Jazz sur son 31

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EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°307 / OCTOBRE 2006 / GRATUIT
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2/EFFETS
& GESTES
VINGT ANS DE JAZZ
> “Jazz sur son 31”
Propos recueillis par JeanPhilippe Birac
Quelles sont les options que vous avez travaillées
pour cette vingtième édition de “Jazz sur son
31” ?
Philippe Léogé : L’idée de départ, c’était de faire
une grosse fête autour du jazz. Le plus cette année,
c’est l’installation d’un chapiteau dans la cour du
Conseil Général , le Magic Mirror, pour une sorte de
festival dans le festival, où se déroulera le “best-of”
des “Une heure avec…”, mais également des rencontres inédites entre musiciens que l’on a initiées,
une série de concerts autour de la trompette et une
semaine consacrée à la scène new-yorkaise. Une
façon de faire découvrir des musiciens qui font la une
à New York et qui ne sont pas encore “exportés”.
Pour les concerts au Magic Mirror, les tarifs seront
très, très bas. Soit gratuits, soit entre 3 et 5 euros.
Quelles sont les tendances de cette année ?
Hormis le concert de Ben Harper qui n’est pas très
jazz, mais qui a quand même à voir avec le blues, la
programmation reste jazz et très éclectique, avec
parfois des grands écarts. On pourra par exemple
voir un soir Barbara Hendricks autour de standards
et le lendemain l’Orchestre National de Jazz sous la
direction de Franck Tortiller avec un programme
consacré à Led Zep’. Pendant cette quinzaine on
pourra écouter plusieurs visages du jazz actuel : stan-
> Spectacle culte : “Stomp”
Créé en 1991 et constitué de huit artistes à la fois comédiens, danseurs et percussionnistes, “Stomp” est un cocktail de
rythmes, de danses spectaculaires et d’humour.
n “Stomp” considéré à travers le monde comme LE spectacle le plus attractif et original de ces dernières années : des chorégraphies imaginées pour faire vivre et vibrer
les objets basics de la vie quotidienne. Dans “Stomp”, tout est prétexte à faire de la musique : balais, poubelles, journaux, seaux, tuyaux, bidons… tout y passe. À l’arrivée, nous
avons droit à des chorégraphies spectaculaires, les mêmes qui ont su séduire plus de onze
millions de spectateurs à travers la planète (ça en fait des coups de balai). “Irrésistible”,
“Parfait”, “Épatant”, “Époustouflant”, “Original”, “Insolite”, “Électrisant”, “Insolite”, “Raffiné”, “Virtuose”… on se noie sous les superlatifs quand il s’agit de parler de cette performance hors normes qu’est “Stomp”. Ça frappe, ça cogne, ça percute… ça réveille l’imaginaire et l’enfant qui sommeille en chacun de nous. Il est conseillé de réserver!
U
• Du 10 au 15 octobre, 21h00 (sauf le samedi le samedi 14 octobre : représentation supplémentaire à 16h00, et le dimanche 15 à 15h00) à Odyssud (4, av. du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
dard, vocal, moderne, latin, métissé, expérimental…
une programmation très éclectique. Et puis pour
cette vingtième édition, nous avons voulu réinviter
des musiciens qui ont fait l’histoire de ce festival.
Questions horaires, nous avons essayé de faire en
sorte que les concerts ne se chevauchent pas trop. Il
y aura des concerts à 18h30, à 21h00 et à 22h30.
© J.M. Lubrano
C’était en octobre 1987.
Miles Davis inaugurait la
première édition de “Jazz
sur son 31” au Palais des
Sports. Soutenu par le
Conseil Général de la
Haute-Garonne, ce festival est né à l’initiative de
Francis Barrascou, à
l’époque directeur de
l’Adda 31, du pianiste
Philippe Léogé et de Gilbert Vienne, organisateur
de concerts. Dix ans plus
tard, “Jazz sur son 31”
s’apprête à fêter sa vingtième édition en fanfare.
Et plus que d’habitude, le
festivalier aura cette
année tout intérêt à garder sur lui le programme
de cette manifestation
tant elle s’annonce gargantuesque. Revue de détail avec Philippe Léogé,
l’un des programmateurs
de cette manifestation.
Vous étiez dans l’équipe de programmation au
début du festival. Vous y revenez cette année.
Comment retrouvez-vous ce festival ?
Ce festival est maintenant une grosse machine, surtout cette année. Et qui dit grosse machine, dit beaucoup de gens à s’en occuper. C’est pour moi la grosse différence. Au début, nous étions cinq/six à
prendre tout en charge, la programmation, toute la
logistique. Aujourd’hui, c’est devenu une grosse machine. C’est peut-être moins la rigolade, c’est plus
calé, plus cadré. Il n’y a pas de place pour l’improvisation.
La formule de cette année sera-t-elle reconduite ?
Non. Cette année, c’est vraiment quelque chose
d’unique : c’est la vingtième. L’année prochaine, le
festival va reprendre le cours des choses en essayant
d’amener une part d’originalité supplémentaire. La
programmation sera moins pléthorique.
Personnellement, vous ne raterez pas quels
concerts ?
Toute la série des clubs new-yorkais du 16 au 20 octobre au Magic Mirror. Pour moi, c’est vraiment
l’originalité de cette édition. Ce serait bien que
chaque année l’on puisse présenter comme cela la
scène jazz d’une ville. J’irai aussi écouter le duo
voix/claviers Claudia Solal et Benjamin Moussay à la
MJC Roguet le 20, et Émile Parisien le lendemain au
Mandala. J’ai vu ce saxophoniste à Marciac cet été,
c’est ce que j’ai entendu de mieux là-bas.
• “Jazz sur son 31”, du samedi 7 au lundi 23 octobre
2006 renseignements/programmation : www.jazz31.com
ou 05 34 45 05 92
> 20 ans de belles images
oilà deux décennies que le jazz prend ses
quartiers dans les rues de la Ville rose et
alentour à travers le festival “Jazz sur son
31”, cet anniversaire valait bien une rétrospective
photo. Parsemés au gré des expositions, les clichés
souvenirs, vision noire et blanche des lauréats photographes, invitent à revivre les moments intenses
de cette manifestation et rappellent à chacun que
seule la musique reste.
Ils ont à quelques années près l’âge du festival et
ont suivi en long, en large et en travers de leur reflex argentique l’édition 2005 de “Jazz sur son 31”.
Complétant la vision des « anciens », Adrien Duquesnel et Jérôme Dedebat exposent leurs œuvres
sur les murs de l’Adda 31. Des clichés témoins des
joies et doutes des organisateurs côtoient des tirages taillés à vif dans l’émotion toute en retenue
V
des jazzmen sur scène. Plus loin, des grands formats mettent en lumière au gré de triptyques et de
superpositions les artistes et instruments auteurs
des mélodies délicates qui enveloppèrent le public
de concert en concert. Curieux, nos deux photographes guident nos yeux dans l’envers du décor, «
là où tout se passe ». Dans les cuisines, sur la
scène, dans les loges et même à l’aéroport, les portraits de personnes défilent et révèlent, au fil de
l’histoire, des instants drôles, cocasses, intimes…
moments témoins de l’humanité de chacun. Adrien
Duquesnel et Jérôme Dedebat captent avec talents
ces morceaux d’éphémère.
> Jean-Luc Feixa
• Adda 31 : 7, rue Jules Chalande (05 34 45 58 30)
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EFFETS & GESTES/3
DU BEAU AVEC “LE PALAIS NIBO”
• NOUVEAU LIEU. Fanfan, ex-patron de l’Éclusane,
incontournable salle toulousaine de la fin des années 80,
se lance dans un nouveau projet avec Gare aux Morilles
(7, chemin des Silos, 05 61 72 19 40). C’est un restaurant, épatant au demeurant, qui se veut aussi salle de
spectacles. La programmation vient juste d’être annoncée, entre jazz et chanson française, à raison d’un weekend sur deux en attendant mieux : les 6 et 7 octobre
Boudu Les Cops, le 20 l’immense Juliette, le 21 Scopitone. Les concerts débutent à 22h00.
> “Le Palais Nibo & ses Pensionnaires
La Compagnie Les Têtes en l’Air
débarque à Balma avec son cabaret cirque déjanté… La bonne
nouvelle de la rentrée qui égrainera ce mois d’octobre qu’on
nous dit indien.
• CIRQUE D’AUJOURD’HUI. La dix-neuvième
édition du festival de cirque actuel “Circa” aura lieu du
27 octobre au 4 novembre à Auch (Gers/32). Cette
manifestation pointue proposera dix-neuf spectacles
mais aussi de nombreux rendez-vous (ateliers, stages,
scènes ouvertes, expos, concerts, conférences, rencontres, tournoi de tennis-massues…). Durant neuf
jours, la cité gasconne sera prise d’assaut par de multiples artistes venus des quatre coins de la France mais
également de Tunisie, Finlande, Catalogne, Argentine…
Renseignements et programmation au 05 62 61 65 00.
“L
e Palais Nibo” est un établissement mythique
sorti tout droit de l’imagination de ses pensionnaires. Tout à la fois cirque de variétés, divertimento forain, lieu d’expérimentation spectaculaire, c’est un
palais de la “découverte” où se mélangent tableaux oniriques
et numéros de cirque. Les pensionnaires, tour à tour artistes
volants, acrobates, danseurs, homme planche ou Cromagnon,
habitent ce palais de haut standing, empreint de cette atmosphère luxueuse et glamour, “tout smoking et paillettes”. Au
Palais Nibo les numéros se suivent mais ne se ressemblent
pas. On y retrouve Pierre Maurice Nouvel (metteur en scène
de la Compagnie Gosh) à la mise en scène mais également en
tant que pensionnaire, ainsi que Maël et Jonathan fraîchement
sortis du Lido.
• NOUVEAU LIEU (BIS). Monté à l’initiative des
patrons du Petit London et du Filochard, Le Mange
Disques, salle de concert de 500 places dédiée aux
musiques actuelles, devrait ouvrir ses portes à la mioctobre. À raison d’une douzaine de concerts par mois,
cet endroit devrait rapidement devenir un incontournable du paysage musical toulousain. Inauguration le
lundi 16 octobre avec Elektrocution un groupe de rock
en provenance de Rouen. Le Mange Disques : 81, rue
Jules Verne, 06 70 37 47 10.
• SCIENCE EN FÊTE. “Eco-City” est le nom de la
fête de la science qui aura lieu à Ramonville Saint-Agne
du 9 au 15 octobre. Cette fête est une manifestation
nationale organisée par le ministère de l’Éducation et de
la Recherche. Cette année, elle a pour thème “Santé et
environnement”. Plus de plus : www.mairie-ramonville.fr
• Du 11 au 29 octobre, du mercredi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h00, sous chapiteau à la Grainerie (61, rue Saint
Jean/Balma, 05 61 24 33 91)
SONS À LA CATALANE
> Olivia Ruiz fait escale à Toulouse
Après une participation assumée à un télé crochet, un premier album adoubé par
des artistes reconnus de la scène chanson/rock française et cent trente concerts,
la Catalane Olivier Ruiz pète les scores avec son deuxième opus.
E
n effet, Olivia Ruiz est en
tête des ventes de
disques, catégorie chanson rock, avec un “La femme
chocolat” (Polydor) hypra-réussi.
Faut dire, outre le talent et le
charisme qu’elle s’est trouvé,
qu’elle a su à nouveau s’entourer
d’auteurs compositeurs plus que
talentueux (Juliette, Néry, Mali
de Tryo, Christian Olivier de
Têtes Raides, Bertrand Belin,
Ben Ricour, Mathias Malzieu de
Dionysos… les musiciens des
Croquants et de Loïc Lantoine).
Ce deuxième album est paru il y
a déjà plus d’un an, et pourtant il
continue de vivre, doucement
mais certainement, séduisant
chaque jour encore plus de public. La raison à cela : les presta-
tions scéniques qu’Olivia Ruiz
donne et qui marquent à jamais.
Toute en poésie et en énergie, la
jeune femme aux racines ibères
libère une joie de vivre communicative, bercée de sonorités
folk-rock-chanson frisant parfois,
sur scène, la punkitude. À découvrir en première partie, une
autre valeur montante de la
scène chanson française à savoir
Renan Luce dont le single “Les
voisines” commence à sérieusement squatter les ondes radiophoniques.
> Éric Roméra
• Jeudi 19 octobre, 20h30, au Ramier (Île du Ramier). Renseignements au 05 34 30 17 48
JOYEUX ANNIVERSAIRE
> La Salle Nougaro fête ses 20 ans
La Salle Nougaro, le
bel équipement créé et
géré par le comité
d’entreprise d’Airbus
et qui propose chaque
année une programmation osée et riche,
fête cette année ses 20
ans. Pour l’occasion,
ses responsables nous
ont mitonné une série
de spectacles chauds
et colorés, remuants
et vibrants.
G
râce à la salle des Sept
Deniers, le nom de
Claude Nougaro résonne et résonnera toujours
dans la Ville rose. Un hommage
permanent à la hauteur de la
pertinence des spectacles qui y
sont proposés à l’occasion de
ce vingtième anniversaire qui se
déroulera du 14 au 21 octobre.
Jugez plutôt : Kassav’ et son
zouk endiablé (le 14) ; Samarabalouf & Marcello Pretto
ou une belle rencontre géniale
entre l’interprète brésilien hors
normes et un trio jazz manouche le (17) ; Souad Massi
la représentante du folk oriental contemporain (le 19) ; Al-
> ACTU
debert & Rue Rouge ou sur
le même plateau la révélation
du dernier festival “Détours de
chant” et les Toulousains Rue
Rouge (rock, folk, musette/le
20) ; et pour clore cette série
anniversaire Franklin Veloz y
Los Caballeros, successeur de
Tito Puente à la tête d’un salsa
latin jazz-band composé de neuf
musiciens (le 21). De quoi réchauffer son monde et de varier
les plaisirs musicaux.
> É. R.
Souad Massi
• Les spectacles démarrent à
20h30. Réservations et renseignements au 05 61 93 79 40
• MOUV’ TON BODY. Comme chaque année, la
radio Le Mouv’ s’associe au “Printemps de septembre”
en organisant un concert exceptionnel et gratuit dans le
prestigieux cadre du Jardin Raymond VI (allées Charles
de Fitte). Une soirée pleine de branchitude et de
rythmes dansants lors de laquelle les amateurs de rock
qui groove se délecteront des “Nite versions” des
Belges de Soulwax, 2 Many DJ’s et Fusion… jusqu’au
bout de la night.
• AUTEUR D’ICI. Après avoir connu les milieux
institutionnels et avoir été en 2002, d’après un magazine
économique, « L’un des cent Français qui font bouger la
France », le Toulousain Thierry Bouchard, 43 ans, se
consacre à l’écriture et au journalisme afin d’apporter sa
contribution à la francophonie. En jouant avec les mots
et les idées. En ne prenant au sérieux que ce qui prête à
rire. Thierry Bouchard vient de faire paraître “En 1 mot
comme en 100”, préfacé par Patrick Poivre d’Arvor, un
recueil de chroniques satiriques aux Éditions de l’Ixcéa
(9, boulevard des Minimes/31200 Toulouse).
• HIP-HOP… Les associations K.M.K. et Music’Halle
organisent deux stages autour du hip-hop les samedis 7
et 14 octobre. Au programme : atelier d’écriture, atelier
M.A.O. (musique assistée par ordinateur) et atelier mix.
Tarifs et renseignements au 06 82 88 53 86.
• P’TITS BOUTS EN TARN-ET-GARONNE.
“Les Cabrioles d’Automne” sont une série d’événements jeune public qui se dérouleront en octobre et
novembre dans le département du Tarn-et-Garonne. Un
automne aux petits oignons pour les p’tits bouts du 82 à
qui seront proposée une dizaine de spectacles, des
expos et ateliers entre Castelsarrasin, Lavit et Beaumont. Renseignements et programmation au 05 63 22
10 18.
• NOUVEAU LIEU DANS L’ARIÈGE. La première édition du festival “L’Estrade” aura lieu le samedi
7 octobre, à partir de 19h00, à Argein (09). Ce sera
l’occasion d’inaugurer une nouvelle plateforme polyculturelle initiée par l’association Réa’j’Son sur le lieu-dit
L’Estrade. Un lieu dont le but et développer des activités
tous styles et de les professionnaliser en apportant une
structure, un bureau, une équipe, un accompagnement
professionnel et complet ainsi que l’organisation d’événements pour concrétiser les projets. Les services du
lieu : hébergement/résidence pour artistes, locaux de
répétition, salle de spectacles avec scène, label auto production (tour management , maison de disques, droits
d’auteurs)… et un studio d’enregistrement dans un
autre bâtiment géré par une entreprise indépendamment de l’association pour enregistrement pro, maquette, création musicale… L’Estrade : 7, chemin de Sor,
09800 Argein, 05 61 04 61 85.
• POLYPHONIES. Le “Festival Vocal d’Ayguesvives” fêtera son dixième anniversaire les 14 et 15
octobre. Pour l’occasion, vingt-deux chœurs et cinq
cents chanteurs nous offriront plus de dix heures de
polyphonies. Cette dixième édition sera également
marquée, le samedi soir, par un hommage à Francis
Poulenc tout à fait exceptionnel :
- trois formations vocales interpréteront une très
large représentation du catalogue des œuvres vocales
polyphoniques du compositeur,
- deux conférencières, spécialistes de sa musique
vocale, interviendront au cours du concert pour permettre à l’auditoire une approche différente et plus
intime de son œuvre. Plus d’infos au 06 08 32 04 99.
Ayguesvives est situé à une cinquantaine de kilomètres
au sud-est de Toulouse entre Montgiscard et Ville-
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4/CINÉMA
> LES SORTIES
MERCREDI 4 OCTOBRE
> “Les cinq mondes” de Daniel Greaves, Zoltan
Horvath, Vincent Bierrewaerts
> “Les bas-fonds” de Frisco de Jules Dassin avec Richard Conte, Valentina Cortese
> “Bric-à-brac” de Frédéric Clémençon, Christophe
Barrier, Fabrice de La Rosa, Michaël Journolleau, Gil Alkabetz, Sabine Huber, Mattia Francesco, Silvia Serreli,
An Vrombaut
> “Dans Paris” de Christophe Honoré avec Romain
Duris, Louis Garrel
> “Exes” de Martin Cognito avec Grégoire Colin, Abel
Ferrara
> “Family portraits” de Douglas Buck avec Sally
Conway, Gary Betsworth
> “Le Grand Meaulnes” de Jean-Daniel Verhaeghe
avec Jean-Baptiste Maunier, Nicolas Duvauchelle
> “Histoires du coin de la rue” d’Osamu Tezuka,
Samamoto Yusaku, Yamamoto Eiichi
> “Phat girlz” de Nnegest Likke avec Mo’Nique ImesJackson, Jimmy Jean-Louis
> “Pour aller au ciel, il faut mourir” de Djamshed
Usmonov avec Khurched Golibekov, Dinara Droukarova
> “Le pressentiment” de Jean-Pierre Darroussin
avec Jean-Pierre Darroussin, Valérie Stroh
> “Princesse” d’Anders Morgenthaler avec Thure
Lindhardt, Stine Fischer Christensen
> “Transylvania” de Tony Gatlif avec Asia Argento,
Amira Casar
> “Les Amants crucifiés” de Kenji Mizoguchi avec
Kazuo Hasegawa, Kyoko Kagawa
> “Click : télécommandez votre vie” de Frank Coraci avec Adam Sandler, Kate Beckinsale
> “Gentleman Jim” de Raoul Walsh avec Errol Flynn,
Alexis Smith
> “Le journal d’un suicidé” de Stanislav Stanojevic
avec Delphine Seyrig, Sami Frey
> “Le parfum, histoire d’un meurtrier” de Tom
Tykwer avec Ben Whishaw, Dustin Hoffman
MERCREDI 11 OCTOBRE
> “Banlieues : sous le feu des médias” de C. Emmanuel Del Debbio
> “Bye bye blackbird” de Robinson Savary avec
James Thiérrée, Derek Jacobi
> “Confetti” de Debbie Isitt avec Martin Freeman, Jessica Stevenson
> “Friends with money” de Nicole Holofcener avec
Catherine Keener, Jennifer Aniston
> “L’Homme de sa vie” de Zabou Breitman avec
Bernard Campan, Charles Berling
> “Mongolian ping-pong” de Ning Hao avec Hurichabilike, Dawa
> “La nonne” de Luis De La Madrid avec Anita Briem,
Belen Blanco
> “U” de Serge Elissalde avec Vahina Giocante, Isild Le
Besco
> “Un crime” de Manuel Pradal avec Harvey Keitel,
Emmanuelle Béart
> “Ushpizin” de Giddi Dar avec Shuli Rand, Michal
Bat-Sheva Rand
> “Une vérité qui dérange” de Davis Guggenheim
avec Al Gore
> “Viva Cuba” de Juan Carlos Cremata Malberti avec
Malu Tarrau Broche, Jorgito Milo Avila
> “Mala noche” de Gus Van Sant avec Tim Streeter,
Doug Cooeyate
> “Pulse” de Jim Sonzero avec Kristen Bell, Ian Somerhalder
> “Now! Hadouk Trio Paris Jazz Club” de Pascal
Laperrousaz
DEUX FRÈRES
> “Azur et Asmar”
Deux frères brutalement séparés
se retrouvent
malgré les embûches. Après
deux “Kirikou” à
succès, l’animateur Michel Ocelot
se tourne vers le
Maghreb et
l’image de synthèse pour un conte
multicolore sur la
(re)découverte de
l’autre.
Pour la première fois, vous utilisez l’image de synthèse dans
votre nouveau film. D’où vous
est venu le besoin de passer à
la 3D ?
Michel Ocelot : Tout simplement, j’avais envie de changer, de
ne pas toujours faire le même numéro. Ça me plaisait d’essayer
une nouvelle matière et de créer
une image avec un ton différent.
Et il se trouve qu’avec ma petite
notoriété, j’obtiens des choses
que je ne pouvais pas obtenir
avant, et par exemple un tournage
coûteux. “Azur et Asmar” pour
un film français, c’est un film cher.
D’une part la 3D informatique qui
est encore dispendieuse et
d’autre part, une chose à laquelle
je tenais particulièrement, je voulais tout faire dans ma ville. On
me disait que j’étais fou, que
c’était irréaliste, parce que généralement, les films d’animation
français se font au loin, dans
d’autres pays. J’ai tout obtenu, et
ça a été un bonheur de travail
étonnant. Nous avons atteint une
qualité d’animation que je n’ai jamais rencontrée. Il y avait une
ambiance extraordinaire, jamais
de drame, tous dans le même
sens, et les 1 300 plans du film ont
été bossés de manière unique.
Sans le succès de “Kirikou”,
vous n’auriez donc pas pu faire
ce film ?
Non, c’est évident. “Kirikou” a
changé ma vie mais aussi, je le
pense, celle des animateurs français. Avant “Kirikou”, les films
d’animation hexagonaux étaient
rares. Après “Kirikou”, on a pu
prouver qu’on pouvait faire de
l’argent avec nos talents. Depuis,
on voit beaucoup plus d’animation
française sur grand écran et c’est
tant mieux.
