journal d`un monstre

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Recréation 2008
JOURNAL D’UN MONSTRE
d’après Richard MATHESON
adaptation et mise en scène : Florence LAVAUD
Une production du CHANTIER Théâtre - coproduction : Les Colonnes, scène conventionnée de Blanquefort (33) - Les Sept Collines, scène conventionnée de Tulle (19) - L’Odyssée, scène conventionnée de Périgueux (24) - L’Athanor, scène nationale d’Albi (81)
- Très Tôt Théâtre QUIMPER (29) Théâtre du Finistère pour l’enfance et la jeunesse.
Avec le soutien de l’ADDC de la Dordogne (24), de l’Académie théâtrale du Théâtre
de l’Union CDN de Limoges(87), du Conseil général de la Dordogne, du Conseil régional d’Aquitaine, de la DRAC Aquitaine.
La recréation a bénéficié du soutien de l’OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine.
CHANTIER
THEATRE
Le
Lieu
24380
SAINT
PAUL
DE
SERRE
Tél.: 05 53 07 85 12 - Fax : 05 53 07 85 28 - Courriel : [email protected]
Site : www.chantier-theatre.com
La compagnie Chantier théâtre est conventionnée avec le
Drac Aquitaine, le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil
Ministère de la Culture Général de la Dordogne.
SOMMAIRE
Distribution.........................................................................................2
Note de mise en scène....................................................................3
L’auteur....................................................................................... 5 à 7
La metteur en scène........................................................................8
Le comédien.....................................................................................9
Le texte.............................................................................................11
La presse................................................................................. 17 à 19
Fiche technique et tarifs....................................................... 21 à 23
quelques reperes
c h a n t i e r
t h é â t r e
c o m p a g n i e f l o r e n c e l a v a u d
Créée en 1989, la compagnie est conventionnée depuis
2004 avec le Ministère de la Culture - DRAC Aquitaine, le
Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général de la Dordogne.
12 créations, 2000 représentations de la grange aménagée
au Centre Dramatique National, en tournée à travers la
France et à l’étranger... Norvège, Suisse, Egypte, Espagne,
Golfe Persique, Israël...
Implantée en Dordogne depuis sa création, la compagnie
occupe depuis 2005 un nouvel espace : « le lieu ».
450 m2 consacrés à la recherche, à la création, à l’accueil
de résidences, contruits sur la commune de Saint Paul de
Serre en partenariat avec l’Europe, l’Etat, la Région Aquitaine, le Département de la Dordogne, la Communauté de
Communes du Pays Vernois.
En 2006, Florence LAVAUD, metteur en scène et directrice
de la compagnie reçoit le Molière du spectacle jeune public pour « Un petit chaperon rouge ».
2008... 3 spectacles en tournée - 80 représentations, dont la
dernière création : « Grandir » ou variations pour un lapin.
1
JOURNAL D’UN MONSTRE
D
I
S
T
R
I
B
U
T
I
O
N
Texte de Richard MATHESON
Adaptation et mise en scène : Florence LAVAUD
Comédien : Karim KADJAR
Scénographie : Stéphane ZANG
Création musicale : Christian PABOEUF
Création lumières : Jean-Pascal PRACHT
Création sonore : Nicolas BARILLOT
Costumes : Servane BOUILLART
Accessoires : Xavier BERMUDEZ
Et l’aide complice de Laurent ARNAUD, Xavier BERMUDEZ, Joke DEMAITRE et Myriam MAIREY
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NOTE DE MISE EN SCENE
XX - Parfois ce «monstre» me fait peur
trop de cruauté...
X - J’aurais dû choisir un autre...
mais...un monde sans monstre...
«Ne recommence jamais il a dit ou je te battrai jusqu’au sang.
Après ça fait très mal.»
peinture sombre.
XXXX - Ce texte me plaît...poétique...tendre.
à quoi peut -il rêver ?
ses rêves...
un mélange de réalité et d’images projetées.
visions abstraites.
XXX - Richard Matheson, un auteur de littérature fantastique, une phrase de Barbara Sadoul : «L’auteur de fantastique est là pour nous faire entrevoir ce qui se cache derrière
le monde des apparences.»
les apparences...la différence.
nos regards...
les formes innombrables du monde...
XX - «Aujourd’hui maman m’a appelé
monstre. Tu es un monstre elle a dit.
J’ai vu la colère dans ses yeux. Je me
demande qu’est-ce qu’un monstre.»
X - Du fond de la cave, des sons
nous parviennent, descendre l’escalier, essayer d’approcher
il fait sombre...
N’ayez pas peur, c’est du théâtre...
Du théâtre visuel...
XXX - «La terre buvait l’eau elle était comme une bouche qui a
très soif. Et puis elle a trop bu l’eau et elle a rendu sale. Je n’ai
pas aimé.»
