www.intramuroshebdo.com INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 1 INTRAMUROS M E N S U E L EFFETS ET GESTES TOULOUSAINS / N°307 / OCTOBRE 2006 / GRATUIT INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 2 2/EFFETS & GESTES VINGT ANS DE JAZZ > “Jazz sur son 31” Propos recueillis par JeanPhilippe Birac Quelles sont les options que vous avez travaillées pour cette vingtième édition de “Jazz sur son 31” ? Philippe Léogé : L’idée de départ, c’était de faire une grosse fête autour du jazz. Le plus cette année, c’est l’installation d’un chapiteau dans la cour du Conseil Général , le Magic Mirror, pour une sorte de festival dans le festival, où se déroulera le “best-of” des “Une heure avec…”, mais également des rencontres inédites entre musiciens que l’on a initiées, une série de concerts autour de la trompette et une semaine consacrée à la scène new-yorkaise. Une façon de faire découvrir des musiciens qui font la une à New York et qui ne sont pas encore “exportés”. Pour les concerts au Magic Mirror, les tarifs seront très, très bas. Soit gratuits, soit entre 3 et 5 euros. Quelles sont les tendances de cette année ? Hormis le concert de Ben Harper qui n’est pas très jazz, mais qui a quand même à voir avec le blues, la programmation reste jazz et très éclectique, avec parfois des grands écarts. On pourra par exemple voir un soir Barbara Hendricks autour de standards et le lendemain l’Orchestre National de Jazz sous la direction de Franck Tortiller avec un programme consacré à Led Zep’. Pendant cette quinzaine on pourra écouter plusieurs visages du jazz actuel : stan- > Spectacle culte : “Stomp” Créé en 1991 et constitué de huit artistes à la fois comédiens, danseurs et percussionnistes, “Stomp” est un cocktail de rythmes, de danses spectaculaires et d’humour. n “Stomp” considéré à travers le monde comme LE spectacle le plus attractif et original de ces dernières années : des chorégraphies imaginées pour faire vivre et vibrer les objets basics de la vie quotidienne. Dans “Stomp”, tout est prétexte à faire de la musique : balais, poubelles, journaux, seaux, tuyaux, bidons… tout y passe. À l’arrivée, nous avons droit à des chorégraphies spectaculaires, les mêmes qui ont su séduire plus de onze millions de spectateurs à travers la planète (ça en fait des coups de balai). “Irrésistible”, “Parfait”, “Épatant”, “Époustouflant”, “Original”, “Insolite”, “Électrisant”, “Insolite”, “Raffiné”, “Virtuose”… on se noie sous les superlatifs quand il s’agit de parler de cette performance hors normes qu’est “Stomp”. Ça frappe, ça cogne, ça percute… ça réveille l’imaginaire et l’enfant qui sommeille en chacun de nous. Il est conseillé de réserver! U • Du 10 au 15 octobre, 21h00 (sauf le samedi le samedi 14 octobre : représentation supplémentaire à 16h00, et le dimanche 15 à 15h00) à Odyssud (4, av. du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) dard, vocal, moderne, latin, métissé, expérimental… une programmation très éclectique. Et puis pour cette vingtième édition, nous avons voulu réinviter des musiciens qui ont fait l’histoire de ce festival. Questions horaires, nous avons essayé de faire en sorte que les concerts ne se chevauchent pas trop. Il y aura des concerts à 18h30, à 21h00 et à 22h30. © J.M. Lubrano C’était en octobre 1987. Miles Davis inaugurait la première édition de “Jazz sur son 31” au Palais des Sports. Soutenu par le Conseil Général de la Haute-Garonne, ce festival est né à l’initiative de Francis Barrascou, à l’époque directeur de l’Adda 31, du pianiste Philippe Léogé et de Gilbert Vienne, organisateur de concerts. Dix ans plus tard, “Jazz sur son 31” s’apprête à fêter sa vingtième édition en fanfare. Et plus que d’habitude, le festivalier aura cette année tout intérêt à garder sur lui le programme de cette manifestation tant elle s’annonce gargantuesque. Revue de détail avec Philippe Léogé, l’un des programmateurs de cette manifestation. Vous étiez dans l’équipe de programmation au début du festival. Vous y revenez cette année. Comment retrouvez-vous ce festival ? Ce festival est maintenant une grosse machine, surtout cette année. Et qui dit grosse machine, dit beaucoup de gens à s’en occuper. C’est pour moi la grosse différence. Au début, nous étions cinq/six à prendre tout en charge, la programmation, toute la logistique. Aujourd’hui, c’est devenu une grosse machine. C’est peut-être moins la rigolade, c’est plus calé, plus cadré. Il n’y a pas de place pour l’improvisation. La formule de cette année sera-t-elle reconduite ? Non. Cette année, c’est vraiment quelque chose d’unique : c’est la vingtième. L’année prochaine, le festival va reprendre le cours des choses en essayant d’amener une part d’originalité supplémentaire. La programmation sera moins pléthorique. Personnellement, vous ne raterez pas quels concerts ? Toute la série des clubs new-yorkais du 16 au 20 octobre au Magic Mirror. Pour moi, c’est vraiment l’originalité de cette édition. Ce serait bien que chaque année l’on puisse présenter comme cela la scène jazz d’une ville. J’irai aussi écouter le duo voix/claviers Claudia Solal et Benjamin Moussay à la MJC Roguet le 20, et Émile Parisien le lendemain au Mandala. J’ai vu ce saxophoniste à Marciac cet été, c’est ce que j’ai entendu de mieux là-bas. • “Jazz sur son 31”, du samedi 7 au lundi 23 octobre 2006 renseignements/programmation : www.jazz31.com ou 05 34 45 05 92 > 20 ans de belles images oilà deux décennies que le jazz prend ses quartiers dans les rues de la Ville rose et alentour à travers le festival “Jazz sur son 31”, cet anniversaire valait bien une rétrospective photo. Parsemés au gré des expositions, les clichés souvenirs, vision noire et blanche des lauréats photographes, invitent à revivre les moments intenses de cette manifestation et rappellent à chacun que seule la musique reste. Ils ont à quelques années près l’âge du festival et ont suivi en long, en large et en travers de leur reflex argentique l’édition 2005 de “Jazz sur son 31”. Complétant la vision des « anciens », Adrien Duquesnel et Jérôme Dedebat exposent leurs œuvres sur les murs de l’Adda 31. Des clichés témoins des joies et doutes des organisateurs côtoient des tirages taillés à vif dans l’émotion toute en retenue V des jazzmen sur scène. Plus loin, des grands formats mettent en lumière au gré de triptyques et de superpositions les artistes et instruments auteurs des mélodies délicates qui enveloppèrent le public de concert en concert. Curieux, nos deux photographes guident nos yeux dans l’envers du décor, « là où tout se passe ». Dans les cuisines, sur la scène, dans les loges et même à l’aéroport, les portraits de personnes défilent et révèlent, au fil de l’histoire, des instants drôles, cocasses, intimes… moments témoins de l’humanité de chacun. Adrien Duquesnel et Jérôme Dedebat captent avec talents ces morceaux d’éphémère. > Jean-Luc Feixa • Adda 31 : 7, rue Jules Chalande (05 34 45 58 30) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 3 EFFETS & GESTES/3 DU BEAU AVEC “LE PALAIS NIBO” • NOUVEAU LIEU. Fanfan, ex-patron de l’Éclusane, incontournable salle toulousaine de la fin des années 80, se lance dans un nouveau projet avec Gare aux Morilles (7, chemin des Silos, 05 61 72 19 40). C’est un restaurant, épatant au demeurant, qui se veut aussi salle de spectacles. La programmation vient juste d’être annoncée, entre jazz et chanson française, à raison d’un weekend sur deux en attendant mieux : les 6 et 7 octobre Boudu Les Cops, le 20 l’immense Juliette, le 21 Scopitone. Les concerts débutent à 22h00. > “Le Palais Nibo & ses Pensionnaires La Compagnie Les Têtes en l’Air débarque à Balma avec son cabaret cirque déjanté… La bonne nouvelle de la rentrée qui égrainera ce mois d’octobre qu’on nous dit indien. • CIRQUE D’AUJOURD’HUI. La dix-neuvième édition du festival de cirque actuel “Circa” aura lieu du 27 octobre au 4 novembre à Auch (Gers/32). Cette manifestation pointue proposera dix-neuf spectacles mais aussi de nombreux rendez-vous (ateliers, stages, scènes ouvertes, expos, concerts, conférences, rencontres, tournoi de tennis-massues…). Durant neuf jours, la cité gasconne sera prise d’assaut par de multiples artistes venus des quatre coins de la France mais également de Tunisie, Finlande, Catalogne, Argentine… Renseignements et programmation au 05 62 61 65 00. “L e Palais Nibo” est un établissement mythique sorti tout droit de l’imagination de ses pensionnaires. Tout à la fois cirque de variétés, divertimento forain, lieu d’expérimentation spectaculaire, c’est un palais de la “découverte” où se mélangent tableaux oniriques et numéros de cirque. Les pensionnaires, tour à tour artistes volants, acrobates, danseurs, homme planche ou Cromagnon, habitent ce palais de haut standing, empreint de cette atmosphère luxueuse et glamour, “tout smoking et paillettes”. Au Palais Nibo les numéros se suivent mais ne se ressemblent pas. On y retrouve Pierre Maurice Nouvel (metteur en scène de la Compagnie Gosh) à la mise en scène mais également en tant que pensionnaire, ainsi que Maël et Jonathan fraîchement sortis du Lido. • NOUVEAU LIEU (BIS). Monté à l’initiative des patrons du Petit London et du Filochard, Le Mange Disques, salle de concert de 500 places dédiée aux musiques actuelles, devrait ouvrir ses portes à la mioctobre. À raison d’une douzaine de concerts par mois, cet endroit devrait rapidement devenir un incontournable du paysage musical toulousain. Inauguration le lundi 16 octobre avec Elektrocution un groupe de rock en provenance de Rouen. Le Mange Disques : 81, rue Jules Verne, 06 70 37 47 10. • SCIENCE EN FÊTE. “Eco-City” est le nom de la fête de la science qui aura lieu à Ramonville Saint-Agne du 9 au 15 octobre. Cette fête est une manifestation nationale organisée par le ministère de l’Éducation et de la Recherche. Cette année, elle a pour thème “Santé et environnement”. Plus de plus : www.mairie-ramonville.fr • Du 11 au 29 octobre, du mercredi au samedi à 20h30, le dimanche à 16h00, sous chapiteau à la Grainerie (61, rue Saint Jean/Balma, 05 61 24 33 91) SONS À LA CATALANE > Olivia Ruiz fait escale à Toulouse Après une participation assumée à un télé crochet, un premier album adoubé par des artistes reconnus de la scène chanson/rock française et cent trente concerts, la Catalane Olivier Ruiz pète les scores avec son deuxième opus. E n effet, Olivia Ruiz est en tête des ventes de disques, catégorie chanson rock, avec un “La femme chocolat” (Polydor) hypra-réussi. Faut dire, outre le talent et le charisme qu’elle s’est trouvé, qu’elle a su à nouveau s’entourer d’auteurs compositeurs plus que talentueux (Juliette, Néry, Mali de Tryo, Christian Olivier de Têtes Raides, Bertrand Belin, Ben Ricour, Mathias Malzieu de Dionysos… les musiciens des Croquants et de Loïc Lantoine). Ce deuxième album est paru il y a déjà plus d’un an, et pourtant il continue de vivre, doucement mais certainement, séduisant chaque jour encore plus de public. La raison à cela : les presta- tions scéniques qu’Olivia Ruiz donne et qui marquent à jamais. Toute en poésie et en énergie, la jeune femme aux racines ibères libère une joie de vivre communicative, bercée de sonorités folk-rock-chanson frisant parfois, sur scène, la punkitude. À découvrir en première partie, une autre valeur montante de la scène chanson française à savoir Renan Luce dont le single “Les voisines” commence à sérieusement squatter les ondes radiophoniques. > Éric Roméra • Jeudi 19 octobre, 20h30, au Ramier (Île du Ramier). Renseignements au 05 34 30 17 48 JOYEUX ANNIVERSAIRE > La Salle Nougaro fête ses 20 ans La Salle Nougaro, le bel équipement créé et géré par le comité d’entreprise d’Airbus et qui propose chaque année une programmation osée et riche, fête cette année ses 20 ans. Pour l’occasion, ses responsables nous ont mitonné une série de spectacles chauds et colorés, remuants et vibrants. G râce à la salle des Sept Deniers, le nom de Claude Nougaro résonne et résonnera toujours dans la Ville rose. Un hommage permanent à la hauteur de la pertinence des spectacles qui y sont proposés à l’occasion de ce vingtième anniversaire qui se déroulera du 14 au 21 octobre. Jugez plutôt : Kassav’ et son zouk endiablé (le 14) ; Samarabalouf & Marcello Pretto ou une belle rencontre géniale entre l’interprète brésilien hors normes et un trio jazz manouche le (17) ; Souad Massi la représentante du folk oriental contemporain (le 19) ; Al- > ACTU debert & Rue Rouge ou sur le même plateau la révélation du dernier festival “Détours de chant” et les Toulousains Rue Rouge (rock, folk, musette/le 20) ; et pour clore cette série anniversaire Franklin Veloz y Los Caballeros, successeur de Tito Puente à la tête d’un salsa latin jazz-band composé de neuf musiciens (le 21). De quoi réchauffer son monde et de varier les plaisirs musicaux. > É. R. Souad Massi • Les spectacles démarrent à 20h30. Réservations et renseignements au 05 61 93 79 40 • MOUV’ TON BODY. Comme chaque année, la radio Le Mouv’ s’associe au “Printemps de septembre” en organisant un concert exceptionnel et gratuit dans le prestigieux cadre du Jardin Raymond VI (allées Charles de Fitte). Une soirée pleine de branchitude et de rythmes dansants lors de laquelle les amateurs de rock qui groove se délecteront des “Nite versions” des Belges de Soulwax, 2 Many DJ’s et Fusion… jusqu’au bout de la night. • AUTEUR D’ICI. Après avoir connu les milieux institutionnels et avoir été en 2002, d’après un magazine économique, « L’un des cent Français qui font bouger la France », le Toulousain Thierry Bouchard, 43 ans, se consacre à l’écriture et au journalisme afin d’apporter sa contribution à la francophonie. En jouant avec les mots et les idées. En ne prenant au sérieux que ce qui prête à rire. Thierry Bouchard vient de faire paraître “En 1 mot comme en 100”, préfacé par Patrick Poivre d’Arvor, un recueil de chroniques satiriques aux Éditions de l’Ixcéa (9, boulevard des Minimes/31200 Toulouse). • HIP-HOP… Les associations K.M.K. et Music’Halle organisent deux stages autour du hip-hop les samedis 7 et 14 octobre. Au programme : atelier d’écriture, atelier M.A.O. (musique assistée par ordinateur) et atelier mix. Tarifs et renseignements au 06 82 88 53 86. • P’TITS BOUTS EN TARN-ET-GARONNE. “Les Cabrioles d’Automne” sont une série d’événements jeune public qui se dérouleront en octobre et novembre dans le département du Tarn-et-Garonne. Un automne aux petits oignons pour les p’tits bouts du 82 à qui seront proposée une dizaine de spectacles, des expos et ateliers entre Castelsarrasin, Lavit et Beaumont. Renseignements et programmation au 05 63 22 10 18. • NOUVEAU LIEU DANS L’ARIÈGE. La première édition du festival “L’Estrade” aura lieu le samedi 7 octobre, à partir de 19h00, à Argein (09). Ce sera l’occasion d’inaugurer une nouvelle plateforme polyculturelle initiée par l’association Réa’j’Son sur le lieu-dit L’Estrade. Un lieu dont le but et développer des activités tous styles et de les professionnaliser en apportant une structure, un bureau, une équipe, un accompagnement professionnel et complet ainsi que l’organisation d’événements pour concrétiser les projets. Les services du lieu : hébergement/résidence pour artistes, locaux de répétition, salle de spectacles avec scène, label auto production (tour management , maison de disques, droits d’auteurs)… et un studio d’enregistrement dans un autre bâtiment géré par une entreprise indépendamment de l’association pour enregistrement pro, maquette, création musicale… L’Estrade : 7, chemin de Sor, 09800 Argein, 05 61 04 61 85. • POLYPHONIES. Le “Festival Vocal d’Ayguesvives” fêtera son dixième anniversaire les 14 et 15 octobre. Pour l’occasion, vingt-deux chœurs et cinq cents chanteurs nous offriront plus de dix heures de polyphonies. Cette dixième édition sera également marquée, le samedi soir, par un hommage à Francis Poulenc tout à fait exceptionnel : - trois formations vocales interpréteront une très large représentation du catalogue des œuvres vocales polyphoniques du compositeur, - deux conférencières, spécialistes de sa musique vocale, interviendront au cours du concert pour permettre à l’auditoire une approche différente et plus intime de son œuvre. Plus d’infos au 06 08 32 04 99. Ayguesvives est situé à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Toulouse entre Montgiscard et Ville- INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 