COMMUNIQUE DE PRESSE – 5 décembre 2014
Vitrines, présentoirs et totems publicitaires se numérisent
XERFI vient de publier une étude approfondie, après plusieurs semaines d’enquêtes et d’analyses, sous le titre :
« Le marché de la publicité sur le lieu de vente (PLV) - Prévisions du marché à l’horizon 2018
Enjeux et opportunités de la digitalisation des points de vente »
Auteur de l’étude : Anne Césard
Voici quelques-uns des principaux enseignements de cette analyse de 290 pages
Dans un marché publicitaire atone, la publicité sur le lieu de vente (PLV) se
distingue. Touchés par la crise, les annonceurs privilégient les supports hors
média pour promouvoir leurs produits et services. Ainsi, les dépenses dans la
PLV pourraient frôler 1,15 milliard en 2014 (+1% par rapport à 2013) et 1,3
milliard à l’horizon 2018, selon les experts de Xerfi. Elles progresseraient
alors de 2,5% par an entre 2016 et 2018 pour représenter 4,6% du marché
publicitaire traditionnel, d’après Xerfi. Cette embellie du secteur est avant
tout soutenue par la refonte des concepts de vente. En effet, face à la
concurrence des pure players, les commerçants choisissent de revaloriser
leurs enseignes physiques. Cela passe principalement par la théâtralisation
des points de vente, qui se digitalisent pour séduire les clients.
La PLV numérique ne tue pas (encore) la traditionnelle…
L’apparition de bornes tactiles et de tablettes dans les magasins permet aux
professionnels de la PLV de saisir l’opportunité du numérique. Pour exploiter
ce récent relais de croissance, les spécialistes de la publicité sur le lieu de
vente s’appuient sur les débouchés historiques de la PLV, comme les
parfums et cosmétiques. En effet, la promotion d’articles dans ces univers
sensoriels est souvent orientée haut de gamme, voire luxe, grâce à l’utilisation
de nouveaux matériaux et techniques récentes. A titre d’exemple, Sephora
teste régulièrement des dispositifs numériques, comme le « tapis magique »
(PLV interactive sur sol en temps réel) ou encore le présentoir à affichage
digital (PLV traditionnelle assortie d’un moniteur et des bandeaux
magnétiques permettant la mise à jour des contenus).
Le marché de la PLV à l’horizon 2018
Unité : % des variations annuelles en valeur
-20%
-10%
0%
10%
20%
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e 2015p 2016-
2018p (*)
(*)Traitement, estimations et prévisions Xerfi / Source : France Pub-Irep
Toutefois, à l’exception de certains circuits de distribution spécialisés, la PLV
numérique reste limitée à quelques marchés relevant de la grande
distribution comme l’alimentaire. De plus, elle ne menace pas la PLV
classique, encore largement sollicitée. Les deux dimensions de la PLV
(digitale et traditionnelle) ne s’opposent donc pas mais se complètent. En
effet, écrans digitaux, bornes interactives ou cadres numériques côtoient
souvent totems et présentoirs dans les vitrines.
…mais promet une longueur d’avance aux nouveaux acteurs
Face à cette nouvelle demande, les spécialistes de la PLV permanente
(conception et fabrication d’éléments de PLV) adaptent leurs offres. Certains