Florence LAVAUD - Metteur en scène
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L’auteur - Richard MATHESON
«...sans richard Matheson, je ne serais pas là. il est mon père comme
Bessie Smith fut la mère d’Elvis Presley. Il est arrivé au moment où on
avait besoin de lui...
Je vous préviens: vous êtes entre les mains d’un auteur qui ne demande
jamais grâce et ne fait pas non plus de quartier. Il va vous presser comme
un citron jusqu’à ce qu’il ne reste plus une goutte...»
Stephen King
Ecrivain et scénariste américain né en 1926. Richard Matheson
débuta en 1950 précisément avec un coup d’éclat Born of Man
and Woman (publiée en France dans la revue «Fictions» n°25 en
décembre 1955 sous le titre Journal d’un monstre, trad. D’Alain
Dorémieux), prélude à plusieurs dizaines de nouvelles qui furent autant de chefs-d’œuvre. Ce fut en effet un succés immédiat; jamais personne n’avait décrit l’horreur avec autant de
vérité et de justesse.
Dés lors, il se spécialisa dans les récits d’horreur ou d’angoisse,
mêlant habilement fantastique, science-fiction, suspense un
genre où il est passé maître.
Il traduit surtout à merveille, déjà, la grande maladie des temps
modernes : la paranoïa.
Si ses romans sont moins nombreux ils n’en brillent pas moins
par la qualité puisque on peut citer de lui, outre Je suis une légende, L’homme qui rétrécit, la Maison des Damnés qui ont
donné au cinéma deux films devenus des classiques: Le survivant et L’homme qui rétrécit.
Scénariste pour La Quatrième Dimension la mythique série télévisée, il a adapté les plus célèbres contes d’Edgar POE pour le
cinéaste Roger Corman et signé le scénario de Duel, le 1er grand
film de Steven Spielberg.
Hypnose
film
de David Koepp,
d’aprés le roman
de Richard Matheson est sorti en
mai 2000.
Journal d’un monstre correspond aux
débuts fort prolifiques de Richard
Matheson.
4
L’auteur - Richard MATHESON
I was twenty-three years old when I wrote BORN OF MAN AND
WOMAN. The idea came to me: what would a normal couple do if
they had a literal monster for a child? When I became a parent myself I would have rejected the idea as untenable. Fortunately, I was
youthfully naive and, as luck would have it, my first published
story turned out to be a classic.
Richard Matheson - décembre 2001.
J’avais vingt-trois ans au moment où j’ai écrit JOURNAL D’UN
MONSTRE. Il me vint l’idée suivante: comment un couple normal réagirait-il si leur enfant était un monstre, au sens propre du terme? Par
la suite, devenu moi-même père, je n’aurais pas pu envisager une telle
chose. Mais à l’époque, heureusement, j’avais la naïveté de la jeunesse et,
par chance, ma première nouvelle publiée est devenue un classique.
Extraits de l’interview de Richard Matheson par Erwan Bargain dans le
revue SYNOPSIS/le magazine du scénario
Synopsis: En tant qu’écrivain, vous avez influencé bon nombre de romanciers, puis vous vous êtes également tourné vers le cinéma et l’écriture de scénarios. Pourquoi ce choix et comment expliquez-vous cette
attirance pour le cinéma ?
Richard Matheson: J’ai toujours aimé le cinéma et, adolescent, je rêvais
déjà d’écrire pour le grand écran. Mais je pense que ce qui a précipité
les choses a été mon départ pour la Californie. A la fin de la Seconde
Guerre mondiale, j’étais à l’armée et me gelais les pieds à New-York,
où le temps et le climat étaient vraiment mauvais. J’étais seul et me
parlais à moi-même pour communiquer. J’ai commencé à songer à la
Californie et ai, je crois, à partir de là, véritablement commencé à écrire
en pensant au cinéma. Quand j’étais petit, j’adorais les films qui faisaient peur et, à force d’en voir, j’ai rapidement compris qu’il y avait
deux façons d’effrayer les gens. L’une d’elles consistait à orienter la
caméra de telle manière que les évènements ne se passent que d’un
côté de l’écran. Votre attention était ainsi poetée de ce côté-là et, tout à
coup, quelque chose surgissait de l’autre côté, là où vous ne regardiez
pas. L’autre façon, plus simple, consistait à utiliser des silences intenses
et longs que des bruits soudain venaient briser. Et le fait de briser ces
silences finissait par surprendre et effrayer les gens. Un peu comme
dans Bodysnatchers, où ces hurlements effraient tout le monde.
Synopsis: Que représente pour vous le fantastique et la science-fiction
et qu’apportent-ils au public selon vous ?
C’est diffice de parler de la SF et de dire ce qu’elle apporte aux gens.
Quand j’ai commencé à écrire, la SF représentait un énorme marché,
5
L’auteur - Richard MATHESON
notamment avec les nombreux magazines qui existaient. La première nouvelle que j’ai publiée, Né d’un homme et d’une femme (Journal d’un monstre), racontait comment un enfant anormal évoluait de
l’amour à la haine envers ses parents. C’était une histoire de mutation.
