-la prescription de substances interdites (information écrite)
-l’utilisation d’usage à des fins thérapeutiques
La visite d’aptitude : tout médecin suspectant une conduite dopante chez un patient ne
doit pas lui délivrer de licence. Si un médecin se pose des questions (dues à des modifications
anormales de la morphologie ou du comportement), il doit, selon la loi, adresser le sportif à
une antenne médicale de prévention et de lutte contre le dopage (une par région).
L’organisme qui régule en France la lutte contre le dopage est l’Agence Française de
Lutte contre le Dopage, agence indépendante de l’Etat., qui a tout pouvoir de contrôle et de
sanction sur toutes les compétitions nationales.
Au niveau international, le CIO a été un puissant moteur de la création de l’AMA
(Agence Mondiale Antidopage), structure de droit privé, indépendante, qui va gérer la liste
des substances interdites et le contrôle des athlètes sur les compétitions internationales.
Information écrite : lorsqu’un médecin prescrit à un sportif un médicament susceptible
d’induire une réaction positive à un contrôle antidopage, il doit l’indiquer sur l’ordonnance.
Néanmoins il existe une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques lorsque le
patient est atteint d’une maladie chronique. Dans le cas présent, il doit soumettre un dossier à
une autorité composée de 3 experts qui délibéreront. Ex : diabète, greffe cardiaque…
IV- Liste des substances/méthodes interdites
Substances :
Stimulants
Narcotiques/cannabinoïdes
Anabolisants
Diurétiques (utilisés pour les sports de poids tels que le judo)
Hormones peptidiques (EPO, GH) et facteurs de croissance
Agents ayant une action anti-oestrogénique
Agents masquants
Remarque : les facteurs de croissance ne sont pas interdits en injection dans les muscles et les
tendons.
Méthodes :
Amélioration du transport de l’oxygène
Manipulations chimiques et physiques (perfusions)
Dopage génétique (transfert, cellules)