ANNEXE V – Grille d’entretiens semi-directifs Experts -------------Entretiens avec des experts : la reconnaissance des Agendas 21 locaux------------Introduction personnelle 00 – Avant de commencer l’entretien, pouvez-vous rappeler quelles sont les différentes missions et les différents rôles qui font de vous une personne experte sur le sujet du développement durable des territoires ? Partie I – Collectivités locales, nouvelles prérogatives et nouvelles attentes Au cours des dernières années, décentralisation et affirmation du concept de développement durable se sont conjuguées de sorte que les collectivités locales font aujourd’hui face à des prérogatives et à des attentes nouvelles. 1.1 – Selon vous, qu’est-ce qui caractérise les attentes auxquelles font face les collectivités locales aujourd’hui ? 1.2 – Pensez-vous que les collectivités soient prêtes à faire face à ces attentes ? 1.3 – Quels bénéfices les collectivités peuvent-elles tirer en répondant à ces attentes ? 1.4 – D’une manière générale, les élus locaux comprennent-ils la notion de développement durable et ses bénéfices potentiels ? Partie II – L’Agenda 2 l local un outil pour le développement durable au niveau local La CNUCED, en 1992, a à travers l’Agenda 21 de Rio mis l’accent sur le rôle incontournable des collectivités en termes de développement durable. Elle a ainsi conduit à proposer au niveau mondial que toutes les collectivités mettent en œuvre un Agenda 21 local. 2.1 – En quoi l’Agenda 21 local se distingue-t-il d’autres outils ? 2.2 – Pensez-vous que l’Agenda 21 local soit un outil adapté aux collectivités ? 2.3 – Que pensez-vous du bilan des Agendas 21 locaux depuis 1992 ? 2.4 – Quels sont à vos yeux les blocages qui caractérisent la diffusion et la mise en œuvre des Agendas 21 locaux ? 2.5 – Savez-vous combien d’Agendas 21 locaux peuvent être recensés en France ? Parmi ce nombre, combien répondent aux ambitions fondamentales de l’Agenda 21 de Rio ? 2.6 – Quelle(s) sont pour vous les dynamique(s) à venir concernant les Agendas 21 locaux ? 2.7 – Comment analysez-vous le rôle de l’Etat, et les rapports entre l’Etat et les collectivités, par rapport aux Agendas 21 locaux ? Partie III – Passer à la vitesse supérieure : reconnaître les Agendas 21 locaux Face à l’objectif de 500 Agenda 21 locaux en 2008 fixé par la SNDD, se pose aujourd’hui la question des modalités de reconnaissance des démarches d’Agenda 21 local. 3.1 – Que devrait faire, et a contrario éviter de faire l’Etat pour assurer une diffusion large et de qualité des Agendas 21 locaux ? 3.2 – Que pensez-vous du principe d’une reconnaissance des Agendas 21 locaux par l’Etat ? 13 3.3 – Quels éléments seraient à même d’assurer la réussite d’une reconnaissance nationale des Agendas 21 locaux ? 3.4 – Quels écueils doivent être évités pour assurer le succès d’une reconnaissance nationale des Agendas 21 locaux ? 3.5 – Partons du principe que l’on peut distinguer deux approches dans la reconnaissance et/ou l’évaluation des Agendas 21 locaux : La première consisterait à évaluer les résultats atteints dans des domaines déterminés : maîtrise du développement urbain, impacts environnementaux et maîtrise des enjeux globaux (réchauffement climatique par exemple par exemple). La seconde consisterait plutôt à s’assurer de la présence de processus et de systèmes au sein du territoire : systèmes de diagnostic, de management, d’information et de gouvernance par exemple. La présence de ces systèmes est présumée garantir une amélioration continue de l’action des collectivités. Que pensez-vous du rôle de ces deux approches dans la reconnaissance des Agendas 21 locaux ? quels processus et quels résultats faudrait-il retenir ? 3.6 – Quel est votre point de vue quant aux implications managériales de l’Agenda 21 local ? 3.7 – Quels domaines incontournables tous les Agendas 21 locaux devraient-ils systématiquement prendre en compte ? 3.8 – Selon vous, dans leurs Agendas 21 locaux les collectivités identifient-elles de façon pertinente leurs parties prenantes et les enjeux de leur territoire dans une optique de développement durable ? 3.8 bis – Comment vérifier que dans leurs Agendas 21 locaux les collectivités identifient pertinemment leurs parties prenantes et les enjeux de développement durable de leur territoire ? 3.9 – Quelles connaissances et quelle expertise font défaut aux collectivités dans leurs Agenda 21 locaux, et qui peut être légitime pour apporter ces connaissances et ces expertises ? 3.10 – Globalement, concernant la reconnaissance nationale des Agendas 21 locaux, quel devrait être le positionnement de l’Etat : gendarme, stratège, conseil, expert…? 14