On m’a appris que c’était de la SF. Alors moi j’ai dit : «OK, c’est de la
SF» et ma nouvelle a été publiée dans l’un des nombreux magazines
existants. Aujourd’hui encore je ne suis pas bien sûr de savoir ce qu’est
la science-fiction.
Beaucoup estiment que la science-fiction possède une dimension métaphysique, qu’en pensez-vous ?
Je ne sais pas... J’ai lu tellement de choses à ce sujet. Je suis convaincu,
en tous cas, que la vérité qui se dégage de la SF existe réellement. La
SF permet souvent de lever le voile qui pèse sur la vérité et cette vérité
n’est pas un fantasme.
Votre oeuvre, dans sa globalité, aborde des thèmes différents mais récurrents. Vous vous interrogez notamment sur la place de l’homme
dans l’univers et beaucoup de vos personnages sont des solitaires. En
quoi la solitude représente-t-elle une situation dramatique ?
Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais c’est vrai que
la solitude est un thème qui revient souvent. La solitude permet au
personnage de prendre conscience des limites de son existence, de sa
propre finitude. Le héros solitaire de Je suis une légende sait qu’il va
mourrir. Il y a une conscience des personnages qui se développe dans
la solitude.
6
La metteur en scène : Florence LAVAUD
Chaque fois qu’elle fabrique un spectacle
avec sa compagnie,
Florence Lavaud
a l’impression de donner vie à un rêve
nécessaire et éveillé. Mais aussi une exploration du monde étrange de l’enfance
« …Quant à Florence Lavaud, elle se singularise de plus en plus, proposant un regard
unique sur le monde de l’enfance. »
Libération - Paris Mômes
Le premier rêve, c’est « Le chemin Xibalba ». Elle connaît tout de suite le
succès. (1000 représentations en France et à l’étranger).
Et puis «Esquisse»… en 1991. C’est une envie plus personnelle, son premier spectacle d’auteur.
De nouveau, c’est un succès (500 représentations).
Il faut dire que ses spectacles ne sont pas des coups d’essais.
Après avoir intégré une troupe amateur, Les Galapians, Florence Lavaud
a quitté l’école très tôt pour faire du théâtre. A 16 ans…
Les débuts, sont des années de travail acharné.
Les créations, les tournées (Florence est aussi comédienne), quatorze
spectacles d’atelier avec des enfants et des adolescents, sans compter le
festival international du Mime de Périgueux (direction, Peter Bu) où Florence crée dans l’urgence des spectacles de rue « qui cherchent à transformer le quotidien pour le théâtraliser . »
Puis vient l’écriture de « Cabane » (lauréat des spectacles jeune public
Avignon 1994) ou « Journal d’un monstre » (2001) «… Florence Lavaud
confirme sa sensible audace en proposant Le Journal d’un Monstre : une adaptation de la nouvelle de Richard Matheson, dont les mots ont la beauté tranchante
des éclats de verre… Elle construit ses créations comme elle construit ses phrases
: avec exigence. Avec un souci de précision et de justesse, qui lui fait d’abord «
peindre la toile de fond, avant de s’attacher aux détails…» Le Monde – ADEN
En 2001, avec « Profs », elle tente à nouveau des incursions de théâtre
dans le quotidien et travaille pour la première fois avec des auteurs :
Dominique Paquet, Norbert Aboudaram, Victor Haim, Virginie Garandeau… Sergio Guagliardi… Karine Serres, Françoise Pillet, Nathalie Papin, Jean-Louis Bauer
De cette rencontre avec des auteurs naît un parcours avec Jean Louis
Bauer, qui lui apprendra certainement à ne pas avoir peur des mots (car
jusqu’à présent tous ses spectacles sont presque muets) : « Y a-t-il un comédien ?» (2003) « Y a-t-il un auteur ? » (2005) et CRAF centre de repos
pour artistes fatigués (2004) …
En 2006, elle obtient le premier Molière jeune public pour « Un petit
chaperon rouge, libre adaptation du conte.
2008... La dernière création « Grandir » part en tournée...
Continuer le voyage… dans des parfums d’encre… la couleur des sons, des images... les impressions, la mémoire, les devenirs....
Car peut-on mettre un point à GRANDIR ?
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Le comédien : Karim KADJAR
Né en janvier 1972.
Il participe à différentes formations
: Recherche sur le comédien, dirigée
par Ariane Mnouchkine, Théâtre du
Soleil-Paris, Atelier d’acrobatie dirigé par Alexandre Delpérugia, Atelier
de recherche de la cie R.I.D.E.A.U.Paris.
