De la cohorte 2011, 64 % des participants ont été formés à l’extérieur du
Canada. C’est dire à quel point les programmes exécutifs CMA et CMA-MBA
sont perçus par les nouveaux arrivants comme une passerelle pour accéder
au marché du travail et dénicher un emploi de qualité au Québec.
« Nous avons des candidats originaires de tous les pays du monde et qui ont déjà une expérience
de gestion, indique François Renauld, FCMA, MBA, président-directeur général de l’Ordre des CMA.
Nous évaluons leurs compétences et nous reconnaissons leurs acquis. Pour eux, nos programmes
représentent une façon concrète d’entrer dans le système, de développer un réseau et de s’intégrer
pleinement au Québec. »
C’est le cas de Younes Alami, CMA, MBA, contrôleur à l’usine de la multinationale Bonduelle à
Saint-Denis-sur-Richelieu. Diplômé en administration des affaires de l’Institut supérieur de commerce
et d’administration des entreprises (ISCAE), au Maroc, il a travaillé dans son pays natal pendant une
dizaine d’années, avant de s’établir au Québec, avec femme et enfant, pour y entreprendre des études
de MBA à l’Université de Sherbrooke.
« Mon objectif était de m’intégrer plus aisément au marché québécois du travail, souligne-t-il. Mais
plusieurs des postes que je convoitais m’étaient fermés parce que je n’avais pas de titre comptable.
C’est alors que j’ai décidé de m’inscrire au Programme exécutif CMA-MBA, plutôt que de retourner
aux études à temps complet. » Younes Alami n’a jamais regretté sa décision. « J’ai trouvé un lieu
d’apprentissage, de rencontre et d’échanges. Je me suis joint à des personnes qui avaient le même
cheminement professionnel que moi et avec qui j’ai eu une très bonne interaction. Quant au contenu
du programme, il était présenté par de véritables professionnels et axé sur des problématiques
concrètes. »
Pour Younes Alami, il est clair que les compétences acquises dans le cadre du programme lui ont
permis de s’épanouir professionnellement. « Il m’a permis d’élargir mes connaissances, d’aller au-delà
des chiffres, de voir plus loin et en profondeur et de contribuer véritablement à la prise de décision.
Aujourd’hui, je suis bien outillé pour relever les défis. »
Quant à Tewfik Atia, CMA, MBA, il détenait un baccalauréat en finances obtenu dans son pays
d’origine, l’Algérie, et il avait à son actif sept années d’expérience au sein d’un groupe pétrolier
américain installé au Moyen-Orient lorsqu’il est arrivé au Québec, à l’âge de 31 ans.
« Mon objectif était de faire un MBA, mais je me suis rapidement rendu compte qu’il me fallait un
titre comptable pour obtenir un poste de haut calibre, dans lequel je pourrais exploiter pleinement
mes habiletés de gestionnaire et participer activement à la stratégie d’entreprise. » Il s’inscrit donc
au programme exécutif CMA-MBA. « Ce programme a complètement répondu à mes attentes. Il
m’a non seulement permis d’acquérir des compétences techniques, mais aussi une vision plus large
des enjeux d’entreprise, des façons de faire innovatrices et la capacité d’exercer un leadership
stratégique. »
Après avoir complété sa formation, il a travaillé pour une grande entreprise forestière avant de se
joindre en 2007 à la firme d’ingénierie Dessau, dont il est le directeur administratif. « Il est clair que le
Programme exécutif CMA-MBA m’a ouvert beaucoup de portes », conclut-il.
Tewfik Atia, CMA, MBA
Directeur administratif
Dessau
Younes Alami, CMA, MBA
Contrôleur, Québec
Bonduelle Amérique du Nord
Ils sont venus de loin.
Comment les programmes exécutifs CMA et CMA-MBA
ont-ils été pour eux une passerelle d’intégration et de réussite?