CORRIGES DES EXERCICES
ARITHMÉTIQUE 1 P.G. 2007/2008
H
HH
H
En utilisant la définition, démontrer que : si a divise b, alors a
2
divise b
2
.
Si a divise b, alors il existe un entier q tel que b = a×q. Par suite, b
2
= a
2
×q
2
et comme q
2
est un
entier, ce ci prouve que a
2
divise b
2
.
I
II
I
VRAI OU FAUX ? Si a|b et c|b alors ac|b.
C'est faux ! Pour justifier, il suffit d'exhiber un contre-exemple :
4|36 et 6|36 mais 4×6 = 24 ne divise pas 36.
J
JJ
J
Montrer que, quel que soit l’entier naturel n, 7
n
− 3
n
est divisible par 4.
On peut utiliser une identité remarquable :
• Pour n entier supérieur ou égal à 2 :
7
n
− 3
n
= (7 – 3)(7
n−1
+ 7
n−2
×3 + … + 7×3
n−2
+ 3
n−1
) = 4×(7
n−1
+ 7
n−2
×3 + … + 7×3
n−2
+ 3
n−1
)
donc 7
n
− 3
n
est divisible par 4.
• Pour n = 1 : 7
n
− 3
n
= 7 – 3 = 4 qui est bien divisible par 4.
• Pour n = 0 : 7
n
− 3
n
= 1 – 1 = 0 qui est bien divisible par 4.
Dans tous les cas, 7
n
− 3
n
est divisible par 4.
1
11
1)
))
)
Démontrer que la somme de deux nombres impairs consécutifs est divisible par 4.
Deux nombres impairs consécutifs peuvent s'écrire 2n + 1 et 2n + 3 (pensez aussi à 2n – 1 et 2n + 1)
2n + 1 + 2n + 3 = 4n + 4 = 4(n + 1). Puisque n + 1 est un entier, ceci prouve que la somme est
divisible par 4.
1
11
1!
!!
!
Montrer que, si un entier naturel divise à la fois les entiers 5n + 9 et 2n + 3, il ne peut prendre que
deux valeurs que l’on précisera.
Si un entier naturel d divise à la fois 5n + 9 et 2n + 3, alors d divise toute combinaison linéaire à
coefficients entiers de ces deux nombres, donc d divise, entre autres :
2(5n + 9) – 5(2n + 3) = 10n + 18 – 10n – 15 = 3.
3 n’a que deux diviseurs positifs : 1 et 3 donc d ne peut prendre que ces deux valeurs.
1
11
1@
@@
@
Comment choisir l’entier naturel n pour que n divise n + 8 ?
Si n divise n + 8, étant donné qu’il divise aussi n, alors il divise toute combinaison linéaire à
coefficients entiers de ces deux nombres ; entre autres n divise 1(n + 8) – 8n = 8.
Réciproquement, si n divise 8, sachant qu’il divise aussi n, alors n divise leur somme : n + 8.
Bilan : n | n + 8 ⇔ n | 8. Il y a donc quatre valeurs possibles pour n : 1, 2, 4 et 8.
1
11
1#
##
#
Déterminer les entiers relatifs n tels que n – 4 divise n + 2.
Si n – 4 divise n + 2, étant donné qu’il divise aussi n – 4, alors il divise la différence de ces deux
nombres : (n + 2) – (n – 4) = 6.
Réciproquement, si n – 4 divise 6, sachant qu’il divise n – 4, alors n divise la somme de ces deux
nombres : 6 + n – 4 = n + 2.
Bilan : n – 4 | n + 2 ⇔ n – 4 | 6 ⇔ n – 4 ∈ {−6 ; −3 ; −2 ; −1 ; 1 ; 2 ; 3 ; 6}
n – 4 | n + 2 ⇔ n ∈ {−2 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6 ; 7 ; 10}
1
11
1$
$$
$
Quelles sont les valeurs que peut prendre un diviseur relatif commun à 5n – 3 et 2n – 3, où n
désigne un entier relatif ?
Tout diviseur d commun à 5n – 3 et 2n – 3 divise toute combinaison linéaire à coefficients entiers
de ces deux nombres, donc d divise, entre autres : 2(5n – 3) – 5(2n – 3) = 10n – 6 – 10n + 15 = 9.
d ne peut donc prendre que 6 valeurs : −9, −3, −1, 1, 3 et 9.
entier