Anime des stages : Le clown et l’improvisation (1998), La Farce,
travail sur des sentiments exacerbés avec des personnages grotesques (1999), La vie cachée d’un objet, travail d’improvisation avec
des masques balinais et objets de la vie courante (1999), La rythmique corporelle et l’émotion, travail autour du texte «Le Mariage»
de Witold Gombrowicz (2000).
Comédien dans: «Panne d’essence» de Daniel Rocher, mise en scène par Lysiane Thomas (1994), «Grand-peur et misère du IIIème
Reich» de Bertold Brecht et «Ruy Blas» de Victor Hugo mis en
scène par Zakariya Gouram (1995), «Prométhée Enchaîné» d’Eschyle, mise en scène par Zakariya Gouram et «Lysistrata» d’Aristophane mis en scène par Christophe Ramirez (1996), «Cabaret
Bernard» de Stéphane Roger, mis en scène par Stéphane Roger,
«La Chunga» de Mario Vargas Llosa, mis en scène par Christophe
Ramirez (1997), «Le Petit Bois» de Eugène Durif, mis en scène
par Christophe Ramirez et «Médée» de Sénèque, mis en scène par
Zakariya Gouram (1997), «On n’est pas des saints» de Léo Ferré,
mis en scène par Christophe Ramirez et «Débordement I» de Roland Fichet, mis en scène par Charlie Windelschmidt (1999), «La
Boutique de l’Orfèvre» de Karol Wojtyla, mis en scène par Paul
de Larminat et «Au Café-Bar des Espoirs» de Roland Topor, mis
en scène par Christophe Ramirez (2000), «La Pâte à Modeler» de
Vassilii Sigariov, mis en scène par Philippe Goyard (2001).
Clown dans : «Anniversarius» (1992) et «Clownenosto» (1995),
créations clownesques, mis en scène par Etienne Fague.
Assistant à la mise en scène de :
«Médée» de Corneille, mis en scène
par Marianne Clévy (1995), «Exécuteur 14» d’Adel Hakim, mis en
scène par Quentin Baillot (1996), «
Au Café-Bar des Espoirs» (2000).
Metteur en scène de «Leçon de
Chose», cabaret sur des textes de
P. Carton, R. Topor, Aperghis et P.
Léotar
8
T
E
X
9
T
E
X— Aujourd’hui maman m’a appelé monstre. Tu es un monstre elle a dit. J’ai vu la colère dans ses yeux. Je me demande
qu’est-ce que c’est qu’un monstre.
Aujourd’hui de l’eau est tombée de là-haut. Elle est tombée
partout j’ai vu. Je voyais la terre dans la petite fenêtre. La terre
buvait l’eau elle était comme une bouche qui a très soif. Et
puis elle a trop bu l’eau et elle a rendu du sale. Je n’ai pas
aimé.
Maman est jolie je sais. Ici dans l’endroit où je dors avec tout
autour des murs qui font froid j’ai un papier. Il était pour être
mangé par le feu quand il est enfermé dans la chaudière. Il y
a dessus FILMS et VEDETTES. Il y a des images avec des figures d’autres mamans. Papa dit qu’elles sont jolies. Une fois
il l’a dit.
Et il a dit maman aussi. Elle si jolie et moi quelqu’un
de comme il faut. Et toi regarde-toi il a dit et il avait sa figure
laide de quand il va battre. J’ai attrapé son bras et j’ai dit taistoi papa. Il a tiré son bras et puis il est allé loin où je ne pouvais pas le toucher.
Aujourd’hui maman m’a détaché un peu de la chaîne
et j’ai pu aller voir dans la petite fenêtre. C’est comme ça que
j’ai vu la terre boire l’eau de là-haut.
XX — Aujourd’hui là-haut était jaune. Je sais quand je le regarde mes yeux ont mal. Quand je l’ai regardé il fait rouge
dans la cave.
Je pense que c’était l’église. Ils s’en vont de là-haut. Ils se font
avaler par la grosse machine et elle roule et elle s’en va. Derrière il y a la maman petite. Elle est bien plus petite que moi.
Moi je suis très grand. C’est un secret j’ai fait partir la chaîne
du mur. Je peux voir comme je veux dans la petite fenêtre.
Aujourd’hui quand là-haut n’a plus été jaune j’ai mangé mon
plat et j’ai aussi mangé des cafards. J’ai entendu des rires dans
là-haut. J’aime savoir pourquoi il y a des rires. J’ai enlevé la
chaîne du mur et je l’ai tournée autour de moi. J’ai marché sans
faire de bruit jusqu’à l’escalier qui va là-haut. Il crie quand je
vais dessus. Je monte en faisant glisser mes jambes parce que
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sur l’escalier je ne peux pas marcher. Mes pieds s’accrochent
au bois.
Après l’escalier j’ai ouvert une porte. C’était un endroit blanc comme le blanc qui tombe de là-haut quelquefois.
