MOTRICITE VOLONTAIRE ET PLASTICITE CEREBRALE
SVT
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CHAPITRE 16 :
INTRODUCTION :
Certains dysfonctionnements musculaires résultant d’anomalies touchant le système nerveux central
supérieur peuvent empêcher le réflexe myotatique d’agir.
Les muscles peuvent être commandés volontairement par l’encéphale.
I. De la volonté au mouvement : Voir activité 4
a. Des aires corticales spécialisées :
Les régions du cortex cérébral appelées aires motrices primaires (notées M1) sont les aires motrices
spécialisées à l’origine des mouvements volontaires.
L’aire motrice de l’hémisphère gauche contrôle les muscles de la partie droite du corps et
inversement.
Dans chaque hémisphère, les régions du corps dotées d’une mobilité importante occupent une
surface importante de l’aire motrice.
D’autres territoires sont impliqués : aires prémotrices, zones plus profondes…
b. Du cortex au muscle :
Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones
qui descendent dans la moelle jusqu’aux motoneurones qu’ils stimulent.
Cela explique les effets paralysant des lésions médullaires.
c. L’activité intégratrice des motoneurones :
Le corps cellulaire d’un motoneurone reçoit des informations diverses par les synapses qu’il établit
avec le neurone sensitif issu du fuseau neuromusculaire et les neurones provenant du cortex.
Même si les synapses ont le même mode de fonctionnement, il y a en a deux types en fonction des
effets que leurs neuromédiateurs (NM) provoquent sur les neurones postsynaptiques :
o Le NM de synapses excitatrices fait apparaître des messages nerveux postsynaptiques.
o Le NM de synapses inhibitrices freine l’apparition des messages nerveux postsynaptiques.
Le corps cellulaire du motoneurone intègre différentes informations qu’il reçoit et émet un message
moteur unique dont la fréquence de PA dépend de la sommation réalisée.
Le message circule le long de l’axone du motoneurone et sera transmis à travers les synapses.
Chaque motoneurone réalise une intégration des messages qu’il reçoit tandis que pour une fibre, il y
a réception d’un seul motoneurone.
II. Motricité et plasticité cérébrale :
La comparaison des cartes motrices d’individus montre de grosses différences individuelles.
Les différences s’acquièrent au cours du développement, de l’apprentissage et de l’entraînement.
La plasticité cérébrale permet la récupération du cerveau après la perte d’une partie du cortex moteur.
Les capacités de remaniements se réduisent au long de la vie comme le nombre de cellules nerveuses.
CONCLUSION :
Les motoneurones, intégrés de messages collectés, créer des contractions des fibres musculaires.
Les messages proviennent du muscle, de la moelle épinière ou des aires corticales motrices.
La plasticité cérébrale affecte le cortex moteur.
THEME 4B :
Neurone et fibre : la communication nerveuse.
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