4 4/CINÉMA > LES SORTIES MERCREDI 4 OCTOBRE > “Les cinq mondes” de Daniel Greaves, Zoltan Horvath, Vincent Bierrewaerts > “Les bas-fonds” de Frisco de Jules Dassin avec Richard Conte, Valentina Cortese > “Bric-à-brac” de Frédéric Clémençon, Christophe Barrier, Fabrice de La Rosa, Michaël Journolleau, Gil Alkabetz, Sabine Huber, Mattia Francesco, Silvia Serreli, An Vrombaut > “Dans Paris” de Christophe Honoré avec Romain Duris, Louis Garrel > “Exes” de Martin Cognito avec Grégoire Colin, Abel Ferrara > “Family portraits” de Douglas Buck avec Sally Conway, Gary Betsworth > “Le Grand Meaulnes” de Jean-Daniel Verhaeghe avec Jean-Baptiste Maunier, Nicolas Duvauchelle > “Histoires du coin de la rue” d’Osamu Tezuka, Samamoto Yusaku, Yamamoto Eiichi > “Phat girlz” de Nnegest Likke avec Mo’Nique ImesJackson, Jimmy Jean-Louis > “Pour aller au ciel, il faut mourir” de Djamshed Usmonov avec Khurched Golibekov, Dinara Droukarova > “Le pressentiment” de Jean-Pierre Darroussin avec Jean-Pierre Darroussin, Valérie Stroh > “Princesse” d’Anders Morgenthaler avec Thure Lindhardt, Stine Fischer Christensen > “Transylvania” de Tony Gatlif avec Asia Argento, Amira Casar > “Les Amants crucifiés” de Kenji Mizoguchi avec Kazuo Hasegawa, Kyoko Kagawa > “Click : télécommandez votre vie” de Frank Coraci avec Adam Sandler, Kate Beckinsale > “Gentleman Jim” de Raoul Walsh avec Errol Flynn, Alexis Smith > “Le journal d’un suicidé” de Stanislav Stanojevic avec Delphine Seyrig, Sami Frey > “Le parfum, histoire d’un meurtrier” de Tom Tykwer avec Ben Whishaw, Dustin Hoffman MERCREDI 11 OCTOBRE > “Banlieues : sous le feu des médias” de C. Emmanuel Del Debbio > “Bye bye blackbird” de Robinson Savary avec James Thiérrée, Derek Jacobi > “Confetti” de Debbie Isitt avec Martin Freeman, Jessica Stevenson > “Friends with money” de Nicole Holofcener avec Catherine Keener, Jennifer Aniston > “L’Homme de sa vie” de Zabou Breitman avec Bernard Campan, Charles Berling > “Mongolian ping-pong” de Ning Hao avec Hurichabilike, Dawa > “La nonne” de Luis De La Madrid avec Anita Briem, Belen Blanco > “U” de Serge Elissalde avec Vahina Giocante, Isild Le Besco > “Un crime” de Manuel Pradal avec Harvey Keitel, Emmanuelle Béart > “Ushpizin” de Giddi Dar avec Shuli Rand, Michal Bat-Sheva Rand > “Une vérité qui dérange” de Davis Guggenheim avec Al Gore > “Viva Cuba” de Juan Carlos Cremata Malberti avec Malu Tarrau Broche, Jorgito Milo Avila > “Mala noche” de Gus Van Sant avec Tim Streeter, Doug Cooeyate > “Pulse” de Jim Sonzero avec Kristen Bell, Ian Somerhalder > “Now! Hadouk Trio Paris Jazz Club” de Pascal Laperrousaz DEUX FRÈRES > “Azur et Asmar” Deux frères brutalement séparés se retrouvent malgré les embûches. Après deux “Kirikou” à succès, l’animateur Michel Ocelot se tourne vers le Maghreb et l’image de synthèse pour un conte multicolore sur la (re)découverte de l’autre. Pour la première fois, vous utilisez l’image de synthèse dans votre nouveau film. D’où vous est venu le besoin de passer à la 3D ? Michel Ocelot : Tout simplement, j’avais envie de changer, de ne pas toujours faire le même numéro. Ça me plaisait d’essayer une nouvelle matière et de créer une image avec un ton différent. Et il se trouve qu’avec ma petite notoriété, j’obtiens des choses que je ne pouvais pas obtenir avant, et par exemple un tournage coûteux. “Azur et Asmar” pour un film français, c’est un film cher. D’une part la 3D informatique qui est encore dispendieuse et d’autre part, une chose à laquelle je tenais particulièrement, je voulais tout faire dans ma ville. On me disait que j’étais fou, que c’était irréaliste, parce que généralement, les films d’animation français se font au loin, dans d’autres pays. J’ai tout obtenu, et ça a été un bonheur de travail étonnant. Nous avons atteint une qualité d’animation que je n’ai jamais rencontrée. Il y avait une ambiance extraordinaire, jamais de drame, tous dans le même sens, et les 1 300 plans du film ont été bossés de manière unique. Sans le succès de “Kirikou”, vous n’auriez donc pas pu faire ce film ? Non, c’est évident. “Kirikou” a changé ma vie mais aussi, je le pense, celle des animateurs français. Avant “Kirikou”, les films d’animation hexagonaux étaient rares. Après “Kirikou”, on a pu prouver qu’on pouvait faire de l’argent avec nos talents. Depuis, on voit beaucoup plus d’animation française sur grand écran et c’est tant mieux. Votre style, ce n’est ni Disney, ni Dreamworks, ni Miyazaki. Non, c’est mon style. Mais je pense que j’ai une puissance que bien des Américains n’ont pas : je fais ce que je veux. L’animation américaine ne fait pas ce qu’elle veut. Elle a des producteurs très regardants, des conseils d’administration à écouter, des actionnaires à nourrir. Alors certains ont du talent et sortent quelque chose de bien même avec ces carcans. Moi, j’ai une liberté qu’elle n’a pas. Je ne m’occupe pas de l’état du marché. C’est du sentiment sans tricher. Après l’Afrique noire, l’histoire d’“Azur et Asmar” s’inscrit au Maghreb, dans un Orient médiéval. Pour “Kirikou”, j’avais envie de dessiner l’Afrique, célébrer ce continent qui m’a fait du bien. Le Maghreb, je n’y pensais pas. Et puis, c’est venu de réflexions autour des gens qui ne s’entendent pas. Alors j’ai pensé au couple franco-allemand, mais cela avait déjà été dans l’excellent “Joyeux Noël” de Christian Carion. Alors, j’ai fouiné dans les langues du monde, j’ai laissé tomber la guerre, et j’ai regardé la France d’aujourd’hui, avec cette animosité entre les Français de souche et les Français plus récents. Cela me fatigue, je trouve ça idiot, et nous sommes de la même civilisation. L’Islam et la chrétienté sont très proches. Et je suis arrivé au Maghreb de cette manière. J’en ai fait un conte de fée, car je suis un conteur. En fait, je veux que le spectateur quitte la salle, des étoiles plein la tête. > Propos recueillis par Jean Zeid • “Azur et Asmar” de Michel Ocelot (France/2004/1h39), avec les voix d’Hiam Abbass, Cyril Mourali, Karim M’Riba Sortie le 25 octobre PAR L'ODEUR ALLÉCHÉ > “Le parfum” Un roman supposé inadaptable, le budget le plus fou de l’histoire du cinéma allemand, Tom Tykwer s’attaque au roman culte de Süskind entre récit fantastique, thriller odorant et décors fastueux. Votre producteur a déclaré, il y a quelques semaines, qu’avec cette adaptation du “Parfum”, il était impossible d’échouer. Oui, il est très conscient de l’enjeu. Mais que veut dire « échouer » ? Pour moi, il s’agissait de réaliser un film qui me plaisait, réunissant à la fois les sentiments et l’énergie du roman. C’était ça, pour moi, le cœur de ce pari. Les spectateurs doivent pouvoir retrouver l’atmosphère et le climat de ce roman extraordinairement populaire. Et en même temps, il y a mon point de vue, purement cinématographique sur la matière du livre. L’adaptation du “Parfum” est un défi, notamment par son gros budget. Je ne crois pas que le budget joue un de rôle essentiel quant à vouloir faire un film ou pas. Il était clair que cette adaptation allait coûter beaucoup d’argent, déjà à cause de l’immense multiplicité des décors. Ça ne pouvait pas être bon marché en fait… Une énergie nécessaire à une adaptation d’un livre censé être inadaptable ? Qu’est-ce qui doit être si inadaptable dans ce roman ? Les odeurs ? Mais il n’y a pas d’odeurs dans un roman, juste du papier et des mots… Pour le ci- néma, c’est différent, c’est un autre langage, mais le pari est le même : rendre cette philosophie fantastique et olfactive du bouquin dans un road-movie cinématographique plutôt fou. J’ai lu ce roman dans les années 80 pour la première fois. Et quand on m’a proposé le projet, j’en avais un souvenir confus… Je devais savoir si je pouvais connecter mon univers à celui de Süskind. Il fallait que je me sente proche. Audelà des odeurs, de l’ampleur des décors, j’ai surtout été attaché par le destin de ce personnage central, sa dramatique. Et je me suis senti capable de m’y attaquer, de donner ma vision subjective du roman. > Propos recueillis par J. Z. • “Le Parfum, histoire d’un meurtrier” de Tom Tykwer (France/Espagne/Allemagne/2006/2h27), avec Ben Whish, Dustin Hoffman, Alan Rickman Sortie le 4 octobre INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 5 CINÉMA/5 ROIS ET REINE > LES SORTIES > “The Queen” MERCREDI 18 OCTOBRE Un portrait d’Elizabeth II sauvé par Tony Blair juste après la mort de Lady Di. Loin de la caricature, le réalisateur Stephen Frears confronte le pouvoir du deuil et le deuil du pouvoir. Le film est très loin de la caricature autour de la monarchie britannique. Est-ce que c’est l’aspect réaliste du scénario qui vous a d’abord intéressé ? Stephen Frears : Tout à fait. C’est ce que nous voulions faire, dès le départ, chercher un maximum de réalisme et surtout ne pas tomber dans la caricature. Il fallait pourtant rendre l’humour très anglais de ce milieu. Le film aurait pu s’appeler “The Prime Minister” car la figure de Tony Blair est aussi imposante que celle de la Reine. Oui, c’est vrai, puisqu’en plus on avait déjà fait un film sur Blair (“The Deal”) avant qu’il n’arrive au pouvoir. Donc “The Queen” c’est un peu la suite, mais quand il y a une Reine en jeu, c’est elle qui a le dessus (rires)… Sa Majesté est une patate chaude comme on dit ici, un sujet de fascination permanente. Vous ne pouvez rien dire sur elle sans voir vos propos immédiatement Avez-vous subi des pressions ? Nous n’avons eu aucune pression, aucune obligation que de décrire des êtres humains avec des sentiments troubles dans un univers où le pouvoir déjoue les idéaux. La famille royale a-t-elle vu le film ? Le film est dans les salles et ils peuvent aller le voir… déformés par la presse tabloïd, que ce soit en bien ou en mal d’ailleurs. Je marche donc sur des œufs, essaye d’être objective. Ce qui m’intéresse, c’est la femme tout autant que le chef d’État. D’ailleurs, les tabloïds ont usé de toutes les astuces pour connaître les lieux de tournage, l’équipe était pourchassée jour et nuit par les paparazzis. Nous avons dû laisser filtrer une photo du tournage, un gros plan d’Helen Mirren qui joue Elizabeth pour les calmer un peu. J’ai tout de suite su à quel moment précis je voulais situer l’action : la semaine qui a suivi la mort de Diana. Mais je ne voulais pas en faire une histoire exclusivement centrée sur la reine, il me fallait un contrepoint, Tony Blair. Ce que je voulais montrer, c’est le contraste entre ces deux mondes, la démocratie et la monarchie. C’est une étude de deux milieux à un moment crucial de l’histoire du pays. Il faut se replonger dans la presse de cette semaine-là pour comprendre l’importance des enjeux. Les Britanniques sont furieux, ils veulent punir la reine et sa famille de leur cruauté envers Diana. Ce qu’ils réclament, pourtant, n’est nullement la fin de la monarchie, ils veulent juste entendre la reine manifester quelque chagrin et partager leur souffrance. Leur colère n’est pas un rejet mais un appel au secours. Les républicains anglais qui ont voulu y voir un retournement de l’opinion, se sont complètement trompés. Les Britanniques sont monarchistes, et cela, Tony Blair l’a bien compris. Lui, n’est rien, ni républicain ni monarchiste, juste un pragmatique conservateur à l’intuition étonnante. Il fait partie des chefs d’État nouvelle manière pour lesquels le marketing politique prime sur les idées. Leur impératif : savoir ce que veut le peuple pour le lui donner. Quelle est la part de fiction et de réalité ici ? Le film repose sur une énorme quantité de recherche, et donc cette recherche amène forcément un peu de vérité. Mais c’est vrai que les dialogues ont été créés de toutes pièces, évidemment, mais nous avons toujours voulu que les situations soient crédibles. Êtes-vous royaliste ? En Angleterre, on ne vous laisse pas vraiment le choix. On naît royaliste. C’est comme ça (rires)… N’est-ce pas ironique de présenter un premier ministre travailliste qui sauve à sa manière la monarchie ? Oui, c’est vrai (rires)… Mais Tony Blair est-il vraiment travailliste ? (silence)… Je ne le crois pas… • “The Queen” de Stephen Frears (France/GB/USA/2005/1h39), avec Helen Mirren, Michael Sheen Sortie le 18 octobre i Anders Morgenthaler, jeune trentenaire, est connu dans son pays, le Danemark, pour ses illustrations de l’actualité dans le quotidien danois Politiken, ses bandes dessinées et une série culte pour enfants, il réalise avec “Princesse” un premier long-métrage interdit au public mineur. “Princesse”, ça a pourtant le goût d’un dessin animé pour enfants, comme “Princesse Mononoke” de Miyazaki ou “Princes et Princesses” de Michel Ocelot. Sauf S > “Café transit” de Kambozia Partovi avec Fereshteh Sadr Eorafai > “Ces rencontres avec eux” de Danièle Huillet, Jean-Marie Straub avec Angela Nugara, Vittorio Vigneri > “La citadelle assiégée” de Philippe Calderon > “L’école pour tous” d’Éric Rochant avec Arié Elmaleh, Élodie Navarre > “Les fils de l’homme” d’Alfonso Cuaron avec Clive Owen, Julianne Moore > “Lucky girl” de Donald Petrie avec Lindsay Lohan, Chris Pine > “Napoléon (et moi)” de Paolo Virzi avec Daniel Auteuil, Monica Bellucci > “Ô Jérusalem” d’Elie Chouraqui avec Saïd Taghmaoui, J.J. Field > “Patate” de Sylvain Vincendeau, Claude Barras, Isabelle Favez, Pierre-Luc Granjon, Damien Louche-Pélissier, Benoît Chieux > “The Queen” de Stephen Frears avec Helen Mirren, James Cromwell > “Les rebelles” de la forêt de Jill Culton, Anthony Stacchi, Roger Allers avec Martin Lawrence, Ashton Kutcher > “Severance” de Christopher Smith avec Danny Dyer, Laura Harris > “Le bal des vampires” de Roman Polanski avec Roman Polanski, Jack McGowran > “Les Honneurs de la guerre” de Jean Dewever avec Pierre Collet, Danielle MERCREDI 25 OCTOBRE > “Alex Rider : Stormbreaker” de Geoffrey Sax avec Alex Pettyfer, Ewan McGregor > “La balade des éléphants” de Mario Andreacchio > “Between a smile and a tear : Il était une fois le Montmartre Jazz Club de Copenhague” de Niels Lan Doky > “La Californie” de Jacques Fieschi avec Nathalie Baye, Ludivine Sagnier > “Princesse” que “Princesse”, c’est un peu “Kill Bill” version tarte aux poils, le premier manga européen à (même si son auteur réfute ce qualificatif, sans doute a-t-il raison) la fois ultra-violent et ultraattachant, l’histoire d’un prêtre qui, après avoir récupéré la fille de sa sœur âgée de 5 ans, part venger cette sœurette qui, j’ai oublié de vous dire, était aussi star du porno : “« Je ne suis pas scandalisé. Je ne suis pas un puritain nouvelle mouture. Mais j’ai mes opinions, et je n’en peux plus de cette indifférence “libérée” vis-àvis de la pornographie », a ainsi déclaré Morgenthaler lors du dernier festival de Cannes où son film était sélectionné à la “Quinzaine des réalisateurs”. Pourtant, son héros, prêtre angé- > “Bamako” d’Abderrahmane Sissako avec Aïssa Maïga, Tiecoura Traoré > Propos recueillis par J. Z. NÉE SOUS X Déjà classé X dans son pays d’origine, le premier manga danois est une déclaration de guerre à l’esprit porno qui envahit nos vies modernes. En clair, des larmes et du cochon pour une animation interdite aux mineurs. > “Bahia, ville basse” de Sérgio Machado avec Lazaro Ramos, Wagner Moura lique et exterminateur qui va exécuter dans un bain de sang tous ceux qu’il tient pour responsables de la mort de sa sœur. Malin, peut-être trop, Morgenthaler mélange animation et prises de vue réelles, ce qui lui permet une liberté de ton unique, comme cette image de petite fille castrant un agresseur à coups de pied-debiche. La vision est en animation, ce qui allège l’horreur de la scène. Ce n’est donc pas un dessin animé porno… “Princesse” parle de l’enfance face au porno, de mémoire collective envahie par ses postures, de bouches grandes ouvertes, ses jambes quasi écartelées. Et Morgenthaler d’en appeler à un retour au sexe : « Je suis vraiment un fan de sexe… Et je pense que probablement toi aussi tu es un fan de sexe. Je ne veux pas baiser dans une seule position, je veux faire l’amour dans toutes les positions. Mais… Je ne suis pas un fan de porno… Je pense que le porno, c’est l’exact contraire de la sexualité. C’est rien du tout, une toute petite fenêtre sur ce qu’est réellement la sexualité. Le porno, c’est juste du business qui en plus contamine l’imaginaire des gosses. Contre cette industrie, je ne peux pas accepter d’avoir une conduite de vie puritaine. Donc, j’ai fait un film