Je suis entré et je suis resté sans faire de bruit. J’entendais les
rires plus fort. J’ai marché vers les rires et j’ai ouvert un peu
une porte et puis j’ai regardé. Il y avait les gens. Je ne vois
jamais les gens c’est défendu de les voir. Je voulais être avec
eux pour rire aussi.
Et puis maman est venue et elle a poussé la porte sur
moi. La porte m’a tapé et j’ai eu mal. Je suis tombé et la chaîne
a fait du bruit. J’ai crié. Maman a fait un sifflement en dedans
d’elle et elle a mis sa main sur sa bouche. Ses yeux sont devenus grands.
Et puis j’ai entendu papa appeler. Qu’est ce qui est
tombé il a dit. Elle a dit rien un plateau. Viens m’aider à le
ramasser elle a dit. Il est venu et il a dit c’est donc si lourd que
tu as besoin. Et puis il m’a vu et il est devenu laid. Il y a eu de
la colère dans ses yeux. Il m’a battu. Mon liquide a coulé d’un
bras. Il a fait tout vert par terre. C’était sale.
Papa a dit retourne à la cave. Je voulais y retourner.
Mes yeux avaient mal de la lumière. Dans la cave ils n’ont pas
mal.
Papa m’a attaché sur mon lit. Dans là-haut il y a eu
encore des rires longtemps. Je ne faisais pas de bruit et je regardais une araignée toute noire marcher sur moi. Je pensais
à ce que papa a dit. Ohmondieu il a dit. Et il n’a que huit ans.
XXX— Aujourd’hui papa a remis la chaîne dans le mur. Il faudra que j’essaie de la refaire partir. Il a dit que j’avais été très
méchant de me sauver. Ne recommence jamais il a dit ou je te
battrai jusqu’au sang. Après ça fait très mal.
J’ai dormi toute la journée et puis j’ai posé ma tête sur le mur
qui fait froid. J’ai pensé à l’endroit blanc de là-haut. J’ai mal.
XXXX — J’ai refait partir la chaîne du mur. Maman était dans
11
là-haut. J’ai entendu des petits rires très forts. J’ai regardé
dans la fenêtre. J’ai vu beaucoup de gens tout petits comme la
maman petite avec aussi des papas petits. Ils sont jolis.
Ils faisaient de bons bruits et ils couraient partout sur la terre.
Leurs jambes allaient très vite. Ils sont pareils que papa et maman. Maman dit que tous les gens normaux sont comme ça.
Et puis un des papas petits m’a vu. Il a montré la petite fenêtre. Je suis parti et j’ai glissé le long du mur jusqu’en bas. Je me
suis mis en rond dans le noir pour qu’ils ne me voient pas. Je
les ai entendus parler à côté de la petite fenêtre et j’ai entendu
les pieds qui couraient. Dans là-haut il y a eu une porte qui a
tapé. J’ai entendu la maman
petite qui appelait dans là-haut. Et puis j’ai entendu des gros
pas et j’ai été vite sur mon lit. J’ai remis la chaîne dans le mur
et je me suis couché par-devant.
J’ai entendu maman venir. Elle a dit tu as été à la fenêtre. J’ai entendu la colère. C’est défendu d’aller à la fenêtre
elle a dit. Tu as encore fait partir ta chaîne.
Elle a pris la canne et elle m’a battu. Je n’ai pas pleuré.
Je ne sais pas le faire. Mais mon liquide a coulé sur tout le lit.
Elle l’a vu et elle a fait un bruit avec sa bouche et elle est allée
loin. Elle a dit ohmondieu mon-dieu pourquoi m’avez-vous
fait ça. J’ai entendu la canne tomber par terre. Maman a couru
et elle est partie dans là-haut. J’ai dormi la journée.
XXXXX — Aujourd’hui il y a eu l’eau une autre fois. Maman
était dans là-haut et j’ai entendu la maman petite descendre
l’escalier tout doucement. Je me suis caché dans le bac à charbon parce que maman aurait eu la colère si la maman petite
m’avait vu.
Elle avait une petite bête vivante avec elle. Elle avait
des oreilles pointues. La maman petite lui disait des choses.
Et puis il y a eu que la bête vivante m’a senti. Elle a
couru dans le charbon et elle m’a regardé. Elle a levé ses poils.
Elle a fait un bruit en colère avec ses dents. J’ai sifflé pour la
faire partir mais elle a sauté sur moi.
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Je ne voulais pas lui faire de mal. J’ai eu peur parce
qu’elle m’a mordu encore plus fort que les rats. Je l’ai attrapée
et la maman petite a crié. J’ai serré la bête
vivante très fort. Elle a fait des bruits que je n’avais jamais
entendus. Et puis je l’ai lâchée. Elle était toute écrasée et toute
rouge sur le charbon.
Je suis resté caché quand maman est venue et m’a appelé. J’avais peur de la canne. Et puis elle est partie. Je suis
sorti et j’ai emporté la bête. Je l’ai cachée dans mon lit et je me
suis couché dessus. J’ai remis la chaîne dans le mur.