Votre style, ce n’est ni Disney,
ni Dreamworks, ni Miyazaki.
Non, c’est mon style. Mais je
pense que j’ai une puissance que
bien des Américains n’ont pas : je
fais ce que je veux. L’animation
américaine ne fait pas ce qu’elle
veut. Elle a des producteurs très
regardants, des conseils d’administration à écouter, des actionnaires
à nourrir. Alors certains ont du
talent et sortent quelque chose
de bien même avec ces carcans.
Moi, j’ai une liberté qu’elle n’a pas.
Je ne m’occupe pas de l’état du
marché. C’est du sentiment sans
tricher.
Après l’Afrique noire, l’histoire
d’“Azur et Asmar” s’inscrit au
Maghreb, dans un Orient médiéval.
Pour “Kirikou”, j’avais envie de
dessiner l’Afrique, célébrer ce
continent qui m’a fait du bien. Le
Maghreb, je n’y pensais pas. Et
puis, c’est venu de réflexions autour des gens qui ne s’entendent
pas. Alors j’ai pensé au couple
franco-allemand, mais cela avait
déjà été dans l’excellent “Joyeux
Noël” de Christian Carion. Alors,
j’ai fouiné dans les langues du
monde, j’ai laissé tomber la guerre, et j’ai regardé la France d’aujourd’hui, avec cette animosité
entre les Français de souche et les
Français plus récents. Cela me fatigue, je trouve ça idiot, et nous
sommes de la même civilisation.
L’Islam et la chrétienté sont très
proches. Et je suis arrivé au Maghreb de cette manière. J’en ai fait
un conte de fée, car je suis un
conteur. En fait, je veux que le
spectateur quitte la salle, des
étoiles plein la tête.
> Propos recueillis par
Jean Zeid
• “Azur et Asmar” de Michel Ocelot
(France/2004/1h39), avec les voix
d’Hiam Abbass, Cyril Mourali, Karim
M’Riba
Sortie le 25 octobre
PAR L'ODEUR ALLÉCHÉ
> “Le parfum”
Un roman supposé
inadaptable, le
budget le plus fou
de l’histoire du cinéma allemand,
Tom Tykwer s’attaque au roman
culte de Süskind
entre récit fantastique, thriller
odorant et décors
fastueux.
Votre producteur a déclaré, il
y a quelques semaines,
qu’avec cette adaptation du
“Parfum”, il était impossible
d’échouer.
Oui, il est très conscient de
l’enjeu. Mais que veut dire
« échouer » ? Pour moi, il s’agissait de réaliser un film qui me
plaisait, réunissant à la fois les
sentiments et l’énergie du
roman. C’était ça, pour moi, le
cœur de ce pari. Les spectateurs
doivent pouvoir retrouver l’atmosphère et le climat de ce
roman extraordinairement populaire. Et en même temps, il y a
mon point de vue, purement cinématographique sur la matière
du livre.
L’adaptation du “Parfum” est
un défi, notamment par son
gros budget.
Je ne crois pas que le budget
joue un de rôle essentiel quant à
vouloir faire un film ou pas. Il
était clair que cette adaptation
allait coûter beaucoup d’argent,
déjà à cause de l’immense multiplicité des décors. Ça ne pouvait
pas être bon marché en fait…
Une énergie nécessaire à une
adaptation d’un livre censé
être inadaptable ?
Qu’est-ce qui doit être si inadaptable dans ce roman ? Les
odeurs ? Mais il n’y a pas
d’odeurs dans un roman, juste du
papier et des mots… Pour le ci-
néma, c’est différent, c’est un
autre langage, mais le pari est le
même : rendre cette philosophie
fantastique et olfactive du bouquin dans un road-movie cinématographique plutôt fou. J’ai lu ce
roman dans les années 80 pour
la première fois. Et quand on m’a
proposé le projet, j’en avais un
souvenir confus… Je devais savoir si je pouvais connecter mon
univers à celui de Süskind. Il fallait que je me sente proche. Audelà des odeurs, de l’ampleur des
décors, j’ai surtout été attaché
par le destin de ce personnage
central, sa dramatique. Et je me
suis senti capable de m’y attaquer, de donner ma vision subjective du roman.
> Propos recueillis
par J. Z.
• “Le Parfum, histoire d’un meurtrier” de Tom Tykwer (France/Espagne/Allemagne/2006/2h27),
avec Ben Whish, Dustin Hoffman,
Alan Rickman
Sortie le 4 octobre
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CINÉMA/5
ROIS ET REINE
> LES SORTIES
> “The Queen”
MERCREDI 18 OCTOBRE
Un portrait d’Elizabeth II sauvé
par Tony Blair
juste après la
mort de Lady Di.
Loin de la caricature, le réalisateur Stephen
Frears confronte
le pouvoir du
deuil et le deuil
du pouvoir.
Le film est très loin de la caricature autour de la monarchie
britannique. Est-ce que c’est
l’aspect réaliste du scénario
qui vous a d’abord intéressé ?
Stephen Frears : Tout à fait.
C’est ce que nous voulions faire,
dès le départ, chercher un maximum de réalisme et surtout ne
pas tomber dans la caricature. Il
fallait pourtant rendre l’humour
très anglais de ce milieu.
Le film aurait pu s’appeler
“The Prime Minister” car la figure de Tony Blair est aussi
imposante que celle de la
Reine.
Oui, c’est vrai, puisqu’en plus on
avait déjà fait un film sur Blair
(“The Deal”) avant qu’il n’arrive
au pouvoir. Donc “The Queen”
c’est un peu la suite, mais quand
il y a une Reine en jeu, c’est elle
qui a le dessus (rires)… Sa Majesté est une patate chaude
comme on dit ici, un sujet de
fascination permanente. Vous ne
pouvez rien dire sur elle sans
voir vos propos immédiatement
Avez-vous subi des pressions ?
Nous n’avons eu aucune pression, aucune obligation que de
décrire des êtres humains avec
des sentiments troubles dans un
univers où le pouvoir déjoue les
idéaux.
La famille royale a-t-elle vu le
film ?
Le film est dans les salles et ils
peuvent aller le voir…
déformés par la presse tabloïd,
que ce soit en bien ou en mal
d’ailleurs. Je marche donc sur
des œufs, essaye d’être objective. Ce qui m’intéresse, c’est la
femme tout autant que le chef
d’État. D’ailleurs, les tabloïds ont
usé de toutes les astuces pour
connaître les lieux de tournage,
l’équipe était pourchassée jour
et nuit par les paparazzis. Nous
avons dû laisser filtrer une
photo du tournage, un gros plan
d’Helen Mirren qui joue Elizabeth pour les calmer un peu. J’ai
tout de suite su à quel moment
précis je voulais situer l’action :
la semaine qui a suivi la mort de
Diana. Mais je ne voulais pas en
faire une histoire exclusivement
centrée sur la reine, il me fallait
un contrepoint, Tony Blair. Ce
que je voulais montrer, c’est le
contraste entre ces deux
mondes, la démocratie et la monarchie. C’est une étude de
deux milieux à un moment crucial de l’histoire du pays. Il faut
se replonger dans la presse de
cette semaine-là pour comprendre l’importance des enjeux. Les Britanniques sont furieux, ils veulent punir la reine
et sa famille de leur cruauté envers Diana. Ce qu’ils réclament,
pourtant, n’est nullement la fin
de la monarchie, ils veulent juste
entendre la reine manifester
quelque chagrin et partager leur
souffrance. Leur colère n’est pas
un rejet mais un appel au secours. Les républicains anglais
qui ont voulu y voir un retournement de l’opinion, se sont
complètement trompés. Les Britanniques sont monarchistes, et
cela, Tony Blair l’a bien compris.
Lui, n’est rien, ni républicain ni
monarchiste, juste un pragmatique conservateur à l’intuition
étonnante. Il fait partie des chefs
d’État nouvelle manière pour
lesquels le marketing politique
prime sur les idées. Leur impératif : savoir ce que veut le peuple
pour le lui donner.
Quelle est la part de fiction et
de réalité ici ?
Le film repose sur une énorme
quantité de recherche, et donc
cette recherche amène forcément un peu de vérité. Mais
c’est vrai que les dialogues ont
été créés de toutes pièces, évidemment, mais nous avons toujours voulu que les situations
soient crédibles.
Êtes-vous royaliste ?
En Angleterre, on ne vous laisse
pas vraiment le choix. On naît
royaliste. C’est comme ça
(rires)…
N’est-ce pas ironique de présenter un premier ministre
travailliste qui sauve à sa manière la monarchie ?
Oui, c’est vrai (rires)… Mais
Tony Blair est-il vraiment travailliste ? (silence)… Je ne le
crois pas…
• “The Queen” de Stephen Frears
(France/GB/USA/2005/1h39), avec
Helen Mirren, Michael Sheen
Sortie le 18 octobre
i Anders Morgenthaler, jeune
trentenaire, est connu dans
son pays, le Danemark, pour ses
illustrations de l’actualité dans le
quotidien danois Politiken, ses
bandes dessinées et une série
culte pour enfants, il réalise avec
“Princesse” un premier long-métrage interdit au public mineur.
“Princesse”, ça a pourtant le goût
d’un dessin animé pour enfants,
comme “Princesse Mononoke”
de Miyazaki ou “Princes et Princesses” de Michel Ocelot. Sauf
S
> “Café transit” de Kambozia Partovi avec Fereshteh
Sadr Eorafai
> “Ces rencontres avec eux” de Danièle Huillet,
Jean-Marie Straub avec Angela Nugara, Vittorio Vigneri
> “La citadelle assiégée” de Philippe Calderon
> “L’école pour tous” d’Éric Rochant avec Arié Elmaleh, Élodie Navarre
> “Les fils de l’homme” d’Alfonso Cuaron avec
Clive Owen, Julianne Moore
> “Lucky girl” de Donald Petrie avec Lindsay Lohan,
Chris Pine
> “Napoléon (et moi)” de Paolo Virzi avec Daniel
Auteuil, Monica Bellucci
> “Ô Jérusalem” d’Elie Chouraqui avec Saïd Taghmaoui, J.J. Field
> “Patate” de Sylvain Vincendeau, Claude Barras, Isabelle Favez, Pierre-Luc Granjon, Damien Louche-Pélissier, Benoît Chieux
> “The Queen” de Stephen Frears avec Helen Mirren, James Cromwell
> “Les rebelles” de la forêt de Jill Culton, Anthony
Stacchi, Roger Allers avec Martin Lawrence, Ashton
Kutcher
> “Severance” de Christopher Smith avec Danny
Dyer, Laura Harris
> “Le bal des vampires” de Roman Polanski avec
Roman Polanski, Jack McGowran
> “Les Honneurs de la guerre” de Jean Dewever
avec Pierre Collet, Danielle
MERCREDI 25 OCTOBRE
> “Alex Rider : Stormbreaker” de Geoffrey Sax
avec Alex Pettyfer, Ewan McGregor
> “La balade des éléphants” de Mario Andreacchio
> “Between a smile and a tear : Il était une fois
le Montmartre Jazz Club de Copenhague” de
Niels Lan Doky
> “La Californie” de Jacques Fieschi avec Nathalie
Baye, Ludivine Sagnier
> “Princesse”
que “Princesse”, c’est un peu “Kill
Bill” version tarte aux poils, le
premier manga européen à
(même si son auteur réfute ce
qualificatif, sans doute a-t-il raison) la fois ultra-violent et ultraattachant, l’histoire d’un prêtre
qui, après avoir récupéré la fille
de sa sœur âgée de 5 ans, part
venger cette sœurette qui, j’ai oublié de vous dire, était aussi star
du porno : “« Je ne suis pas scandalisé. Je ne suis pas un puritain
nouvelle mouture. Mais j’ai mes
opinions, et je n’en peux plus de
cette indifférence “libérée” vis-àvis de la pornographie », a ainsi
déclaré Morgenthaler lors du dernier festival de Cannes où son
film était sélectionné à la “Quinzaine des réalisateurs”.
Pourtant, son héros, prêtre angé-
> “Bamako” d’Abderrahmane Sissako avec Aïssa
Maïga, Tiecoura Traoré
> Propos recueillis
par J. Z.
NÉE SOUS X
Déjà classé X dans
son pays d’origine, le premier
manga danois est
une déclaration
de guerre à l’esprit porno qui envahit nos vies modernes. En clair,
des larmes et du
cochon pour une
animation interdite aux mineurs.
> “Bahia, ville basse” de Sérgio Machado avec Lazaro Ramos, Wagner Moura
lique et exterminateur qui va exécuter dans un bain de sang tous
ceux qu’il tient pour responsables
de la mort de sa sœur. Malin,
peut-être trop, Morgenthaler mélange animation et prises de vue
réelles, ce qui lui permet une liberté de ton unique, comme
cette image de petite fille castrant
un agresseur à coups de pied-debiche. La vision est en animation,
ce qui allège l’horreur de la scène.
Ce n’est donc pas un dessin
animé porno… “Princesse” parle
de l’enfance face au porno, de
mémoire collective envahie par
ses postures, de bouches grandes
ouvertes, ses jambes quasi écartelées. Et Morgenthaler d’en appeler à un retour au sexe : « Je suis
vraiment un fan de sexe… Et je
pense que probablement toi aussi
tu es un fan de sexe. Je ne veux
pas baiser dans une seule position, je veux faire l’amour dans
toutes les positions. Mais… Je ne
suis pas un fan de porno… Je
pense que le porno, c’est l’exact
contraire de la sexualité. C’est
rien du tout, une toute petite fenêtre sur ce qu’est réellement la
sexualité. Le porno, c’est juste du
business qui en plus contamine
l’imaginaire des gosses. Contre
cette industrie, je ne peux pas accepter d’avoir une conduite de
vie puritaine. Donc, j’ai fait un film
pour faire comprendre aux gens
que le porno, c’est dangereux et
malsain. » En clair, on a le droit
de faire l’amour comme on veut,
mais tout dépend avec qui. Après
avoir divisé le public cannois,
“Princesse” s’apprête ainsi à scotcher le public hexagonal. À voir,
le cœur bien accroché.
> J. Z.
• “Princesse” d’Anders Morgenthaler
(Danemark/2006/1h30), avec Stine
Fischer Christensen, Thure Lindhardt,
Mira Hall
Sortie le 4 octobre
> “Flicka” de Michael Mayer avec Alison Lohman, Tim
McGraw
> “Last kiss” de Tony Goldwyn avec Zach Braff, Jacinda Barrett
> “Les lumières du faubourg” d’Aki Kaurismäki
avec Janne Hyytiäinen, Maria Heiskanen
> “Mémoires de nos pères” de Clint Eastwood avec
Ryan Phillippe, Adam Beach
> “Objectif Mars” de George Butler avec Paul Newman
> “Octobre” de Pierre Léon avec Pierre Léon
> “Poltergay” d’Éric Lavaine avec Clovis Cornillac,
Julie Depardieu
> “Songe d’une nuit d’hiver” de Goran Paskaljevic
avec Lazar Ristovski
> “Azur et Asmar” de Michel Ocelot avec Cyril
Mourali, Karim M’Riba
> “Les Baliseurs du désert” de Nacer Khemir avec
Nacer Khemir, Soufiane Makni
> “Le cauchemar de Dracula” de Terence Fisher
avec Christopher Lee, Peter Cushing
> “Journal intime” de Valerio Zurlini avec Marcello
Mastroianni, Jacques Perrin
> “Là-bas” de Chantal Akerman
> “Le repas” de Mikio Naruse avec Setsuko Hara,
Ken Uehara
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6/CINÉMA
CQFV
> ACTU CINÉ
> Ce Qu'il Faut Voir
5 FILMS INDISPENSABLES
> “Princesse” d’Anders Morgenthaler
Déjà classé X dans son pays d’origine, le premier manga danois est une déclaration de guer-
re à l’esprit porno qui envahit nos
vies modernes.
> “Azur et Asmar” de Michel Ocelot, avec
les voix de Hiam Abbass, Cyril Mourali,
Karim M’Riba
Après deux “Kirikou” à succès, l’animateur Michel Ocelot se tourne vers le Maghreb et
l’image de synthèse pour un conte multicolore
sur la (re)découverte de l’autre.
> “Scoop” de Woody Allen
Après “Match Point”, Woody Allen retrouve la
grisaille londonienne et la rayonnante Scarlett
Johansson pour une (vraie) comédie
hitchcockienne.
Alors que la grisaille s’immisce
dans le quotidien
automnal, les
grands écrans agitent une rentrée
sacrément lumineuse.
> MALA NOCHE,
PREMIÈRE
Le premier film de Gus Van Sant
est enfin en vue. “Mala Noche”
(mauvaise nuit en français) forme
une plongée en noir et blanc
dans le quotidien d’un garçon de
Portland, Oregon, qui aime un
jeune émigré mexicain qui ne
l’aime pas en retour. La vie à
toute vitesse, l’homosexualité
crue et directe, une œuvre de
jeunesse qui annonce déjà les
chefs-d’œuvre futurs : “My Own
Private Idaho” ou “Elephant”
avec comme liens une passion
impossible et non réciproque, la
souffrance due aux cruelles lois
amoureuses et des nuages filmés
comme personne. Parfois
brouillon, définitivement underground, portrait magnifique des
marginaux de Portland, “Mala
Noche” est un chant d’amour à
saisir d’urgence.
> LAST KISS, REMAKE À
PLEINE BOUCHE
On l’avait laissé heureux avec
> “Mala Noche” de Gus Van Sant, avec Doug
Cooeyate, Ray Monge…
Le premier film de Gus Van Sant revient sur
grand écran, œuvre de jeunesse qui annonce
déjà les chefs-d’œuvre futurs : “My Own
Private Idaho” ou “Elephant”.
> “Family Portraits” de Douglas Buck, avec
Sally Conway, Gary Betsworth
Œuvre coup-de-poing sur une Amérique en voie
de garage, le film choc de ce mois
d’octobre filmique.
LA SÉQUENCE DU SPECTATEUR
> BAD NEWS. L’activité de Photons Libres a
maintenant quatre ans révolus. Malheureusement, leur cinquième festival n’aura pas lieu en
2007, les organisateurs bénévoles, Ida Jakobs et
Sébastien Prats, ne joignant pas les deux bouts
avec leur vrai travail. Ils s’accordent ainsi un an
de réflexion pour redéfinir leur projet et tout
mettre en œuvre pour faire de ces cinquièmes
rencontres le symbole d’un renouveau.
> CINÉPHILES MON PAÏS. À suivre tous
les mardis de 19h00 à 20h00 sur radio Mon Païs
(90.5 Mhz), “Le cercle des cinéphiles”, émission
hebdomadaire présentée par Alexandre Tylski
(rediffusion de l’émission chaque vendredi de
11h00 à 12h00). Prises de bec et érudition autour des sorties cinéma et thématiques particulières sont au programme de ce rendez-vous de
passionnés. À écouter également depuis partout
en
direct
sur
Internet http://www.tvradio.com/espace_client/radio/?ID2=mon_pais
> TRAVERSE 2007. La dixième édition du
festival “Traverse Vidéo” se déroulera du 7 au
31 mars. Pas de bougies, mais un retour sur les
éditions passées afin de saisir si ont changé, les
pratiques, les réponses, les manières de réagir
aux thématiques déjà éprouvées et de regarder
si le temps marque si vite les postures de création. Aussi ce sera la Re-Visite, le retour sur
chaque thématique qui marquera cette dixième
édition.
> AUCH 2006
La neuvième édition du festival
“Ciné 32/Indépendance(s) et
Création” se déroulera à Auch
du jeudi 12 au dimanche 15 octobre. Il pleuvra, sans doute,
comme à l’habitude, mais la pluie
sera aussi filmique et réjouissante. Dans le même temps, le vendredi et le samedi soir, des projections et des rencontres se
ma semblent marcher main dans
la main, dans les années folles à
l’après-guerre, en passant par la
prohibition et le krach boursier
de 1929, ou encore la propagande nazie, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par les caves
de Saint-Germain-des-Prés. Un
cycle “Cabarets, caves et dancings” donc, avec des incontournables : Sternberg et “L’Ange
“Mala noche”
tiendront dans une dizaine de
salles art & essai du Gers. La plus
belle manifestation cinématographique de la région s’offre une
programmation tonitruante, une
quarantaine de films en avantpremière dont “Le dernier des
fous” de Laurent Achard, “Les
climats” de Nuri Bilge Ceylan,
“La flûte enchantée” de Kenneth
Brannagh, “Entre adultes consentants” de Stéphane Brizé, “The
Host” de Joon-ho Bong, “Le labyrinthe de Pan” de Guillermo
del Toro, “Le Dalhia
noir” de Brian de
Palma, “Lady Chatterley” de Pascale Ferran, “Les lumières du
faubourg” d’Aki Kaurismaki, “Azur et
Asmar” de Michel
Ocelot ou encore
“Cœurs” d’Alain Resnais. Pas de palmarès,
pas de thématiques,
que du plaisir de cinéphile pour le plus
beau festival de cinéma de la région.
bleu”, le “New York, New York”
de Scorcese, ou encore “La
Femme aux chimères”, “Autour
de minuit”, “On achève bien les
chevaux”, “Ascenseur pour
l’échafaud” ou “Lili Marleen”.
> SEVERANCE, L’HORREUR PUISSANCE 7
Sept employés d’une multinationale sont envoyés en Hongrie
pour un week-end de team buil-
“Family portraits”
> FAMILY PORTRAITS,
SACRÉ CHOC
Un film choc pour ce mois d’octobre ? Courrez voir le transgressif et provocateur “Family portraits” (à voir dès le 4 octobre),
œuvre coup-de-poing sur une
Amérique en voie de garage signée de Douglas Buck, opus nihiliste habillé d’un 35 mm crasseux.
Dérangeant, viscéral, trash, entre
Abel Ferrara, Tarkovski et Sam
Raimi. Une femme se découpe les
lèvres, se fait taillader les seins
par son mari. Une trilogie sur
l’Amérique qui contient en réalité
trois courts-métrages tournés à
des périodes dissemblables (“Cutting moments” en 1997, “Home”
en 1998 et “Prologue” en 2003).
Aliénation sociale, conflits familiaux insolubles, mal-être intérieur, secrets qui remontent progressivement à la surface, “Severance” est un grand film tordu et
malsain. Comme l’Amérique.
> CINESPAÑA 2006
Le onzième festival du cinéma espagnol de Toulouse et Midi-Pyrénées, “Cinespaña”, se tiendra du
Jorge Semprún
son premier film, première réalisation enchanteresse : “Garden
State”. Zach Braff, également acteur emblématique de la série
“Scrubs” est de retour en tant
qu’acteur. Après un générique
où soufflent les riffs de “Chocolate” de Snow Patrol, une nouvelle magie, encore, pour ce
“Last Kiss” (à voir dès le 25 octobre), dernier baiser, remake
impersonnel de “Juste un baiser”,
romance italienne signée Gabrielle Muccino (par ailleurs producteur de ce remake). Zach
Braff devant la caméra, Paul Haggis au scénario, une comédie
douce-amère un peu suiviste
mais suffisamment rafraîchissante
pour embrasser le film à pleine
bouche.