pour faire comprendre aux gens que le porno, c’est dangereux et malsain. » En clair, on a le droit de faire l’amour comme on veut, mais tout dépend avec qui. Après avoir divisé le public cannois, “Princesse” s’apprête ainsi à scotcher le public hexagonal. À voir, le cœur bien accroché. > J. Z. • “Princesse” d’Anders Morgenthaler (Danemark/2006/1h30), avec Stine Fischer Christensen, Thure Lindhardt, Mira Hall Sortie le 4 octobre > “Flicka” de Michael Mayer avec Alison Lohman, Tim McGraw > “Last kiss” de Tony Goldwyn avec Zach Braff, Jacinda Barrett > “Les lumières du faubourg” d’Aki Kaurismäki avec Janne Hyytiäinen, Maria Heiskanen > “Mémoires de nos pères” de Clint Eastwood avec Ryan Phillippe, Adam Beach > “Objectif Mars” de George Butler avec Paul Newman > “Octobre” de Pierre Léon avec Pierre Léon > “Poltergay” d’Éric Lavaine avec Clovis Cornillac, Julie Depardieu > “Songe d’une nuit d’hiver” de Goran Paskaljevic avec Lazar Ristovski > “Azur et Asmar” de Michel Ocelot avec Cyril Mourali, Karim M’Riba > “Les Baliseurs du désert” de Nacer Khemir avec Nacer Khemir, Soufiane Makni > “Le cauchemar de Dracula” de Terence Fisher avec Christopher Lee, Peter Cushing > “Journal intime” de Valerio Zurlini avec Marcello Mastroianni, Jacques Perrin > “Là-bas” de Chantal Akerman > “Le repas” de Mikio Naruse avec Setsuko Hara, Ken Uehara INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 6 6/CINÉMA CQFV > ACTU CINÉ > Ce Qu'il Faut Voir 5 FILMS INDISPENSABLES > “Princesse” d’Anders Morgenthaler Déjà classé X dans son pays d’origine, le premier manga danois est une déclaration de guer- re à l’esprit porno qui envahit nos vies modernes. > “Azur et Asmar” de Michel Ocelot, avec les voix de Hiam Abbass, Cyril Mourali, Karim M’Riba Après deux “Kirikou” à succès, l’animateur Michel Ocelot se tourne vers le Maghreb et l’image de synthèse pour un conte multicolore sur la (re)découverte de l’autre. > “Scoop” de Woody Allen Après “Match Point”, Woody Allen retrouve la grisaille londonienne et la rayonnante Scarlett Johansson pour une (vraie) comédie hitchcockienne. Alors que la grisaille s’immisce dans le quotidien automnal, les grands écrans agitent une rentrée sacrément lumineuse. > MALA NOCHE, PREMIÈRE Le premier film de Gus Van Sant est enfin en vue. “Mala Noche” (mauvaise nuit en français) forme une plongée en noir et blanc dans le quotidien d’un garçon de Portland, Oregon, qui aime un jeune émigré mexicain qui ne l’aime pas en retour. La vie à toute vitesse, l’homosexualité crue et directe, une œuvre de jeunesse qui annonce déjà les chefs-d’œuvre futurs : “My Own Private Idaho” ou “Elephant” avec comme liens une passion impossible et non réciproque, la souffrance due aux cruelles lois amoureuses et des nuages filmés comme personne. Parfois brouillon, définitivement underground, portrait magnifique des marginaux de Portland, “Mala Noche” est un chant d’amour à saisir d’urgence. > LAST KISS, REMAKE À PLEINE BOUCHE On l’avait laissé heureux avec > “Mala Noche” de Gus Van Sant, avec Doug Cooeyate, Ray Monge… Le premier film de Gus Van Sant revient sur grand écran, œuvre de jeunesse qui annonce déjà les chefs-d’œuvre futurs : “My Own Private Idaho” ou “Elephant”. > “Family Portraits” de Douglas Buck, avec Sally Conway, Gary Betsworth Œuvre coup-de-poing sur une Amérique en voie de garage, le film choc de ce mois d’octobre filmique. LA SÉQUENCE DU SPECTATEUR > BAD NEWS. L’activité de Photons Libres a maintenant quatre ans révolus. Malheureusement, leur cinquième festival n’aura pas lieu en 2007, les organisateurs bénévoles, Ida Jakobs et Sébastien Prats, ne joignant pas les deux bouts avec leur vrai travail. Ils s’accordent ainsi un an de réflexion pour redéfinir leur projet et tout mettre en œuvre pour faire de ces cinquièmes rencontres le symbole d’un renouveau. > CINÉPHILES MON PAÏS. À suivre tous les mardis de 19h00 à 20h00 sur radio Mon Païs (90.5 Mhz), “Le cercle des cinéphiles”, émission hebdomadaire présentée par Alexandre Tylski (rediffusion de l’émission chaque vendredi de 11h00 à 12h00). Prises de bec et érudition autour des sorties cinéma et thématiques particulières sont au programme de ce rendez-vous de passionnés. À écouter également depuis partout en direct sur Internet http://www.tvradio.com/espace_client/radio/?ID2=mon_pais > TRAVERSE 2007. La dixième édition du festival “Traverse Vidéo” se déroulera du 7 au 31 mars. Pas de bougies, mais un retour sur les éditions passées afin de saisir si ont changé, les pratiques, les réponses, les manières de réagir aux thématiques déjà éprouvées et de regarder si le temps marque si vite les postures de création. Aussi ce sera la Re-Visite, le retour sur chaque thématique qui marquera cette dixième édition. > AUCH 2006 La neuvième édition du festival “Ciné 32/Indépendance(s) et Création” se déroulera à Auch du jeudi 12 au dimanche 15 octobre. Il pleuvra, sans doute, comme à l’habitude, mais la pluie sera aussi filmique et réjouissante. Dans le même temps, le vendredi et le samedi soir, des projections et des rencontres se ma semblent marcher main dans la main, dans les années folles à l’après-guerre, en passant par la prohibition et le krach boursier de 1929, ou encore la propagande nazie, des États-Unis à l’Allemagne, en passant par les caves de Saint-Germain-des-Prés. Un cycle “Cabarets, caves et dancings” donc, avec des incontournables : Sternberg et “L’Ange “Mala noche” tiendront dans une dizaine de salles art & essai du Gers. La plus belle manifestation cinématographique de la région s’offre une programmation tonitruante, une quarantaine de films en avantpremière dont “Le dernier des fous” de Laurent Achard, “Les climats” de Nuri Bilge Ceylan, “La flûte enchantée” de Kenneth Brannagh, “Entre adultes consentants” de Stéphane Brizé, “The Host” de Joon-ho Bong, “Le labyrinthe de Pan” de Guillermo del Toro, “Le Dalhia noir” de Brian de Palma, “Lady Chatterley” de Pascale Ferran, “Les lumières du faubourg” d’Aki Kaurismaki, “Azur et Asmar” de Michel Ocelot ou encore “Cœurs” d’Alain Resnais. Pas de palmarès, pas de thématiques, que du plaisir de cinéphile pour le plus beau festival de cinéma de la région. bleu”, le “New York, New York” de Scorcese, ou encore “La Femme aux chimères”, “Autour de minuit”, “On achève bien les chevaux”, “Ascenseur pour l’échafaud” ou “Lili Marleen”. > SEVERANCE, L’HORREUR PUISSANCE 7 Sept employés d’une multinationale sont envoyés en Hongrie pour un week-end de team buil- “Family portraits” > FAMILY PORTRAITS, SACRÉ CHOC Un film choc pour ce mois d’octobre ? Courrez voir le transgressif et provocateur “Family portraits” (à voir dès le 4 octobre), œuvre coup-de-poing sur une Amérique en voie de garage signée de Douglas Buck, opus nihiliste habillé d’un 35 mm crasseux. Dérangeant, viscéral, trash, entre Abel Ferrara, Tarkovski et Sam Raimi. Une femme se découpe les lèvres, se fait taillader les seins par son mari. Une trilogie sur l’Amérique qui contient en réalité trois courts-métrages tournés à des périodes dissemblables (“Cutting moments” en 1997, “Home” en 1998 et “Prologue” en 2003). Aliénation sociale, conflits familiaux insolubles, mal-être intérieur, secrets qui remontent progressivement à la surface, “Severance” est un grand film tordu et malsain. Comme l’Amérique. > CINESPAÑA 2006 Le onzième festival du cinéma espagnol de Toulouse et Midi-Pyrénées, “Cinespaña”, se tiendra du Jorge Semprún son premier film, première réalisation enchanteresse : “Garden State”. Zach Braff, également acteur emblématique de la série “Scrubs” est de retour en tant qu’acteur. Après un générique où soufflent les riffs de “Chocolate” de Snow Patrol, une nouvelle magie, encore, pour ce “Last Kiss” (à voir dès le 25 octobre), dernier baiser, remake impersonnel de “Juste un baiser”, romance italienne signée Gabrielle Muccino (par ailleurs producteur de ce remake). Zach Braff devant la caméra, Paul Haggis au scénario, une comédie douce-amère un peu suiviste mais suffisamment rafraîchissante pour embrasser le film à pleine bouche. > CABARETS À l’occasion du vingtième anniversaire du festival “Jazz sur son 31”, la Cinémathèque de Toulouse consacre sa programmation d’octobre à un lieu unique, espace érotique et fasci- nant : le cabaret. Comme attirés l’un par l’autre, cabaret et ciné- ding. Malheureusement, tout ne se passe pas vraiment comme prévu. Si “Severance” (à voir dès le 18 octobre) de Christopher Smith est un film d’horreur qui respecte à la lettre les codes du genre “survival movie”, l’aspect comique se fait une place de choix pour cette œuvre qui n’est pas sans rappeler l’épatant “Shaun of the dead” sorti il y a quelques mois. Un film où l’on peut rire aux éclats, et trente secondes après bondir de son siège devant une scène saignante, ça ne se manque pas. 29 septembre au 8 octobre. Après avoir soufflé avec succès ses dix bougies l’an dernier, “Cinespaña” poursuit sa vocation de promotion et de diffusion du cinéma espagnol en France. En collaboration avec l’Institut Cervantes, La Cinémathèque de Toulouse, l’École Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse (ESAV) et avec le soutien des salles de cinéma de Toulouse (UGC, ABC, Utopia) et de plusieurs de la région Midi-Pyrénées, “Cinespaña” va intensifier sa présence dans la Ville rose et sa région pour faire découvrir l’Espagne actuelle à travers son cinéma d’hier et d’aujourd’hui. Une personnalité prestigieuse de l’histoire culturelle espagnole a d’ailleurs accepté d’être le parrain de “Cinespaña”. Il s’agit de Jorge Semprún. Neuf longs-métrages récents et inédits en France concourront notamment pour la “Violette d’Or du Meilleur Film”, > J. Z. INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 7 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 8 8/CHRONIQUE ABCD… GAY > Q comme “Queer”, ou la contestation des normes Steven Cohen & Elu, artistes queer, s’installent au Théâtre Garonne avec une pièce pour six danseurs du Ballet Atlantique Régine Chopinot et une soirée de performances. n anglais, le mot “queer” désigne habituellement une “déviance sexuelle”, un comportement jugé “anormal”. Récupéré par ceux-là même qu’il pointait du doigt, le terme “queer” définit aujourd’hui un refus d’être associé à la communauté gay et lesbienne dont le principal souci est l’intégration dans la société hétérosexuelle dominante. Ainsi aux États-Unis, naquit il y a une quinzaine d’années, un élan queer dont les actions radicales émanaient de divers groupes animés par le but de porter la parole des marges de E pensée “queer” a émergé dans les universités, tentant de formaliser les caractéristiques d’un mouvement hétérogène qui refuse les frontières entre les sexes et combat les normes, qu’elles soient sexuelles, sociales ou culturelles. Ces idées ont eu de telles répercussions, qu’aux activistes et théoriciens se mêlent aussi des artistes agitateurs. Steven Cohen et son complice Elu sont de ceuxlà. Sud-africain, le couple signe des œuvres qui interrogent violemment les normes. Danseurs et chorégraphes, ils ont cosigné “I wouldn’t be seen dead in that!” (Je préférerais ne pas être vu mort dans cet état!), pièce pour six danseurs écrite pour le Ballet Atlantique de Régine Chopinot présentée au Théâtre Garonne. Ils y malmènent les codes de la danse classique et pervertissent la danse contemporaine par une esthétique venue de l’art de la performance. On pourra apprécier leur talent de performers lors d’une soirée en duo où des vidéos feront écho à des solos. Dans “Chandelier”, Steven Cohen dévoilera son personnage fétiche de drag-queen conceptuelle. Cette créature fantastique, affublée d’un gigantesque lustre en guise d’habit, y traverse un township de Johannesburg provoquant des réactions aussi passionnées que contrastées. Blanc, juif et homosexuel, Cohen est sans cesse hanté par les questions d’identité qu’il soumet à rude épreuve. Le reflet qu’il en propose au spectateur de la rue non averti produit des chocs puissants captés sur bande magnétique. De son côté, Elu livrera quelques spécimens de son obsession pour le corps animal présenté comme une extension du corps humain, notamment dans “The Goatfoot God Pan”. > Jérôme Gac cette communauté : les transgenres (travestis, transsexuels), les bisexuels, les lesbiennes butch et masculines, les gays “folles” et efféminés… Une • “I wouldn’t be seen dead in that!”, les 19 et 20 octobre, 20h00 ; performances le 21 octobre, 20h00, au Théâtre Garonne (1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56) BATEAU SUR L'EAU > Le Chèvrefeuille fait sa rentrée Amarrée à Ramonville, la péniche Chèvrefeuille est le point d’ancrage d’un projet culturel initié en 1990 qui rayonne sur l’ensemble du Canal des Deux Mers, et s’étend sur un espace sud européen plus vaste. Le Chèvrefeuille c’est une péniche spectacle et aussi le festival “Convivencia”. A près un long voyage sur le Baïse, le Canal des Deux Mers et le Canal du Rhône à Sète à l’occasion de la dixième édition du festival “Convivencia”, la péniche Chèvrefeuille retrouve son amarrage à Ramonville pour nous proposer une rentrée très colorée. Dans sa cale, une salle de spectacles intime et propice à la découverte musica- Jean-Luc Amestoy le où vous serez surpris par la proximité entre les artistes, le public et l’équipe du Chèvrefeuille. L’ouverture de la saison se fera avec le Jean-Luc Amestoy Trio (samedi 14 octobre), De Barros (chanson, samedi 18 novembre), Tchaves Swing (tempo, samedi 25 novembre)… aussi avec le cabaret musical “J’écrirai des violons” interprété par Catheri- Trio ne Vaniscotte, Hélène Marchand et Sylvie Millet (vendredi 8 et samedi 9 décembre) ; l’année se terminera sur les envolées flamencas, rumba et bossa de Serge Lopez (vendredi 22 décembre). • Le Chèvrefeuille : avenue des Sables, Ramonville, 05 62 19 08 08. Les spectacles ont lieu à 21h30 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 9 PORTRAIT/9 PARCOURS SANS FAUTE > ACTU > Pierre Rigal, un athlète dans la danse Le danseur et chorégraphe toulousain crée “Arrêts de jeu” au TNT, avant de reprendre la tournée de sa première pièce, “Érection”. Retour sur un itinéraire court et exemplaire. E ntre deux séances de répétitions, Pierre Rigal scrute de temps à autre l’heure affichée sur l’écran de son téléphone portable. Trois semaines avant la première d’“Arrêts de jeu”, il craint d’être attendu au tournant. Il parcourt le monde, de l’Amérique du Sud jusqu’à Bruxelles, avec sa première création, “Érection”. « J’étais étonné que cela se passe aussi bien. C’est un spectacle qu’on croyait un peu underground au départ ». Montrée en 2003 dans le studio du TNT, dans une mise en scène d’Aurélien Bory, “Érection” « est partie de l’idée chorégraphique du passage de la position couchée à la position debout ». Repris la saison suivante dans le petit théâtre, ce solo est cet hiver à l’affiche du Théâtre de la Ville à Paris. Pierre Rigal raconte la genèse d’“Arrêts de jeu” : « L’idée m’est venue en discutant avec les deux musiciens d’“Érection”. On a parlé de la demi-finale de la Coupe du Monde de football entre la France et l’Allemagne, en 1982. On s’est aperçu qu’on connaissait très bien ce match. C’était un souvenir de télé d’enfance. Le match n’est plus du tout le sujet de mon travail, mais le prétexte pour parler de l’enfance par comparaison à l’adulte que je suis censé être devenu. Ce match est aussi une déception, c’est donc une métaphore du passage à l’âge adulte. C’est un espoir qui est brisé. Le sujet est l’enfance, il est traité à travers des situations de jeu qui génèrent des enjeux ». Il avait 9 ans en 1982. Il a revu le match, il s’en souvenait très bien. Le 7 juin dernier, il était assistant de Philippe Decouflé pour les chorégraphies du gala d’ouverture de la Coupe du Monde de football à Berlin. Enfant, il joue au foot bien sûr. Adolescent, il se lance dans l’athlétisme. En 1992, il est membre de l’équipe de France junior de 400 m et 400 m haies. Il quitte la compétition à l’âge de 23 ans. « J’arrivais au bout de mes capacités. Je me blessais, je sentais que je ne pouvais plus celone, il suit des études d’économie mathématique. Il se destine à l’enseignement et à la recherche. « Beaucoup de mes amis étaient étudiants en archi, ils pratiquaient la photo. J’ai Autoportrait P. Rigal progresser ». Il choisit la danse qui lui permet de d’exercer une activité à la fois physique et artistique. Il la pratique