Divisibilité : exercices page 1 de 1 Divisibilité : exercices 1. Déterminer tous les entiers n tels que 2n − 3 divise n + 5 (former une combinaison linéaire pour éliminer n) Soit x = 2n − 3 et y = n + 5. Alors 2y − x = 13. Donc si x divise y alors nécessairement il divise la combinaison linéaire 2y − x, donc il divise 13 (c’est une condition nécessaire, mais on ne sait pas encore si elle est suffisante). 13 est un nombre premier, ses seuls diviseurs sont 11, 13, −1, −13.. On examine ensuite chacun de ces cas pour savoir s’il est bien solution du problème initial. 1 13 −1 −13 x n 2 8 1 −5 y 7 13 6 0 solution? oui oui oui oui Donc l’ensemble des solutions est {−5, 1, 2, 8} 2. Démontrer que, pour tout x entier relatif, on a l’équivalence : x4 est divisible par 3 ⇔ x est divisible par 3 (envisager les trois cas 3k, 3k + 1, 3k + 2) On utilise l’identité remarquable : (a + b)4 = a4 + 4a3 b + 6a2 b2 + 4ab3 + b4 Si x = 3k, x4 = 81k 4 = 3 × 27k 4 , divisible par 3. Si x = 3k + 1, x4 = · · · = 3K + 1, non divisible par 3. Si x = 3k + 2, x4 = · · · = 3K + 1, non divisible par 3. Or tout nombre entier s’écrit d’une des formes 3k, 3k + 1 ou 3k + 2. Donc le seul cas où x4 est divisible par 4 est lorsque x = 3k, c’est-à-dire lorsque x est multiple de 3. Cela prouve l’équivalence demandée. 3. Déterminer tous les couples (x, y) d’entiers relatifs tels que y 2 = 9x2 + 25 (identité remarquable, diviseurs de 25). (y − 3x)(y + 3x) = 52 Envisager ensuite tous les diviseurs de 52 , pour chacun résoudre un système. 4. Démontrer l’équivalence suivante pour tout entier relatif n : n + 2 divise 3n2 + 7n + 13 ⇔ n + 2 divise 11. On utilisera (en l’admettant) le fait que les racines réelles du polnyôme 3x2 + 7x + 2 1 sont −2 et − . Factoriser. 3 3n2 + 7n + 13 = (3n + 1)(n + 2) + 11. Théorème de la combinaison linéaire. 5. Démontrer l’équivalence : 49n2 − 1 est divisible par 4 ⇔ n est impair (envisager les deux cas n pair, n impair). Si n = 2p, alors 49n2 − 1 = · · · = 4k − 1, donc non divisible par 4. Si n = 2p + 1, alors 49n2 − 1 = · · · = 4k. 6. Déterminer les entiers a qui divisent n − 1 et n2 + n + 3 (par des combinaisons linéaires, faire apparaître n2 − 2n + 1, puis 3n + 2, puis 5). Indications : n2 + n + 3 = n2 − 2n + 1 + 3n + 2, donc 3n + 2 = (n2 + n + 3) − (n − 1)2 . Donc si a divise n − 1 et n2 + n + 3, alors il divise 3n + 2 (combinaison linéaire). Or 3n + 2 = 3(n − 1) + 5, donc 5 = 3n + 2 − 3(n − 1), donc a divise 5 (combinaison linéaire). Donc a ∈ {−5, −1, 1, 5}. • Réciproque : pour quels n les valeurs précédentes de a sont-elles solutions ? Pour a = 1 ou −1 : la propriété est vraie pour tout n (1 et −1 divisent tous les nombres). Pour a = 5 ou a = −5, le nombre 5 doit diviser n − 1, donc n = 1 + 5k et dans ce cas on a bien n2 + n + 3 = 1 + 1 + 3 + 5k 0 = 5K. Réponse : Si n = 1 + 5k alors les a solutions sont {−5, −1, 1, 5}. Sinon les a solutions sont {−1, 1}. • Variante : n2 + n + 3 = n(n − 1) + 2n + 3 et 2n + 3 = 2(n − 1) + 5