> CABARETS
À l’occasion du vingtième anniversaire du
festival “Jazz sur son
31”, la Cinémathèque
de Toulouse consacre
sa programmation
d’octobre à un lieu
unique, espace érotique et fasci-
nant : le cabaret. Comme attirés
l’un par l’autre, cabaret et ciné-
ding. Malheureusement, tout ne
se passe pas vraiment comme
prévu. Si “Severance” (à voir dès
le 18 octobre) de Christopher
Smith est un film d’horreur qui
respecte à la lettre les codes du
genre “survival movie”, l’aspect
comique se fait une place de
choix pour cette œuvre qui n’est
pas sans
rappeler
l’épatant
“Shaun of
the dead”
sorti il y a
quelques
mois. Un
film où
l’on peut
rire aux
éclats, et
trente secondes
après
bondir de
son siège
devant
une scène saignante, ça ne se
manque pas.
29 septembre au 8 octobre.
Après avoir soufflé avec succès
ses dix bougies l’an dernier, “Cinespaña” poursuit sa vocation de
promotion et de diffusion du cinéma espagnol en France. En collaboration avec l’Institut Cervantes, La Cinémathèque de Toulouse, l’École Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse (ESAV) et avec
le soutien des salles de cinéma de
Toulouse (UGC, ABC, Utopia) et
de plusieurs de la région Midi-Pyrénées, “Cinespaña” va intensifier
sa présence dans la Ville rose et
sa région pour faire découvrir
l’Espagne actuelle à travers son cinéma d’hier et d’aujourd’hui. Une
personnalité prestigieuse de l’histoire culturelle espagnole a
d’ailleurs accepté d’être le parrain
de “Cinespaña”. Il s’agit de Jorge
Semprún. Neuf longs-métrages
récents et inédits en France
concourront notamment pour la
“Violette d’Or du Meilleur Film”,
> J. Z.
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8/CHRONIQUE
ABCD… GAY
> Q comme “Queer”,
ou la contestation des normes
Steven Cohen & Elu, artistes queer, s’installent
au Théâtre Garonne avec une pièce pour six danseurs
du Ballet Atlantique Régine Chopinot
et une soirée de performances.
n anglais, le mot “queer” désigne habituellement une “déviance sexuelle”, un comportement jugé “anormal”. Récupéré par
ceux-là même qu’il pointait du doigt, le terme
“queer” définit aujourd’hui un refus d’être associé
à la communauté gay et lesbienne dont le principal souci est l’intégration dans la société hétérosexuelle dominante. Ainsi aux États-Unis, naquit il
y a une quinzaine d’années, un élan queer dont les
actions radicales émanaient de divers groupes animés par le but de porter la parole des marges de
E
pensée “queer” a émergé dans les universités,
tentant de formaliser les caractéristiques d’un
mouvement hétérogène qui refuse les frontières
entre les sexes et combat les normes, qu’elles
soient sexuelles, sociales ou culturelles. Ces idées
ont eu de telles répercussions, qu’aux activistes et
théoriciens se mêlent aussi des artistes agitateurs.
Steven Cohen et son complice Elu sont de ceuxlà. Sud-africain, le couple signe des œuvres qui interrogent violemment les normes. Danseurs et
chorégraphes, ils ont cosigné “I wouldn’t be seen
dead in that!” (Je préférerais ne pas être vu mort
dans cet état!), pièce pour six danseurs écrite
pour le Ballet Atlantique de Régine Chopinot présentée au Théâtre Garonne. Ils y malmènent les
codes de la danse classique et pervertissent la
danse contemporaine par une esthétique venue
de l’art de la performance. On pourra apprécier
leur talent de performers lors d’une soirée en
duo où des vidéos feront écho à des solos. Dans
“Chandelier”, Steven Cohen dévoilera son personnage fétiche de drag-queen conceptuelle.
Cette créature fantastique, affublée d’un gigantesque lustre en guise d’habit, y traverse un township de Johannesburg provoquant des réactions
aussi passionnées que contrastées. Blanc, juif et
homosexuel, Cohen est sans cesse hanté par les
questions d’identité qu’il soumet à rude épreuve.
Le reflet qu’il en propose au spectateur de la rue
non averti produit des chocs puissants captés sur
bande magnétique. De son côté, Elu livrera
quelques spécimens de son obsession pour le
corps animal présenté comme une extension du
corps humain, notamment dans “The Goatfoot
God Pan”.
> Jérôme Gac
cette communauté : les transgenres (travestis,
transsexuels), les bisexuels, les lesbiennes butch
et masculines, les gays “folles” et efféminés… Une
• “I wouldn’t be seen dead in that!”, les 19 et 20 octobre, 20h00 ; performances le 21 octobre, 20h00,
au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05
62 48 56 56)
BATEAU SUR L'EAU
> Le Chèvrefeuille fait sa rentrée
Amarrée à Ramonville, la péniche Chèvrefeuille est le
point d’ancrage d’un projet culturel initié en 1990 qui
rayonne sur l’ensemble du Canal des Deux Mers, et
s’étend sur un espace sud européen plus vaste. Le Chèvrefeuille c’est une péniche spectacle et aussi
le festival “Convivencia”.
A
près un long
voyage sur le
Baïse, le Canal
des Deux Mers et le
Canal du Rhône à Sète
à l’occasion de la dixième édition du festival
“Convivencia”, la péniche Chèvrefeuille retrouve son amarrage à
Ramonville pour nous
proposer une rentrée
très colorée. Dans sa
cale, une salle de spectacles intime et propice
à la découverte musica- Jean-Luc Amestoy
le où vous serez surpris par la proximité entre
les artistes, le public et l’équipe du Chèvrefeuille. L’ouverture de la saison se fera avec le
Jean-Luc Amestoy Trio (samedi 14 octobre), De Barros (chanson, samedi 18 novembre), Tchaves Swing (tempo, samedi 25
novembre)… aussi avec le cabaret musical
“J’écrirai des violons” interprété par Catheri-
Trio
ne Vaniscotte, Hélène Marchand et Sylvie Millet (vendredi 8 et samedi 9
décembre) ; l’année se terminera sur les envolées flamencas, rumba et bossa de Serge
Lopez (vendredi 22 décembre).
• Le Chèvrefeuille : avenue des Sables, Ramonville,
05 62 19 08 08. Les spectacles ont lieu à 21h30
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PORTRAIT/9
PARCOURS SANS FAUTE
> ACTU
> Pierre Rigal, un athlète dans la danse
Le danseur et chorégraphe toulousain crée “Arrêts de jeu” au TNT, avant de
reprendre la tournée de sa première pièce, “Érection”.
Retour sur un itinéraire court et exemplaire.
E
ntre deux séances de répétitions, Pierre Rigal
scrute de temps à autre
l’heure affichée sur l’écran de
son téléphone portable. Trois
semaines avant la première
d’“Arrêts de jeu”, il craint d’être
attendu au tournant. Il parcourt
le monde, de l’Amérique du Sud
jusqu’à Bruxelles, avec sa première création, “Érection”.
« J’étais étonné que cela se
passe aussi bien. C’est un spectacle qu’on croyait un peu underground au départ ». Montrée
en 2003 dans le studio du TNT,
dans une mise en scène d’Aurélien Bory, “Érection” « est partie
de l’idée chorégraphique du passage de la position couchée à la
position debout ». Repris la saison suivante dans le petit
théâtre, ce solo est cet hiver à
l’affiche du Théâtre de la Ville à
Paris. Pierre Rigal raconte la genèse d’“Arrêts de jeu” : « L’idée
m’est venue en discutant avec
les deux musiciens d’“Érection”.
On a parlé de la demi-finale de
la Coupe du Monde de football
entre la France et l’Allemagne,
en 1982. On s’est aperçu qu’on
connaissait très bien ce match.
C’était un souvenir de télé d’enfance. Le match n’est plus du
tout le sujet de mon travail, mais
le prétexte pour parler de l’enfance par comparaison à l’adulte
que je suis censé être devenu.
Ce match est aussi une déception, c’est donc une métaphore
du passage à l’âge adulte. C’est
un espoir qui est brisé. Le sujet
est l’enfance, il est traité à travers des situations de jeu qui génèrent des enjeux ». Il avait 9
ans en 1982. Il a revu le match, il
s’en souvenait très bien. Le 7
juin dernier, il était assistant de
Philippe Decouflé pour les chorégraphies du gala d’ouverture
de la Coupe du Monde de football à Berlin.
Enfant, il joue au foot
bien sûr. Adolescent, il se lance
dans l’athlétisme. En 1992, il est
membre de l’équipe de France
junior de 400 m et 400 m haies.
Il quitte la compétition à l’âge de
23 ans. « J’arrivais au bout de
mes capacités. Je me blessais, je
sentais que je ne pouvais plus
celone, il suit des études d’économie mathématique. Il se destine à l’enseignement et à la recherche. « Beaucoup de mes
amis étaient étudiants en archi,
ils pratiquaient la photo. J’ai
Autoportrait P. Rigal
progresser ». Il choisit la danse
qui lui permet de d’exercer une
activité à la fois physique et artistique. Il la pratique comme un
loisir, retrouve la dimension ludique des sports collectifs. « Le
plaisir principal de l’athlétisme
est de gagner. C’est un sport individuel. Au foot, ce n’est pas le
cas, il y a le plaisir de jouer en
équipe ». À l’université de Bar-
commencé à pratiquer aussi, à
faire des tirages, à fréquenter la
cinémathèque de Barcelone ». Il
abandonne ses projets de carrière pour effectuer son service
national à la Cinémathèque de
Toulouse. « Je faisais un peu de
tout, comme être chauffeur de
Toscan du Plantier (à l’époque,
Président de la Cinémathèque
de Toulouse, ndr). C’était gé-
nial, je voyais un film par jour.
J’ai découvert le cinéma du
passé ». Inscrit à l’ESAV, l’école
supérieure d’audiovisuel de
Toulouse, il en sort avec un
DEA. Dans son mémoire,
“L’image fixe (visiblement fixe)
au cinéma”, il a étudié « quel est
le propre de la photo et le
propre du cinéma à travers un
film hybride tel que “La jetée”
de Chris Marker ».
« Les autres arts sont
très présents dans mes spectacles. Dans “Érection”, il y a un
parti pris très fort avec l’utilisation de la vidéo comme unique
source de lumière, qui peut
changer de couleur et de
forme ». Réalisateur de vidéoclips et de documentaires, il devient danseur professionnel
lorsque Gilles Jobin le choisit
sur son parcours de sportif. Il
danse dans les créations du chorégraphe, “Under Construction”, puis “The Moebius Strip”
présentée au Théâtre Garonne
en 2004. Il voit ces premières
tournées en Europe et ailleurs
comme une ouverture sur le
monde et l’occasion de multiples
rencontres. Il n’en dit pas autant
de sa carrière de réalisateur :
« J’ai fait des clips pour le milieu
du hip-hop, on ne peut pas dire
que cela soit d’une grande ouverture d’esprit ». Pour “Arrêts
de jeu”, il s’est entouré de trois
danseurs sélectionnés par audition. Il dirige pour la première
fois, a parfois du mal à exprimer
par des mots ce qu’il attend
d’eux. « Je découvre, c’est encore plus difficile de diriger et
d’être à la fois sur le plateau. Je
doute beaucoup. Je ne sortirai
de ces angoisses que le jour de
la première ».
• PAROLE GROUPÉE. La psychothérapeute et formatrice en communication Sylvia-Anna Cazabat anime
des soirées bimensuelles intitulées “Paroles d’hommes,
paroles de femmes” au cours desquelles sont constitués
des petits groupes de personnes qui échangeront à partir d’un thème (dans le respect du temps de parole,
d’écoute…). Pour que les interlocuteurs puissent varier,
les groupes se recréeront tout au long de la soirée. Plus
de renseignements au 05 61 34 63 82. Première soirée
le mercredi 4 octobre, de 20h00 à 22h00, au restaurant
Chez Eux (85,rue Riquet à Toulouse).
• RIRE & POÉSIE. Le fabuloplasticien François
Grand-Clément présentera “Quelques vers de pastiches
et autres fables déjantées, les jeudis, vendredis et samedis du mois d’octobre à 21h30, dans les murs du cabaret
le Citron Bleu (18, rue des Paradoux, 05 61 52 50 84)…
ou quand poésie classique rime avec zygomatiques.
• ATELIERS THÉÂTRE. La Compagnie Le Printemps à l’Intérieur (18 bis, boulevard Riquet) propose
différents cours de théâtre à destination des troupes
semi-professionnelles ou débutantes, des ateliers de
chant et des stages. Renseignements au 06 79 45 86 29.
• “Arrêts de jeu”, du 3 au 7 octobre, 20h00, au Petit Théâtre du
TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34
45 05 05, www.tnt-cite.com)
• SPECTACLE POUR MALENTENDANTS.
Les Ateliers et Compagnie Théâtrale en Signe (Act’s)
proposent le spectacle “Rob Roy Show!” en provenance
d’Australie le samedi 30 septembre, 20h30, à l’Espace
Bonnefoy (4, rue du Fg Bonnefoy, 05 61 61 82 40).
Réservation au 06 12 81 32 77.
avec
* offre limitée
• MIOSSEC TOMBE À L’EAU. Prévu au Ramier
le 29 novembre prochain, le concert de Christophe
Miossec est reporté au printemps 2007. Les billets achetés pour le 29 ne seront pas valables pour la date de
report (indéfinie pour le moment), ils sont remboursables dans les points de vente où ils ont été achetés.
> Jérôme Gac
“Poltergay”
le mercredi
11 octobre
à 20h30
au Gaumont
Wilson
• L’AUTOMNE DU COUAC. Le Couac, Collectif
Urgence d’Acteurs Culturels, organise deux journées
professionnelles axées sur la thématique “Économie et
culture”, une programmation artistique et culturelle
sous chapiteau, en soirées, le tout sous un même bandeau intitulé “Octobre Couac”. Cet événement se tiendra les 6 et 7 octobre à la Grainerie (Balma-Gramont).
« Parce qu’il nous faut repenser l’économie des structures artistiques et culturelles (économie solidaire, subventions, gratuité, mécénat, modes d’organisation…), le
Couac organise ces rencontres professionnelles axées
sur l’économie et la culture. Un premier rendez-vous
autour de l’économie solidaire sera organisé en partenariat avec l’UFISC (Union Fédérale d’Intervention des
Structures Culturelles) le vendredi 6 septembre. La
journée du samedi 7 sera quant à elle consacrée à l’économie hybride des Nouveaux Territoires de l’Art en
partenariat avec la mission NTA de l’Institut des Villes. »
Programmation artistique en soirée :
- vendredi, soirée cabaret avec projections (Les Vidéophages) en lien avec les thématiques abordées lors des
journées professionnelles, mais aussi musiques, numéros
de cirque…
- samedi, concerts avec des artistes issus de la scène
locale.
Plus de plus sur le site http://octobre.couac.org
• ZENITUDE. L’association CPMP organise une rencontre avec le maître zen Monto de Patso le mardi 17
octobre, de 19h00 à 22h00, au dojo Le Dragon Vert (9
bis, rue Jeanbernat/quartier Marengo). L’objectif est de
partager l’enseignement du zen en conjuguant la pratique et les échanges oraux. Plus d’infos au 06 25 99 68
16.
AVANT-PREMIÈRE
INTRAMUROS
• FÊTE DE QUARTIER. Pour la première fois, le
comité de quartier Saint-Michel organise sa fête les vendredi 29 et samedi 30 septembre. Cette manifestation
se tiendra au Jardin d’Oc. Elle se veut festive, culturelle
et chaleureuse. Il s’agit d’un événement qui vise à rapprocher les habitants du quartier tout en étant ouvert à
la ville de Toulouse. Au programme : apéros, repas,
concerts, vide grenier, animations diverses… Des renseignements au 05 61 53 24 71 ou 05 61 53 91 52.
M
E
N
S
U
E
L
un film d'Éric Lavaine
avec Clovis Cornillac, Julie Depardieu, Michel Duchaussoy…
en présence de l'équipe du film
Gagnez* votre place en téléphonant au 05 61 59 98 01,
le lundi 9 octobre entre 12h00 et 12h30
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10/THÉÂTRE
> ACTU
• BIKINEWS. Dans notre numéro 305, paru en juillet
dernier, nous avions questionné le patron du Bikini,
Hervé Sansonetto, afin de savoir où il en était de
l’ouverture de son lieu. Il nous disait alors que les travaux venaient de démarrer avec un certain retard qui
s’explique, selon lui, par la complexité des procédures
administratives et des délais légaux à respecter « malgré
la bonne volonté de tout le monde » avouait Hervé indiquant en avoir ras-le-bol de cette lenteur et d’être très
excité à l’idée d’ouvrir son lieu « en mai ou juin 2007 en
restant optimiste ». Depuis, cela a encore changé. Les
travaux avancent, mais le patron du Bikini annonce
l’ouverture du lieu pour le 21 septembre 2007… Autre
nouveauté, le Bik’ sera proposé à la location pour
d’autres événements que la musique de djeun’s.
• ATELIERS THÉÂTRE. Le Théâtre Crécelle organise des ateliers théâtre à destination des adultes débutants et initiés, les mardis, mercredis et jeudis de 20h30
à 23h00 à la maison de quartier Amouroux. Renseignement et inscriptions : 05 61 47 74 06.
• DU BON SON À MONTAUBAN. L’activité de
la salle montalbanaise Le Rio (82) a redémarré. Voici
quelques concerts qui s’y dérouleront les jeudis dans le
cadre des “Concer’tôt” : Tektonik Chamber (dub électro/Montauban) le 5 octobre, Cube (rock/Toulouse) le
12 octobre, Que de la Bouche (human beat box/Toulouse) le 26 octobre, Minimal Orchestra (électronica
drum’n’bass/Toulouse) le 9 novembre. Plus de renseignements au 05 63 91 19 19.
• ANNULATIONS. Les spectacles suivants ont été
annulés par les producteurs, pour des raisons de planning :
- lundi 30 septembre, “La Nuit Samantha” (grande Halle
de l’Union),
- mardi 6 octobre, “Roberto Alagna chante Luis Mariano” (Zénith de Toulouse).
Les billets sont remboursables dans les points de ventes
où ils ont été achetés.
• SCIENCE & AVENIR. La fête de la science“EcoCity” aura lieu à Ramonville Saint Agne du 9 au 15
octobre. Il s’agit d’une manifestation nationale organisée
par le ministère de l’Éducation et de la Recherche. Cette
année, elle a pour thème “Santé et environnement”.
Pour l’occasion, le secteur culture de la ville de Ramonville Saint-Agne et l’association Planète Sciences MidiPyrénées organisent des animations sur le thème de
l’éco-citoyenneté (expo, soirée ciné science, éco-ateliers…). Renseignements au 05 61 73 00 48.
• TRAD’. L’école des musiques, danses et chants traditionnels du Conservatoire Occitan-CMDT Toulouse
Midi-Pyrénées (1, rue Jacques-Darré/métro SaintCyprien République) propose des ateliers ouverts à tous
publics : enfants, adolescents, adultes amateurs ou en
voie de professionnalisation. Cette école se veut être un
lieu, non seulement d’apprentissage, mais aussi de rencontres et d’expérimentations. Il n’est pas nécessaire de
connaître le solfège de la musique classique occidentale
pour apprendre et pratiquer les répertoires traditionnels. L’école propose une formation fondée à la fois sur
un enseignement technique — instrumental, vocal et
chorégraphique —et sur une pédagogie inspirée de la
tradition orale, impliquant une relation directe au son et
au geste musical et dansé.
Elle a également comme objectif de restituer ce travail
au moyen de différentes actions de diffusion. Contact :
05 34 51 28 38.
• OVALIE. À l’occasion de la prochaine “Coupe du
Monde” de rugby qui se déroulera en 2007, un compte
à rebours intégré à une grande bâche de 200 m2 a été
installé sur l’un des murs extérieurs du Stadium pour
être visible par toutes les personnes empruntant le pont
Coubertin.
• DANSE & PERCUSSIONS. L’association
Métiss’Art, installée à Fenouillet, dispense des cours de
danse et percussions africaines, ainsi que de percussions
afro-brésiliennes à destination des adultes et des enfants.
Elle met également en place divers stages (maquillage
artistique, erendo, pagode, danse…). Renseignements au
05 62 75 17 46.
• RENCONTRES LITTÉRAIRES. La librairie Privat (14, rue des Arts à Toulouse) organise plusieurs rencontres avec des auteurs en ce mois d’octobre. Mercredi 4 octobre “Richard Millet”pour “Dévorations”
(Éditions Gallimard) : l’écrivain évoquera son dernier
roman et présentera une exposition des peintures de
Philippe Segeral qui accompagnent “L’art du bref” un
deuxième texte de Richard Millet aux Éditions Le Promeneur. Vendredi 13 octobre Marie Rouanet pour
“Luxueuse austérité” (Éditions Albin Michel) un texte où
l’on retrouve la truculence, la fantaisie et le goût pour
les mots de la romancière. Mercredi 25 octobre à 18h00
Shan Sa pour “Alexandre et Alextria” (Éditions Albin
Michel), la rencontre de la reine des amazones et
Alexandre le Grand. Ces rencontres ont lieu à 18h00.
• ARE YOU EXPERIENCED ? Qu’est-ce que la
V.A.E. ? C’est la validation des acquis de l’expérience.
Vous avez au moins trois ans d’expérience professionnelle ou extraprofessionnelle ? Vous n’avez pas de diplôme ou titre correspondant ? Vous pouvez faire valider
vos acquis. Des réunions d’information sont organisées
par le CIDF (95, Grande rue Saint-Michel), elles sont
d’accès libre et gratuit et ouvertes à tous les publics.
Prochains rendez-vous, les mardis 10 octobre, 14
novembre et 12 décembre à 14h00. Pour s’inscrire, téléphoner au 05 34 31 23 31.
RENTRÉE DE CLASSE
> Théâtre Garonne
Après quelques
années à batailler
le chantier culturel le plus prometteur de cette
saison, le Théâtre
Garonne émerge
enfin du chaos
pour une rentrée
vers de nouveaux
espaces. Forcément nomade.
U
ne terrasse au bord de
l’eau, un accueil sur deux
étages de verre, un soussol tortueux redécouvert, une
grande salle vivifiée et surtout une
saison 2006-2007 internationale
et ambitieuse avec en guise de
portes d’entrée Meg Stuart, Steven Cohen (lire page 8), Richard
Maxwell, Benoît Lachambre, Hahn
Rowe et “Kyogen” présenté par
la famille Shigeyama de Kyoto, le
Théâtre Garonne offre un ticket
vers l’ailleurs en guise d’ouverture. Joli pied de nez au passage car
la plus ancienne forme de théâtre
parlé du Japon fait la rentrée du
plus moderne des théâtres toulousains. Mais si le théâtre kyôgen
apparaît au XIVè siècle, un genre
très proche de la commedia
dell’arte porté sur le burlesque
des situations et la faconde des interprètes, il connaît aujourd’hui
une vraie renaissance populaire au
Japon. Ainsi, les membres de la famille Shigeyama n’hésitent pas à
bousculer le répertoire tradition-
“Good Samaritans” © Thilo Beu
nel pour y insuffler la verve d’auteurs occidentaux comme Beckett
ou Jarry ; c’est elle qui ouvre la
saison du Théâtre Garonne. À ne
pas manquer donc, du 2 au 4 octobre à 20h00.