comme un loisir, retrouve la dimension ludique des sports collectifs. « Le plaisir principal de l’athlétisme est de gagner. C’est un sport individuel. Au foot, ce n’est pas le cas, il y a le plaisir de jouer en équipe ». À l’université de Bar- commencé à pratiquer aussi, à faire des tirages, à fréquenter la cinémathèque de Barcelone ». Il abandonne ses projets de carrière pour effectuer son service national à la Cinémathèque de Toulouse. « Je faisais un peu de tout, comme être chauffeur de Toscan du Plantier (à l’époque, Président de la Cinémathèque de Toulouse, ndr). C’était gé- nial, je voyais un film par jour. J’ai découvert le cinéma du passé ». Inscrit à l’ESAV, l’école supérieure d’audiovisuel de Toulouse, il en sort avec un DEA. Dans son mémoire, “L’image fixe (visiblement fixe) au cinéma”, il a étudié « quel est le propre de la photo et le propre du cinéma à travers un film hybride tel que “La jetée” de Chris Marker ». « Les autres arts sont très présents dans mes spectacles. Dans “Érection”, il y a un parti pris très fort avec l’utilisation de la vidéo comme unique source de lumière, qui peut changer de couleur et de forme ». Réalisateur de vidéoclips et de documentaires, il devient danseur professionnel lorsque Gilles Jobin le choisit sur son parcours de sportif. Il danse dans les créations du chorégraphe, “Under Construction”, puis “The Moebius Strip” présentée au Théâtre Garonne en 2004. Il voit ces premières tournées en Europe et ailleurs comme une ouverture sur le monde et l’occasion de multiples rencontres. Il n’en dit pas autant de sa carrière de réalisateur : « J’ai fait des clips pour le milieu du hip-hop, on ne peut pas dire que cela soit d’une grande ouverture d’esprit ». Pour “Arrêts de jeu”, il s’est entouré de trois danseurs sélectionnés par audition. Il dirige pour la première fois, a parfois du mal à exprimer par des mots ce qu’il attend d’eux. « Je découvre, c’est encore plus difficile de diriger et d’être à la fois sur le plateau. Je doute beaucoup. Je ne sortirai de ces angoisses que le jour de la première ». • PAROLE GROUPÉE. La psychothérapeute et formatrice en communication Sylvia-Anna Cazabat anime des soirées bimensuelles intitulées “Paroles d’hommes, paroles de femmes” au cours desquelles sont constitués des petits groupes de personnes qui échangeront à partir d’un thème (dans le respect du temps de parole, d’écoute…). Pour que les interlocuteurs puissent varier, les groupes se recréeront tout au long de la soirée. Plus de renseignements au 05 61 34 63 82. Première soirée le mercredi 4 octobre, de 20h00 à 22h00, au restaurant Chez Eux (85,rue Riquet à Toulouse). • RIRE & POÉSIE. Le fabuloplasticien François Grand-Clément présentera “Quelques vers de pastiches et autres fables déjantées, les jeudis, vendredis et samedis du mois d’octobre à 21h30, dans les murs du cabaret le Citron Bleu (18, rue des Paradoux, 05 61 52 50 84)… ou quand poésie classique rime avec zygomatiques. • ATELIERS THÉÂTRE. La Compagnie Le Printemps à l’Intérieur (18 bis, boulevard Riquet) propose différents cours de théâtre à destination des troupes semi-professionnelles ou débutantes, des ateliers de chant et des stages. Renseignements au 06 79 45 86 29. • “Arrêts de jeu”, du 3 au 7 octobre, 20h00, au Petit Théâtre du TNT (1, rue Pierre-Baudis, 05 34 45 05 05, www.tnt-cite.com) • SPECTACLE POUR MALENTENDANTS. Les Ateliers et Compagnie Théâtrale en Signe (Act’s) proposent le spectacle “Rob Roy Show!” en provenance d’Australie le samedi 30 septembre, 20h30, à l’Espace Bonnefoy (4, rue du Fg Bonnefoy, 05 61 61 82 40). Réservation au 06 12 81 32 77. avec * offre limitée • MIOSSEC TOMBE À L’EAU. Prévu au Ramier le 29 novembre prochain, le concert de Christophe Miossec est reporté au printemps 2007. Les billets achetés pour le 29 ne seront pas valables pour la date de report (indéfinie pour le moment), ils sont remboursables dans les points de vente où ils ont été achetés. > Jérôme Gac “Poltergay” le mercredi 11 octobre à 20h30 au Gaumont Wilson • L’AUTOMNE DU COUAC. Le Couac, Collectif Urgence d’Acteurs Culturels, organise deux journées professionnelles axées sur la thématique “Économie et culture”, une programmation artistique et culturelle sous chapiteau, en soirées, le tout sous un même bandeau intitulé “Octobre Couac”. Cet événement se tiendra les 6 et 7 octobre à la Grainerie (Balma-Gramont). « Parce qu’il nous faut repenser l’économie des structures artistiques et culturelles (économie solidaire, subventions, gratuité, mécénat, modes d’organisation…), le Couac organise ces rencontres professionnelles axées sur l’économie et la culture. Un premier rendez-vous autour de l’économie solidaire sera organisé en partenariat avec l’UFISC (Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles) le vendredi 6 septembre. La journée du samedi 7 sera quant à elle consacrée à l’économie hybride des Nouveaux Territoires de l’Art en partenariat avec la mission NTA de l’Institut des Villes. » Programmation artistique en soirée : - vendredi, soirée cabaret avec projections (Les Vidéophages) en lien avec les thématiques abordées lors des journées professionnelles, mais aussi musiques, numéros de cirque… - samedi, concerts avec des artistes issus de la scène locale. Plus de plus sur le site http://octobre.couac.org • ZENITUDE. L’association CPMP organise une rencontre avec le maître zen Monto de Patso le mardi 17 octobre, de 19h00 à 22h00, au dojo Le Dragon Vert (9 bis, rue Jeanbernat/quartier Marengo). L’objectif est de partager l’enseignement du zen en conjuguant la pratique et les échanges oraux. Plus d’infos au 06 25 99 68 16. AVANT-PREMIÈRE INTRAMUROS • FÊTE DE QUARTIER. Pour la première fois, le comité de quartier Saint-Michel organise sa fête les vendredi 29 et samedi 30 septembre. Cette manifestation se tiendra au Jardin d’Oc. Elle se veut festive, culturelle et chaleureuse. Il s’agit d’un événement qui vise à rapprocher les habitants du quartier tout en étant ouvert à la ville de Toulouse. Au programme : apéros, repas, concerts, vide grenier, animations diverses… Des renseignements au 05 61 53 24 71 ou 05 61 53 91 52. M E N S U E L un film d'Éric Lavaine avec Clovis Cornillac, Julie Depardieu, Michel Duchaussoy… en présence de l'équipe du film Gagnez* votre place en téléphonant au 05 61 59 98 01, le lundi 9 octobre entre 12h00 et 12h30 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 10 10/THÉÂTRE > ACTU • BIKINEWS. Dans notre numéro 305, paru en juillet dernier, nous avions questionné le patron du Bikini, Hervé Sansonetto, afin de savoir où il en était de l’ouverture de son lieu. Il nous disait alors que les travaux venaient de démarrer avec un certain retard qui s’explique, selon lui, par la complexité des procédures administratives et des délais légaux à respecter « malgré la bonne volonté de tout le monde » avouait Hervé indiquant en avoir ras-le-bol de cette lenteur et d’être très excité à l’idée d’ouvrir son lieu « en mai ou juin 2007 en restant optimiste ». Depuis, cela a encore changé. Les travaux avancent, mais le patron du Bikini annonce l’ouverture du lieu pour le 21 septembre 2007… Autre nouveauté, le Bik’ sera proposé à la location pour d’autres événements que la musique de djeun’s. • ATELIERS THÉÂTRE. Le Théâtre Crécelle organise des ateliers théâtre à destination des adultes débutants et initiés, les mardis, mercredis et jeudis de 20h30 à 23h00 à la maison de quartier Amouroux. Renseignement et inscriptions : 05 61 47 74 06. • DU BON SON À MONTAUBAN. L’activité de la salle montalbanaise Le Rio (82) a redémarré. Voici quelques concerts qui s’y dérouleront les jeudis dans le cadre des “Concer’tôt” : Tektonik Chamber (dub électro/Montauban) le 5 octobre, Cube (rock/Toulouse) le 12 octobre, Que de la Bouche (human beat box/Toulouse) le 26 octobre, Minimal Orchestra (électronica drum’n’bass/Toulouse) le 9 novembre. Plus de renseignements au 05 63 91 19 19. • ANNULATIONS. Les spectacles suivants ont été annulés par les producteurs, pour des raisons de planning : - lundi 30 septembre, “La Nuit Samantha” (grande Halle de l’Union), - mardi 6 octobre, “Roberto Alagna chante Luis Mariano” (Zénith de Toulouse). Les billets sont remboursables dans les points de ventes où ils ont été achetés. • SCIENCE & AVENIR. La fête de la science“EcoCity” aura lieu à Ramonville Saint Agne du 9 au 15 octobre. Il s’agit d’une manifestation nationale organisée par le ministère de l’Éducation et de la Recherche. Cette année, elle a pour thème “Santé et environnement”. Pour l’occasion, le secteur culture de la ville de Ramonville Saint-Agne et l’association Planète Sciences MidiPyrénées organisent des animations sur le thème de l’éco-citoyenneté (expo, soirée ciné science, éco-ateliers…). Renseignements au 05 61 73 00 48. • TRAD’. L’école des musiques, danses et chants traditionnels du Conservatoire Occitan-CMDT Toulouse Midi-Pyrénées (1, rue Jacques-Darré/métro SaintCyprien République) propose des ateliers ouverts à tous publics : enfants, adolescents, adultes amateurs ou en voie de professionnalisation. Cette école se veut être un lieu, non seulement d’apprentissage, mais aussi de rencontres et d’expérimentations. Il n’est pas nécessaire de connaître le solfège de la musique classique occidentale pour apprendre et pratiquer les répertoires traditionnels. L’école propose une formation fondée à la fois sur un enseignement technique — instrumental, vocal et chorégraphique —et sur une pédagogie inspirée de la tradition orale, impliquant une relation directe au son et au geste musical et dansé. Elle a également comme objectif de restituer ce travail au moyen de différentes actions de diffusion. Contact : 05 34 51 28 38. • OVALIE. À l’occasion de la prochaine “Coupe du Monde” de rugby qui se déroulera en 2007, un compte à rebours intégré à une grande bâche de 200 m2 a été installé sur l’un des murs extérieurs du Stadium pour être visible par toutes les personnes empruntant le pont Coubertin. • DANSE & PERCUSSIONS. L’association Métiss’Art, installée à Fenouillet, dispense des cours de danse et percussions africaines, ainsi que de percussions afro-brésiliennes à destination des adultes et des enfants. Elle met également en place divers stages (maquillage artistique, erendo, pagode, danse…). Renseignements au 05 62 75 17 46. • RENCONTRES LITTÉRAIRES. La librairie Privat (14, rue des Arts à Toulouse) organise plusieurs rencontres avec des auteurs en ce mois d’octobre. Mercredi 4 octobre “Richard Millet”pour “Dévorations” (Éditions Gallimard) : l’écrivain évoquera son dernier roman et présentera une exposition des peintures de Philippe Segeral qui accompagnent “L’art du bref” un deuxième texte de Richard Millet aux Éditions Le Promeneur. Vendredi 13 octobre Marie Rouanet pour “Luxueuse austérité” (Éditions Albin Michel) un texte où l’on retrouve la truculence, la fantaisie et le goût pour les mots de la romancière. Mercredi 25 octobre à 18h00 Shan Sa pour “Alexandre et Alextria” (Éditions Albin Michel), la rencontre de la reine des amazones et Alexandre le Grand. Ces rencontres ont lieu à 18h00. • ARE YOU EXPERIENCED ? Qu’est-ce que la V.A.E. ? C’est la validation des acquis de l’expérience. Vous avez au moins trois ans d’expérience professionnelle ou extraprofessionnelle ? Vous n’avez pas de diplôme ou titre correspondant ? Vous pouvez faire valider vos acquis. Des réunions d’information sont organisées par le CIDF (95, Grande rue Saint-Michel), elles sont d’accès libre et gratuit et ouvertes à tous les publics. Prochains rendez-vous, les mardis 10 octobre, 14 novembre et 12 décembre à 14h00. Pour s’inscrire, téléphoner au 05 34 31 23 31. RENTRÉE DE CLASSE > Théâtre Garonne Après quelques années à batailler le chantier culturel le plus prometteur de cette saison, le Théâtre Garonne émerge enfin du chaos pour une rentrée vers de nouveaux espaces. Forcément nomade. U ne terrasse au bord de l’eau, un accueil sur deux étages de verre, un soussol tortueux redécouvert, une grande salle vivifiée et surtout une saison 2006-2007 internationale et ambitieuse avec en guise de portes d’entrée Meg Stuart, Steven Cohen (lire page 8), Richard Maxwell, Benoît Lachambre, Hahn Rowe et “Kyogen” présenté par la famille Shigeyama de Kyoto, le Théâtre Garonne offre un ticket vers l’ailleurs en guise d’ouverture. Joli pied de nez au passage car la plus ancienne forme de théâtre parlé du Japon fait la rentrée du plus moderne des théâtres toulousains. Mais si le théâtre kyôgen apparaît au XIVè siècle, un genre très proche de la commedia dell’arte porté sur le burlesque des situations et la faconde des interprètes, il connaît aujourd’hui une vraie renaissance populaire au Japon. Ainsi, les membres de la famille Shigeyama n’hésitent pas à bousculer le répertoire tradition- “Good Samaritans” © Thilo Beu nel pour y insuffler la verve d’auteurs occidentaux comme Beckett ou Jarry ; c’est elle qui ouvre la saison du Théâtre Garonne. À ne pas manquer donc, du 2 au 4 octobre à 20h00. Suite du programme avec l’aérien “Forgeries, love and other matters” de Meg Stuart et Benoît Lachambre, mise en musique par Hahn Rowe, une rencontre chorégraphique entre le Canada, les États-Unis et la Belgique autour de l’identité qui se trouble, qui doute. Dans “Forgeries, love and other matters”, au- trement dit “Contrefaçons, amours et autres sujets”, l’individu se fige, se brise et se recompose autour d’une danse forcément hybride et débridée (le 12 octobre à 20h00, les 13 et 14 octobre à 20h30). Enfin, comme un intercontinental posé au bord du fleuve toulousain, l’Amérique encore et toujours avec “Good Samaritans” de Richard Maxwell, spectacle en anglais surtitré autour d’un boy meets girl d’apparence classique : il s’appelle Kevin, elle est Rosemary. Ils se rencontrent, se plaisent, tombent amoureux. Des clichés, du glamour, et quelques faux angles qui mutent cette situation banale en comédie trash surréaliste. En toute sobriété. Le garçon est bien junky, l’infirmière a la soixantaine d’accord, le tout est bringuebalant, pincé d’un humour sans rire à la manière des frères Cohen (les 17, 18, 20, 21 octobre à 20h00, le 19 octobre à 19h30). > Jean Szurewsky • Théâtre Garonne : 1, avenue du Château d’Eau, 05 62 48 56 56 GOODBYE LÉNINE > “Le Suicidé” Dans la grande salle du TNT, Jacques Nichet reprend sa mise en scène de la pièce de Nicolaï Erdman, avec une troupe de seize comédiens. «C ’est un des grands classiques du XXè siècle. Il y a longtemps que j’y pense. Bien que les textes soient très différents, je le fais maintenant dans la continuité de “Faut pas payer!”, parce que j’ai été frappé par de nombreux thèmes communs, dont le chômage », nous confiait Jacques Nichet l’an passé, à propos du “Suicidé”. Le directeur du TNT clôt ainsi une trilogie sur le travail, entamée il y a deux ans avec “L’Augmentation” de Perec. Dans “Le Suicidé”, la comédie n’est que prétexte à un déballage trop politiquement incorrect pour la Russie de Staline. Les ressorts comiques s’y déploient au service d’un broyage sans merci des pouvoirs en place. D’une banale histoire de fringale nocturne, on bascule illico dans la satire féroce et grinçante, où le saucisson de foie est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’un chômeur insomniaque. Jouant le jeu de son entourage qui lui prête des pulsions suicidaires, il devient vite l’objet d’un trafic macabre. Toute la bonne société défile à ses pieds, chacun souhaitant récupérer la promesse d’une mort annoncée au service de sa cause. Le ballet des négociations se met en branle pour en obtenir l’exclusivité. Se suicidera-t-il pour résister contre la République des Soviets ou pour célébrer l’Amour ? Jacques Nichet place cette pièce, dont il a commandé une nouvelle traduction à André Markowicz, très haut dans son panthéon personnel. Peut-être trop haut. Il ne cherche en rien à pousser ce “Suicidé” vers notre siècle et s’efface devant le texte. La scénographie de Laurent Peduzzi est d’une sage sobriété, épousant toutes les nuances d’une mise en scène qui suggère plus qu’elle n’impose de point de vue. En fait, Nichet s’emploie à diriger les seize comédiens qui arpentent la scène, ce qui relève de la performance. > Jérôme Gac • Du 28 octobre au 3 novembre (samedi, mardi et vendredi à 20h30, dimanche à 16h00, jeudi à 19h30), au TNT (1, rue PierreBaudis, 05 34 45 05 05) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 