SVT TS Thème 3B
volontaires effectuant le protocole réalisé par le sujet 13112
La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus montre des différences importantes.
Voir aussi doc 2 p 382 pour le protocole
3) Effets de l'apprentissage et de l’entraînement
a) TP 21 : exemple de la récupération du langage après une lésion
Les zones impliquées dans la production du langage (génération de mots) sont situées dans
l’hémisphère gauche dit dominant, avant opération chirurgicale, (comme c’est le cas chez 94%
des droitiers et 76% des gauchers, Pujol et al., 1999).
La superposition des différentes images fonctionnelles sur l’image anatomique permet de
localiser les aires impliquées dans la production et la réception du langage chez le sujet après
l’opération de déconnexion des deux hémisphères.
La comparaison avec les images avant la lésion montre la capacité de l’hémisphère non
dominant (ici l’hémisphère droit) à prendre en charge le développement des fonctions du
langage après la lésion après une rééducation et un entraînement.
C’est un exemple d'utilisation des propriétés de plasticité post-lésionnelle de l’hémisphère droit.
Ces résultats indiquent qu’il est raisonnable de considérer une déconnexion de l’hémisphère
dominant jusqu’à l’âge de 9 ans, c’est à dire au delà de la période critique d’acquisition du
langage.
Rq : ces propriétés de plasticité du système nerveux central sont beaucoup plus limitées chez
l’adulte.
Voir aussi exemple doc 1 p 384
b) Les effets de l’entraînement
doc 3 et 4 p 383
On observe que l’entraînement à une tâche motrice comme de taper le pouce sur ses autres
doigts de la même main. On constate que l'amélioration de la performance est associée a une
extension de l'aire motrice active correspondant à la tâche effectuée. De plus cet apprentissage
est stable dans le temps (8 semaines après l'arrêt de l’entraînement).
Il faut cependant noter que la programmation du mouvement élémentaire de pince réalisée avec
le pouce, caractéristiques des primates est très probablement innée et génétiquement
déterminée.
4) Une régénération limitée des cellules nerveuses
doc 3, 4 et 5 p 385
A partir du corps cellulaire d'un neurone périphérique, la fibre nerveuse peut être régénérée et
des connexions synaptiques peuvent être reformées.
Cependant les cellules nerveuses ne se divisent pas. En revanche des cellules souches ayant la
capacité de se différencier en nouveaux neurones ont été découvertes dans le cerveau adulte
mais leur nombre reste très faible et limité à des zones précises du cerveau.
On constate que
•le nombre de neurones diminue au cours de la vie mais n'est associé à des troubles que
dans le cas des maladies neurodégénératives comme les maladies d'Alzheimer ou de
Parkinson.