Suite du programme
avec l’aérien “Forgeries, love and
other matters” de Meg Stuart et
Benoît Lachambre, mise en musique par Hahn Rowe, une rencontre chorégraphique entre le
Canada, les États-Unis et la Belgique autour de l’identité qui se
trouble, qui doute. Dans “Forgeries, love and other matters”, au-
trement dit “Contrefaçons,
amours et autres sujets”, l’individu
se fige, se brise et se recompose
autour d’une danse forcément hybride et débridée (le 12 octobre à
20h00, les 13 et 14 octobre à
20h30).
Enfin, comme un intercontinental posé au bord du fleuve toulousain, l’Amérique encore
et toujours avec “Good Samaritans” de Richard Maxwell, spectacle en anglais surtitré autour
d’un boy meets girl d’apparence
classique : il s’appelle Kevin, elle
est Rosemary. Ils se rencontrent,
se plaisent, tombent amoureux.
Des clichés, du glamour, et
quelques faux angles qui mutent
cette situation banale en comédie
trash surréaliste. En toute sobriété. Le garçon est bien junky, l’infirmière a la soixantaine d’accord, le
tout est bringuebalant, pincé d’un
humour sans rire à la manière des
frères Cohen (les 17, 18, 20, 21
octobre à 20h00, le 19 octobre à
19h30).
> Jean Szurewsky
• Théâtre Garonne : 1, avenue du
Château d’Eau, 05 62 48 56 56
GOODBYE LÉNINE
> “Le Suicidé”
Dans la grande
salle du TNT,
Jacques Nichet
reprend sa mise
en scène de la
pièce de Nicolaï
Erdman, avec une
troupe de seize
comédiens.
«C
’est un des
grands classiques
du XXè siècle. Il
y a longtemps que j’y pense. Bien
que les textes soient très différents, je le fais maintenant dans la
continuité de “Faut pas payer!”,
parce que j’ai été frappé par de
nombreux thèmes communs, dont
le chômage », nous confiait Jacques
Nichet l’an passé, à propos du “Suicidé”. Le directeur du TNT clôt
ainsi une trilogie sur le travail, entamée il y a deux ans avec “L’Augmentation” de Perec. Dans “Le Suicidé”, la comédie n’est que prétexte à un déballage trop politiquement incorrect pour la Russie de
Staline. Les ressorts comiques s’y
déploient au service d’un broyage
sans merci des pouvoirs en place.
D’une banale histoire de fringale
nocturne, on bascule illico dans la
satire féroce et grinçante, où le
saucisson de foie est la goutte
d’eau qui fait déborder le vase d’un
chômeur insomniaque. Jouant le
jeu de son entourage qui lui prête
des pulsions suicidaires, il devient
vite l’objet d’un trafic macabre.
Toute la bonne société défile à ses
pieds, chacun souhaitant récupérer
la promesse d’une mort annoncée
au service de sa cause. Le ballet
des négociations se met en branle
pour en obtenir l’exclusivité. Se
suicidera-t-il pour résister contre la
République des Soviets ou pour célébrer l’Amour ? Jacques Nichet
place cette pièce, dont il a commandé une nouvelle traduction à
André Markowicz, très haut dans
son panthéon personnel. Peut-être
trop haut. Il ne cherche en rien à
pousser ce “Suicidé” vers notre
siècle et s’efface devant le texte. La
scénographie de Laurent Peduzzi
est d’une sage sobriété, épousant
toutes les nuances d’une mise en
scène qui suggère plus qu’elle n’impose de point de vue. En fait, Nichet s’emploie à diriger les seize
comédiens qui arpentent la scène,
ce qui relève de la performance.
> Jérôme Gac
• Du 28 octobre au 3 novembre
(samedi, mardi et vendredi à
20h30, dimanche à 16h00, jeudi à
19h30), au TNT (1, rue PierreBaudis, 05 34 45 05 05)
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THÉÂTRE/11
BOUILLON DU CŒUR
THÉÂTRE DE L'ACTE
> “La Fiancée du pirate”
Au Sorano, Danielle Catala reprend un surprenant
monologue créé à la Cave Poésie, d’après
l’œuvre poétique de Brecht.
E
lle déboule sur scène vêtue d’un grand
manteau. D’un panier en osier, Danielle
Catala extirpe des pommes de terre, des
carottes et quelques poireaux. Couteau en main,
elle jongle avec le récit de courtes histoires. Tout
Photo : Pascal Guiblain
en coupant un à un les légumes en morceaux, elle
se glisse dans la peau de femmes esseulées, de
filles des rues, de soldats perdus, de marins solitaires, de chanteuses de cabaret. Les gestes d’un
quotidien ordinaire n’enlèvent rien à l’affaire. Les
textes de Bertolt Brecht se suivent en vers, parfois en chanson. Dans un décor rustique de cuisine, au son d’une vieille radio qui égrène des airs
mélancoliques, la comédienne embarque le public
en un tourbillon d’émotions. Elle finit par livrer sa
vie, ses propres mots dressent le constat des
hauts et des bas de l’existence. Voilà l’histoire de
son retour à Toulouse après des mois difficiles à
Perpignan.
Danielle Catala créait “La Fiancée du pirate” au
début de cette année à la Cave Poésie et
renaissait sur la scène qu’elle avait fondée
avec René Gouzenne quarante ans plus tôt.
Avec ce monologue, elle a choisi de partager avec le public son amour pour les
textes de Brecht, mais pas seulement.
C’est son désarroi qu’elle met en scène,
son combat pour se libérer des emmerdes.
Elle nous tend la main pour qu’on la saisisse. En sortant de ce spectacle, Didier Carette lui a offert le rôle de la Madame Jourdain de son “Bourgeois gentilhomme”, puis
celui de la mère dans “Rimbaud l’enragé”.
Ainsi accueillie dans le Groupe Ex-abrupto,
elle a dû renoncer provisoirement à une
adaptation musicale d’“Ana Non” à la Cave
Poésie. À la demande de Carette, elle reprend aujourd’hui “La Fiancée du pirate” au Sorano : une nouvelle invitation au partage qui ne saurait se refuser car passer un peu de temps avec
cette fabuleuse comédienne est une aubaine!
> Jérôme Gac
• Du 19 au 21 octobre (jeudi à 20h00, vendredi &
samedi à 21h00), au Théâtre Sorano (35, allées JulesGuesde, 05 34 31 67 16)
> Copi au Grand Rond
Éric Vanelle poursuit son exploration de l’œuvre de
Copi avec “Loretta Strong/Les quatre jumelles”
(1973 et 1974) avec Delphine Alvado, Nathalie Barolle, Sébastien Bourdet, Anne Bourgès, Mary Lynn
Clarke, Alexandra Malfy et Céline Salvador.
L
a terre vient
d’exploser. Loretta Strong,
poursuivie par les
Hommes Singes de
l’Étoile Polaire, doit
remplir sa mission :
semer son or sur Betelgeuse. Mais où est
réellement Loretta ?
Qui est cette Linda
avec qui elle communique par téléphone ?
Jamais peut-être Copi
n’aura été aussi loin
dans le délire terrifiant, l’invention joyeuse et loufoque qu’avec
ce texte. Jubilatoire à
entendre et à voir, hilarant au premier
abord, on se perd ensuite avec délectation en
tentatives d’explications. Vision oniriquo-cauchemardesque de la maternité ou version
punk de 2001 l’Odyssée de l’espace ? À vous
de voir. “Les quatre jumelles” est la sœur illégitime de “Loretta Strong”. Il est ici question
de deux couples de jumelles, Leïla et Maria
Smith à ma droite, Fougère et Joséphine Gold-
washing à ma
gauche. Les deux
premières vivent
recluses en Alaska,
recherchées par
toutes les polices
du monde pour des
crimes dont la liste
est sans fin. Les
deux suivantes,
chercheuses d’or
de leur état, débarquent dans l’antre
des deux premières. C’est le
début d’une ronde
infinie d’altercations, d’overdoses
de multiples
drogues, de tueries
et de résurrections. Ouragan de vie et de mort, “Les quatre
jumelles” nous conte le cycle de la vie… oualors simplement l’histoire de quatre jumelles
qui jouent aux cow-boys et aux indiens.
• Du 3 au 14 octobre, 21h00, au Théâtre du
Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14
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14/DISQUES
> La sélection de disques d'Intramuros
s d’Intramuros n’a qu’un seul but : vous faire
La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueur
er de bons moments en famille ou entre
partag
de
afin
partager nos coups de cœurs et vous donner quelques pistes
s.
amis. En tout cas, ça fait même pas mal aux oreilles. Bonnes écoute
ont, Jean Zeid et Jean-Philippe Birac
Une sélection d’Éric Roméra, Michel Castro, Master Roy, Nicolas Daum
• FATBOY SLIM
“The greatest hits”
Skint/Jive Epic
On ne présente plus Fatboy Slim et son
mentor Norman Cook, génial inventeur
de sonorités modernes et fondateur du
courant big-beat au siècle dernier ; un
révolutionnaire en sorte qui aura fait se
trémousser quelques-uns d’entre nous
durant deux décennies à travers ses multiples formations (The Housemartins,
Beats International, Freak Power…). Mais
c’est avec Fatboy Slim qu’il a pété les
scores. Voici son dernier album sous la
forme d’un best-of absolument indispensable, ne serait-ce que pour la quantité de
hits, mais également pour le DVD qui
contient sa dose jouissive de vidéos
comme il se devait pour un ultime opus.
(dans les bacs)
• MIOSSEC
“L’étreinte”
Pias
Miossec aime Cali et l’a beaucoup écouté,
l’oreille attentive à ces musiques joyeuses
plaquées sur des textes hautement douloureux. Comme Trenet en son temps. Et
le temps est passé, et Miossec chante
désormais sans bile apparente, un traité de
paix avec son verbe à entendre sur cet
album aux fulgurances nombreuses (“La
Mélancolie”, “30 ans”) et savoureuses.
(dans les bacs)
• FRENCHY RAGGA DANCEHALL
“Compilation”
Wagram
Voici un registre dont les grands médias
ne se sont pas encore emparé… et pourtant, il bouillonne. Une multitude de formations perpétuent la tradition ragga à
travers l’Hexagone et cela avec talent.
Cette compilation est là pour le démontrer. Il y a des vedettes tels Lord Kossity,
Admiral T, Daddy Mory, nos voisins montpelliérains de Digital Cut avec Big Red (big
up!)… et la jeune garde en pleine crise
d’adublescence (on note même le retour
du trop rare Little Dany). La B.O. d’une
soirée ensoleillée et rythmée. Ya man!
(dans les bacs)
• JEANNE CHERHAL
“L’eau”
Tôt ou Tard/Warner
Jeanne le retour. On aurait pu craindre
que la demoiselle se fonde dans le paysage
musical d’en France de manière complaisante. Eh bien non « non, non, non,
non… ». Jeanne s’offre ici un bain de jouvence autour du concept aqueux du liquide… de l’eau… de l’ô… Elle nous plonge
dans une poche amniotique ou l’on flotte
sans gravité, bien que la larme puisse
s’immiscer n’importe où. C’est album de la
Simone, que l’on soupçonne de bien
connaître notre Jeanne, qui est le souffleur
de ce superbe flacon.
(sortie le 23 octobre)
• SLY & ROBBIE
“Rhythm doubles”
Taxi/Nocturne
Il s’agit là de la plus tueuse des rythmiques
reggae-dub de l’histoire de la musique
jamaïcaine. Sly Dunbar (batterie) et Robbie
Shakespeare (basse) ont accompagné les
plus grands (tous registres confondus et
même Gainsbourg) et sont à l’origine de
quelques albums marquants. Les voici avec
une énième galette sur laquelle ils se frot-
tent au dancehall ; et pour cela, ils ont
convié des cadors tels que Wyclef Jean,
Bounty Killer, Elephant Man, Chakademus
& Pliers, Maxi Priest… C’est la classe
absolue… simplement.
(dans les bacs)
réjouissantes, regard lucide sur nos
dérives quotidiennes. Douze chansons,
dont une de Brel, pour patienter d’ici le
cinquième album tout aussi nécessaire que
celui-ci, soyons en sûr.
(dans les bacs)
• VINCENT DELERM
“Les piqûres d’araignée”
Tôt ou Tard/Warner
Treize titres, 42:56 minutes. Le nouvel
album de Vincent Delerm qui ne change
rien à la donne ? Ceux qui n’aiment pas
ses mots, sa manière de les prononcer,
passeront leur chemin. Ils ont tort. Car
ces “piqûres d’araignée” enregistrées en
Suède navigue allègrement, faussement
léger, entre nostalgie, conversations manquées, et ironie grinçante du quotidien.
Du très bon Delerm, comme on l’aime.
(dans les bacs)
• BENOÎT MOREL
“On est félin pour l’autre”
Naïve
Il faut bien avouer que c’est avec une certaine émotion que nous apprenions il y a
quelques mois la disparition de la scène
française de La Tordue. Aujourd’hui, c’est
en solo que Benoît Morel, chanteur parolier de ce groupe, revient sur le devant de
la scène. Bien loin de l’univers de ce qu’il
faisait en groupe, Benoît Morel opte pour
une mise à nu plus apaisée, plus intimiste.
C’est entouré de ses amis toulousains qu’il
a décidé de se lancer dans cette aventure
et le résultat s’en ressent forcément, tout
au moins de par la musique surprenante
qu’il nous offre. Une musique haute en
couleur où résonnent des guitares andalouses et des cuivres chaleureux. Plus que
jamais jongleur de mots, Benoît Morel
continu de manier la langue française à
merveille avec des textes qui flirtent toujours avec l’humanisme qui est le sien mais
aussi avec un romantisme certain, toujours
plein de pudeur. Et que dire lorsque Françoise Chapuis — des Femmouzes T —
vient poser sa voix chaude sur plusieurs
titres dont ce “Félin pour l’autre”, ou
encore lorsque Magid Cherfi fait raisonner
sa voix sur l’engagé “FMI” ? Un opus
déroutant, qui mérite de tourner plusieurs
fois dans vos platines pour en saisir toutes
les subtilités. Inutile de vous dire que nous,
on aime.
(dans les bacs)
• GONG GONG
“Laughing with the moon”
F Communications/Pias
Adepte des vrais instruments et des
machines d’aujourd’hui, le duo Gong Gong
nous invite à un gang bang musical fulgurant de diversités et d’originalité. Ce projet transpire de tentations osées, de paris
réussis, d’un désir évident de transgresser
les règles. Entre jazz expérimental, électro-rock, magnificence cinématographique,
électro-free, Orient, Occident… ce fourre-tout exubérant est un véritable objet
de plaisir à mettre entre toutes les
oreilles.
(sortie le 2 octobre)
• FABIEN MARTIN
“Comme un seul homme”
ULM
Il est culotté lui, le Fabien Martin. Il démarre son deuxième album avec un brûlot
antiaméricanisme très efficace condamnant
la surconsommation… Fallait oser puisque
cet album paraît chez le géant Universal.
Pas grave, on l’aime bien Fabien, car s’il
parle de lui, il a le mérite d’être d’une honnêteté rare. Et puis, pour les Toulousains
que nous sommes (forcément tournés
vers la Péninsule Ibérique), ce disque nous
parle, parsemé qu’il est de références à la
Guerre d’Espagne. Vous l‘aurez compris, il
ne s’agit pas là d’un skeud de plus dans le
flot industriel musical… non. Ah oui, au
fait, c’est quoi sa musique à ce Martin-là ?
Un mezscle de rock, folk et trad’ bien raisonné, car ici, on a fait le choix de mettre
la voix en avant, et donc de faire place à
l’émotion… et c’est pas mal du tout.
(dans les bacs)
• PIERRE & VINCENT
“Le compte à rebours”
Mosaic Music
Quatrième album pour les frères Guigue.
Quatrième occasion de se régaler à
l’écoute de ritournelles qui nous racontent
le monde qui passe vu du côté du conducteur de caddie de supermarché, de l’indécis pathologique, de la spectatrice des
déchirements familiaux, de la victime d’une
défaillance amoureuse, de l’accro à la canicule, d’un amour qui commence… Servis
par des arrangements riches — luxueux
même — mêlant vents, cordes et cuivres,
une première pour ce duo qui nous avait
plutôt habitués à des formules plus minimalistes, et bénéficiant d’une flopée d’invités, les chansons de Pierre & Vincent flottent toujours entre humour
pince-sans-rire, trouvailles sémantiques
• JUDE
“Redemption”
Naïve
Pur produit U.S., Michael “Jude” Christodal perpétue un registre pop rock entre
roots et modernisme… Mélodies et
groove à l’appui comme sur le sublime
“Love, love, love” pour le coup très G.
Love & Special Sauce. Jude nous offre ici
un bien bel album, le cinquième d’une
série qu’on lui souhaite longue.
(sortie le 3 octobre)
• PIERS FACCINI
“Tearing sky”
Label Bleu
Piers Faccini, musicien autodidacte italobritannique, installé maintenant en France, avait signé voilà deux ans un album
lumineux et plutôt remarqué. Sous la
houlette de Jean-Pierre Plunier, producteur de Ben Harper il récidive en cette
fin d’été avec “Tearing sky”. En quatorze
ballades intimistes, dépouillées, évitant
les effets tout en se frottant au negrospiritual, au blues, à la soul… et à la kora
du Malien Ballaké Sissoko, Piers Faccini
perpétue la tradition d’une musique folk
au premier abord hypersimple (mais ça
n’est qu’une impression), inventive et
ouverte portée en son temps par Nick
Drake et qui transpirait de certains morceaux de John Martyn. Sa voix fragile,
chaude, parfois effacée, occupe tout
l’espace, joue du timbre et de l’incantation pour mieux nous amener à partager
un univers élégant et non formaté où
l’émotion est omniprésente. Indispensable!
(dans les bacs/en première partie de Ben
Harper le 7 octobre au Zénith)
• DJ MEHDI
“Lucky boy”
Ed Banger Records/Wagram
Le retour du Mehdi se fait dans sa
forme la plus roots. Les sons sont justes
et freshs, la tonalité assurée, la coolitude exacerbée… Essayez l’éponyme
“Lucky boy” juste une fois, mais aurez le
vertige et, maso que vous êtes, vous y
reviendrez oreilles grandes ouvertes!
De la pure balle sur laquelle plane
l’ombre d’un Grand Master Flash en
culotte de velours.
(sortie le 16 octobre)
• PET
“Rewind the sofa lady”
Gronland Records/Differ-Ant
Dès le début, PET affiche la couleur : ici,
ça sonne glamour, rock et pop… En
tous les cas très “brit’ pop” 70’s. Et
pourtant, PET est constitué de deux
Allemands et de deux Italiens (filles et
garçons) touche-à-tout plutôt balèzes
côté zik. Ce quatuor foutrement européen nous livre l’album idéal de rentrée
avec sa dose de tubes à l’appui. À
découvrir absolument!
(dans les bacs)
• RENAN LUCE
“Repenti”
Universal/Barclay
À l’écoute de l’univers musical dominant
de l’album de ce jeune homme et au
regard de la pochette de celui-ci, on se
demande si les cow-boys et les indiens
n’ont pas marqué, et ce de façon très
forte, son enfance et son adolescence.
Du goudron et des plumes sur la
pochette, un disque baptisé “Repenti”.
Mais ne nous y trompons pas, Renan
Luce n’a rien d’un cow-boy et ses compositions vont bien au-delà de la
musique de saloon. Avec ce premier
opus, Renan Luce nous embarque dans
un univers aux histoires à la fois déroutantes, humoristiques et touchantes,
sorte de petits scénarios mis en
musique qui nous rappelle sans le vouloir un certain Bénabar. Tantôt portraitiste avec “Monsieur Marcel” (le fossoyeur narcoleptique) tantôt voyeur
avec “Les voisines” (un bel hymne au
voyeurisme timide mais affirmé qui nous
fait préférer nos voisines à nos voisins…), Renan Luce, son côté folk et sa
voix un brin éraillée, séduit son monde
et touche le public comme en témoigne
son “Bravo du public” remporté en mai
dernier à “Alors… chante!” à Montauban… vous savez ce festival qui compte
et qui a notamment révélé un certain
Bénabar…
(dans les bacs, en première partie d’Olivia
Ruiz le 19 octobre au Ramier)
• FRANÇOIS HADJI-LAZARO
“Aigre-doux”
AZ/Universal
On en parlait avec un pote cet été : «
Que devenait le “gros François”, l’ex
Garçons Bouchers ?» Il suffisait de parler du loup pour en voir la queue. Il persiste le bougre avec cet énième album
solo dans lequel il distille son folklore si
personnel à coups d’instruments roots
(vielle à roue, accordéon, oud…)
comme il les aime. Un “Aigre-doux” qui
sonne folk, blues, country, rock, reggae,
arabo-andalou… des sons qui servent
des textes justes et précis, parfois
rageurs… un véritable melting-pot.
(dans les bacs)
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MUSIQUES/15
CHANSON & POILADE AU BIJOU
> Éric Toulis
L’ex-chanteur des Escrocs, le grand prédicateur de la paresse des temps modernes,
auteur de l’hymne “ASSEDIC”, c’est lui, Éric Toulis.
A
près quatre albums et
dix années de tournées
au sein du groupe Les
Escrocs, Toulis se produit désormais sous son nom propre. Auteur, chanteur, compositeur,
multi-instrumentiste, un faux air
de Coluche dans la voix et dans le
geste, ce jeune homme s’autorise
à parler de tout et pourquoi pas
d’amour… Un premier album
(“Soyons bref!”) suivi de nombreux concerts en duo — guitare,
chant et contrebasse — qui se
rapprochaient plus du spectacle
chanté à tendance visuellement
comique que du tour de chant.
Aujourd’hui, c’est son deuxième
piano, Brahim Haïouani à la
contrebasse, Robby Ménière à la
batterie. Acteur, chanteur, auteur,
compositeur, multi-instrumentiste… un faux air de Coluche dans
la voix et dans le geste, ce jeune
homme s’autorise à parler de
tout et même d’amour… Esprit
libre, homme généreux, il n’a
aucun interdit, traite de tout, le
ton caustique, avec des paroles
franchement drôles et très originales. Attendez-vous à un tour de
chant absolument délicieux.
album (“Soyons classe”) qu’il défend ardemment sur scène, notamment en ouvrant pour Béna-
bar. Cette fois, il s’est entouré de
trois musiciens issus de la scène
jazz parisienne : Rémi Toulon au
• Du mercredi 18 au vendredi 20
octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
GROS FESTIVAL DE RENTRÉE
cinq jeunes hommes originaires du
sud de l’Hexagone au son garage
rock. Punish Yourself clôturera la
soirée et les planches risquent fort
de vibrer à la cadence d’un punk
> Tournefeuille le mercredi 4
octobre : Habituée de la scène
toulousaine, la bulle théâtrale des
Têtes Raides immaculée d’un réalisme cinglant réveillera des ondes
riches intrumentalement. Au travers de rengaines folk et tziganes,
Debout sur le Zinc réinvente la
chanson française, des grandes déclarations jusqu’aux petits riens de
la vie. Une simplicité qui plaît
d’ailleurs à Didier Super. Cet artiste marche sur l’eau d’un pas empreint de cynisme, d’ironie.