X — Aujourd’hui est un autre jour. Papa a mis la chaîne très
courte et je ne peux pas m’en aller du mur. J’ai mal parce qu’il
m’a battu. Cette fois j’ai fait sauter la canne de ses mains et
puis j’ai fait mon bruit. Il s’est sauvé loin et sa figure est devenue toute blanche. II est parti en courant de l’endroit où je
dors et il a fermé la porte à clé.
Je n’aime pas. Toute la journée il y a des murs qui font froid.
La chaîne met longtemps à partir. Et j’ai une très mauvaise
colère pour papa et maman. Je vais leur faire voir. Je vais faire
la même chose que l’autre fois.
D’abord je ferai mon cri et je ferai des rires. Je courrai après
les murs. Après je m’accrocherai la tête en bas par toutes mes
jambes et je rirai et je coulerai vert de partout et ils seront très
malheureux d’avoir été méchants avec moi.
Et puis si ils essaient de me battre encore je leur ferai
mal comme j’ai fait à la bête vivante. Je leur ferai très mal.
Ce texte est paru aux Nouvelles Editions TCHOU, en 1988. Traduction américaine
d’Alain Dorémieux.
13
PRESSE ET REACTIONS
LES LIEUX DE REPRESENTATIONS
Théâtre de Cornouaille Scène Nationale, QUIMPER (29) - L’Athanor Scène
Nationale, ALBI (81) - Les Colonnes Scène Conventionnée de BLANQUEFORT (33) - L’Odyssée Scène Conventionnée, PÉRIGUEUX (24) - Les Sept
Collines Scène Conventionnée, TULLE (19) - Centre Dramatique National
de MONTREUIL (93) - Théâtre Dijon-Bourgogne Centre Dramatique National
de DIJON (21) - Théâtre National de Toulouse Centre Dramatique National,
TOULOUSE (31) - Le Parvis Scène Nationale de TARBES (65) - Théâtre d’ANGOULÊME Scène Nationale (16) - Théâtre de BAYONNE Scène Nationale
(64) - L’Esplanade Opéra Scène Conventionnée de SAINT-ETIENNE (42) Théâtre Béranger de Frédol Scène Conventionnée de VILLENEUVE LES MAGUELONE (34) - Théâtre de la Renaissance Scène Conventionnée d’OULLINS
(69) - Théâtre Georges Leygues, VILLENEUVE SUR LOT (47) - Théâtre le Fémina
de l’Opéra National de BORDEAUX (33) - Théâtre Paul Eluard, BEZONS (95)
- Centre Culturel d’AULNAY SOUS BOIS (93) - Centre Culturel de CHEVILLY
LARUE (94) - Centre Culturel Jean Moulin de LIMOGES (87) - Centre Culturel
Le Radiant de CALUIRE ET CUIRE (69)
LIBERATION - PARIS MOMES - Octobre novembre 2003
Peur de l’autre Le « monstre méchant « est bouclé dans la
cave. Il est trop différent.
Elle a peur des mots, la metteur en scène Florence Lavaud.
Elle leur préfère les images.
Elle dit travailler comme un peintre. Le mot «tableau» relève
aussi bien du vocabulaire de la peinture que de celui du
théâtre. Avec Journal d’un monstre, on entre dans la nuance, des clairs-obscurs.
Beaucoup d’obscur, d’obscurité, d’obscurantisme. De la
clarté aussi, car tout n’est pas si noir. Il y a des lueurs. La précédente mise en scène de Florence Lavaud, Le Petit Chaperon rouge, était toute de lumière tranchée.
Ses pièces s’adressent aux enfants. Prière de ne pas voir à
leur place. Ames sensibles, ne pas s’abstenir.
Elle parle ici d’un petit «monstre « enfermé dans une cave
parce qu’il est «méchant». C’est un monologue. L’histoire
d’un être différent qu’on n’aide pas parce qu’on en a peur.
Cercle vicieux On préfère l’enterrer vivant. II n’y a rien de
provocateur dans cette adaptation de l’écrivain américain
Richard Matheson. Celui-ci, l’espace d’une nouvelle, s’est
échappé de la science-fiction (L’homme qui rétrécit, c’est
lui).
Quant à Florence Lavaud, elle se singularise de plus en plus,
proposant un regard unique sur le monde de l’enfance.
Olivier Bailly
14
PRESSE ET REACTIONS
L’EXPRESS - Semaine du 20 au 26 novembre 2003
« Aujourd’hui, maman m’a appelé monstre. » Est-ce qu’on naît
monstre ? Florence Lavaud propose une adaptation bouleversante de la nouvelle de Richard Matheson, maître du fantastique. Un enfant jeté dans une cave livre sa vision du monde. Les
images projetées, les sons très élaborés viennent gonfler le rêve.
Derrière les apparences et les différences, il est d’abord question de guetter l’humain, et le théâtre, ici, livre une parole inoubliable.