11 THÉÂTRE/11 BOUILLON DU CŒUR THÉÂTRE DE L'ACTE > “La Fiancée du pirate” Au Sorano, Danielle Catala reprend un surprenant monologue créé à la Cave Poésie, d’après l’œuvre poétique de Brecht. E lle déboule sur scène vêtue d’un grand manteau. D’un panier en osier, Danielle Catala extirpe des pommes de terre, des carottes et quelques poireaux. Couteau en main, elle jongle avec le récit de courtes histoires. Tout Photo : Pascal Guiblain en coupant un à un les légumes en morceaux, elle se glisse dans la peau de femmes esseulées, de filles des rues, de soldats perdus, de marins solitaires, de chanteuses de cabaret. Les gestes d’un quotidien ordinaire n’enlèvent rien à l’affaire. Les textes de Bertolt Brecht se suivent en vers, parfois en chanson. Dans un décor rustique de cuisine, au son d’une vieille radio qui égrène des airs mélancoliques, la comédienne embarque le public en un tourbillon d’émotions. Elle finit par livrer sa vie, ses propres mots dressent le constat des hauts et des bas de l’existence. Voilà l’histoire de son retour à Toulouse après des mois difficiles à Perpignan. Danielle Catala créait “La Fiancée du pirate” au début de cette année à la Cave Poésie et renaissait sur la scène qu’elle avait fondée avec René Gouzenne quarante ans plus tôt. Avec ce monologue, elle a choisi de partager avec le public son amour pour les textes de Brecht, mais pas seulement. C’est son désarroi qu’elle met en scène, son combat pour se libérer des emmerdes. Elle nous tend la main pour qu’on la saisisse. En sortant de ce spectacle, Didier Carette lui a offert le rôle de la Madame Jourdain de son “Bourgeois gentilhomme”, puis celui de la mère dans “Rimbaud l’enragé”. Ainsi accueillie dans le Groupe Ex-abrupto, elle a dû renoncer provisoirement à une adaptation musicale d’“Ana Non” à la Cave Poésie. À la demande de Carette, elle reprend aujourd’hui “La Fiancée du pirate” au Sorano : une nouvelle invitation au partage qui ne saurait se refuser car passer un peu de temps avec cette fabuleuse comédienne est une aubaine! > Jérôme Gac • Du 19 au 21 octobre (jeudi à 20h00, vendredi & samedi à 21h00), au Théâtre Sorano (35, allées JulesGuesde, 05 34 31 67 16) > Copi au Grand Rond Éric Vanelle poursuit son exploration de l’œuvre de Copi avec “Loretta Strong/Les quatre jumelles” (1973 et 1974) avec Delphine Alvado, Nathalie Barolle, Sébastien Bourdet, Anne Bourgès, Mary Lynn Clarke, Alexandra Malfy et Céline Salvador. L a terre vient d’exploser. Loretta Strong, poursuivie par les Hommes Singes de l’Étoile Polaire, doit remplir sa mission : semer son or sur Betelgeuse. Mais où est réellement Loretta ? Qui est cette Linda avec qui elle communique par téléphone ? Jamais peut-être Copi n’aura été aussi loin dans le délire terrifiant, l’invention joyeuse et loufoque qu’avec ce texte. Jubilatoire à entendre et à voir, hilarant au premier abord, on se perd ensuite avec délectation en tentatives d’explications. Vision oniriquo-cauchemardesque de la maternité ou version punk de 2001 l’Odyssée de l’espace ? À vous de voir. “Les quatre jumelles” est la sœur illégitime de “Loretta Strong”. Il est ici question de deux couples de jumelles, Leïla et Maria Smith à ma droite, Fougère et Joséphine Gold- washing à ma gauche. Les deux premières vivent recluses en Alaska, recherchées par toutes les polices du monde pour des crimes dont la liste est sans fin. Les deux suivantes, chercheuses d’or de leur état, débarquent dans l’antre des deux premières. C’est le début d’une ronde infinie d’altercations, d’overdoses de multiples drogues, de tueries et de résurrections. Ouragan de vie et de mort, “Les quatre jumelles” nous conte le cycle de la vie… oualors simplement l’histoire de quatre jumelles qui jouent aux cow-boys et aux indiens. • Du 3 au 14 octobre, 21h00, au Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 12 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 13 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 14 14/DISQUES > La sélection de disques d'Intramuros s d’Intramuros n’a qu’un seul but : vous faire La sélection mensuelle des disques préférés des chroniqueur er de bons moments en famille ou entre partag de afin partager nos coups de cœurs et vous donner quelques pistes s. amis. En tout cas, ça fait même pas mal aux oreilles. Bonnes écoute ont, Jean Zeid et Jean-Philippe Birac Une sélection d’Éric Roméra, Michel Castro, Master Roy, Nicolas Daum • FATBOY SLIM “The greatest hits” Skint/Jive Epic On ne présente plus Fatboy Slim et son mentor Norman Cook, génial inventeur de sonorités modernes et fondateur du courant big-beat au siècle dernier ; un révolutionnaire en sorte qui aura fait se trémousser quelques-uns d’entre nous durant deux décennies à travers ses multiples formations (The Housemartins, Beats International, Freak Power…). Mais c’est avec Fatboy Slim qu’il a pété les scores. Voici son dernier album sous la forme d’un best-of absolument indispensable, ne serait-ce que pour la quantité de hits, mais également pour le DVD qui contient sa dose jouissive de vidéos comme il se devait pour un ultime opus. (dans les bacs) • MIOSSEC “L’étreinte” Pias Miossec aime Cali et l’a beaucoup écouté, l’oreille attentive à ces musiques joyeuses plaquées sur des textes hautement douloureux. Comme Trenet en son temps. Et le temps est passé, et Miossec chante désormais sans bile apparente, un traité de paix avec son verbe à entendre sur cet album aux fulgurances nombreuses (“La Mélancolie”, “30 ans”) et savoureuses. (dans les bacs) • FRENCHY RAGGA DANCEHALL “Compilation” Wagram Voici un registre dont les grands médias ne se sont pas encore emparé… et pourtant, il bouillonne. Une multitude de formations perpétuent la tradition ragga à travers l’Hexagone et cela avec talent. Cette compilation est là pour le démontrer. Il y a des vedettes tels Lord Kossity, Admiral T, Daddy Mory, nos voisins montpelliérains de Digital Cut avec Big Red (big up!)… et la jeune garde en pleine crise d’adublescence (on note même le retour du trop rare Little Dany). La B.O. d’une soirée ensoleillée et rythmée. Ya man! (dans les bacs) • JEANNE CHERHAL “L’eau” Tôt ou Tard/Warner Jeanne le retour. On aurait pu craindre que la demoiselle se fonde dans le paysage musical d’en France de manière complaisante. Eh bien non « non, non, non, non… ». Jeanne s’offre ici un bain de jouvence autour du concept aqueux du liquide… de l’eau… de l’ô… Elle nous plonge dans une poche amniotique ou l’on flotte sans gravité, bien que la larme puisse s’immiscer n’importe où. C’est album de la Simone, que l’on soupçonne de bien connaître notre Jeanne, qui est le souffleur de ce superbe flacon. (sortie le 23 octobre) • SLY & ROBBIE “Rhythm doubles” Taxi/Nocturne Il s’agit là de la plus tueuse des rythmiques reggae-dub de l’histoire de la musique jamaïcaine. Sly Dunbar (batterie) et Robbie Shakespeare (basse) ont accompagné les plus grands (tous registres confondus et même Gainsbourg) et sont à l’origine de quelques albums marquants. Les voici avec une énième galette sur laquelle ils se frot- tent au dancehall ; et pour cela, ils ont convié des cadors tels que Wyclef Jean, Bounty Killer, Elephant Man, Chakademus & Pliers, Maxi Priest… C’est la classe absolue… simplement. (dans les bacs) réjouissantes, regard lucide sur nos dérives quotidiennes. Douze chansons, dont une de Brel, pour patienter d’ici le cinquième album tout aussi nécessaire que celui-ci, soyons en sûr. (dans les bacs) • VINCENT DELERM “Les piqûres d’araignée” Tôt ou Tard/Warner Treize titres, 42:56 minutes. Le nouvel album de Vincent Delerm qui ne change rien à la donne ? Ceux qui n’aiment pas ses mots, sa manière de les prononcer, passeront leur chemin. Ils ont tort. Car ces “piqûres d’araignée” enregistrées en Suède navigue allègrement, faussement léger, entre nostalgie, conversations manquées, et ironie grinçante du quotidien. Du très bon Delerm, comme on l’aime. (dans les bacs) • BENOÎT MOREL “On est félin pour l’autre” Naïve Il faut bien avouer que c’est avec une certaine émotion que nous apprenions il y a quelques mois la disparition de la scène française de La Tordue. Aujourd’hui, c’est en solo que Benoît Morel, chanteur parolier de ce groupe, revient sur le devant de la scène. Bien loin de l’univers de ce qu’il faisait en groupe, Benoît Morel opte pour une mise à nu plus apaisée, plus intimiste. C’est entouré de ses amis toulousains qu’il a décidé de se lancer dans cette aventure et le résultat s’en ressent forcément, tout au moins de par la musique surprenante qu’il nous offre. Une musique haute en couleur où résonnent des guitares andalouses et des cuivres chaleureux. Plus que jamais jongleur de mots, Benoît Morel continu de manier la langue française à merveille avec des textes qui flirtent toujours avec l’humanisme qui est le sien mais aussi avec un romantisme certain, toujours plein de pudeur. Et que dire lorsque Françoise Chapuis — des Femmouzes T — vient poser sa voix chaude sur plusieurs titres dont ce “Félin pour l’autre”, ou encore lorsque Magid Cherfi fait raisonner sa voix sur l’engagé “FMI” ? Un opus déroutant, qui mérite de tourner plusieurs fois dans vos platines pour en saisir toutes les subtilités. Inutile de vous dire que nous, on aime. (dans les bacs) • GONG GONG “Laughing with the moon” F Communications/Pias Adepte des vrais instruments et des machines d’aujourd’hui, le duo Gong Gong nous invite à un gang bang musical fulgurant de diversités et d’originalité. Ce projet transpire de tentations osées, de paris réussis, d’un désir évident de transgresser les règles. Entre jazz expérimental, électro-rock, magnificence cinématographique, électro-free, Orient, Occident… ce fourre-tout exubérant est un véritable objet de plaisir à mettre entre toutes les oreilles. (sortie le 2 octobre) • FABIEN MARTIN “Comme un seul homme” ULM Il est culotté lui, le Fabien Martin. Il démarre son deuxième album avec un brûlot antiaméricanisme très efficace condamnant la surconsommation… Fallait oser puisque cet album paraît chez le géant Universal. Pas grave, on l’aime bien Fabien, car s’il parle de lui, il a le mérite d’être d’une honnêteté rare. Et puis, pour les Toulousains que nous sommes (forcément tournés vers la Péninsule Ibérique), ce disque nous parle, parsemé qu’il est de références à la Guerre d’Espagne. Vous l‘aurez compris, il ne s’agit pas là d’un skeud de plus dans le flot industriel musical… non. Ah oui, au fait, c’est quoi sa musique à ce Martin-là ? Un mezscle de rock, folk et trad’ bien raisonné, car ici, on a fait le choix de mettre la voix en avant, et donc de faire place à l’émotion… et c’est pas mal du tout. (dans les bacs) • PIERRE & VINCENT “Le compte à rebours” Mosaic Music Quatrième album pour les frères Guigue. Quatrième occasion de se régaler à l’écoute de ritournelles qui nous racontent le monde qui passe vu du côté du conducteur de caddie de supermarché, de l’indécis pathologique, de la spectatrice des déchirements familiaux, de la victime d’une défaillance amoureuse, de l’accro à la canicule, d’un amour qui commence… Servis par des arrangements riches — luxueux même — mêlant vents, cordes et cuivres, une première pour ce duo qui nous avait plutôt habitués à des formules plus minimalistes, et bénéficiant d’une flopée d’invités, les chansons de Pierre & Vincent flottent toujours entre humour pince-sans-rire, trouvailles sémantiques • JUDE “Redemption” Naïve Pur produit U.S., Michael “Jude” Christodal perpétue un registre pop rock entre roots et modernisme… Mélodies et groove à l’appui comme sur le sublime “Love, love, love” pour le coup très G. Love & Special Sauce. Jude nous offre ici un bien bel album, le cinquième d’une série qu’on lui souhaite longue. (sortie le 3 octobre) • PIERS FACCINI “Tearing sky” Label Bleu Piers Faccini, musicien autodidacte italobritannique, installé maintenant en France, avait signé voilà deux ans un album lumineux et plutôt remarqué. Sous la houlette de Jean-Pierre Plunier, producteur de Ben Harper il récidive en cette fin d’été avec “Tearing sky”. En quatorze ballades intimistes, dépouillées, évitant les effets tout en se frottant au negrospiritual, au blues, à la soul… et à la kora du Malien Ballaké Sissoko, Piers Faccini perpétue la tradition d’une musique folk au premier abord hypersimple (mais ça n’est qu’une impression), inventive et ouverte portée en son temps par Nick Drake et qui transpirait de certains morceaux de John Martyn. Sa voix fragile, chaude, parfois effacée, occupe tout l’espace, joue du timbre et de l’incantation pour mieux nous amener à partager un univers élégant et non formaté où l’émotion est omniprésente. Indispensable! (dans les bacs/en première partie de Ben Harper le 7 octobre au Zénith) • DJ MEHDI “Lucky boy” Ed Banger Records/Wagram Le retour du Mehdi se fait dans sa forme la plus roots. Les sons sont justes et freshs, la tonalité assurée, la coolitude exacerbée… Essayez l’éponyme “Lucky boy” juste une fois, mais aurez le vertige et, maso que vous êtes, vous y reviendrez oreilles grandes ouvertes! De la pure balle sur laquelle plane l’ombre d’un Grand Master Flash en culotte de velours. (sortie le 16 octobre) • PET “Rewind the sofa lady” Gronland Records/Differ-Ant Dès le début, PET affiche la couleur : ici, ça sonne glamour, rock et pop… En tous les cas très “brit’ pop” 70’s. Et pourtant, PET est constitué de deux Allemands et de deux Italiens (filles et garçons) touche-à-tout plutôt balèzes côté zik. Ce quatuor foutrement européen nous livre l’album idéal de rentrée avec sa dose de tubes à l’appui. À découvrir absolument! (dans les bacs) • RENAN LUCE “Repenti” Universal/Barclay À l’écoute de l’univers musical dominant de l’album de ce jeune homme et au regard de la pochette de celui-ci, on se demande si les cow-boys et les indiens n’ont pas marqué, et ce de façon très forte, son enfance et son adolescence. Du goudron et des plumes sur la pochette, un disque baptisé “Repenti”. Mais ne nous y trompons pas, Renan Luce n’a rien d’un cow-boy et ses compositions vont bien au-delà de la musique de saloon. Avec ce premier opus, Renan Luce nous embarque dans un univers aux histoires à la fois déroutantes, humoristiques et touchantes, sorte de petits scénarios mis en musique qui nous rappelle sans le vouloir un certain Bénabar. Tantôt portraitiste avec “Monsieur Marcel” (le fossoyeur narcoleptique) tantôt voyeur avec “Les voisines” (un bel hymne au voyeurisme timide mais affirmé qui nous fait préférer nos voisines à nos voisins…), Renan Luce, son côté folk et sa voix un brin éraillée, séduit son monde et touche le public comme en témoigne son “Bravo du public” remporté en mai dernier à “Alors… chante!” à Montauban… vous savez ce festival qui compte et qui a notamment révélé un certain Bénabar… (dans les bacs, en première partie d’Olivia Ruiz le 19 octobre au Ramier) • FRANÇOIS HADJI-LAZARO “Aigre-doux” AZ/Universal On en parlait avec un pote cet été : « Que devenait le “gros François”, l’ex Garçons Bouchers ?» Il suffisait de parler du loup pour en voir la queue. Il persiste le bougre avec cet énième album solo dans lequel il distille son folklore si personnel à coups d’instruments roots (vielle à roue, accordéon, oud…) comme il les aime. Un “Aigre-doux” qui sonne folk, blues, country, rock, reggae, arabo-andalou… des sons qui servent des textes justes et précis, parfois rageurs… un véritable melting-pot. (dans les bacs) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 15 MUSIQUES/15 CHANSON & POILADE AU BIJOU > Éric Toulis L’ex-chanteur des Escrocs, le grand prédicateur de la paresse des temps modernes, auteur de l’hymne “ASSEDIC”, c’est lui, Éric Toulis. A près quatre albums et dix années de tournées au sein du groupe Les Escrocs, Toulis se produit désormais sous son nom propre. Auteur, chanteur, compositeur, multi-instrumentiste, un faux air de Coluche dans la voix et dans le geste, ce jeune homme s’autorise à parler de tout et pourquoi pas d’amour… Un premier album (“Soyons bref!”) suivi de nombreux concerts en duo — guitare, chant et contrebasse — qui se rapprochaient plus du spectacle chanté à tendance visuellement comique que du tour de chant. Aujourd’hui, c’est son deuxième piano, Brahim Haïouani à la contrebasse, Robby Ménière à la batterie. Acteur, chanteur, auteur, compositeur, multi-instrumentiste… un faux air de Coluche dans la voix et dans le geste, ce jeune homme s’autorise