- Jeudi 5 octobre : Munis de bâtons de bois et d’énormes jerricanes, Les Tambours du Bronx
savent faire du bruit. Ces musicos
aux gros bras sont ivres d’énergie à
revendre, impressionnent par la virtuosité et la force des effets produits. Ces percussions détiennent le
don de percuter la sensibilité de
chacun tout comme les grattes
grinçantes
des
Husppupies.
Celles-ci prennent vie autour de
De La Soul
★
douceur de Sayag Jazz Machine
crée un vif crescendo quant à la
qualité du son. À leur tour, les Stéphanois saisissant les grandes lignes
de l’étang des Pêcheurs, l’éventail
> “À suivre…”
L’exposition
Le bbb propose un rendez-vous avec la jeune création :
six jeunes artistes issus d’écoles des Beaux-Arts de
France et d’Allemagne : une occasion unique de découvrir les étonnants engagements, questionnements et
pratiques de la toute jeune création contemporaine.
• Du 4 octobre au 16 décembre au bbb/Centre régional
d’initiatives pour l’art contemporain (96, rue Michel Ange,
05 61 13 37 14)
> “Les voyageurs et les naufragés”
Cédric Le Borgne, connu des Toulousains pour ses
personnages de fil de fer qui se jouent de l’espace et
des lumières, inaugure la saison 2006/2007 d’Odyssud
avec une installation faite de sculpture, lumière, son et
vidéo. Une installation qui explore des soubassements,
des failles… Dans le noir la préhension des lieux se fait
progressivement. Les personnages apparaissent…
• Jusqu’au 21 octobre, du mardi au samedi, de 13h30 à
18h30, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71
75 15). Entrée libre
> “Permission d’octobre”
expo annuelle des diplômés des Beaux-Arts de Toulouse
Cette exposition est l’occasion pour ses créateurs sortis récemment de l’école des Beaux-Arts de se
confronter à de nouvelles mises en espace de leurs réalisations et de les soumettre au regard du public et à la
critique.
• Du 5 au 15 octobre à la salle capitulaire des Cordeliers
(15, rue des Lois), du 18 au 28 octobre à l’Espace 3 (24,
rue Croix-Baragnon), du 24 octobre au 4 novembre à La
Maison Éclusière (10, allée de Brienne). Renseignements :
06 14 32 21 36
> “Les Pêcheurs de tons” 2006
Le festival “Les
pêcheurs de tons”
jette ses filets en
agglomération
toulousaine en ce
mois d’octobre
pour notre plus
grand plaisir.
Une cinquième
édition étendue
sur trois
semaines dans les
communes de
Tournefeuille,
Cugnaux et
VilleneuveTolosane.
> EXPOS
An Pierlé se plaît à transporter
ses auditeurs vers des contrées tant
inconnues qu’attirantes. Pêche frénétique ? La mouche, Les Blérots
de Ravel la prennent à la volée, et
> “Absolu Design Danois”
design en tous genres
Une sélection des meilleures créations contemporaines
danoises : mobilier, textile, hi-fi, arts de la table… et
des nouveautés : mobilier pour enfants, cabine pour
fumeurs, ensembles lounge… Ces collections récentes
permettront au grand public, aux professionnels, aux
architectes et architectes d’intérieurs de découvrir le
design danois déjà reconnu internationalement pour la
création de modèles des années 50 et 60.
• Du mercredi 4 octobre au vendredi 10 novembre au
CMAV/Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5,
rue Saint-Pantaléon). Entrée libre et gratuite tous les jours
(sauf le dimanche) de 13h00 à 19h00
ET AUSSI…
festif doublé d’une dynamite indus.
- Vendredi 6 octobre : Carte
blanche à Birdy Nam Nam. Le
petit oiseau ayant trouvé refuge
sous l’aile de Litlle Mike, Crazy B,
DJ Pone et DJ Need prendra d’assaut les platines.
- Samedi 7 octobre : La transe
instrumentale apparaît avec Hilight
Tribe. Un infernal tourbillon entremêlant six musiciens à un meltingpot ethnique défiant l’aiguille du
temps est attendu. Débarquant
d’Autriche, la troupe de Pupptmastaz abrite de bizarres bestioles
groovant sur un tempo bien singulier. Une autre drôle de dame
amoureuse du hip-hop : Missill
controverse les conventions à l’aide
du ragga et de platines, elle entreprend d’inventer ses accords sur
l’art actuel (graff, musique…).
- Dimanche 8 octobre : La frénésie du jazz au service du drum. La
> Hommage à Georges Brassens le mardi 17
octobre à 17h30 au forum de la Fnac Wilson (16, allées
Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01). Dans le cadre du
festival franco-espagnol “Brassens” de Saint-Jory du 19
au 22 octobre organisé par Tant qu’il y a des Pyrénées,
venez découvrir une exposition de clichés inédits de
Georges Brassens et rencontrer la photographe Josée
Stroobants qui présentera son ouvrage. Conquis par le
talent de l’artiste, Brassens lui proposera de venir s’installer à Paris près de lui car il souhaitait qu’elle devienne “sa” photographe particulière.
de Dub Incorporation s’étaye
par une nuance orientale agencée
au ragga festif et coloré. Anciennement connu via le groupe Spook &
the Guay, le trio toulousain Boom
Club s’allie à l’effervescence du
reggae. Huit clos théâtral orné de
punk, Kabu Ki Buddah s’applique
à défendre la vague déferlante du
hard core dans un parfait box.
> Cugnaux le samedi 14 octobre : La seconde semaine du festival s’éveillera sur la prestation originale de Zenzile Sound System.
Calquée sur le dub français, la scène
d’Angers se révèle inventive, individuelle à la bande que le groupe
constitue, et surtout partagée. Le
charme au cœur de la Ville rose.
Espiègle, magicienne, réaliste, enjouée caractérisent la teneur de
Prisca sous des rythmes rock.
Belge, accompagnée d’une guitare,
en tirent des sorbets de l’Est, un
jazz énergique et une ambiance illuminée de mille reflets.
> Villeneuve-Tolosane le samedi 21 octobre : Posdnous, Trugoy
The Dove, Pasemaster. Trois noms
dans lesquels résonne De La Soul,
et la notion de paix. Le message est
clair : « Faites l’amour non la
guerre ». Créé en 1987, le groupe,
doté de ces trois rappeurs, confirme le courant musical dans lequel
ils évoluent avec humour, et qualité.
Undergang se définit sous un flux
de rock et d’électro. Du jungle déchaîné à travers le canal qu’il constitue. Une authenticité troublante et
marquante qui clora ce fabuleux
festival.
> Marina Pech
• Infoline : 05 34 30 17 48
> “Pulp!”, une exposition de photographies cathodique d’Olivier Marrache, sur les murs de la nouvelle
Galerie de la Halle aux Poissons (GHP), jusqu’au 28
octobre (11, descente de la Halle aux Poissons, 05 61
52 67 08).
> François Canard expose ses photographies autour
du jazz à l’occasion des 20 ans du festival de jazz initié
par le Conseil Général, jusqu’au 10 janvier chez Photon
(8, rue du pont Montaudran/Halle aux Grains).
> Les dernières œuvres de Jean-Pierre Pascal
(huiles, encres, acryliques, collages), jusqu’au 20
octobre à la Galerie de la Daurade (4, quai de la Daurade, 05 61 21 71 48).
> “NH4/NO3, bédé & citoyenneté”, jusqu’au 4
novembre au Centre Culturel de Colomiers (5, place
Joseph Verseille/31770 Colomiers, 05 61 15 23 82).
> Mezzo, l'illustrateur rock'n'roll, influencé par Chester Gould, Robert Wiliams et Orson Welles, s'installe
sur les murs de la galerie Le Voltigeur (26, rue des
Couteliers/métro Esquirol).
> “Collections (p)réservées/Dans les coulisses
des lieux de mémoire”, photographies de Chantal
Vey, jusqu’au 30 décembre aux Archives Municipales
(2, rue des Archives, 05 61 61 63 31).
Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com
Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux…
★
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16/MUSIQUES
RETOUR AUX SOURCES
> Raul Paz
Né en 1969 à Pinar del Rio, une
ville de la partie ouest de Cuba,
Raul Paz baigne très jeune dans
la musique.
elle qu’il entend lors de réunions dominicales où se perpétue la tradition du
son, de la guaracha et autres musiques campagnardes… mais aussi celle qu’il écoute sur
des postes radios bidouillés et branchés sur
les États-Unis : « C’est comme cela que j’ai
découvert Deep Purple, Led Zep’, Marley… ». Après de solides études de musique
au conservatoire de La Havane (violon,
C
chant, harmonie, contrepoint, direction d’orchestre), Raul Paz vient s’installer à Paris en
1997. Il joue alors dans les petites salles du
circuit salsa de la capitale avec les Afro-Cubains de passage, part enregistrer son premier disque (“Cuba Libre”) à Miami en
1999 ; il y rencontre les plus grands : Celia
Cruz, Tito Puente… rentre à Paris et développe une pop/salsa (on appelle cela la timba
à Cuba), délicieux mélange de musique cubaine, salsa, hip-hop et électro-dub. Suivront
deux autres albums (“Mulata” en 2003 et
“Revolucion” en 2005). Son quatrième album
(“En casa”, chez Naïve), sorti fin août, le voit
rompre (provisoirement ?) avec ce style. Enregistré à La Havane avec de jeunes musiciens cubains, Raul Paz y renoue des liens
avec les musiques anciennes qu’affectionnait
son père, entre guajira, boléro et musiques
campesinas. Parolier et compositeur de tous
les titres, Raul Paz choisit ici l’acoustique et
un certain dépouillement pour ce retour aux
sources subtil. Beaucoup de guitares, de
piano, de cuivres, de percussions toutes en
finesse, pour des chansons qui nous plongent
dans de vraies histoires à lire au deuxième
ou au troisième degré. Actuellement en
tournée Raul Paz sera en ville début octobre,
et c’est tant mieux!
> Jean-Philippe Birac
• Jeudi 5 et vendredi 6 octobre, 20h30, à la
Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93
03 03)
FLAMENCO PARTY
> Vicente Pradal
Depuis une quinzaine d’années, le flamenco et la poésie sont au cœur du travail
de Vicente Pradal. Le spectacle qu’il s’apprête à donner au Sorano
ne dérogera pas à la règle.
Propos recueillis par Jean-Philippe Birac
Quel style de spectacle verra-ton au Sorano ?
Vicente Pradal : C’est un récital.
On appelait cela autrefois un tour
de chant. À contrario de mes
spectacles précédents, qui étaient
construits autour d’une thématique forte et très définie, là on va
avoir une espèce de mosaïque,
d’itinéraire au sein de la poésie espagnole et sud-américaine à travers des grands poètes comme
Lorca, Miguel Hernandez, Saint
Jean de la Croix, Miguel de Unamuno, Borges, Leon Felipe, Pablo
Neruda… Une moitié du répertoire est extraite de mes spectacles précédents, l’autre est composée de nouveautés.
Est-ce un besoin de revenir à un
rapport direct avec le public
après vos derniers spectacles
qui étaient des sortes de pièces
de théâtre musicales ?
Je voulais trouver une formule un
peu plus oxygénante pour moi. Là
il va y avoir un échange tout au
long du spectacle, une réaction
immédiate du public après chaque
chanson. Je peux faire des commentaires, raconter des anecdotes, dialoguer avec le public.
C’est une formule moins contraignante dans la forme et qui me libère un peu du carcan dans lequel
je me suis enfermé en produisant
mes derniers spectacles. J’avais
besoin de revenir à des choses
spontanées et naturelles… Je suis
entouré d’excellents musiciens, de
vieux complices. Des gens avec
qui on m’a déjà vu sur scène. Et
J’ai essayé et je me suis trouvé extrêmement maladroit dans l’écriture. En revanche, peut-être que
je suis utile quand il s’agit de
mettre des mélodies sur les vers
puis j’aurais la joie d’avoir à mes
côtés la présence de mes deux
enfants, Rafael au piano et Paloma
qui a 14 ans et qui viendra renforcer les voix. Jouer et chanter avec
eux est une nouveauté et un
grand bonheur.
de mes poètes préférés. J’avoue
qu’aujourd’hui je me suis éloigné
de la musique instrumentale qui a
été la base de ma première période et maintenant je ne peux
concevoir de musiques sans les
vers de mes chers poètes. Il y a làdedans une grande envie de faire
partager le bonheur que me donnent ces textes et peut-être de
susciter l’envie de (re)découvrir
l’œuvre de ces poètes, de persévérer dans la poésie.
On connaît votre amour pour
les mots. Pourquoi ne pas aller
jusqu’au bout de cette passion
en écrivant vous-même vos
textes ?
* offre limitée
INTRAMUROS
le lundi
23 octobre
à 20h00
au Gaumont
Wilson
• Du 3 au 7 octobre au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05
34 31 67 16)
POÈTE DU CLIMAT INTIME
> François Morel
“Collection particulière” est un spectacle signé François Morel
et Jean-Michel Ribes… à déguster à Odyssud ce mois-ci.
es chansons sont écrites et interprétées par François Morel
lui-même sur des musiques
composées et interprétées au piano
par Reinhardt Wagner. La mise en
scène est de Jean-Michel Ribes. Que
des bons éléments pour un spectacle
remarquable et remarqué. Un pianiste, un public, des histoires d’amour.
Une eau bénite, un lanceur de couteaux, Pompidou. Un sens giratoire,
une écuyère. Une chaussette aban-
L
donnée, une bourriche. Des paroles,
des musiques, du fromage. Un inventaire à la Prévert pour un vrai cabaret,
tour de chant aux atours attachants.
On savait François Morel comédien
éclectique, conteur génial ; le voici
chanteur et parolier à la plume tendre
et malicieuse. De sa palette colorée,
mélancolique par petites touches,
François Morel tire des textes loufoques et délicatement surréalistes. Il
compose avec le pianiste Reinhardt
AVANT-PREMIÈRE
”
e
i
n
r
o
f
i
l
a
C
a
L
“
avec
Vous continuez à revendiquer
votre appartenance au monde
du flamenco. Pourtant vos
derniers spectacles se faisaient
l’écho d’autres influences.
Je suis nourri de musiques andalouses mais pas seulement. Je
suis fils d’émigré espagnol et je
n’oublie pas d’où vient ma famille. Je viens du flamenco que j’ai
pratiqué pendant vingt-cinq ans,
beaucoup en Espagne où j’ai eu la
chance d’accompagner les plus
grands : Pepe el Habichuela, Carmen Linares, Enrique Morante,
Rafael Romero… Des grands
sorciers du flamenco. J’ai été initié à cette musique par mon père
(le peintre Carlos Pradal, ndr),
puis par mon oncle Pedro Soler.
J’ai consacré une grande partie
de ma vie à cette musique. Et
puis en 1994, j’ai créé un spectacle qui s’appelait “La nuit obscure” autour des poèmes de
Saint Jean de la Croix pour lequel j’ai reçu le prix de l’Académie Charles Cros. J’ai joué ce
spectacle en Espagne, à Quebec,
à Cuba… et là, ma vie a basculé.
Il m’a semblé alors que je pouvais marier mon savoir-faire de
musicien et mon amour pour les
mots et la poésie.
M
E
N
S
U
E
L
un film de Jacques Fieschi
avec Nathalie Baye, Ludivine Sagnier, Roshdy Zem…
Gagnez* votre place en téléphonant au 05 61 59 98 01,
le vendredi 20 octobre entre 12h00 et 12h30
Wagner un fin numéro de duettistes,
avec toujours cette tendresse amusée, ce don pour l’observation de ses
contemporains. Ainsi chemine sa
“Collection particulière”, promenade
drôle et sensible, merveilleusement
servie par la mise en scène astucieuse
de Jean-Michel Ribes.
• Mercredi 25 et jeudi 26 octobre,
21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc,
Blagnac, 05 61 71 75 15)
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18/DANS
LES MURS
> Musiques
DE LA SOUL
Genre : Concert événement
Véritables dinosaures du hip-hop, les membres
de De La Soul ont révolutionné le registre avec
leur premier album (“3 feet high & rising”), c’était
en 1989 et le “Me, myself & i” mettra le feu aux
dance-floor de la planète entière. De La Soul est
une référence qui a su briser les frontières du
genre en intégrant à sa musique des paroles pacifistes et humoristiques et osant parler de l’amour
autrement que de façon “slackness”. De La Soul
de par chez nous, autant vous dire qu’il s’agit d’un
véritable événement, d’autant plus que c’est
l’unique date du combo dans le sud de la France!
• Samedi 21 octobre, 20h30, à l’Espace Marcel
Pagnol de Villeneuve-Tolosane (31)dans le cadre du
festival “Les pêcheurs de tons”. Infoline : 05 34 30
17 48
PEDRO SOLER
Genre : Ouverture de saison à l’Espace CroixBaragnon
C’est à l’un des monstres sacrés du flamenco que
revient l’honneur d’ouvrir la saison de l’Espace
Croix-Baragnon. Après quelques années passées
loin de la scène toulousaine, il a récemment effectué une tournée de trois mois en Inde qui lui a
permis de renouer avec les origines indiennes du
flamenco, par les gitans venus du Rajasthan,
Pedro Soler nous revient avec “Luna Negra”, sa
dernière création.
le fil conducteur d’où l’improvisation tirera les
traits de caractère principaux de Maria, ainsi que
son histoire. C’est donc entre musique et comédie que ce spectacle se situe, l’un agrémentant
l’autre. Les musiciens comédiens font partie intégrante de l’univers de Maria Dolorès : ils lui donnent la réplique et vivent leurs propres intrigues.
• Du 17 au 21 octobre, 21h00, au Théâtre du Grand
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
MUSE
Genre : Space rock
Muse est à Toulouse très bientôt. On appelle ça
du rock de l’espace. Une voix habitée, douce ou
rageuse, sur des mélodies et des rythmes à sauter partout ou à vivre de l’intérieur. Muse,
comme les Strokes, c’est, si on parle foot, un
attaquant technique et puissant, beau à voir jouer
et qui sait aussi varier son jeu pour jouer avec les
autres. Rock de l’espace ? C’est parce qu’il y a
des sons qui nous rappellent les films de sciencefiction.
• Lundi 30 octobre, 20h00, au Zénith (11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49)
DIANA BARONI TRIO
Genre : Nouvelles chansons du Pérou
Diana Baroni est une musicienne entre deux
mondes. Lorsqu’elle a commencé à interpréter la
musique traditionnelle issue du métissage au
• Jeudi 12 et vendredi 13 octobre, 20h30, à la Salle
Bleue (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60)
CALEXICO
Genre : Rock atypique
Les influences musicales de Calexico sont traditionnellement très variées, allant du fado portugais au jazz des années 50 et de la musique tzigane, en passant par la surf music des années 60,
mais le nouveau projet a pris une orientation différente, d’où l’apparition sur le nouvel album
d’une mandoline électrique, d’un mélodica ou
encore d’un banjo-ukulélé.
• Mardi 24 octobre, 21h00, à la salle des fêtes de
Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot
Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62
73 44 77
ZARAGRAF
Genre : Musique de l’univers
Entre Mira , la chanteuse Yougoslave, Manu, le
guitariste aux influences rock, Bruno, virtuose de
la guitare flamenca et Pepe musicien marqué par
ses origines andalouses, chacun offre sa différence
au service d’une musique et d’une ambiance qui
hésitent entre Balkans et Espagne et qui finalement échappent à tout repère géographique.
Mélopées balkaniques, chant en Serbo-Croate,
accents flamenco ou tsigane, touche rock…
• Jeudi 5 et vendredi 6 octobre, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
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< 05 61 59 98 01 >
MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFICADOS
Genre : Musique et comédie
À l’origine, la rencontre en 2002 de quatre musiciens et amis d’horizons divers (jazz, musique de
l’Est, classique) autour d’un morceau tiré d’un
film de Jean Yanne et chanté par Ginette Garcin
“Le Tango de Jésus”. Une musique sensuelle
assortie d’un texte grotesque donne naissance à
la double personnalité de la chanteuse Maria
Dolores. Sur ce principe, le répertoire de la diva
s’agrandit ; la chanson d’amour apparaît comme
• Les vendredi 27 et samedi 28 octobre, 21h00, à
Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75
15)
• Mercredi 25 octobre, 20h30, au foyer Roger Panouse de Tournefeuille. Infoline : 05 34 30 17 48
• Mardi 3 et mercredi 4 octobre, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
• Mercredi 4 octobre, 21h00, au Fairfield Café (110,
avenue Jules Julien, 05 61 53 45 82)
promet. D’un album à l’autre, de slow valsé en
ballade folk, Thomas Fersen façonne une langue
qui danse et qui sonne. Chez soi ou au volant,
Fersen, ça s’écoute. Mais c’est sur scène que ses
portraits de reptiles ou de squelettes dévoilent
leur grâce la plus parfaite.
NOUVELLE VAGUE
Genre : Hype from Paris
Nouvelle Vague, c’est la candeur sucrée et charnelle d’une bossa-nova au service de la force centrifuge d’hymnes et de raretés new-wave, punk et
post-punk. Une union idéologique emmenée par
le souffle délicat et libertaire des cinéastes de la
“Nouvelle vague”. Un harem constitué de neuf
félines lolitas, faussement innocentes, qui susurrent à l’oreille érectile des cœurs romantiques les
larmes de The Clash, Joy Division, Depeche
Mode, The Cure, XTC et autres préciosités tel
Public Image Limited. C’est tout simplement délicieux.
LA TROPA
Genre : Chanson
Caroline, Marie et Julie sont aux violons! Sammy
ouvre les portes aux percussions. Et voici comment le rythme a séduit les mélodies et inversement. Le charme mutin des textes chanté par
Julie et la parfaite alchimie qui les réunit donne à
voir et à entendre une véritable petite merveille.
C’est l’union sacrée entre l’énergie du rock, la
douceur du chant et l’espièglerie d’un collège
anglais.
IGOR SÉVITCH & MICHEL PROPILOSKI
Genre : Kant’n’roll
L’ami Igor est plutôt habile côté écriture. Maître
ès jeux de maux, il manie la langue avec une
adresse digne d’un Boby Lapointe des temps
modernes… un gars qui quand il a mal dans ses
groles chante le kant’n’roll, de manière nonchalante et musicalement simplement accompagné,
car ici, ce qui compte c’est le texte, mais les guitares légèrement rock trouvent bien leur place
dans l’ensemble.
THOMAS FERSEN
Genre : Chanson au pinceau
Thomas Fersen vient nous faire une petite viste,
mais cette fois-ci c’est en formation réduite : lui
au chant et ukulélé, et Pierre Sangra à l’ukulélé, ça
L’ARMÉE DU CHAHUT
Genre : La Compil’ du best-of
C’est le troisième spectacle de l’Armée du Chahut qui revisite ici les chants des deux précédents… quelques inédits en plus. L’Armée du
Chahut est un groupe qui interprète a capela des
morceaux classiques et modernes auxquels
l’approche théâtrale donne un nouveau visage.