OUEST-France - 6 avril 2002
Fantastique Journal d’un monstre
La compagnie Chantier Théâtre de Dordogne est à Quimper
depuis une semaine.
Elle présente sur la scène du théâtre de Cornouaille un spectacle jeune public, à partir de dix ans, qui ne laisse ni petits
ni grands indifférents. Pas facile de quitter son siège après
avoir passé une heure en présence d’un « monstre «. Karim
Kadjar est seul sur la scène du Théâtre de Cornouaille, perdu
dans un décor dépouillé et glacial. Il a pour seul univers un
bureau fatigué, des murs suintants, un soupirail inaccessible.
En fond sonore, ces gouttes d’eau qui tombent sans discontinuer, et cet horrible bruit de chaîne qui racle le sol vous
donnent la chair de poule. Le ton est immédiatement donné. On comprend très vite qu’on ne sortira pas indemne de
cette heure passée en compagnie de cet enfant enfermé
dans une cave. De ce « monstre », comme l’appellent ses
parents.
Florence Lavaud, le metteur en scène du Journal d’un monstre, n’avait jamais réussi à oublier cette nouvelle de Richard
Matheson, lue à l’âge de 15 ans. Mais il lui a fallu attendre
la maturité pour redonner vie à cet enfant renié parce qu’il
est différent. Une belle histoire, terriblement angoissante que
Florence Lavaud a choisi de faire reposer sur les épaules
d’un tout jeune comédien absolument époustouflant. D’un
acteur qui vous tient en haleine pendant toute la durée du
spectacle.
Karim Kadjar avait comme spectateurs, hier, des enfants venus d’un collège de Huel goat de l’île de Sein, des Quimpérois, des jeunes de l’école Diwan... A la sortie, les commentaires allaient bon train. Et on pouvait entendre les mêmes
paroles de la bouche des jeunes « Excellent de bout en bout
» , ou encore « Il y a une séance cet après-midi, si on pouvait
revenir qu’est-ce que ce serait bien ». Difficile de faire de
plus beaux compliments!
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PRESSE ET REACTIONS
LE BIEN PUBLIC - DIJON - 14 juin 2002
Un journal monstrueusement beau
La saison théâtrale du TDB s’est achevée avec Journal d’un
monstre de Richard Matheson, une pièce rare mise en scène par Florence Lavaud.
Une atmosphère sépulcrale Tout débute avec le murmure
de l’écriture sur le bois, la plume grattant la feuille comme
pour cadencer les pas de l’histoire. La sombre histoire d’un
enfant de huit ans enchaîné dans la cave de ses parents. Et
en fond, une atmosphère sépulcrale avec ce bruit incessant
de l’eau qui coule...
«Aujourd’hui maman m’a appelé monstre. Tu es un monstre
elle a dit. J’ai vu la colère dans ses yeux.
Je me demande qu’est-ce que c’est qu’un monstre ». La
nouvelle éponyme de Matheson se lit en dix minutes, la pièce de Florence Lavaud prolonge le temps de trois quarts
d’heure. Elle nous transporte donc durant 55 minutes aux
frontières d’un monde à la fois familier et lointain. Sa mise
en scène est, n’ayons pas peur des mots, sublime, et l’interprétation de Karim Kadjar époustouflante. Avec la réunion
de ces talents, ce voyage au coeur de l’oubli surgit comme
une bombe, éclate avec fracas, s’impose avec force.
Dans la salle, le jeune public réagit avec attention et les
commentaires prennent un autre visage au
fur et à mesure que l’histoire avance. Tout comme l’enfant
qui revêt un masque de pâte formé de ses écrits, comme
pour cacher au monde sa douleur.
Pas d’autres choix que de se laisser guider.
Alors que des couleurs bleutées puis orangées invitent tour
à tour à une balade au porte de l’intime, de l’inavouable,
de l’impensable, durant ce Journal d’un monstre on ressent
une sorte de tension singulière qui vient vous piquer au plus
profond.
Le travail de Florence Lavaud est remarquable, toute la pièce enveloppe de son intensité le spectateur qui n’a d’autre
choix de se laisser guider. Une impression que renforcent le
décor superbe et la musique de Christian Paboeuf. Sur les
planches, Karim Kadjar donne une dimension éblouissante
au texte, parvenant à insuffler une âme à l’écriture de Matheson.
On sort chamboulé, sans voix, de cette pièce tout simplement belle. Heureusement, le siège est là pour vous ramener
à une plus douce réalité...
Grégory BOUILLOT
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JOURNAL D’UN MONSTRE
F I C H E
T E C H N I Q U E
Le spectacle étant en recréation, la fiche technique est susceptible
d’être allégée, nous contacter
ESPACE SCENIQUE
• Ouverture au cadre de scène : optimum : 10m - minimum : 8m
• Profondeur : optimum : 10m - minimum : 7m
• Hauteur réglage lumière : optimum : 6m50 - minimum : 4m50
• Pendrillonage suivant salle Si dimensions inférieures, nous adresser le plan de la salle et nous
consulter.