à parler de tout et même d’amour… Esprit libre, homme généreux, il n’a aucun interdit, traite de tout, le ton caustique, avec des paroles franchement drôles et très originales. Attendez-vous à un tour de chant absolument délicieux. album (“Soyons classe”) qu’il défend ardemment sur scène, notamment en ouvrant pour Béna- bar. Cette fois, il s’est entouré de trois musiciens issus de la scène jazz parisienne : Rémi Toulon au • Du mercredi 18 au vendredi 20 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) GROS FESTIVAL DE RENTRÉE cinq jeunes hommes originaires du sud de l’Hexagone au son garage rock. Punish Yourself clôturera la soirée et les planches risquent fort de vibrer à la cadence d’un punk > Tournefeuille le mercredi 4 octobre : Habituée de la scène toulousaine, la bulle théâtrale des Têtes Raides immaculée d’un réalisme cinglant réveillera des ondes riches intrumentalement. Au travers de rengaines folk et tziganes, Debout sur le Zinc réinvente la chanson française, des grandes déclarations jusqu’aux petits riens de la vie. Une simplicité qui plaît d’ailleurs à Didier Super. Cet artiste marche sur l’eau d’un pas empreint de cynisme, d’ironie. - Jeudi 5 octobre : Munis de bâtons de bois et d’énormes jerricanes, Les Tambours du Bronx savent faire du bruit. Ces musicos aux gros bras sont ivres d’énergie à revendre, impressionnent par la virtuosité et la force des effets produits. Ces percussions détiennent le don de percuter la sensibilité de chacun tout comme les grattes grinçantes des Husppupies. Celles-ci prennent vie autour de De La Soul ★ douceur de Sayag Jazz Machine crée un vif crescendo quant à la qualité du son. À leur tour, les Stéphanois saisissant les grandes lignes de l’étang des Pêcheurs, l’éventail > “À suivre…” L’exposition Le bbb propose un rendez-vous avec la jeune création : six jeunes artistes issus d’écoles des Beaux-Arts de France et d’Allemagne : une occasion unique de découvrir les étonnants engagements, questionnements et pratiques de la toute jeune création contemporaine. • Du 4 octobre au 16 décembre au bbb/Centre régional d’initiatives pour l’art contemporain (96, rue Michel Ange, 05 61 13 37 14) > “Les voyageurs et les naufragés” Cédric Le Borgne, connu des Toulousains pour ses personnages de fil de fer qui se jouent de l’espace et des lumières, inaugure la saison 2006/2007 d’Odyssud avec une installation faite de sculpture, lumière, son et vidéo. Une installation qui explore des soubassements, des failles… Dans le noir la préhension des lieux se fait progressivement. Les personnages apparaissent… • Jusqu’au 21 octobre, du mardi au samedi, de 13h30 à 18h30, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15). Entrée libre > “Permission d’octobre” expo annuelle des diplômés des Beaux-Arts de Toulouse Cette exposition est l’occasion pour ses créateurs sortis récemment de l’école des Beaux-Arts de se confronter à de nouvelles mises en espace de leurs réalisations et de les soumettre au regard du public et à la critique. • Du 5 au 15 octobre à la salle capitulaire des Cordeliers (15, rue des Lois), du 18 au 28 octobre à l’Espace 3 (24, rue Croix-Baragnon), du 24 octobre au 4 novembre à La Maison Éclusière (10, allée de Brienne). Renseignements : 06 14 32 21 36 > “Les Pêcheurs de tons” 2006 Le festival “Les pêcheurs de tons” jette ses filets en agglomération toulousaine en ce mois d’octobre pour notre plus grand plaisir. Une cinquième édition étendue sur trois semaines dans les communes de Tournefeuille, Cugnaux et VilleneuveTolosane. > EXPOS An Pierlé se plaît à transporter ses auditeurs vers des contrées tant inconnues qu’attirantes. Pêche frénétique ? La mouche, Les Blérots de Ravel la prennent à la volée, et > “Absolu Design Danois” design en tous genres Une sélection des meilleures créations contemporaines danoises : mobilier, textile, hi-fi, arts de la table… et des nouveautés : mobilier pour enfants, cabine pour fumeurs, ensembles lounge… Ces collections récentes permettront au grand public, aux professionnels, aux architectes et architectes d’intérieurs de découvrir le design danois déjà reconnu internationalement pour la création de modèles des années 50 et 60. • Du mercredi 4 octobre au vendredi 10 novembre au CMAV/Centre Méridional de l’Architecture et de la Ville (5, rue Saint-Pantaléon). Entrée libre et gratuite tous les jours (sauf le dimanche) de 13h00 à 19h00 ET AUSSI… festif doublé d’une dynamite indus. - Vendredi 6 octobre : Carte blanche à Birdy Nam Nam. Le petit oiseau ayant trouvé refuge sous l’aile de Litlle Mike, Crazy B, DJ Pone et DJ Need prendra d’assaut les platines. - Samedi 7 octobre : La transe instrumentale apparaît avec Hilight Tribe. Un infernal tourbillon entremêlant six musiciens à un meltingpot ethnique défiant l’aiguille du temps est attendu. Débarquant d’Autriche, la troupe de Pupptmastaz abrite de bizarres bestioles groovant sur un tempo bien singulier. Une autre drôle de dame amoureuse du hip-hop : Missill controverse les conventions à l’aide du ragga et de platines, elle entreprend d’inventer ses accords sur l’art actuel (graff, musique…). - Dimanche 8 octobre : La frénésie du jazz au service du drum. La > Hommage à Georges Brassens le mardi 17 octobre à 17h30 au forum de la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01). Dans le cadre du festival franco-espagnol “Brassens” de Saint-Jory du 19 au 22 octobre organisé par Tant qu’il y a des Pyrénées, venez découvrir une exposition de clichés inédits de Georges Brassens et rencontrer la photographe Josée Stroobants qui présentera son ouvrage. Conquis par le talent de l’artiste, Brassens lui proposera de venir s’installer à Paris près de lui car il souhaitait qu’elle devienne “sa” photographe particulière. de Dub Incorporation s’étaye par une nuance orientale agencée au ragga festif et coloré. Anciennement connu via le groupe Spook & the Guay, le trio toulousain Boom Club s’allie à l’effervescence du reggae. Huit clos théâtral orné de punk, Kabu Ki Buddah s’applique à défendre la vague déferlante du hard core dans un parfait box. > Cugnaux le samedi 14 octobre : La seconde semaine du festival s’éveillera sur la prestation originale de Zenzile Sound System. Calquée sur le dub français, la scène d’Angers se révèle inventive, individuelle à la bande que le groupe constitue, et surtout partagée. Le charme au cœur de la Ville rose. Espiègle, magicienne, réaliste, enjouée caractérisent la teneur de Prisca sous des rythmes rock. Belge, accompagnée d’une guitare, en tirent des sorbets de l’Est, un jazz énergique et une ambiance illuminée de mille reflets. > Villeneuve-Tolosane le samedi 21 octobre : Posdnous, Trugoy The Dove, Pasemaster. Trois noms dans lesquels résonne De La Soul, et la notion de paix. Le message est clair : « Faites l’amour non la guerre ». Créé en 1987, le groupe, doté de ces trois rappeurs, confirme le courant musical dans lequel ils évoluent avec humour, et qualité. Undergang se définit sous un flux de rock et d’électro. Du jungle déchaîné à travers le canal qu’il constitue. Une authenticité troublante et marquante qui clora ce fabuleux festival. > Marina Pech • Infoline : 05 34 30 17 48 > “Pulp!”, une exposition de photographies cathodique d’Olivier Marrache, sur les murs de la nouvelle Galerie de la Halle aux Poissons (GHP), jusqu’au 28 octobre (11, descente de la Halle aux Poissons, 05 61 52 67 08). > François Canard expose ses photographies autour du jazz à l’occasion des 20 ans du festival de jazz initié par le Conseil Général, jusqu’au 10 janvier chez Photon (8, rue du pont Montaudran/Halle aux Grains). > Les dernières œuvres de Jean-Pierre Pascal (huiles, encres, acryliques, collages), jusqu’au 20 octobre à la Galerie de la Daurade (4, quai de la Daurade, 05 61 21 71 48). > “NH4/NO3, bédé & citoyenneté”, jusqu’au 4 novembre au Centre Culturel de Colomiers (5, place Joseph Verseille/31770 Colomiers, 05 61 15 23 82). > Mezzo, l'illustrateur rock'n'roll, influencé par Chester Gould, Robert Wiliams et Orson Welles, s'installe sur les murs de la galerie Le Voltigeur (26, rue des Couteliers/métro Esquirol). > “Collections (p)réservées/Dans les coulisses des lieux de mémoire”, photographies de Chantal Vey, jusqu’au 30 décembre aux Archives Municipales (2, rue des Archives, 05 61 61 63 31). Retrouvez Intramuros sur le web : www.intramuroshebdo.com Agenda des sorties, bons plans, actu de dernière minute, jeux… ★ INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 16 16/MUSIQUES RETOUR AUX SOURCES > Raul Paz Né en 1969 à Pinar del Rio, une ville de la partie ouest de Cuba, Raul Paz baigne très jeune dans la musique. elle qu’il entend lors de réunions dominicales où se perpétue la tradition du son, de la guaracha et autres musiques campagnardes… mais aussi celle qu’il écoute sur des postes radios bidouillés et branchés sur les États-Unis : « C’est comme cela que j’ai découvert Deep Purple, Led Zep’, Marley… ». Après de solides études de musique au conservatoire de La Havane (violon, C chant, harmonie, contrepoint, direction d’orchestre), Raul Paz vient s’installer à Paris en 1997. Il joue alors dans les petites salles du circuit salsa de la capitale avec les Afro-Cubains de passage, part enregistrer son premier disque (“Cuba Libre”) à Miami en 1999 ; il y rencontre les plus grands : Celia Cruz, Tito Puente… rentre à Paris et développe une pop/salsa (on appelle cela la timba à Cuba), délicieux mélange de musique cubaine, salsa, hip-hop et électro-dub. Suivront deux autres albums (“Mulata” en 2003 et “Revolucion” en 2005). Son quatrième album (“En casa”, chez Naïve), sorti fin août, le voit rompre (provisoirement ?) avec ce style. Enregistré à La Havane avec de jeunes musiciens cubains, Raul Paz y renoue des liens avec les musiques anciennes qu’affectionnait son père, entre guajira, boléro et musiques campesinas. Parolier et compositeur de tous les titres, Raul Paz choisit ici l’acoustique et un certain dépouillement pour ce retour aux sources subtil. Beaucoup de guitares, de piano, de cuivres, de percussions toutes en finesse, pour des chansons qui nous plongent dans de vraies histoires à lire au deuxième ou au troisième degré. Actuellement en tournée Raul Paz sera en ville début octobre, et c’est tant mieux! > Jean-Philippe Birac • Jeudi 5 et vendredi 6 octobre, 20h30, à la Salle Nougaro (20, chemin de Garric, 05 61 93 03 03) FLAMENCO PARTY > Vicente Pradal Depuis une quinzaine d’années, le flamenco et la poésie sont au cœur du travail de Vicente Pradal. Le spectacle qu’il s’apprête à donner au Sorano ne dérogera pas à la règle. Propos recueillis par Jean-Philippe Birac Quel style de spectacle verra-ton au Sorano ? Vicente Pradal : C’est un récital. On appelait cela autrefois un tour de chant. À contrario de mes spectacles précédents, qui étaient construits autour d’une thématique forte et très définie, là on va avoir une espèce de mosaïque, d’itinéraire au sein de la poésie espagnole et sud-américaine à travers des grands poètes comme Lorca, Miguel Hernandez, Saint Jean de la Croix, Miguel de Unamuno, Borges, Leon Felipe, Pablo Neruda… Une moitié du répertoire est extraite de mes spectacles précédents, l’autre est composée de nouveautés. Est-ce un besoin de revenir à un rapport direct avec le public après vos derniers spectacles qui étaient des sortes de pièces de théâtre musicales ? Je voulais trouver une formule un peu plus oxygénante pour moi. Là il va y avoir un échange tout au long du spectacle, une réaction immédiate du public après chaque chanson. Je peux faire des commentaires, raconter des anecdotes, dialoguer avec le public. C’est une formule moins contraignante dans la forme et qui me libère un peu du carcan dans lequel je me suis enfermé en produisant mes derniers spectacles. J’avais besoin de revenir à des choses spontanées et naturelles… Je suis entouré d’excellents musiciens, de vieux complices. Des gens avec qui on m’a déjà vu sur scène. Et J’ai essayé et je me suis trouvé extrêmement maladroit dans l’écriture. En revanche, peut-être que je suis utile quand il s’agit de mettre des mélodies sur les vers puis j’aurais la joie d’avoir à mes côtés la présence de mes deux enfants, Rafael au piano et Paloma qui a 14 ans et qui viendra renforcer les voix. Jouer et chanter avec eux est une nouveauté et un grand bonheur. de mes poètes préférés. J’avoue qu’aujourd’hui je me suis éloigné de la musique instrumentale qui a été la base de ma première période et maintenant je ne peux concevoir de musiques sans les vers de mes chers poètes. Il y a làdedans une grande envie de faire partager le bonheur que me donnent ces textes et peut-être de susciter l’envie de (re)découvrir l’œuvre de ces poètes, de persévérer dans la poésie. On connaît votre amour pour les mots. Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de cette passion en écrivant vous-même vos textes ? * offre limitée INTRAMUROS le lundi 23 octobre à 20h00 au Gaumont Wilson • Du 3 au 7 octobre au Théâtre Sorano (35, allées Jules-Guesde, 05 34 31 67 16) POÈTE DU CLIMAT INTIME > François Morel “Collection particulière” est un spectacle signé François Morel et Jean-Michel Ribes… à déguster à Odyssud ce mois-ci. es chansons sont écrites et interprétées par François Morel lui-même sur des musiques composées et interprétées au piano par Reinhardt Wagner. La mise en scène est de Jean-Michel Ribes. Que des bons éléments pour un spectacle remarquable et remarqué. Un pianiste, un public, des histoires d’amour. Une eau bénite, un lanceur de couteaux, Pompidou. Un sens giratoire, une écuyère. Une chaussette aban- L donnée, une bourriche. Des paroles, des musiques, du fromage. Un inventaire à la Prévert pour un vrai cabaret, tour de chant aux atours attachants. On savait François Morel comédien éclectique, conteur génial ; le voici chanteur et parolier à la plume tendre et malicieuse. De sa palette colorée, mélancolique par petites touches, François Morel tire des textes loufoques et délicatement surréalistes. Il compose avec le pianiste Reinhardt AVANT-PREMIÈRE ” e i n r o f i l a C a L “ avec Vous continuez à revendiquer votre appartenance au monde du flamenco. Pourtant vos derniers spectacles se faisaient l’écho d’autres influences. Je suis nourri de musiques andalouses mais pas seulement. Je suis fils d’émigré espagnol et je n’oublie pas d’où vient ma famille. Je viens du flamenco que j’ai pratiqué pendant vingt-cinq ans, beaucoup en Espagne où j’ai eu la chance d’accompagner les plus grands : Pepe el Habichuela, Carmen Linares, Enrique Morante, Rafael Romero… Des grands sorciers du flamenco. J’ai été initié à cette musique par mon père (le peintre Carlos Pradal, ndr), puis par mon oncle Pedro Soler. J’ai consacré une grande partie de ma vie à cette musique. Et puis en 1994, j’ai créé un spectacle qui s’appelait “La nuit obscure” autour des poèmes de Saint Jean de la Croix pour lequel j’ai reçu le prix de l’Académie Charles Cros. J’ai joué ce spectacle en Espagne, à Quebec, à Cuba… et là, ma vie a basculé. Il m’a semblé alors que je pouvais marier mon savoir-faire de musicien et mon amour pour les mots et la poésie. M E N S U E L un film de Jacques Fieschi avec Nathalie Baye, Ludivine Sagnier, Roshdy Zem… Gagnez* votre place en téléphonant au 05 61 59 98 01, le vendredi 20 octobre entre 12h00 et 12h30 Wagner un fin numéro de duettistes, avec toujours cette tendresse amusée, ce don pour l’observation de ses contemporains. Ainsi chemine sa “Collection particulière”, promenade drôle et sensible, merveilleusement servie par la mise en scène astucieuse de Jean-Michel Ribes. • Mercredi 25 et jeudi 26 octobre, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 17 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 18 18/DANS LES MURS > Musiques DE LA SOUL Genre : Concert événement Véritables dinosaures du hip-hop, les membres de De La Soul ont révolutionné le registre avec leur premier album (“3 feet high & rising”), c’était en 1989 et le “Me, myself & i” mettra le feu aux dance-floor de la planète entière. De La Soul est une référence qui a su briser les frontières du genre en intégrant à sa musique des paroles pacifistes et humoristiques et osant parler de l’amour autrement que de façon “slackness”. De La Soul de par chez nous, autant vous dire qu’il s’agit d’un véritable événement, d’autant plus que c’est l’unique date du combo dans le sud de la France! • Samedi 21 