Pérou, des éléments de complicité lui sont apparus avec la musique européenne : la présence de
la valse, les rimes de la poésie du Siècle d’Or
espagnol adoptées par le cancionero péruvien.
Son spectacle, “Nuevos cantares del Peru”, nous
fait découvrir les valses créoles et chansons de
Chabuca Granda, figure emblématique de l’atmosphère musicale du Lima post-colonial. Un regard
poétique vers l’ambiance populaire issue des traditions métisses péruviennes.
• Jeudi 19 et vendredi 20 octobre, 20h30, à l’Espace
Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27
60 60). En show case à la librairie café Terra Nova
(18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47)
R.WAN
Genre : Solo ma non troppo
Chez R.wan, le chanteur de Java, les sonorités
diverses se déclinent façon java guinche. On assiste à des expériences rares et réjouissantes : le
hip-hop baise avec le meringue, le reggae avec la
chanson… C’est bourré d’inventions et de
bonnes intentions. Pour réaliser son conducteur,
R.wan s’est entouré d’une bande de talentueux
artistes sans frontières, et le résultat est là, énorme et distrayant à souhait. Le clou de son album
restant la cover du “Laisse béton” de Renaud
rebaptisée là “Lâche l’affaire” désarmante de
modernité. Nul doute que notre homme défendra corps et âme son tout nouveau bébé en live.
• Jeudi 12 octobre, 21h00, à bord du Cri de la
Mouette (allées de Barcelone/place Héraclès). Renseignements au 05 62 73 44 77
MAJOR DELUXE + PAUL STUART &
THE SWEET POWERPACK + MOMOTTE
Genre : Popissimo
Major Deluxe conjugue à merveille plaisir pop et
recherche harmonique. La musique du groupe
intègre une incontestable dimension cinématographique, à l’image de quelques-unes des têtes
chercheuses populaires des dix dernières années,
de Stereolab à Air, de Lambchop aux Tindersticks, en passant par Mellow et High Llamas. À
découvrir également ce soir-là, les Toulousains
de Paul Stuart & the Sweet Powerpack et leur
pop magique et inventive absolument jouissive.
• Lundi 9 octobre, 19h30, à l’Entrepôt (34, boulevard
de la Méditerranée)
• Du 24 octobre au 4 novembre, 21h30, à la Cave
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
MATTHEW HERBERT
Genre : La hype attitude
Avec son nouvel album, l’innovateur musical
inépuisable Matthew Herbert a produit sa collection de chansons les plus accessibles et mœlleuses à ce jour. En pas plus d’une décennie en
tant qu’artiste, Herbert a réussi à devenir le plus
inventif et le plus prolifique compositeur électronique d’Angleterre, enregistrant sous son propre
nom mais aussi sous les pseudos de Doctor Rockit, Wishmountain, Radio Boy, Transformer et
d’autres encore.
• Samedi 21 octobre, 21h00, à la salle des fêtes de
Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot
Curie, sortie rocade n°9) dans le cadre du festival
“Jazz sur son 31”
FISHBONE
Genre : Dinosaures du rock
Les mythiques Fishbone, toujours menés par le
charismatique et génialissime frontman Angelo
Moore et le talentueux bassiste Norwood Fisher,
reviennent pour une tournée mastodonte dans
toute l’Europe de plus d’un mois et une semaine
traversant plus de dix pays pour la sortie européenne de leur nouvel album studio depuis six
ans “Still stuck in your throat” sur le label bordelais Ter à Terre Records.
• Dimanche 15 octobre aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au
05 56 44 06 99
JULIETTE & THE LICKS
Genre : Actrice en chanson
Après Jahred Leto, Isabelle Adjani ou encore
Agnès Jaoui, c’est au tour de l’actrice Juliette
Lewis de franchir le pas, de sortir un disque et de
se frotter à la scène. Mais attention, il n’est pas
question de chanson ou de pop gentillette dans le
cas présent. En effet, elle pratique un rock aux
confins du punk et du grunge, autant dire en adéquation avec ses rôles au cinéma plutôt trashy.
• Samedi 14 octobre, 21h00, aux Vents du Sud
(170, avenue Lespinet). Renseignements au 05 62
73 44 77
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DANS LES MURS/19
> Musiques
DAVY SICARD
Genre : Chanson de La Réunion
Il a l’élégance et la grâce d’un danseur et on perçoit une
force assurée aussi bien dans son regard que dans sa voix.
Son univers musical au son clair et aux mélodies riches
porte une voix exceptionnelle, considérée comme l’une
des plus belles de l’Océan Indien. Davy Sicard transcende
la musique traditionnelle et le maloya pour créer une
forme de chanson actuelle qui est le creuset de ses
diverses influences.
“EUROPE 2 CAMPUS TOUR” avec SNOW
PATROL + ASYL + JOSEPH D’ANVERS
Genre : Plateau rock
La nouvelle édition de l‘“Europe 2 Campus Tour” fera
escale à Ramonville avec une affiche prestigieuse
réunissant la fine fleur du rock actuel, qu’il soit anglo-
• Mercredi 11 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de
Muret, 05 61 42 95 07)
“TOULOUSE LES ORGUES”
Genre : L’orgue roi
La onzième édition du “Festival International Toulouse les
Orgues” se déroulera à Toulouse et en Midi-Pyrénées du
29 septembre au 14 octobre. À l’instar de Toulouse, le
festival se nourrit du passé en plongeant ses racines dans
l’histoire et le patrimoine, et se tourne vers l’avenir en
déployant ses ailes vers la modernité et la technologie. Ici
l’orgue garde sa profondeur et sa spiritualité, mais sait
aussi se montrer ludique et festif, voire sportif. Voyages
dans le temps (six siècles de répertoire visités du XVIè au
XXIè) et dans le monde (avec la venue d’artistes canadiens), les spectacles sont d’une grande diversité : parfois
l’orgue joue seul, souvent au cœur d’autres instruments, il
peut également se marier à divers arts, littérature ou
cinéma.
• Renseignements et programmation au 05 61 33 76 87.
Billetterie : Église du Gesu, 22 bis, rue des Fleurs et Office du
tourisme de Toulouse
THE CONGOS
Genre : Reggae roots
Produit par Lee Scratch Perry et enregistré au mythique
Black Ark Studio en 1977, “Heart of the Congos”, figure
encore aujourd’hui parmi les vingt meilleurs albums reggae jamais enregistrés, toute époque et tout style musical
confondus. Aujourd’hui, en 2006, bénéficiant du soudain
Asyl
saxon ou français. Pas moins de trois groupes investiront la scène pour une soirée qui s’annonce électrique
à souhait. Snow Patrol jouera les têtes d’affiche après
avoir assuré les premières parties de U2 travers
l’Europe. Second groupe, Asyl viendra défendre son
dernier opus “Petits cauchemars entre amis”. Et c’est
bien sûr scène que le quatuor rochelais met tout le
monde d’accord, du Zénith de Paris la Sangria de
Saint-Pourcain-sur-Sioule. Des prestations stupéfiantes
qui ont séduit les “Découvertes du Printemps de
Bourges” en 2003, et le FAIR l’année suivante. Enfin,
Joseph D’Anvers nous fera découvrir son univers sensible et unique. Cet artiste possède une cohérence
d’écriture et une puissance sonique hors du commun,
mises au service d’un rock inspiré. Après avoir foulé
les planches en compagnie de Jay-Jay Johanson, Dominique A ou dEUS, Joseph D’Anvers part à la conquête
de nouveaux adeptes lors de cette tournée d’envergure.
• Lundi 23 octobre, 20h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie
rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77
regain d’intérêt pour la “roots culture” jamaïcaine en
Europe, les Congos reprennent la route dans leur formation originelle, ils feront une étape au Havana ce mois-ci.
• Mardi 10 octobre, 20h30, au Havana Café (2, boulevard des
Crêtes, Ramonville, 05 62 88 34 94)
SAMOUDJI
Genre : Musiques et danses du Rajasthan
Issu de la rencontre entre quatre artistes aux parcours
divers, Samoudji s’inspire des musiques et des danses du
Rajasthan ainsi que des chants de dévotion de l’Inde. La
richesse de leurs formations et de leurs expériences se
traduit dans un spectacle aux grandes qualités techniques
et dans lequel la générosité transparaît de leurs sourires.
• Jeudi 12 et vendredi 13 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
XINUM
Genre : Brésil & Argentine
Dans le cadre de ses échanges internationaux, Xinum,
Ensemble Vocal International, et son chef et directeur
artistique Sergio Piterbarg, accueillent la chorale Arte
Encante de Curitiba (Brésil) sous la direction d’Elena
Moukhorkina, pour partager un concert de musique brésilienne et argentine. Au programme : “Arte Encante” de
Curitiba, “Ave maria” Heitor Villa Lobos, “Lua Branca” de
C. Gonzaga, le célèbre “Aquarella do Brasil” d’Ay Barroso, “Luar na mata” Mussurunga, “Gralha Azul” d’Ivami et
Pinto, “Asaudade mata a gente” de Braguninha/Almeida.
• Vendredi 20 octobre, 21h00, à la Chapelle Saint-Anne à
Toulouse. Renseignements au 06 15 33 93 79
JEHRO
Genre : Chanson nouvelle génération
Voyage musical entre plusieurs continents, entre deux
langues différentes et complémentaires, Jehro cherche à
construire ses textes comme des petites histoires de vie,
en s’intéressant plutôt la condition de gens simples,
humbles, leur mélancolie, leurs joies, leurs questionnements… Les mélodies des chansons sont simples et
directes.
• Mercredi 25 octobre, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9)
BERNARD LAVILLIERS
Genre : Ferré revu et corrigé
Lors de ce concert exceptionnel, Bernard Lavilliers chantera Léo Ferré, son maître à chanter à qui il rend un
vibrant hommage à travers des textes à fleur de peau.
• Samedi 21 octobre, 21h00, à la Halle aux Grains (1, place
Dupuy, 05 61 62 02 70)
MANU GALURE
Genre : Pensum et autres formalités de la chanson
française
Déjà remarqué au sein du groupe Les P’tits Thommes,
Manu Galure se présente ici en solo piano voix. On
appréciera la fantaisie légère conduisant gentiment à
un sanglant règlement de compte avec l’éducation
musicale et le goût prononcé pour la belle écriture. Il
clame ses 20 ans avec une arrogance fort bien étayée
et dissèque les beaux principes qui ont fait son éducation pour, bien sûr les attaquer mais aussi s’y référer!
Et quelle énergie!
• Du mercredi 25 au vendredi 27 octobre, 21h00, au Bijou
(123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07)
FRANÇOIS DOREMBUS TRIO
Genre : Chant, poésie, musique du monde, improvisation
Troubadour à la croisée des chemins… auteur compositeur, interprète et pédagogue, François Dorembus
œuvre toujours sur le chantier des mots et des sons.
Débordant d’énergie, de passion, de curiosité, de partage et d’idées, il construit un monde sensible de climats tour à tour tendre, révolté et malicieux. Esprit
libre à l’image de ce nouveau trio aux horizons
sonores ouverts.
• Du 10 au 14 octobre, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue
du Taur, 05 61 23 62 00)
LHOMA
Genre : Chanson française du Monde
Elle au pupitre, eux de purs pitres. Elle dominante, eux
dos minés ou mineurs en quête de la quinte, essence du
bonheur. Tel est le dessein de la poésie “Lhomaïenne”.
Sur des textes de Gaby Sandoval (le frère de…) et Bernadette Mouillerac (Boudu les Cop’s), au milieu des
décors de fée Claudine, Lhoma vous invite au voyage.
• Du 17 au 21 octobre, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue
du Taur, 05 61 23 62 00)
GELDA/FIANCETTE
Genre : Jazz improvisé, chanson grandiloquente et
autres choses…
Ces deux-là convoquent J.S. Bach, Schöenberg et Genesis lors d’un même concert qui démontre la connivence
de ces deux musiciens toulousains. Les univers du jazz,
de l’improvisation et des musiques populaires se télescopent pour former un “grandiose adolescent” incantatoire, surchargé de delays, où l’énergie et la colère
revêtent les masques de la dérision.
• Vendredi 13 octobre, 22h30, au Mandala (23, rue des
Amidonniers, 05 61 21 10 05). Dans le cadre du festival
“Jazz sur son 31”, c’est gratuit!
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20/DANS
LES MURS
> Musiques
programmation Octobre
jeu 5 et ven 6 20h30
RAUL PAZ [Cuba]
mar 10 21h
ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ
[Jazz sur son 31]
ven 13 21h
ROY HARGROVE QUINTET
[Jazz sur son 31]
20 ans de la Salle Nougaro
MARYK
Genre : Solo made in terre
Guitariste et chanteuse, jazz et métisse, suave et
passionnée, polyglotte, Maryk s’est forgée un style
personnel, toujours authentique, axé sur l’ouverture, ancré dans l’émotion. On explore avec elle
les sinuosités de son inspiration, tantôt blues, tzigane, jazz, rap, orientale, jazz rock, hébraïque,
gospel… Sa guitare classique laisse le “chant
libre” à toute la subtilité d’une voix qui emporte
l’auditeur dans un profond voyage intérieur.
CHAPEAU BLEU
Genre : Musique actuelle et visuelle
Façonnés par les années 70, ils sont pop, joyeux,
malicieux, rêveurs, inventifs et indépendants. Ils
ont du charisme et font parler d’eux avec des
albums soignés, des concerts qui sont tout sauf
racoleurs. Le public, les journalistes, les enfants…
tous ceux qui restent loin de la grosse machine
médiatique, font rayonner ce groupe qui s’inscrit
dans un mouvement différent. Oui, c’est de la
musique actuelle et visuelle pour le jeune public.
• Les 13 et 14 octobre, 21h00, au Centre Culturel
des Minimes (6, rue du Caillou Gris, 05 61 22 51 77)
• Dimanche 1er octobre, 15h00, à La Mounède (parc
de la Mounède, 05 61 44 83 05) dans le cadre du
festival “Toucouleurs”. C’est gratuit!
RENÉ LAJOIE
Genre : Destination Québec
René Lajoie nous amène le Québec en Midi-Pyrénées avec son talent et son accent. Celui que la
presse a baptisé « L’autre voix du Québec » vous
séduira à coup sûr. Cet artiste, très apprécié du
grand public, découvert dans les grandes comédies musicales (“Le Petit Prince” et “Don Juan” au
Palais des Congrès à Paris en 2005) offrira un
répertoire de grands classiques québécois, sans
oublier des titres issus de ses albums. Empreint
d’une sincérité représentative du lien étroit franco-canadien, René Lajoie envoûte et enchante à la
fois.
• Samedi 7 octobre, 21h00, à l’auditorium de l’hôtel
de ville de Balma (renseignements au 05 61 24 92
74) dans le cadre de “Couleurs-Canada”. Mercredi
11 octobre au Théâtre des Mazades (10, avenue
des Mazades, 05 34 40 40 10)
M POKORA
Genre : R&B à la française
On ne présente plus ce jeune français icône du
R&B à la française, star de chez star auprès des
ados, gros vendeur de disques et squatter des
ondes radiophoniques. Inutile de dire qu’il y aura
du monde ce soir-là pour entendre et voir M
Pokora.
sam 14 20h30
KASSAV [Zouk]
• Dimanche 22 octobre, 18h00, au Zénith (11, av.
Raymond Badiou). Renseignements au 05 61 40 47
66
mar 17 20h30
SAMARABALOUF & MARCELLO PRETTO
[Swing manouche]
MANNISH BOYS
Genre : Ten years after…
Après plus de dix années d’existence, le combo
blues rock Mannish Boys sort un nouvel album
enregistré live rempli de titres interprétés avec
spontanéité et maturité… tel un bon vieux bourbon vieilli en fût de chêne. Le groupe présentera
ce “Take it easy” en compagnie d’invités surprise
(Backdoor Band, Mojo Blues et d’autres).
jeu 19 20h30
SOUAD MASSI
[Chanson folk algérienne]
ven 20 20h30
ALDEBERT + RUE ROUGE [Chanson]
sam 21 20h30
FRANKLIN VELOZ Y LOS CABALLEROS +
OSCAR LATIN [Salsa]
• Samedi 21 octobre, 21h00, à La Mounède (parc de
la Mounède, 05 61 44 83 05)
> Théâtre
“LES BALÈZES D’ARGOS, par la Compagnie Les Cinq Ascètes, mise en
scène d’Alain Régus
Genre : Moussaka ascétique
Prenez les ingrédients de base du théâtre antique :
des acteurs entourés d’un chœur, des chants, des
danses. Incorporez une belle portion de mythologie avec ses luttes de pouvoirs, ses amours illicites
et ses interventions divines. Agrémentez le tout à
la sauce des Cinq Ascètes : une louche de burlesque, un zeste de poésie, une pincée d’Histoire
et un (gros) brin de folie. Voilà la recette de ce
spectacle gourmand qui se savoure comme une
bonne moussaka.
• Du 3 au 14 octobre (relâches les dimanches et lundis), 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05
62 30 99 77)
“LE JEU DE LA VÉRITÉ”, avec Vanessa Demouy, Philippe Lellouche, David
Brecourt et Christian Vadim
Genre : Quadras dans le besoin
Ils sont trois copains qui vivent leur quarantaine
avec les petites blessures des messieurs de cet
âge. On parle boulot, femmes et sexe et on se
réunit régulièrement pour se faire chaud au cœur.
Il y a le célibataire, le divorcé, le marié mais c’est
pareil finalement. La vie passe sans grande excitation. Alors quand notre célibataire annonce à ses
deux copains qu’il a retrouvé la fille sublime du
lycée dont ils étaient tous amoureux, le bonheur
est dans le pré.
• Mercredi 11 octobre, 20h30, à la Grande Halle de
l’Union. Renseignements au 05 34 31 10 00
“ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER”, par la Compagnie du Périscope
Genre : L’un parle et l’autre pas, ils vivent
ensemble
Pour l’un, documentaires et films d’auteur modèlent sa sensibilité, éclairent son rapport à l’histoire, la société, aux hommes et femmes de par le
EQUIDAD BARÈS
Genre : Chanson ibérique
En choisissant de servir chants et musiques traditionnels, Equidad Barès ne se contente pas d’être
le fidèle reflet du passé. Son refus de céder à la
tentation du miroir la conduit souvent sur des
chemins de traverse, chemins de turbulences
rares ou par des chemins ombreux. Ainsi, Equidad Barès trace sa propre voie. Parce qu’elle
illustre l’heureuse fusion des diverses cultures,
juive, arabe, gitane, celte ou wisigothe, elle nous
• Du 17 au 28 octobre (relâches les dimanches et lundis), 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05
62 30 99 77)
“ASPARTAME”, d’Éric Durnez, avec
Cécile Guillot, mise en scène de JeanMarie Doat
Genre : Achats compulsifs
Maria remplit sa vie comme un Caddie™, à toute
allure et sans compter. Elle achète, passe son
temps à acheter, comble sa vie avec des promotions. Compenser plutôt que penser, ingurgiter
plutôt qu’imaginer…
• Du 24 octobre au 4 novembre, 19h30, à la Cave
Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00)
propose un voyage initiatique, émaillé d’étapes
colorées, de résonances affectives, d’évocations
intimes. Elle est accompagnée pour ce faire de
Malik Richeux au violon et de Serge Lopez à la
guitare.
• Vendredi 6 octobre, 21h00, au Chapeau Rouge (56,
allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77)
• Du 3 au 6 octobre au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05
34 45 05 05)
“SANS LAUREL NI HARDY”, de
Maurice Sarrazin, avec Maurice Sarrazin et Lise Granvel
Genre : La dernière facétie de Maurice
Un comédien en fin de carrière s’accroche aux
projets les plus irréalistes pour essayer de revenir
sur scène. Sa recherche le rend invivable. Arrivé
au bout du rouleau, il réalise enfin ce que lui
apportait l’amour de sa compagne…
• Jusqu’au 21 octobre, jeudi, vendredi et samedi à
20h00, dimanche à 15h30, relâche les 19 et 20
octobre, au Moulin de Roques (14, boulevard de la
Gare/Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10)
“MÉMOIRES D’UN TRICHEUR”, de
Sacha Guitry, mise en scène de Francis Huster, avec Francis Huster, Yves
Le Moign’…
Genre : Finesse et drôlerie noire
Pour avoir volé huit sous dans la caisse du bistrot
paternel, un garçonnet est privé de champignons.
Ils étaient vénéneux. Unique rescapé de la famille,
l’enfant tire une morale bien à lui de l’histoire :
« J’étais vivant parce que j’avais volé. De là à en
conclure que les autres étaient morts parce qu’ils
étaient honnêtes… » Devenu adulte, cette même
morale l’entraîne sur le chemin des casinos…
Dans un très beau décor, Francis Huster s’empare du texte étincelant de Sacha Guitry et signe un
authentique spectacle de théâtre, plein de finesse
et de noire drôlerie.
• Du 30 septembre au 3 octobre à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15)
“LE SYSTÈME RIBADIER”, de
Georges Feydeau, avec Georges Beller, Maurice Risch…
Genre : Marie volage
Le “Système Ribadier” est le moyen trouvé par
un mari volage pour tromper son épouse fort
jalouse. Doué d’un impressionnant pouvoir hypnotique, Ribadier endort littéralement sa femme
en la fixant dans les yeux lorsqu’il a envie de courir à un rendez-vous galant…
• Vendredi 20 octobre, 21h00, à Altigone (place Jean
Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39)
monde. Spectateur empathique du public et du
privé de l’humanité, il finira par se glisser derrière
l’écran, quitte à changer d’imaginaire. L’autre vit
son quotidien en scénario hollywoodien, transformant la cuisine en usine à rêves : la table ne
demande qu’à devenir le cercueil de Dracula, et le
cabas à provisions le bagage du cosmonaute, américain bien sûr.
jeu 26, ven 27 & sam 28 20h30
ESPECES MENACEES de Ray Cooney par
la Cie Les Enfants Terribles
[Théâtre à partir de 12 ans]
romanesque. À peine Ersilia a-t-elle le temps
d’assister à sa transformation en icône médiatique
et en héroïne littéraire qu’elle est prise au piège
de ses propres mensonges : les protagonistes de
son passé viennent contester le personnage que
tous voient désormais en elle… Comme souvent
chez Pirandello, un abîme de culpabilité est à la
racine des événements, mais cet abîme insondable
ne livre aucune vérité malgré l’acharnement des
personnages à fouiller leurs plaies.
