FL) 7FL inf. ref : Emmanuel Calisesi + Pierre-André Berret (Irus 7EL) Pascale Herrault (tél. 32 438) Catherine Gagelin (tél. 33 755) Michèle Arbona (tél. 33 947) Marie-Anne Schaad (tél. 33640) Sarah Kupferschmid (tél. 33 537) Anne-Laure Blanchard-Courtois tél: 38915 ENQUETE ANQ / 2015/ organisation duos et coach / 08.09.2015 Dpt DSC Gyn-obst DEA Unités Enquêtrices 8AL / 8CL 2 inf. ref. Marion Caillaud + Marie-Christine Reuse-Panchaud 8EL / 8FL 2 inf ref: Isabelle Lagnie + Emmanuelle Rigaudeau 9AL / 9CL 2 inf. ref. Adeline Perrier ou Elodie Albuquerque et Maria Pais Gracio 9FL 2 inf. ref. Myriam Zouhair ou Marie Tremblet + Aurélie Déshaire (8EL) 4GM/OGM/5GOM 2 inf. ref: Martine Fabrici ou Caroline Desbiolles + Denis Ferrand Néonat + UD Christelle Jacot Descombes + Joëlle Favre USI /Med A1 Nadia Hasni + Rémy Droz-Bartholet Chir-PE / Ortho BB-A1/ Med B1-B2 Remplaçants : Lucia Blal, Sébastien di Tommaso, Roseline Cancedda-Pena + Vanessa Peureux-Chevillon Fanny Fillon Mermet-Bouvier + Anasuya Parel Lortet Coach Odile Thévenot ( tél: 38 332) Lucia Floris (tél. 079 6922176) Aluisia De Rosso (tél: 33694)