octobre, 20h30, à l’Espace Marcel Pagnol de Villeneuve-Tolosane (31)dans le cadre du festival “Les pêcheurs de tons”. Infoline : 05 34 30 17 48 PEDRO SOLER Genre : Ouverture de saison à l’Espace CroixBaragnon C’est à l’un des monstres sacrés du flamenco que revient l’honneur d’ouvrir la saison de l’Espace Croix-Baragnon. Après quelques années passées loin de la scène toulousaine, il a récemment effectué une tournée de trois mois en Inde qui lui a permis de renouer avec les origines indiennes du flamenco, par les gitans venus du Rajasthan, Pedro Soler nous revient avec “Luna Negra”, sa dernière création. le fil conducteur d’où l’improvisation tirera les traits de caractère principaux de Maria, ainsi que son histoire. C’est donc entre musique et comédie que ce spectacle se situe, l’un agrémentant l’autre. Les musiciens comédiens font partie intégrante de l’univers de Maria Dolorès : ils lui donnent la réplique et vivent leurs propres intrigues. • Du 17 au 21 octobre, 21h00, au Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) MUSE Genre : Space rock Muse est à Toulouse très bientôt. On appelle ça du rock de l’espace. Une voix habitée, douce ou rageuse, sur des mélodies et des rythmes à sauter partout ou à vivre de l’intérieur. Muse, comme les Strokes, c’est, si on parle foot, un attaquant technique et puissant, beau à voir jouer et qui sait aussi varier son jeu pour jouer avec les autres. Rock de l’espace ? C’est parce qu’il y a des sons qui nous rappellent les films de sciencefiction. • Lundi 30 octobre, 20h00, au Zénith (11, av. Raymond Badiou, 05 62 74 49 49) DIANA BARONI TRIO Genre : Nouvelles chansons du Pérou Diana Baroni est une musicienne entre deux mondes. Lorsqu’elle a commencé à interpréter la musique traditionnelle issue du métissage au • Jeudi 12 et vendredi 13 octobre, 20h30, à la Salle Bleue (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60) CALEXICO Genre : Rock atypique Les influences musicales de Calexico sont traditionnellement très variées, allant du fado portugais au jazz des années 50 et de la musique tzigane, en passant par la surf music des années 60, mais le nouveau projet a pris une orientation différente, d’où l’apparition sur le nouvel album d’une mandoline électrique, d’un mélodica ou encore d’un banjo-ukulélé. • Mardi 24 octobre, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77 ZARAGRAF Genre : Musique de l’univers Entre Mira , la chanteuse Yougoslave, Manu, le guitariste aux influences rock, Bruno, virtuose de la guitare flamenca et Pepe musicien marqué par ses origines andalouses, chacun offre sa différence au service d’une musique et d’une ambiance qui hésitent entre Balkans et Espagne et qui finalement échappent à tout repère géographique. Mélopées balkaniques, chant en Serbo-Croate, accents flamenco ou tsigane, touche rock… • Jeudi 5 et vendredi 6 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) Votre publicité dans Intramuros ? < 05 61 59 98 01 > MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFICADOS Genre : Musique et comédie À l’origine, la rencontre en 2002 de quatre musiciens et amis d’horizons divers (jazz, musique de l’Est, classique) autour d’un morceau tiré d’un film de Jean Yanne et chanté par Ginette Garcin “Le Tango de Jésus”. Une musique sensuelle assortie d’un texte grotesque donne naissance à la double personnalité de la chanteuse Maria Dolores. Sur ce principe, le répertoire de la diva s’agrandit ; la chanson d’amour apparaît comme • Les vendredi 27 et samedi 28 octobre, 21h00, à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) • Mercredi 25 octobre, 20h30, au foyer Roger Panouse de Tournefeuille. Infoline : 05 34 30 17 48 • Mardi 3 et mercredi 4 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) • Mercredi 4 octobre, 21h00, au Fairfield Café (110, avenue Jules Julien, 05 61 53 45 82) promet. D’un album à l’autre, de slow valsé en ballade folk, Thomas Fersen façonne une langue qui danse et qui sonne. Chez soi ou au volant, Fersen, ça s’écoute. Mais c’est sur scène que ses portraits de reptiles ou de squelettes dévoilent leur grâce la plus parfaite. NOUVELLE VAGUE Genre : Hype from Paris Nouvelle Vague, c’est la candeur sucrée et charnelle d’une bossa-nova au service de la force centrifuge d’hymnes et de raretés new-wave, punk et post-punk. Une union idéologique emmenée par le souffle délicat et libertaire des cinéastes de la “Nouvelle vague”. Un harem constitué de neuf félines lolitas, faussement innocentes, qui susurrent à l’oreille érectile des cœurs romantiques les larmes de The Clash, Joy Division, Depeche Mode, The Cure, XTC et autres préciosités tel Public Image Limited. C’est tout simplement délicieux. LA TROPA Genre : Chanson Caroline, Marie et Julie sont aux violons! Sammy ouvre les portes aux percussions. Et voici comment le rythme a séduit les mélodies et inversement. Le charme mutin des textes chanté par Julie et la parfaite alchimie qui les réunit donne à voir et à entendre une véritable petite merveille. C’est l’union sacrée entre l’énergie du rock, la douceur du chant et l’espièglerie d’un collège anglais. IGOR SÉVITCH & MICHEL PROPILOSKI Genre : Kant’n’roll L’ami Igor est plutôt habile côté écriture. Maître ès jeux de maux, il manie la langue avec une adresse digne d’un Boby Lapointe des temps modernes… un gars qui quand il a mal dans ses groles chante le kant’n’roll, de manière nonchalante et musicalement simplement accompagné, car ici, ce qui compte c’est le texte, mais les guitares légèrement rock trouvent bien leur place dans l’ensemble. THOMAS FERSEN Genre : Chanson au pinceau Thomas Fersen vient nous faire une petite viste, mais cette fois-ci c’est en formation réduite : lui au chant et ukulélé, et Pierre Sangra à l’ukulélé, ça L’ARMÉE DU CHAHUT Genre : La Compil’ du best-of C’est le troisième spectacle de l’Armée du Chahut qui revisite ici les chants des deux précédents… quelques inédits en plus. L’Armée du Chahut est un groupe qui interprète a capela des morceaux classiques et modernes auxquels l’approche théâtrale donne un nouveau visage. Pérou, des éléments de complicité lui sont apparus avec la musique européenne : la présence de la valse, les rimes de la poésie du Siècle d’Or espagnol adoptées par le cancionero péruvien. Son spectacle, “Nuevos cantares del Peru”, nous fait découvrir les valses créoles et chansons de Chabuca Granda, figure emblématique de l’atmosphère musicale du Lima post-colonial. Un regard poétique vers l’ambiance populaire issue des traditions métisses péruviennes. • Jeudi 19 et vendredi 20 octobre, 20h30, à l’Espace Croix-Baragnon (24, rue Croix-Baragnon, 05 62 27 60 60). En show case à la librairie café Terra Nova (18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47) R.WAN Genre : Solo ma non troppo Chez R.wan, le chanteur de Java, les sonorités diverses se déclinent façon java guinche. On assiste à des expériences rares et réjouissantes : le hip-hop baise avec le meringue, le reggae avec la chanson… C’est bourré d’inventions et de bonnes intentions. Pour réaliser son conducteur, R.wan s’est entouré d’une bande de talentueux artistes sans frontières, et le résultat est là, énorme et distrayant à souhait. Le clou de son album restant la cover du “Laisse béton” de Renaud rebaptisée là “Lâche l’affaire” désarmante de modernité. Nul doute que notre homme défendra corps et âme son tout nouveau bébé en live. • Jeudi 12 octobre, 21h00, à bord du Cri de la Mouette (allées de Barcelone/place Héraclès). Renseignements au 05 62 73 44 77 MAJOR DELUXE + PAUL STUART & THE SWEET POWERPACK + MOMOTTE Genre : Popissimo Major Deluxe conjugue à merveille plaisir pop et recherche harmonique. La musique du groupe intègre une incontestable dimension cinématographique, à l’image de quelques-unes des têtes chercheuses populaires des dix dernières années, de Stereolab à Air, de Lambchop aux Tindersticks, en passant par Mellow et High Llamas. À découvrir également ce soir-là, les Toulousains de Paul Stuart & the Sweet Powerpack et leur pop magique et inventive absolument jouissive. • Lundi 9 octobre, 19h30, à l’Entrepôt (34, boulevard de la Méditerranée) • Du 24 octobre au 4 novembre, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) MATTHEW HERBERT Genre : La hype attitude Avec son nouvel album, l’innovateur musical inépuisable Matthew Herbert a produit sa collection de chansons les plus accessibles et mœlleuses à ce jour. En pas plus d’une décennie en tant qu’artiste, Herbert a réussi à devenir le plus inventif et le plus prolifique compositeur électronique d’Angleterre, enregistrant sous son propre nom mais aussi sous les pseudos de Doctor Rockit, Wishmountain, Radio Boy, Transformer et d’autres encore. • Samedi 21 octobre, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9) dans le cadre du festival “Jazz sur son 31” FISHBONE Genre : Dinosaures du rock Les mythiques Fishbone, toujours menés par le charismatique et génialissime frontman Angelo Moore et le talentueux bassiste Norwood Fisher, reviennent pour une tournée mastodonte dans toute l’Europe de plus d’un mois et une semaine traversant plus de dix pays pour la sortie européenne de leur nouvel album studio depuis six ans “Still stuck in your throat” sur le label bordelais Ter à Terre Records. • Dimanche 15 octobre aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet, 05 61 25 78 31). Renseignements au 05 56 44 06 99 JULIETTE & THE LICKS Genre : Actrice en chanson Après Jahred Leto, Isabelle Adjani ou encore Agnès Jaoui, c’est au tour de l’actrice Juliette Lewis de franchir le pas, de sortir un disque et de se frotter à la scène. Mais attention, il n’est pas question de chanson ou de pop gentillette dans le cas présent. En effet, elle pratique un rock aux confins du punk et du grunge, autant dire en adéquation avec ses rôles au cinéma plutôt trashy. • Samedi 14 octobre, 21h00, aux Vents du Sud (170, avenue Lespinet). Renseignements au 05 62 73 44 77 INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 19 DANS LES MURS/19 > Musiques DAVY SICARD Genre : Chanson de La Réunion Il a l’élégance et la grâce d’un danseur et on perçoit une force assurée aussi bien dans son regard que dans sa voix. Son univers musical au son clair et aux mélodies riches porte une voix exceptionnelle, considérée comme l’une des plus belles de l’Océan Indien. Davy Sicard transcende la musique traditionnelle et le maloya pour créer une forme de chanson actuelle qui est le creuset de ses diverses influences. “EUROPE 2 CAMPUS TOUR” avec SNOW PATROL + ASYL + JOSEPH D’ANVERS Genre : Plateau rock La nouvelle édition de l‘“Europe 2 Campus Tour” fera escale à Ramonville avec une affiche prestigieuse réunissant la fine fleur du rock actuel, qu’il soit anglo- • Mercredi 11 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) “TOULOUSE LES ORGUES” Genre : L’orgue roi La onzième édition du “Festival International Toulouse les Orgues” se déroulera à Toulouse et en Midi-Pyrénées du 29 septembre au 14 octobre. À l’instar de Toulouse, le festival se nourrit du passé en plongeant ses racines dans l’histoire et le patrimoine, et se tourne vers l’avenir en déployant ses ailes vers la modernité et la technologie. Ici l’orgue garde sa profondeur et sa spiritualité, mais sait aussi se montrer ludique et festif, voire sportif. Voyages dans le temps (six siècles de répertoire visités du XVIè au XXIè) et dans le monde (avec la venue d’artistes canadiens), les spectacles sont d’une grande diversité : parfois l’orgue joue seul, souvent au cœur d’autres instruments, il peut également se marier à divers arts, littérature ou cinéma. • Renseignements et programmation au 05 61 33 76 87. Billetterie : Église du Gesu, 22 bis, rue des Fleurs et Office du tourisme de Toulouse THE CONGOS Genre : Reggae roots Produit par Lee Scratch Perry et enregistré au mythique Black Ark Studio en 1977, “Heart of the Congos”, figure encore aujourd’hui parmi les vingt meilleurs albums reggae jamais enregistrés, toute époque et tout style musical confondus. Aujourd’hui, en 2006, bénéficiant du soudain Asyl saxon ou français. Pas moins de trois groupes investiront la scène pour une soirée qui s’annonce électrique à souhait. Snow Patrol jouera les têtes d’affiche après avoir assuré les premières parties de U2 travers l’Europe. Second groupe, Asyl viendra défendre son dernier opus “Petits cauchemars entre amis”. Et c’est bien sûr scène que le quatuor rochelais met tout le monde d’accord, du Zénith de Paris la Sangria de Saint-Pourcain-sur-Sioule. Des prestations stupéfiantes qui ont séduit les “Découvertes du Printemps de Bourges” en 2003, et le FAIR l’année suivante. Enfin, Joseph D’Anvers nous fera découvrir son univers sensible et unique. Cet artiste possède une cohérence d’écriture et une puissance sonique hors du commun, mises au service d’un rock inspiré. Après avoir foulé les planches en compagnie de Jay-Jay Johanson, Dominique A ou dEUS, Joseph D’Anvers part à la conquête de nouveaux adeptes lors de cette tournée d’envergure. • Lundi 23 octobre, 20h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9). Renseignements au 05 62 73 44 77 regain d’intérêt pour la “roots culture” jamaïcaine en Europe, les Congos reprennent la route dans leur formation originelle, ils feront une étape au Havana ce mois-ci. • Mardi 10 octobre, 20h30, au Havana Café (2, boulevard des Crêtes, Ramonville, 05 62 88 34 94) SAMOUDJI Genre : Musiques et danses du Rajasthan Issu de la rencontre entre quatre artistes aux parcours divers, Samoudji s’inspire des musiques et des danses du Rajasthan ainsi que des chants de dévotion de l’Inde. La richesse de leurs formations et de leurs expériences se traduit dans un spectacle aux grandes qualités techniques et dans lequel la générosité transparaît de leurs sourires. • Jeudi 12 et vendredi 13 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) XINUM Genre : Brésil & Argentine Dans le cadre de ses échanges internationaux, Xinum, Ensemble Vocal International, et son chef et directeur artistique Sergio Piterbarg, accueillent la chorale Arte Encante de Curitiba (Brésil) sous la direction d’Elena Moukhorkina, pour partager un concert de musique brésilienne et argentine. Au programme : “Arte Encante” de Curitiba, “Ave maria” Heitor Villa Lobos, “Lua Branca” de C. Gonzaga, le célèbre “Aquarella do Brasil” d’Ay Barroso, “Luar na mata” Mussurunga, “Gralha Azul” d’Ivami et Pinto, “Asaudade mata a gente” de Braguninha/Almeida. • Vendredi 20 octobre, 21h00, à la Chapelle Saint-Anne à Toulouse. Renseignements au 06 15 33 93 79 JEHRO Genre : Chanson nouvelle génération Voyage musical entre plusieurs continents, entre deux langues différentes et complémentaires, Jehro cherche à construire ses textes comme des petites histoires de vie, en s’intéressant plutôt la condition de gens simples, humbles, leur mélancolie, leurs joies, leurs questionnements… Les mélodies des chansons sont simples et directes. • Mercredi 25 octobre, 21h00, à la salle des fêtes de Ramonville (parc technologique du Canal, rue Joliot Curie, sortie rocade n°9) BERNARD LAVILLIERS Genre : Ferré revu et corrigé Lors de ce concert exceptionnel, Bernard Lavilliers chantera Léo Ferré, son maître à chanter à qui il rend un vibrant hommage à travers des textes à fleur de peau. • Samedi 21 octobre, 21h00, à la Halle aux Grains (1, place Dupuy, 05 61 62 02 70) MANU GALURE Genre : Pensum et autres formalités de la chanson française Déjà remarqué au sein du groupe Les P’tits Thommes, Manu Galure se présente ici en solo piano voix. On appréciera la fantaisie légère conduisant gentiment à un sanglant règlement de compte avec l’éducation musicale et le goût prononcé pour la belle écriture. Il clame ses 20 ans avec une arrogance fort bien étayée et dissèque les beaux principes qui ont fait son éducation pour, bien sûr les attaquer mais aussi s’y référer! Et quelle énergie! • Du mercredi 25 au vendredi 27 octobre, 21h00, au Bijou (123, avenue de Muret, 05 61 42 95 07) FRANÇOIS DOREMBUS TRIO Genre : Chant, poésie, musique du monde, improvisation Troubadour à la croisée des chemins… auteur compositeur, interprète et pédagogue, François Dorembus œuvre toujours sur le chantier des mots et des sons. Débordant d’énergie, de passion, de curiosité, de partage et d’idées, il construit un monde sensible de climats tour à tour tendre, révolté et malicieux. Esprit libre à l’image de ce nouveau trio aux horizons