“VÊTIR CEUX QUI SONT NUS”, de
Luigi Pirandello, mise en scène et scénographie de Stéphane Braunschweig, avec Cécile Coustillac, Gilles
David, Antoine Mathieu…
Genre : Vertiges du mensonge
Une jeune femme rate son suicide mais séduit les
journaux par le récit de ses malheurs. Cette notoriété inattendue attire à elle un écrivain en mal de
“FIVE WOMEN… WEARING THE
SAME DRESS”, d’Alan Ball, par la
Compagnie Leinka Production
Genre : Même combat
Imaginez un mariage… cinq demoiselles d’honneur qui donneraient tout pour ne pas avoir été
choisies pour ce rôle. Imaginez ces cinq femmes
recluses dans une chambre pour échapper
quelques heures à une cérémonie qu’elles verraient bien anéantie par une bombe à fragmentation… Imaginez quelles détestent toutes la
mariée… Imaginez qu’elles ne se connaissent pas
ou plus vraiment… et laissez mijoter.
• Vendredi 20 octobre, à 15h00 et 21h00, au Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27
77)
“DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS”,
d’Alexandre Ostrvski, mise en scène
de Bernard Sobel
Genre : Hommage au théâtre
Sacha, jeune actrice talentueuse, défend son art
avec passion. Elle vit pauvrement auprès d’une
mère qui rêve de confort… “Don, mécènes et
adorateurs” est à la fois drôle et mélancolique.
C’est un peu le testament de l’auteur russe qui
s’attacha, sa vie durant, à créer des pièces accessibles à tous. À travers le conflit de Sacha qui
s’arrachera à la pureté de son amour pour se
consacrer au théâtre, il livre une manière d’art
poétique.
• Du 20 au 25 octobre au TNT (1, rue Pierre Baudis,
05 34 45 05 05)
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DANS LES MURS/21
> GRATOS
“LA PETITE FILLE ÂGÉE”, par la Compagnie du Vide, de et avec Julie Font,
mise en scène de Sylvain Cousin
Genre : Multistyles
Elle… c’est sacrément une bonne femme, et parfois
seulement une petite fille. C’est un corps qui se
cherche, une femme qui s’habille…C’est ELLE. Elle
PATRICK BOSSO
Genre : Humour rigolo
Patrick Bosso, le célèbre humoriste à l’accent marseillais,
continue sa tournée nationale dans le sud-ouest. Il
revient par chez nous avec son nouveau spectacle baptisé “Du bonheur” mise en scène par le brèviste de comptoir Jean-Marie Gourio. Loin du stand-up à l’américaine
de “Bosso exagère… trop”, ce nouveau one-man-show
dévoile, avec une réelle émotion, ses souvenirs d’enfan-
ce. En 80 minutes, l’humoriste retrace une vie entière,
une vie d’enfant, une vie de bonheur : de l’instituteur,
aux voisins “multiculturels” en passant par sa grandmère philosophe et l’aspirateur “Tornado” de sa mère,
Patrick reprend la multitude de personnages touchants
et singuliers qui l’entourent.
“MADEMOISELLE JULIE”, d’August Strindberg, mise en scène de Francis Azéma, par
la Compagnie Les Vagabonds
Genre : « Pères, ne laissez jamais votre fille seule le
soir de la fête au village. »
Mademoiselle Julie, la fille du comte, a envie. Envie de
rire, de danser, de s’enivrer de rires et de vin, d’être
belle et de plaire aux garçons. Jean, le domestique de
Monsieur, ne rêve lui que d’une chose : gravir les
marches qui le mèneront loin des bottes à cirer et des
basses besognes. Julie sera pour lui cette première
marche. Profitant de son innocence, il la possédera froidement pour la jeter ensuite dans la boue et le désespoir, sous le regard de Christine, la cuisinière, amoureuse résignée, effondrée, écœurée…
• Du 11 au 31 octobre, 20h30 (saud le dimanche à 16h00),
au Grenier Théâtre (relâche le 19 octobre/14, impasse de
Gramont, 05 62 26 43 66)
> “Johnny Perpète, la véritable histoire
de Jean-Philippe S…” (arts de la rue, tout public à
partir de 12 ans), dans le cadre de “Ça rue dans les
branc’Arts” 2006, les mardi 3 et mercredi 4 octobre, à
plusieurs horaires et en plusieurs lieux, à CastanetTolosan (15 mn au sud-est de Toulouse) : Les fans de
Johnny vont apprécier. Marcel Le Guilloux connaît les
paroles par cœur et en a fait une histoire. Quand aux
autres, qu’ils laissent tomber leurs préjugés, ils auront
vite Johnny Perpète dans la peau… Réservation au 05
62 71 70 40.
“DE BREST À CAYENNE”, textes d’Antoine Choquet de Lindu, Victor Hugo, Albert
Londres, avec René Gouzenne, mise en
scène d’Isabel Soler
Genre : Lecture jouée/intervention vidéo
Entre lecture et jeu, sur fond d’images et fond sonore de
ressac, le comédien s’efface dans la pénombre ou vient
> L’Air de Rien (musique) : le groupe toulousain
présentera son prochain album “Luttopie”, dont la sortie est prévue pour le vendredi 13 octobre, le vendredi
6 octobre au bar The Petit London (7 bis, rue Riquet).
Pour l’occasion, le groupe s’exposera (dessins, textes,
photos, etc.), il offrira un coup à boire et fera écouter sa
nouvelle galette en avant-première. L’entrée est gratuite. Plus d’infos au 06 62 19 84 49 (Yaya).
> Archive (musique) : mini-concert avec le groupe
de rock/trip-hop britannique autour de leur album
“Lights” le lundi 16 octobre à 17h30 au forum de la
Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01
01). Archive s’est définitivement imposé comme l’une
des formations les plus habiles à mélanger rock et électro afin d’aboutir à des textures sonores bien à eux.
• Vendredi 13 octobre, 20h30, à la Salle Alizé/Théâtre municipal de Muret (31). Renseignements au 05 34 41 12 45
se pose ici parce qu’elle croit que c’est chez elle.
Et… elle le croit, et c’est déjà pas mal. Pour réaliser
ce monologue jonglé, Julie Font mélange les genres
de façon étonnante. Se mêlent le cirque, la danse, le
théâtre, tout cela afin de faire naître sur scène, une
clown ou clocharde, une petite fille sage, ou encore,
une jeune fille paumée. Toutes ces facettes laissent
alors découvrir un personnage fragile, attachant.
Comment peut-on si facilement s’inventer un
monde, l’aimer éperdument, en douter si rapidement sans jamais penser à la mort… ou si peu… ou
sans avoir peur ? Les monologues oscillent entre
poésie et humour, quotidien et absurde, et quand les
mots ne suffisent plus, le jonglage prend le relais. Et
chaque soir, en première partie, L’école de cirque
du Lido proposera des extraits de spectacles en
cours de création afin de nous faire découvrir l’univers du cirque d’aujourd’hui.
• Du 24 au 28 octobre, 21h00, au Théâtre du Grand
Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
> Danse
“TEMP(S)”
Genre : Pièce pour cinq danseurs/acteurs, par la
Compagnie Emmanuel Grivet
Des éléments scénographiques hétéroclites composent le cadre dans lequel les cinq interprètes de
“Temp(s)” parcourent leur histoire individuelle et
commune de danseurs et d’acteurs. La réalisation
des séquences dansées induit la construction de
lieux où se mêlent passé et présent, où les questions
et les espoirs s’animent et s’exposent. Au fil de la
pièce, ils prennent le public à témoin de leurs souvenirs, du temps qui passe et de celui qui reste ; ils
donnent à voir une intimité, tant ici ce sont les
intentions de chacun qui portent la danse et les états
du corps qui disent la manière d’habiter l’instant, de
jouer avec la mémoire, de se projeter vers demain.
• Les 19, 20 et 21 octobre, 21h00, au Foyer Roger
Panouse de Tournefeuille (place de la mairie, 05 62 13
21 52)
> Humour
“LE CASTING DE MA VIE”, avec Valérie
Naouri et Mister Jack
Genre : Le casting le plus drôle de l’année
Francine, méridionale en quête de succès, va à la rencontre de Franck, un producteur aussi séduisant que
féroce, voire véreux. Elle pensait avoir dix minutes pour
le convaincre, elle aura toute la nuit!
> Pavel Hak (littérature) : rencontre avec l’auteur
pour son livre “Trans” paru au Seuil, mardi 3 octobre,
18h00, à la librairie Ombres Blanches (50, rue Gambetta, 05 34 45 53 33).
• Du 17 octobre au 11 novembre au café-théâtre les 3T (40,
rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
> Spectacles
7èmes “RENCONTRES TOUCOULEURS”
Genre : J’veux du soleil
Les initiateurs de ces rencontres vont au-delà du simple
festival, ils désirent partager les cultures, sensibiliser aux
problèmes de pauvreté que subissent les populations à
travers le Monde… mais également faire découvrir des
talents émergents en les plaçant aux côtés de valeurs
confirmées sur la même affiche. Cette septième édition
des “Rencontres Toucouleurs” proposera donc de nous
faire découvrir Ananda, Big Kahuna Band, Fred, La Relève, Mix Style, Ali Alaoui… aux côtés de Désert Rebel &
Kékélé et de Papa Wemba & Clinton Fearon. “Toucouleurs”, c’est aussi un village ouvert du samedi au
dimanche à partir de midi dans le magnifique parc de La
Mounède, il y accueillera les concerts et spectacles sous
chapiteau et en plein air (l’entrée du village est gratuite),
les festivaliers y trouveront animations, spectacles
(musique, danse), animations, associations, ateliers
enfants et restauration. Un bon week-end en perspective.
er
• Les 29 et 30 septembre, puis le 1 octobre à La Mounède
(route de Saint-Simon). Renseignements et programmation au
05 61 76 58 48
“LES ROUTES CAPTIVES”, de Philippe
Berthaut, avec Roland Gigoi et Philippe
Berthaut, musique de Christophe
Ruetsch, vidéo d’Alain Baggi
Genre : Parcours poétique en triptyque
À partir de photos de routes « délaissées » se construit
un paysage fait de fragments de poèmes en mouvement
dans les photos, de musique, de chants…
• Du 10 au 21 octobre, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du
Taur, 05 61 23 62 00)
“DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS”,
avec Anne-Élisabeth Blateau et Dominique-Pierre Devers
Genre : Prix du meilleur spectacle comique au festival d’Avignon 2006
Julie, plus loufoque que jamais, quitte la police et
devient détective privé, spécialiste des adultères et
du kidnapping de teckel. Quand soudain son frère
débarque, tout bascule… Ce dernier, toujours morguologue et aussi toujours porté sur la bouteille, est,
semble-t-il, impliqué dans une absurde machination
politique… Allant même jusqu’à les obliger à devoir
se débarrasser d’un cadavre plus qu’encombrant…
“LE PAYS DU SOURIRE”, de Franz Lehar,
mise en scène de Michel de Carol, direction musicale de Bruno Membrey
Genre : Opérette
Lisa est tombée amoureuse du prince Sou-Chong et le
suit dans son pays pour l’épouser. Dans le palais du prince, Lisa est heureuse, mais l’oncle de Sou-Chong oblige
son neveu à respecter les rites millénaires en épousant
les quatre jeunes princesses qui lui sont destinées… Bien
qu’il n’aime que Lisa, Sou-Chong ne peut refuser… C’est
le choc des cultures et Lisa décide de quitter la Chine…
• Jusqu’au 14 octobre au café-théâtre les 3T (40, rue
Gabriel Péri, 05 61 63 00 74)
• Dimanche 15 octobre, 15h00, à la Halle aux Grains (1,
place Dupuy). Renseignements au 05 62 21 23 24
> 7èmes rencontres “Toucouleurs”, dimanche
1er octobre à partir de 15h00 sous chapiteau et plein air
dans le parc de La Mounède (1, rue Claude-Marie Perroud), après-midi spécial enfants avec scène danse, village africain, restauration traditionnelle, concerts (Big
Kahuna Band, Ananda, Chapeau Bleu…). Renseignements au 05 61 76 58 48.
près du public, tantôt Albert Londres, tantôt bagnard,
pour nous rappeler, à travers ces nombreux portraits,
ce qui signifiait être condamné au bagne à Cayenne, et la
dimension tragique de ces destins dont la survie était
souvent pire que la mort.
• Jusqu’au 7 octobre, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du
Taur, 05 61 23 62 00)
> Jeune public
“LE VOYAGE SECRET DE LA PETITE FILLE
QUI AVAIT FROID”, par le Théâtre Candela
Genre : À partir de 5 ans
C’est la veille du Jour de l’An. Dans le froid, elle vend
des boîtes d’allumettes… Fatiguée, elle finit par s’endormir… pour découvrir des musiciens avec lesquels elle
parcourt un monde peuplé de joie, de douceur et de
chaleur. Mais il faut se réveiller… Librement inspiré de
“La petite fille aux allumettes”, voici un spectacle plein
de poésie, d’humour et de musique, pour toute la famille.
• Les 18 et 21 puis du 25 au 28 octobre, 15h00, au Théâtre
du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85)
“LA REINE DES NEIGES”, par la Compagnie Les Traversées, d’après le conte de
H. Ch. Andersen
Genre : À partir de 4 ans (durée : 45 min)
Voici l’histoire de deux enfants qui s’aiment beaucoup :
le garçon s’appelle Kay, et la fille Gerda. Rien ne trouble
leur bonheur tranquille jusqu’au jour où la Reine des
Neiges enlève le petit Kay pour l’emmener chez elle, au
pays des glaces. Et Gerda, fidèle à son petit ami, part
toute seule à sa recherche… Chemin faisant, Gerda rencontre des personnages insolites : une magicienne au jardin fleuri, un malicieux corbeau, une petite fille aux brigands… qui l’aident ou la retardent dans sa quête. Mais
un jour, malgré les difficultés, Gerda arrivera au château
de la Reine des Neiges…
• Du 4 au 21 octobre (les mercredis et samedis à 14h30 et
16h15), puis du 24 au 28 octobre (tous les jours 14h30 et
16h15), au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99
77)
“DINGO DIVIN”, par la Compagnie La
Cavale
Genre : Spectacle de cœur
Dédé mélange tout, il “bouine” les gens du village, la
princesse, la baleine, le p’tit gars qui avait fait un rêve, la
fanfare… Dédé se penche sur tout ça et il remue avec
l’énergie joyeusement caustique d’une sorcière de carnaval touillant son chaudron. Dédé est un dingo, un illuminé qui roule du fond de sa boîte jusqu’en haut de son
échelle…
• Vendredi 6 octobre, 20h30, au Centre Culturel de SaintAlban (2, rue Salgareda/31140 Saint-Alban, 05 62 75 09
52). Gratuit pour les moins de 12 ans
> Richard Bona (musique) : rencontre avec l’un des
bassistes de jazz les plus doués de sa génération le mercredi 18 octobre à 17h 00 au forum de la Fnac Wilson
(16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01). Après
avoir joué derrière les autres il se révèle auteur-compositeur-interprète. Né au Cameroun, vivant à New York, ce
bassiste-multi-instrumentiste a la virtuosité de Jaco Pastorius, la fluidité vocale d’Al Jarreau, le sens de la mélodie
d’un Joao Gilberto, le tout mêlé à la culture africaine.
> The Abyssinians (musique) : mini-concert avec
le groupe de reggae à l’occasion de son concert le soir
même au Havana Café le lundi 30 octobre à 17h30 au
forum de la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt,
05 61 11 01 01). Bernard Collins, Donald et Lynval Manning forment The Abyssinians à la fin des années 60.
Textes revendicatifs en Amharic, langue éthiopienne et
culture rasta font de ce groupe l’un des emblèmes de la
musique jamaïcaine.
> Gelda/Fiancette (jazz improvisé, chanson grandiloquente et autres choses…) : le duo toulousain sera en
concert au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21
10 05), le vendredi 13 octobre à 22h30, pour un concert
gratuit dans le cadre du festival “Jazz sur son 31”.
> “L’INA présente les 24h de la télé”, le
dimanche 1er octobre à la médiathèque José Cabanis
(14h30/Grand Auditorium). Cette projection d’1h30
environ comprend une sélection d’émissions de télévision nationales complétée de films régionaux et d’un
film pédagogique. La sélection régionale répond au
besoin du public de voir des images de sa ville, de son
quartier, d’événements ou de personnalités qui lui sont
proches…
> “Prophéties”, un recueil de poésie de Jean-Luc
Aribaud accompagné d’un DVD (Éditions Castor
Astral), sera disponible en librairie courant octobre.
Pour fêter l’événement, une performance poétique sur
une mise en scène de Marie Dillies
(vidéo/musique/théâtre) accompagnera la sortie nationale de l’ouvrage le vendredi 6 octobre, 21h00, au Centre
Culturel Henri Desbals (128, rue Henri Desbals, 05 34
46 83 25).
> Diana Baroni Trio (musicienne entre deux
mondes) : valses créoles et chansons de Chabuca Granda par la figure emblématique de l’atmosphère de Lima
post-colonial. Show case à la librairie café Terra Nova
(18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47) le mercredi 18
octobre à 19h30.
> The Servant (musique), après 100 000 exemplaires
de leur premier album vendus en France, le groupe s’est
imposé comme l’une des valeurs sûres du rock anglais. À
l’occasion de la parution de leur nouvel album le 2
octobre, The Servant seront en concert acoustique et
dédicace le jeudi 12 octobre, 17h00, à la Fnac Wilson.
> Soirée teuf : “Sexy blaster”, soirée spéciale anniversaires d’octobre, avec Freddie Massif (soul funk
disco), Greg Vice (électro house) et DJ Skore (électro),
le samedi 7 octobre au Chic (rue des Puits Verts).
Entrée gratuite + un cocktail offert (sur présentation
d’une pièce d’identité) + des bouteilles de champagne à
gagner! De minuit à 6h00. Infoline : 06 21 87 86 10.
> Shiatsu : L’école SYM propose une initiation gratuite au shiatsu les 7 et 8 octobre au Dojo (5, rue Belle
Paule). Pour tous renseignements et inscriptions,
contacter Francis Guéro au 05 61 21 71 76. Le shiatsu
est un art de massage traditionnel japonais d’origine chinoise qui stimule et équilibre les flux vitaux.
INTRAMUROS #307/24p
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22/AGENDA
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DES SORTIES
DIMANCHE 1er
MUSIQUE
è
• 11 Festival International Toulouse les Orgues 05 61 33 76 87
THÉÂTRE/DANSE
• MÉMOIRES D'UN TRICHEUR de Sacha Guitry mise en scène
Francis Huster à Odyssud Blagnac (15h&20h)
GRATOS
• Rencontres Toucouleurs : MIX STYLE+CHAPEAU BLEU
(14h/Sous chapiteau parc de la Mounède)&LA RELÈVE+FRED
(14h/Scène extérieure parc de la Mounède)
LUNDI 2
THÉÂTRE/DANSE
• Farces par la famille Shigeyama de Kyoto KYOGEN au théâtre
Garonne (20h)
• MÉMOIRES D'UN TRICHEUR de Sacha Guitry mise en scène
Francis Huster à Odyssud Blagnac (18h&21h)
DIVERS
• Soirée Vidéophages "Faites de l'Image" +"Don't forget we are
winning" + "Roman photo" + "J'ai vomi dans mes corn flakes" + "Le
robinet" + "Entre 4 planches" + "Au piège de la famille" + "L'effet
secondaire" + "Henri, lundi 9 heures" à Samba Résille (20h)
MARDI 3
MUSIQUE
• Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano)
• Chanson : LA TROPA (21h/Le Bijou)
• Métal : OOMPH (20h30/Le Havana Café)
THÉÂTRE/DANSE
• Farces par la famille Shigeyama de Kyoto KYOGEN au théâtre
Garonne (20h)
• Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h)
• MÉMOIRES D'UN TRICHEUR de Sacha Guitry mise en scène
Francis Huster à Odyssud Blagnac (21h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone
Saint-Orens (21h)
GRATOS
• Apéro LA DOMEC Cabaret de comptoir au théâtre du Grand
Rond (19h)
MERCREDI 4
MUSIQUE
• Chanson : LA TROPA (21h/Le Bijou)
• Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano)
• Festival "Les pêcheurs de tons" : LES TÊTES RAIDES + DIDIER
SUPER + DEBOUT SUR LE ZINC (18h/Tournefeuille)
• Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE
(21h/Théâtre de Poche)
• Kant'n'roll : IGOR SÉVITCH & MICHEL PROPILOSKI
(21h/Fairfield Café)
• Groove funk : MINIMAL ORCHESTRE (22h/Le Cri de la
Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• Farces par la famille Shigeyama de Kyoto KYOGEN au théâtre
Garonne (20h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave
Poésie (19h30)
• Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone
Saint-Orens (21h)
• Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES
d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave
Poésie (19h30)
• Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone
Saint-Orens (21h)
• Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT
L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30)
• Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h)
• VÊTIR CEUX QUI SONT NUS de Luigi Pirandello mise en scène
Stéphane Braunschweig au TNT (20h30)
• La Cie Vox présente LA REINE DES POMMES mise en scène
Guillaume Paul au théâtre du Pavé (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie La Cavale présente DINGO DIVIN au centre culturel de
Saint-Alban (20h30)
• La Cie Dadadzo présente ZÉPHIRO LE ZÉRO ET LA
FARANDOLE DES CHIFFRES au théâtre des Mazades (10h&20h)
pour les 5-11 ans
GRATOS
• Le groupe L'AIR DE RIEN présente son prochain album
"Luttopie" au bar le Petit London
• Mini-concert de musique cubaine avec RAUL PAZ à l’occasion
de la sortie de son nouvel album "En casa" à la Fnac Labège (17h)
SAMEDI 7
MUSIQUE
• Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano)
• BEN HARPER + PIERS FACCINI (20h30/Zénith)
• Festival "Les pêcheurs de tons" : HILIGH RIBE +
PUPPETMASTAZ + MISSILL + KILL THE YOUNG
(18h30/Tournefeuille)
• Rock : FRANK AND WALTERS + GDLT (20h30/Chez Pierre)
• Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE
(21h/Théâtre de Poche)
• Blues surf rock'n roll : THE SPACE ROCKETS (22h/Le Cri de la
Mouette)
• Humour : BOUDU LES COP'S (22h/Gare aux Morilles)
• Destination Québec : RENÉ LAJOIE (21h/Hôtel de ville Balma)
• Soul funk disco electro house : FREDDIE MASSIF + GREG VICE
+ DJ SKORE (00h/Le Chic)
THÉÂTRE/DANSE
• Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone
Saint-Orens (16h&21h)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (20h)
• DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave
Poésie (19h30)
• Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT
L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30)
• Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des
3T (20h&22h30)
• La Cie Vox présente LA REINE DES POMMES mise en scène
Guillaume Paul au théâtre du Pavé (20h30)
> À découvrir!