LUMIERES
Matériel fourni par le lieu d’accueil:
• 16 Projecteurs Plans Convexes I KW et porte filtre
• 24 Projecteurs découpes I KW et porte filtre avec 5 types Robert Juliat 613 SX OU ADB DVW 105 et 19 types Robert Juliat 614 SX ou
ADB 0W 105
• 4 Projecteurs PAR 64 lampe CP 60 et porte filtre
• 9 Cycliodes asymétriques 1 KW
• 8 Pieds lumières hauteur maxi 3 mètres
• 1 Pieds lumière hauteur maxi 5 mètres pour arrière décor
• 7 Platines pour projecteurs au sol.
Les projecteurs devront absolument être en bon état de fonctionnement et les optiques de tous les appareils seront propres.
Gélatines prévoir Rosco 114 et 119 Lee 11 9-f-134+200+201+202+203+2
04+205+228+242+2S0
• I jeu d’orgue 48 circuits à mémoires avec possibilité affectation
temps de montées et temps de descentes et AUTO GO /Blocs gradateurs 48x3kw DMX 5121
Matériel fourni par la compagnie:
• 3 PAR 16 + 2 PC 650 Watts ADB + 2 quartzs 500 Watts
SON
Diffusion salle :
• façade stéréo+subs(L.ACOUSTIC, MEYER SOUND ).
• Milieu mono(L.ACOUSTIC, MEYER SOUND ).
Le système de diffusion doit être adapté en puissance à la jauge de la
salle et égalisé, (prévoir accroche pour HP milieu). Diffusion à discuter
selon les salles, adaptation possible.
Diffusion plateau :
• 1 HP à l’intérieur d’un élément de décor bureau (L.ACOUSTIC MTD
115, taille et encombrement maximum)
• 2 HP au lointain plateau au sol (L.ACOUSTIC MTD 115, Meyr
sound...)
• 2 HP au lointain plateau accrochés sur structure décors à une hau-
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teur de 4 mètres HP de petites tailles. (L ACOUSTIC MTD 108, MEUYR
SOUND UPM...)
Les 5 HP sont gérés de la console façade sur 5 circuits indépendants, un
des circuits (HP bureau sera égalisé).
Les amplificateurs seront éloignés du plateau et de la salle si les ventilations sont bruyantes.
Matériel fourni par le lieu d’accueil:
• 1 HF Sennheiser + 2 cellules (ME 104)
• 2 Equaliseurs 2x31 bandes (façade et retours plateau)
• 3 lecteurs CD (avec auto pause)
• 2 postes intercom (plateau régie)
Matériel fourni par la compagnie:
• 1 console 03 D
• 1 KM 184 et suspension
• 2 HF Sennheiser +2 cellules (ME 104)
• 1 di + capteurs
• 2 AKG 567
PERSONNEL
• I Régisseur son, 2 régisseurs lumière, 2 personnes au décor.
HORAIRES
• Montage: 2 services de 4 heures + 2 heures de raccords.
• Démontage/chargement : 2 heures à I’issue de la dernière représentation.
• Durée du spectacle: I heure.
REGIE
• La régie son sera installée en fond de salle, dans l’axe du plateau
et permettra une vision complète du spectacle.
En régie un régisseur lumière et un régisseur son du théâtre seront présents durant le spectacle.
DIVERS
Loges :
• prévoir 3 loges disponibles pendant toute la durée de l’accueil.
Dans les loges : à disposition, eau minérale, café, thé et fruits secs.
• Noir total indispensable au plateau et dans la salle. Nous contacter
si nez de marches.
• La réalisation de photographies, de films ou de prises de sons devra
être soumise à l’approbation de la compagnie et ne pourra pas se
faire avec flash.
• Prévoir deux grilles d’exposition pour accrochage de panneaux
dans le hall du théâtre.
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JOURNAL D’UN MONSTRE
T
A
R
Tout public à partir de 9 ans
I
F
S
PUBLIC
JAUGE
En représentation scolaire : 250 personnes / illimitée en représentation
tout public.
Si deux représentations scolaires sont prévues la même journée, Prévoir
les horaires suivants : 10 h et 14 h30.
TARIFS H.T. (TVA 5.5%) SAISON 2007/2008
Dans un même lieu
Une représentation : 1 850 €
Deux représentations la même journée : 1 600 € l’une
Tarifs dégressifs, nous consulter.
Déplacements :
0,70 € km + un billet SNCF 2ème classe AR au départ de Paris.
Défraiements :
3 personnes au tarif conventionnel SYNDEAC en vigueur.
V
Affiches ( TVA 19.6% ) :
Format 32 x 55 cm : 20 gratuites ; au delà : 0,60 € l’unité
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