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• sur le SNC.
• sur le muscle cardiaque (caféine, sympathomimétiques comme
l’éphédrine) ou le muscle squelettique.
• sur les muscles lisses bronchiques (salbutamol, éphédrine qui ont un
effet bronchodilatateur).
Les effets pervers de ces produits se manifestent par :
• des troubles cardiaques, neurologiques, psychiatriques.
• une défaillance respiratoire.
• et surtout une accoutumance avec surestimation de la résistance à la
fatigue (y compris pour la caféine) qui entraîne un recul des barrières
physiologiques de tolérance physique , psychique et biologique.
De nombreuses spécialités O.R.L. entrent dans cette catégorie puisque
les décongestionnants per os et les vasoconstricteurs locaux contiennent
quasiment tous des dérivés de l’éphédrine, y compris ceux qui sont délivrés
sans ordonnance.
2 . Les stupéfiants antidouleurs et autres antidouleurs
comprennent deux classes de produits :
— les dérivés morphiniques et les analgésiques de synthèse
recherchés pour leur action sur la douleur musculaire, dont les effets
secondaires sont bien connus :
• dépression respiratoire.
• dépassement des capacités physiques.
• dépendance psychique et physique.
— les antitussifs dérivés de la morphine : codéine, codéthyline, non
toxicomanogènes à doses usuelles, sans réel effet dopant, mais susceptibles
de positiver les contrôles dépistage des opiacés. Les spécialités de conseil
sont particulièrement représentées dans cette catégorie.
3 . Les glucocorticoïdes par voie générale sont susceptibles
d’être détournés pour leur propriétés :
• anti inflammatoires.
• euphorisantes et excitantes.