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Le marché 
Ses variations agissent sur les postes, puis sur les emplois et l’organisation et enfin sur la 
stratégie. Une diminution sensible de la demande réduite le nombre des postes de travail 
nécessaire pour satisfaire une demande réduite. Une baisse persistante de ventes peut refléter 
une modification en profondeur de marché et ainsi répercuter sur l’organisation de l’entreprise. 
 
L’internationalisation de la concurrence 
Les années 2000 sont marquées par l’accentuation et l’internationalisation de la concurrence. 
Pour conserver la compétitivité dans un contexte où les innovations technologiques 
franchissent sans délai les frontières, la rigueur devient indispensable ; Dans la recherche 
d’une meilleure compétitivité, l’entreprise doit éliminer surcoûts et gaspillages. On demande 
donc aux salariés plus de mobilités, d’initiatives, d’autonomie, et de capacité à évoluer. 
L’intensification de la concurrence augmente donc les exigences des employeurs vis à vis des 
salariés. 
 
Les mutations technologiques 
Les mutations technologiques et en particulier les NTIC( les nouvelles technologies 
d’informations et de communications) ont des conséquences considérables. En effet 
l’accroissement de la production est souvent supérieur à celui des débouchés, provoquant 
ainsi des sureffectifs qui nécessite la mise en place des plans sociaux et impose une gestion 
anticipatrice de l’emploi et la recherche de mobilité d’adaptations pertinentes. D’autre part 
l’accélération des mutations technologiques entraîne à l’évidence une obsolescence plus 
rapide des qualifications.  
Ainsi maintenir en permanence une adéquation qualitative et quantitative de l’emploi 
implique une approche dynamique, une veille technologique, un suivi de l’employabilité de 
chacun. Dans le cadre de gestion de l’emploi et des compétences, un effort permanent de 
qualification et de requalification du personnel en place, de mobilité et de nouveaux 
recrutements est demandé aux dirigeant des entreprises.  
 
Les modèles d’organisation 
Le modèle adopté par l’entreprise conditionne largement ses structures selon que l’accent est 
mis sur la cohérence et le contrôle ou sur la réactivité. L’entreprise adopte un schéma plus ou 
moins centralisé, ce qui n’est pas neutre du point de vue des emplois et des postes. En effet 
une structure décentralisée demande une polyvalence à leurs salariés, alors que dans une 
structure centralisée les hommes sont plus spécialisés. 
 
L’évolution des besoins du salarié 
  Comprendre les comportements des salariés est nécessaire pour les gestionnaires de 
l’entreprise. De nombreuses théories liées à la motivation ont été élaborées. Les travaux de 
Maslow ont particulièrement influencé les réflexions sur la gestion des ressources humaines. 
Il a mis en évidence que chaque personne a des besoins mais que ceux-ci sont satisfaits selon 
un ordre hiérarchique, c'est-à-dire qu’il faut satisfaire les uns avant de penser aux autres. Ainsi 
dans le contexte d’un niveau de vie améliorée par rapport à il y a un siècle, les mentalités et 
les aspirations des salariés ont fortement évolué. D’après les théories de Maslow, on pourrait 
dire qu’aujourd’hui les salariés sont au 4ème ou 5ème niveau de la pyramide des besoins. Ils  ne 
recherchent  plus la simple satisfaction des besoins physiologiques dans le travail, face à 
l’entreprise, ils attendent d’elle une rémunération, mais également des possibilités de se 
réaliser : un statut, une formation, etc.