Kebous est le chanteur des Hurlement d‘Léo. Il est à l’origine d’un
sublime disque réalisé par son ami
GRATOS
• Mini-concert garage rock THE HUSHPUPPIES à la Fnac Wilson
• Rencontre avec Richard Millet pour "Dévorations" à la librairie
Privat (18h)
• Rencontre JONATHAN LITTELL "Les bienveillantes" à la librairie
Ombres Blanches (18h)
• Apéro LA DOMEC Cabaret de comptoir au théâtre du Grand
Rond (19h)
JEUDI 5
MUSIQUE
• Musique du monde cuba : RAUL PAZ (20h30/Salle Nougaro)
• Festival "Les pêcheurs de tons" : LES TAMBOURS DU BRONX
+ HUSHPUPPIES + PUNISH YOURSELF (18h30/Tournefeuille)
• Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano)
• Musique de l'univers : ZARAGRAPH (21h/Le Bijou)
• LES BRASSEN'S NOT DEAD (19h30/Bar l'Autan)
• Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE
(21h/Théâtre de Poche)
• French rock : P.I.B. (22h/Le Cri de la Mouette)
• Métal : ZUUL FX+CRACK OF DAWN (20h30/Le Havana)
THÉÂTRE/DANSE
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave
Poésie (19h30)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone
Saint-Orens (21h)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (20h)
• Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h)
• VÊTIR CEUX QUI SONT NUS de Luigi Pirandello mise en scène
Stéphane Braunschweig au TNT (19h30)
VENDREDI 6
MUSIQUE
• Soirée de soutien aux Requins Marteaux : SOUPE SOUND
SYSTEM + X-OR + KOURGANE + ZAPP BRANNIGAN
(20h/L'Entrepôt) 06 64 15 22 54
• Vendra de noche : VICENTE PRADAL (21h/Théâtre Sorano)
• Musique du monde cuba : RAUL PAZ (20h30/Salle Nougaro)
• Musique de l'univers : ZARAGRAPH (21h/Le Bijou)
• Concert délirant : THE EIGHT KILLERS "The best of Blues
Brothers (21h/TMP de Pibrac)
• Festival "Les pêcheurs de tons" : BIRDY NAM NAM
(18h30/Tournefeuille)
• Humour : BOUDU LES COP'S (22h/Gare aux Morilles)
• Chansons ibériques : EQUIDAD BARÈS (21h/Chapeau Rouge)
• Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE
(21h/Théâtre de Poche)
Romain Humeau (Eiffel) dont il reprend admirablement “Beauté du
diable”. À découvrir en miniconcert le vendredi 13 octobre à
bord de la péniche le Cri de la
Mouette (place Héraclès, 05 62 30
05 28). Attention, la jauge est limitée!
DIMANCHE 8
MUSIQUE
• Festival "Les pêcheurs de tons" : DUB INCORPORATION +
KABU KI BUDDAH + BOOM CLUB + SAYAG JAZZ MACHINE
(16h30/Tournefeuille)
THÉÂTRE/DANSE
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (15h30)
• Opéra DIE FRAU OHNE SCHATTEN de Richard Strauss au
théâtre du Capitole (15h)
• La Cie Vox présente LA REINE DES POMMES mise en scène
Guillaume Paul au théâtre du Pavé (17h)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve
McNicholas à Odyssud (21h)
• Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des
3T (21h)
MERCREDI 11
MUSIQUE
• Chanson de la Réunion : DAVY SICARD (21h/Le Bijou)
• Chansons de Georges Brassens : MEJ TRIO (21h/Chapeau
Rouge)
• Destination Québec : RENÉ LAJOIE (20h30/Théâtre des
Mazades)
• Jazz : DEE DEE BRIDGEWATER (21h/TNT)
• J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie)
• Soirée GROOVE FUNK (22h/Le Cri de la Mouette)
• Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de
Poche)
THÉÂTRE/DANSE
• Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve
McNicholas à Odyssud (21h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• LE JEU DE LA VÉRITÉ de Philippe Lellouche à la Halle de l'Union
(20h30)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
• Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des
3T (21h)
P'TITS BOUTS
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES
d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans
JEUDI 12
MUSIQUE
• Flamenco : PEDRO SOLER (20h30/Croix-Baragnon)
• Musiques et danses du Rajasthan : SAMOUDJI (21h/Le Bijou)
• La Furia 006 Antistatic : FRANÇOIS CORBIER+LE MANÈGE
GRIMAÇANT+GOGOL 1er (20h/Havana Café)
• Chanson rock : R-WAN (22h/Le Cri de la Mouette)
• Jazz : RABIH ABOU KHALIL (21h/Altigone Saint-Orens)
• J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie)
• Musiques traditionnelles : TÉNARÈZE (21h/La Mounède)
• Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de
Poche)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS par Meg Stuart et
Benoît Lachambre sur une musique d'Hahn Rowe au théâtre
Garonne (20h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve
McNicholas à Odyssud (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (20h)
• Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des
3T (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre
(20h30)
VENDREDI 13
MUSIQUE
• Chanson rock : KEBOUS (22h/Le Cri de la Mouette)
• Flamenco : PEDRO SOLER (20h30/Croix-Baragnon)
• Musiques et danses du Rajasthan : SAMOUDJI (21h/Le Bijou)
• Jazz : ROY HARGROVE QUINTET (21h/Salle Nougaro)
• La Furia 006 Antistatic : MARY
SLUT+LEIDEN+SIDILARSEN+PSYKUP (19h/Havana Café)
• Hommage à Oscar Peterson : PHILIPPE DUCHEMIN TRIO
(21h/Hôtel Mercure)
• Jazz manouche : MANDINO REINHARD &MARCEL LOEFFLER
+ SWING 30 (21h/Théâtre des Mazades)
• Accordéon : RAUL BARBOZA (20h30/Centre culturel de
Ramonville)
• Solo made in terr : MARYK (21h/Centre culturel des Minimes)
• J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie)
• Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de
Poche)
• BUENA VISTA MASTERS (Halle aux Grains)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les amis de Monsieur présente LA PRINCESSE ET LE
CROQUE-NOTES au Chapeau Rouge (21h)
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve
McNicholas à Odyssud (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT
L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30)
• FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS par Meg Stuart et
Benoît Lachambre sur une musique d'Hahn Rowe au théâtre
Garonne (20h30)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (20h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre
(20h30)
• Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des
3T (21h)
• Humour PATRICK BOSSO au théâtre municipal de Muret
(20h30)
MARDI 10
MUSIQUE
• Jazz : ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ (21h/Salle Nougaro)
• Postrock : I LIKE TRAIN (22h/Le Cri de la Mouette)
• J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie)
• Reggae roots : THE CONGOS (20h30/Le Havana)
GRATOS
• Jazz improvisé et chanson grandiloquente avec GELDA
FIANCETTE au Mandala (22h30)
• Dédicace de Sire Cédric autour de son roman gothique
"Angemort" à la librairie Album (15h30)
• Rencontre avec Marie Rouanet pour "Luxeuse austérité" à la
librairie Privat (18h)
THÉÂTRE/DANSE
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
SAMEDI 14
MUSIQUE
• Festival "Les pêcheurs de tons" : ZENZILE SOUND SYSTEM +
PRISCA + AN PIERLE + LES BLEROTS DE RAVEL (19h30/Salle
Albert Camus à Cugnaux)
INTRAMUROS
M
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L
est édité par la Sarl de presse
O.M.G. productions - éditions
Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected]
Adresse postale : B.P. 3120, 31026 Toulouse Cedex
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Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave)
Directeur de publication Éric Roméra
Rédacteur en chef Éric Roméra
Cinéma Jean Szurewsky ([email protected])
Musique Jean-Philippe Birac ([email protected]), Michel Castro ([email protected])
Théâtre Jérôme Gac
Expos Nathalie Delage
Relecture/corrections : Michel Dargel
Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Gino Ladowitch, Jean-Luc Feixa, Emma Satyagraha,
Félicien Cassan, Amélia Pujol, Damien Moreno, Élodie Pages, Marina Pech, Robert Rutkowski
Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected])
Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE
Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551
Intramuros est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique
• Actrice en chanson : JULIETTE & THE LICKS + THE DODOZ
(Vents du Sud)
• Zouk : KASSAV (20h30/Salle Nougaro)
• AMESTOY TRIO (21h30/Péniche Chèvrefeuille)
• Jazz : KENNY GARRET QUARTET (21h/Centre culturel de
Ramonville)
• Pop new yorkais : SCHWERVON+TOBY GOODSHANK+THE
EFFERVESCING PAINTBOX (22h/Le Cri de la Mouette)
• Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de
Poche)
• J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie)
• Solo made in terr : MARYK (21h/Centre culturel des Minimes)
• Jazz : LES 10 ANS DU PETIT (16h/TNT)
• Hommage à Oscar Peterson : PHILIPPE DUCHEMIN TRIO
(21h/Hôtel Mercure)
• Jazz impro : LAURENT PARIS&CO (21h/La Mounède)
THÉÂTRE/DANSE
• LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène
Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h)
• La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise
en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h)
• FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS par Meg Stuart et
Benoît Lachambre sur une musique d'Hahn Rowe au théâtre
Garonne (20h30)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (20h)
• Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve
McNicholas à Odyssud (16h&21h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre
(20h30)
• Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT
L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30)
• Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des
3T (20h&22h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES
d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans
GRATOS
• Apéro LA GOULE au théâtre du Grand Rond (19h)
DIVERS
• Soirée Vidéocomedores les Vidéophages et les Rencontres
Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse vous proposent des
coups de cœur d'ici et d'ailleurs avec buffet latino et apéro
guinguette à Samba Résille (20h)
GRATOS
• Mini-concert avec CLÉMENTINE CÉLARIÉ autour de son album
"Family Groove" à la Fnac Labège
MARDI 17
MUSIQUE
• Swing manouche : SAMARABALOUF & MARCELLO PRETTO
(20h30/Salle Nougaro)
• Rebetiko : TA LIMANIA XENA (21h/Chapeau Rouge)
• Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie)
• Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS
(21h/Grand Rond)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT
EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS
texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais
surtitré en français au théâtre Garonne (20h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
• LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise en scène
Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre
(20h30)
• Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (21h)
• W&W de Frédéric Aubry et Olivier Clément au théâtre du Pavé
(20h30)
MERCREDI 18
MUSIQUE
• Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou)
• Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie)
•Punk : MOTORMARK + TEXAS TERRI + ADAM KESHER
(20h30/Le Mange Disque)
• Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS
(21h/Grand Rond)
• Soirée GROOVE FUNK (22h/Le Cri de la Mouette)
LUNDI 16
MUSIQUE
• Rock'n roll : SEWERGROOVES+ELEKTROCUTION+BUSTED
ELECTRIC NOISE (20h30/Le Mange Disque)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS
texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais
surtitré en français au théâtre Garonne (20h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie
(19h30)
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT
EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre
(20h30)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES
MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h)
• LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise en scène
Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h)
• Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (21h)
• Opéra DIE FRAU OHNE SCHATTEN de Richard Strauss au
théâtre du Capitole (19h30)
• W&W de Frédéric Aubry et Olivier Clément au théâtre du Pavé
(20h30)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre
(20h30)
P'TITS BOUTS
• Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA
PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h)
à partir de 5 ans
DIMANCHE 15
MUSIQUE
• Dinosaurs du rock : FISHBONE (Vents du Sud)
THÉÂTRE/DANSE
• Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve
McNicholas à Odyssud (15h)
• Opérette LE PAYS DU SOURIRE de Franz Lehar mise en scène
Michel de Carol à la Halle aux Grains (15h)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de
Roques/Garonne (15h30)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August
Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (16h)
• Opéra DIE FRAU OHNE SCHATTEN de Richard Strauss au
théâtre du Capitole (15h)
> Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
INTRAMUROS #307/24p
26/09/06
16:39
Page 23
AGENDA DES SORTIES/23
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
JEUDI 19
MUSIQUE
• Spoken world hip-hop : ROCÉ TRIO + CODE
CYCLIC (20h30/Mange Disque)
• Chanson folk algérienne : SOUAD MASSI (20h30/Salle
Nougaro)
• Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou)
• Chanson rock : OLIVIA RUIZ + RENAN LUCE
(21h/Ramier)
• Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS
CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond)
• Nouvelles chansons du Pérou : DIANA BARONI TRIO
(20h30/Espace Croix-Baragnon)
• Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave
Poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• LA FIANCÉE DU PIRATE de Bertolt Brecht conçu et
joué par Danielle Catala au théâtre Sorano (20h)
• Pièce pour cinq danseurs acteurs TEMP(S) création
2006 de la Cie E. Grivet au foyer Roger Panouse de
Tournefeuille (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave
Poésie (19h30)
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS
TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• La Cie New York City Players présente GOOD
SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell
spectacle en anglais surtitré en français au théâtre
Garonne (19h30)
• I WOULDN'T BE SEEN DEAD IN THAT !
chorégraphie par Steven Cohen et ELU au théâtre
Garonne (20h)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
• LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise
en scène Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h)
• Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ
TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron
Bleu (21h30)
• W&W de Frédéric Aubry et Olivier Clément au
théâtre du Pavé (19h30)
GRATOS
• Apéro COCO GUIMBAUD au théâtre du Grand
Rond (19h)
• Soirée Popi Clubbing au Gate (23h)
VENDREDI 20
MUSIQUE
• Nouvelles chansons du Pérou : DIANA BARONI TRIO
(20h30/Espace Croix-Baragnon)
• Chanson : ALDEBERT (20h30/Salle Nougaro)
• Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS
CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond)
• Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou)
• Brésil & Argentine : XINUM (21h/Chapelle Saint-Anne)
• Pop rock : S6X + MIKY AND STIRRERS (22h/Le Cri
de la Mouette)
• Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave
Poésie)
• Chanson : JULIETTE (22h/Gare aux Morilles)
• Jazz : ELIANE ELIAS (21h/Centre culturel de
Ramonville)
• LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS
(21h/Moulin Roques/Garonne)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie New York City Players présente GOOD
SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell
spectacle en anglais surtitré en français au théâtre
Garonne (20h)
• LA FIANCÉE DU PIRATE de Bertolt Brecht conçu et
joué par Danielle Catala au théâtre Sorano (21h)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
• LE SYSTÈME RIBADIER de Georges Feydeau à
Altigone Saint-Orens (21h)
• I WOULDN'T BE SEEN DEAD IN THAT !
chorégraphie par Steven Cohen et ELU au théâtre
Garonne (20h30)
• Pièce pour cinq danseurs acteurs TEMP(S) création
2006 de la Cie E. Grivet au foyer Roger Panouse de
Tournefeuille (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave
Poésie (19h30)
• DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre
Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (20h30)
GRATOS
• Apéro COCO GUIMBAUD au théâtre du Grand
Rond (19h)
SAMEDI 21
MUSIQUE
• Hype attitude : MATTHEW HERBERT (21h/Salle des
fêtes de Ramonville)
• Soirée salsa : FRANKLIN VELOZ Y LOS
CABALLEROS + OSCAR LATIN (20h30/Salle Nougaro)
• Musiques d'Orient et d'Occident : TAXIM
(21h/Théâtre des Mazades)
• Ferré revu et corrigé : BERNARD LAVILLIERS
(21h/Halle aux Grains)
• Festival "Les pêcheurs de tons" : DE LA SOUL +
UNDERGANG (20h30/Espace Marcel Pagnol à
Villeneuve Tolosane)
• Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS
CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond)
• Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave
Poésie)
• Pop : TAILOR + THE BAGGERS + HELLOLISA
(22h/Le Cri de la Mouette)
• Ten years after : MANNISH BOYS (21h/La Mounède)
• Chanson : SCOPITONE (22h/Gare aux Morilles)
THÉÂTRE/DANSE
• LA FIANCÉE DU PIRATE de Bertolt Brecht conçu et
joué par Danielle Catala au théâtre Sorano (21h)
• La Cie Leinka Production présente FIVE WOMEN…
WEARING THE SAME DRESS d'Alan Ball au Chapeau
Rouge (15h&21h)
• La Cie New York City Players présente GOOD
SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell
spectacle en anglais surtitré en français au théâtre
Garonne (20h)
• Solos performances vidéos UNE SOIRÉE AVEC Steven
Cohen et ELU au théâtre Garonne (20h30)
• Pièce pour cinq danseurs acteurs TEMP(S) création
2006 de la Cie E. Grivet au foyer Roger Panouse de
Tournefeuille (21h)
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS
TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave
Poésie (19h30)
• SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au
Moulin de Roques/Garonne (20h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
• LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise
en scène Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h)
• DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre
Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (20h30)
• Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des
3T (20h&22h30)
P'TITS BOUTS
• Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET
DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du
Grand Rond (15h) à partir de 5 ans
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
GRATOS
• Apéro COCO GUIMBAUD au théâtre du Grand
Rond (19h)
DIMANCHE 22
MUSIQUE
• R&B à la française : M. POKORA (18h/Zénith)
THÉÂTRE/DANSE
• Comédie musicale LA PETITE FILLE AUX
ALLUMETTES d'Andersen au théâtre Musical de Pibrac
(16h)
• DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre
Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (16h)
LUNDI 23
MUSIQUE
• Rock : SNOW PATROL + ASYL + JOSEPH
D'ANVERS (20h/Salle des fêtes de Ramonville)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
MARDI 24
MUSIQUE
• Rock atypique : CALEXICO (21h/Salle des fêtes de
Ramonville)
• Electro rock : MISS
PUSSYCAT&QUINTRON+FREDOVITCH+DJ PASTA
(21h/Le Mange Disque)
• Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT
(21h30/Cave Poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise
en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond
(21h)
• Improvisation par la Cie du CONCENSUS MOU au
Cri de la Mouette (22h)
• ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30)
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS
TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre
Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (20h30)
> À découvrir!
Le premier album de Rocé
(“Identité en crescendo”
chez Universal Jazz) est un
ovni qui fraye entre hip-hop,
jazz, free et spoken world…
made in France. Rocé, algérien d’origine, maîtrise la
langue et bâtit des textes
d’une richesse extrême. Il
souffre d’un problème
d’identité et ses chansons
en sont imbibées… Il sera
dans les murs du Mange
Disques (79, rue Jules
Verne, 06 70 37 47 10) le
jeudi 19 octobre à 20h30.
P'TITS BOUTS
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
MERCREDI 25
MUSIQUE
• Electro chanson : NOUVELLE VAGUE+MANSFIELD
TYA (20h30/Foyer Roger Panouse à Tournefeuille)
• Chanson française : MANU GALURE (21h/Le Bijou)
• Chanson folk : JEHRO (21h/Salle des fêtes de
Ramonville)
• Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT
(21h30/Cave Poésie)
• Blues du monde : NICOLAS (22h/Le Cri de la
Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise
en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond
(21h)
• COLLECTION PARTICULIÈRE de François Morel et
Jean-Michel Ribes à Odyssud Blagnac (21h)
• ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30)
• DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre
Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (19h30)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
P'TITS BOUTS
• Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET
DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du
Grand Rond (15h) à partir de 5 ans
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
• La Cie Tocoloro présente LES SONS DE L'EAU au
Chapeau Rouge (15h) à partir de 5 ans
• LE PETIT CHAPERON ROUGE texte et mise en scène
Joël Pommerat au TNT (16h) à partir de 6 ans
GRATOS
• Rencontre autour du Brésil avec Pauline Alphen,
brésilienne et auteur du livre "Le Journal d’un Enfant :
Aujourd’hui au Brésil" à la Fnac Labège (16h)
• Rencontre avec Shan Sa pour "Alexandre et Alextria" à
la librairie Privat (18h)
• Apéro-Contes et accordéon au théâtre du Grand
Rond (19h)
JEUDI 26
MUSIQUE
• Chanson française : MANU GALURE (21h/Le Bijou)
• Hip hop electro jazz : DJ ROB SWIFT + UHT
(20h30/Le Mange Disque)
• Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT
(21h30/Cave Poésie)
• Pop : Soirée FRIENDS OF P. (22h/Le Cri de la
Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise
en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond
(21h)
• COLLECTION PARTICULIÈRE de François Morel et
Jean-Michel Ribes à Odyssud Blagnac (21h)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS
TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30)
• Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des
3T (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
• Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ
TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron
Bleu (21h30)
P'TITS BOUTS
• Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET
DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du
Grand Rond (15h) à partir de 5 ans
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
• LE PETIT CHAPERON ROUGE texte et mise en scène
Joël Pommerat au TNT (18h30) à partir de 6 ans
• La Cie Théâtre Ovipare présente PARADIS MODESTE
au théâtre des Mazades (10h&14h30) à partir de 8 ans
VENDREDI 27
MUSIQUE
• Événement rock : THE VEILS (21h/Salle des fêtes de
Ramonville)
• Chanson au pinceau : THOMAS FERSEN
(21h/Odyssud)
• Chanson française : MANU GALURE (21h/Le Bijou)
• Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT
(21h30/Cave Poésie)
• Rock : CAMERA (22h/Le Cri de la Mouette)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise
en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond
(21h)
• La Cie Les Enfants Terribles présentent ESPÈCES
MENACÉES de Ray Cooney à la Salle Nougaro (20h30)
• ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30)
• Conte indien BHARATI au Zénith
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS
TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des
3T (21h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
P'TITS BOUTS
• Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET
DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du
Grand Rond (15h) à partir de 5 ans
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
• LE PETIT CHAPERON ROUGE texte et mise en scène
Joël Pommerat au TNT (18h30) à partir de 6 ans
• LA BROUILLE d'après Claude Boujon au théâtre du
Pavé (11h&16h) à partir de 3 ans
SAMEDI 28
MUSIQUE
• Chanson au pinceau : THOMAS FERSEN
(21h/Odyssud)
• Punk ska electro : CCAH + GUTS + KEHRBAB +
TUPA + GOOLF MASTER SELS + SHINI-TERPPSIKORE
(18h/Foyer R. Panouse à Tournefeuille)
• Reggae funk rock : ABUZ KOMSA (22h/Le Cri de la
Mouette)
• Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT
(21h30/Cave Poésie)
• Metal : ROCK AND ROLL REBELS (21h30/Caves de
la Notte)
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Enfants Terribles présentent ESPÈCES
MENACÉES de Ray Cooney à la Salle Nougaro (20h30)
• La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise
en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond
(21h)
• La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS
TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h)
• ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30)
• Conte indien BHARATI au Zénith
• La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES
FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de
Poche (21h)
• LE SUICIDÉ de Nicolaï Erdman mise en scène Jacques
Nichet au TNT (20h30)
• Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des
3T (20h&22h30)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
P'TITS BOUTS
• Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET
DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du
Grand Rond (15h) à partir de 5 ans
• La Cie Les Traversées présente LA REINE DES
NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à
partir de 4 ans
DIMANCHE 29
THÉÂTRE/DANSE
• Conte indien BHARATI au Zénith
• LE SUICIDÉ de Nicolaï Erdman mise en scène Jacques
Nichet au TNT (16h)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (16h)
LUNDI 30
THÉÂTRE/DANSE
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
P'TITS BOUTS
• La Cie À cloche-pied présente LES CONTES DE LA
NUIT SACRÉE de et par Marie-France et Alain Bel au
Chapeau Rouge (10h) pour les 4-6 ans et (15h) pour les
6-11 ans
MARDI 31
MUSIQUE
• Rock fusion : IN DELIRIUM (22h/Le Cri de la
Mouette)
• Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT
(21h30/Cave Poésie)
THÉÂTRE/DANSE
• LE COLPORTEUR DE VIE et A-NONYME au théâtre
du Grand Rond (21h)
• ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30)
• LE SUICIDÉ de Nicolaï Erdman mise en scène Jacques
Nichet au TNT (20h30)
• La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE
d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au
Grenier Théâtre (20h30)
INTRAMUROS #307/24p
26/09/06
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