sonores ouverts. • Du 10 au 14 octobre, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) LHOMA Genre : Chanson française du Monde Elle au pupitre, eux de purs pitres. Elle dominante, eux dos minés ou mineurs en quête de la quinte, essence du bonheur. Tel est le dessein de la poésie “Lhomaïenne”. Sur des textes de Gaby Sandoval (le frère de…) et Bernadette Mouillerac (Boudu les Cop’s), au milieu des décors de fée Claudine, Lhoma vous invite au voyage. • Du 17 au 21 octobre, 21h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) GELDA/FIANCETTE Genre : Jazz improvisé, chanson grandiloquente et autres choses… Ces deux-là convoquent J.S. Bach, Schöenberg et Genesis lors d’un même concert qui démontre la connivence de ces deux musiciens toulousains. Les univers du jazz, de l’improvisation et des musiques populaires se télescopent pour former un “grandiose adolescent” incantatoire, surchargé de delays, où l’énergie et la colère revêtent les masques de la dérision. • Vendredi 13 octobre, 22h30, au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05). Dans le cadre du festival “Jazz sur son 31”, c’est gratuit! INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:55 Page 20 20/DANS LES MURS > Musiques programmation Octobre jeu 5 et ven 6 20h30 RAUL PAZ [Cuba] mar 10 21h ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ [Jazz sur son 31] ven 13 21h ROY HARGROVE QUINTET [Jazz sur son 31] 20 ans de la Salle Nougaro MARYK Genre : Solo made in terre Guitariste et chanteuse, jazz et métisse, suave et passionnée, polyglotte, Maryk s’est forgée un style personnel, toujours authentique, axé sur l’ouverture, ancré dans l’émotion. On explore avec elle les sinuosités de son inspiration, tantôt blues, tzigane, jazz, rap, orientale, jazz rock, hébraïque, gospel… Sa guitare classique laisse le “chant libre” à toute la subtilité d’une voix qui emporte l’auditeur dans un profond voyage intérieur. CHAPEAU BLEU Genre : Musique actuelle et visuelle Façonnés par les années 70, ils sont pop, joyeux, malicieux, rêveurs, inventifs et indépendants. Ils ont du charisme et font parler d’eux avec des albums soignés, des concerts qui sont tout sauf racoleurs. Le public, les journalistes, les enfants… tous ceux qui restent loin de la grosse machine médiatique, font rayonner ce groupe qui s’inscrit dans un mouvement différent. Oui, c’est de la musique actuelle et visuelle pour le jeune public. • Les 13 et 14 octobre, 21h00, au Centre Culturel des Minimes (6, rue du Caillou Gris, 05 61 22 51 77) • Dimanche 1er octobre, 15h00, à La Mounède (parc de la Mounède, 05 61 44 83 05) dans le cadre du festival “Toucouleurs”. C’est gratuit! RENÉ LAJOIE Genre : Destination Québec René Lajoie nous amène le Québec en Midi-Pyrénées avec son talent et son accent. Celui que la presse a baptisé « L’autre voix du Québec » vous séduira à coup sûr. Cet artiste, très apprécié du grand public, découvert dans les grandes comédies musicales (“Le Petit Prince” et “Don Juan” au Palais des Congrès à Paris en 2005) offrira un répertoire de grands classiques québécois, sans oublier des titres issus de ses albums. Empreint d’une sincérité représentative du lien étroit franco-canadien, René Lajoie envoûte et enchante à la fois. • Samedi 7 octobre, 21h00, à l’auditorium de l’hôtel de ville de Balma (renseignements au 05 61 24 92 74) dans le cadre de “Couleurs-Canada”. Mercredi 11 octobre au Théâtre des Mazades (10, avenue des Mazades, 05 34 40 40 10) M POKORA Genre : R&B à la française On ne présente plus ce jeune français icône du R&B à la française, star de chez star auprès des ados, gros vendeur de disques et squatter des ondes radiophoniques. Inutile de dire qu’il y aura du monde ce soir-là pour entendre et voir M Pokora. sam 14 20h30 KASSAV [Zouk] • Dimanche 22 octobre, 18h00, au Zénith (11, av. Raymond Badiou). Renseignements au 05 61 40 47 66 mar 17 20h30 SAMARABALOUF & MARCELLO PRETTO [Swing manouche] MANNISH BOYS Genre : Ten years after… Après plus de dix années d’existence, le combo blues rock Mannish Boys sort un nouvel album enregistré live rempli de titres interprétés avec spontanéité et maturité… tel un bon vieux bourbon vieilli en fût de chêne. Le groupe présentera ce “Take it easy” en compagnie d’invités surprise (Backdoor Band, Mojo Blues et d’autres). jeu 19 20h30 SOUAD MASSI [Chanson folk algérienne] ven 20 20h30 ALDEBERT + RUE ROUGE [Chanson] sam 21 20h30 FRANKLIN VELOZ Y LOS CABALLEROS + OSCAR LATIN [Salsa] • Samedi 21 octobre, 21h00, à La Mounède (parc de la Mounède, 05 61 44 83 05) > Théâtre “LES BALÈZES D’ARGOS, par la Compagnie Les Cinq Ascètes, mise en scène d’Alain Régus Genre : Moussaka ascétique Prenez les ingrédients de base du théâtre antique : des acteurs entourés d’un chœur, des chants, des danses. Incorporez une belle portion de mythologie avec ses luttes de pouvoirs, ses amours illicites et ses interventions divines. Agrémentez le tout à la sauce des Cinq Ascètes : une louche de burlesque, un zeste de poésie, une pincée d’Histoire et un (gros) brin de folie. Voilà la recette de ce spectacle gourmand qui se savoure comme une bonne moussaka. • Du 3 au 14 octobre (relâches les dimanches et lundis), 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) “LE JEU DE LA VÉRITÉ”, avec Vanessa Demouy, Philippe Lellouche, David Brecourt et Christian Vadim Genre : Quadras dans le besoin Ils sont trois copains qui vivent leur quarantaine avec les petites blessures des messieurs de cet âge. On parle boulot, femmes et sexe et on se réunit régulièrement pour se faire chaud au cœur. Il y a le célibataire, le divorcé, le marié mais c’est pareil finalement. La vie passe sans grande excitation. Alors quand notre célibataire annonce à ses deux copains qu’il a retrouvé la fille sublime du lycée dont ils étaient tous amoureux, le bonheur est dans le pré. • Mercredi 11 octobre, 20h30, à la Grande Halle de l’Union. Renseignements au 05 34 31 10 00 “ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER”, par la Compagnie du Périscope Genre : L’un parle et l’autre pas, ils vivent ensemble Pour l’un, documentaires et films d’auteur modèlent sa sensibilité, éclairent son rapport à l’histoire, la société, aux hommes et femmes de par le EQUIDAD BARÈS Genre : Chanson ibérique En choisissant de servir chants et musiques traditionnels, Equidad Barès ne se contente pas d’être le fidèle reflet du passé. Son refus de céder à la tentation du miroir la conduit souvent sur des chemins de traverse, chemins de turbulences rares ou par des chemins ombreux. Ainsi, Equidad Barès trace sa propre voie. Parce qu’elle illustre l’heureuse fusion des diverses cultures, juive, arabe, gitane, celte ou wisigothe, elle nous • Du 17 au 28 octobre (relâches les dimanches et lundis), 21h00, au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) “ASPARTAME”, d’Éric Durnez, avec Cécile Guillot, mise en scène de JeanMarie Doat Genre : Achats compulsifs Maria remplit sa vie comme un Caddie™, à toute allure et sans compter. Elle achète, passe son temps à acheter, comble sa vie avec des promotions. Compenser plutôt que penser, ingurgiter plutôt qu’imaginer… • Du 24 octobre au 4 novembre, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) propose un voyage initiatique, émaillé d’étapes colorées, de résonances affectives, d’évocations intimes. Elle est accompagnée pour ce faire de Malik Richeux au violon et de Serge Lopez à la guitare. • Vendredi 6 octobre, 21h00, au Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77) • Du 3 au 6 octobre au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05) “SANS LAUREL NI HARDY”, de Maurice Sarrazin, avec Maurice Sarrazin et Lise Granvel Genre : La dernière facétie de Maurice Un comédien en fin de carrière s’accroche aux projets les plus irréalistes pour essayer de revenir sur scène. Sa recherche le rend invivable. Arrivé au bout du rouleau, il réalise enfin ce que lui apportait l’amour de sa compagne… • Jusqu’au 21 octobre, jeudi, vendredi et samedi à 20h00, dimanche à 15h30, relâche les 19 et 20 octobre, au Moulin de Roques (14, boulevard de la Gare/Roques-sur-Garonne, 05 62 20 41 10) “MÉMOIRES D’UN TRICHEUR”, de Sacha Guitry, mise en scène de Francis Huster, avec Francis Huster, Yves Le Moign’… Genre : Finesse et drôlerie noire Pour avoir volé huit sous dans la caisse du bistrot paternel, un garçonnet est privé de champignons. Ils étaient vénéneux. Unique rescapé de la famille, l’enfant tire une morale bien à lui de l’histoire : « J’étais vivant parce que j’avais volé. De là à en conclure que les autres étaient morts parce qu’ils étaient honnêtes… » Devenu adulte, cette même morale l’entraîne sur le chemin des casinos… Dans un très beau décor, Francis Huster s’empare du texte étincelant de Sacha Guitry et signe un authentique spectacle de théâtre, plein de finesse et de noire drôlerie. • Du 30 septembre au 3 octobre à Odyssud (4, avenue du Parc, Blagnac, 05 61 71 75 15) “LE SYSTÈME RIBADIER”, de Georges Feydeau, avec Georges Beller, Maurice Risch… Genre : Marie volage Le “Système Ribadier” est le moyen trouvé par un mari volage pour tromper son épouse fort jalouse. Doué d’un impressionnant pouvoir hypnotique, Ribadier endort littéralement sa femme en la fixant dans les yeux lorsqu’il a envie de courir à un rendez-vous galant… • Vendredi 20 octobre, 21h00, à Altigone (place Jean Bellières/Saint-Orens de Gameville, 05 61 39 17 39) monde. Spectateur empathique du public et du privé de l’humanité, il finira par se glisser derrière l’écran, quitte à changer d’imaginaire. L’autre vit son quotidien en scénario hollywoodien, transformant la cuisine en usine à rêves : la table ne demande qu’à devenir le cercueil de Dracula, et le cabas à provisions le bagage du cosmonaute, américain bien sûr. jeu 26, ven 27 & sam 28 20h30 ESPECES MENACEES de Ray Cooney par la Cie Les Enfants Terribles [Théâtre à partir de 12 ans] romanesque. À peine Ersilia a-t-elle le temps d’assister à sa transformation en icône médiatique et en héroïne littéraire qu’elle est prise au piège de ses propres mensonges : les protagonistes de son passé viennent contester le personnage que tous voient désormais en elle… Comme souvent chez Pirandello, un abîme de culpabilité est à la racine des événements, mais cet abîme insondable ne livre aucune vérité malgré l’acharnement des personnages à fouiller leurs plaies. “VÊTIR CEUX QUI SONT NUS”, de Luigi Pirandello, mise en scène et scénographie de Stéphane Braunschweig, avec Cécile Coustillac, Gilles David, Antoine Mathieu… Genre : Vertiges du mensonge Une jeune femme rate son suicide mais séduit les journaux par le récit de ses malheurs. Cette notoriété inattendue attire à elle un écrivain en mal de “FIVE WOMEN… WEARING THE SAME DRESS”, d’Alan Ball, par la Compagnie Leinka Production Genre : Même combat Imaginez un mariage… cinq demoiselles d’honneur qui donneraient tout pour ne pas avoir été choisies pour ce rôle. Imaginez ces cinq femmes recluses dans une chambre pour échapper quelques heures à une cérémonie qu’elles verraient bien anéantie par une bombe à fragmentation… Imaginez quelles détestent toutes la mariée… Imaginez qu’elles ne se connaissent pas ou plus vraiment… et laissez mijoter. • Vendredi 20 octobre, à 15h00 et 21h00, au Chapeau Rouge (56, allées Charles de Fitte, 05 61 22 27 77) “DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS”, d’Alexandre Ostrvski, mise en scène de Bernard Sobel Genre : Hommage au théâtre Sacha, jeune actrice talentueuse, défend son art avec passion. Elle vit pauvrement auprès d’une mère qui rêve de confort… “Don, mécènes et adorateurs” est à la fois drôle et mélancolique. C’est un peu le testament de l’auteur russe qui s’attacha, sa vie durant, à créer des pièces accessibles à tous. À travers le conflit de Sacha qui s’arrachera à la pureté de son amour pour se consacrer au théâtre, il livre une manière d’art poétique. • Du 20 au 25 octobre au TNT (1, rue Pierre Baudis, 05 34 45 05 05) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 21 DANS LES MURS/21 > GRATOS “LA PETITE FILLE ÂGÉE”, par la Compagnie du Vide, de et avec Julie Font, mise en scène de Sylvain Cousin Genre : Multistyles Elle… c’est sacrément une bonne femme, et parfois seulement une petite fille. C’est un corps qui se cherche, une femme qui s’habille…C’est ELLE. Elle PATRICK BOSSO Genre : Humour rigolo Patrick Bosso, le célèbre humoriste à l’accent marseillais, continue sa tournée nationale dans le sud-ouest. Il revient par chez nous avec son nouveau spectacle baptisé “Du bonheur” mise en scène par le brèviste de comptoir Jean-Marie Gourio. Loin du stand-up à l’américaine de “Bosso exagère… trop”, ce nouveau one-man-show dévoile, avec une réelle émotion, ses souvenirs d’enfan- ce. En 80 minutes, l’humoriste retrace une vie entière, une vie d’enfant, une vie de bonheur : de l’instituteur, aux voisins “multiculturels” en passant par sa grandmère philosophe et l’aspirateur “Tornado” de sa mère, Patrick reprend la multitude de personnages touchants et singuliers qui l’entourent. “MADEMOISELLE JULIE”, d’August Strindberg, mise en scène de Francis Azéma, par la Compagnie Les Vagabonds Genre : « Pères, ne laissez jamais votre fille seule le soir de la fête au village. » Mademoiselle Julie, la fille du comte, a envie. Envie de rire, de danser, de s’enivrer de rires et de vin, d’être belle et de plaire aux garçons. Jean, le domestique de Monsieur, ne rêve lui que d’une chose : gravir les marches qui le mèneront loin des bottes à cirer et des basses besognes. Julie sera pour lui cette première marche. Profitant de son innocence, il la possédera froidement pour la jeter ensuite dans la boue et le désespoir, sous le regard de Christine, la cuisinière, amoureuse résignée, effondrée, écœurée… • Du 11 au 31 octobre, 20h30 (saud le dimanche à 16h00), au Grenier Théâtre (relâche le 19 octobre/14, impasse de Gramont, 05 62 26 43 66) > “Johnny Perpète, la véritable histoire de Jean-Philippe S…” (arts de la rue, tout public à partir de 12 ans), dans le cadre de “Ça rue dans les branc’Arts” 2006, les mardi 3 et mercredi 4 octobre, à plusieurs horaires et en plusieurs lieux, à CastanetTolosan (15 mn au sud-est de Toulouse) : Les fans de Johnny vont apprécier. Marcel Le Guilloux connaît les paroles par cœur et en a fait une histoire. Quand aux autres, qu’ils laissent tomber leurs préjugés, ils auront vite Johnny Perpète dans la peau… Réservation au 05 62 71 70 40. “DE BREST À CAYENNE”, textes d’Antoine Choquet de Lindu, Victor Hugo, Albert Londres, avec René Gouzenne, mise en scène d’Isabel Soler Genre : Lecture jouée/intervention vidéo Entre lecture et jeu, sur fond d’images et fond sonore de ressac, le comédien s’efface dans la pénombre ou vient > L’Air de Rien (musique) : le groupe toulousain présentera son prochain album “Luttopie”, dont la sortie est prévue pour le vendredi 13 octobre, le vendredi 6 octobre au bar The Petit London (7 bis, rue Riquet). Pour l’occasion, le groupe s’exposera (dessins, textes, photos, etc.), il offrira un coup à boire et fera écouter sa nouvelle galette en avant-première. L’entrée est gratuite. Plus d’infos au 06 62 19 84 49 (Yaya). > Archive (musique) : mini-concert avec le groupe de rock/trip-hop britannique autour de leur album “Lights” le lundi 16 octobre à 17h30 au forum de la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01). Archive s’est définitivement imposé comme l’une des formations les plus habiles à mélanger rock et électro afin d’aboutir à des textures sonores bien à eux. • Vendredi 13 octobre, 20h30, à la Salle Alizé/Théâtre municipal de Muret (31). Renseignements au 05 34 41 12 45 se pose ici parce qu’elle croit que c’est chez elle. Et… elle le croit, et c’est déjà pas mal. Pour réaliser ce monologue jonglé, Julie Font mélange les genres de façon étonnante. Se mêlent le cirque, la danse, le théâtre, tout cela afin de faire naître sur scène, une clown ou clocharde, une petite fille sage, ou encore, une jeune fille paumée. Toutes ces facettes laissent alors découvrir un personnage fragile, attachant. Comment peut-on si facilement s’inventer un monde, l’aimer éperdument, en douter si rapidement sans jamais penser à la mort… ou si peu… ou sans avoir peur ? Les monologues oscillent entre poésie et humour, quotidien et absurde, et quand les mots ne suffisent plus, le jonglage prend le relais. Et chaque soir, en première partie, L’école de cirque du Lido proposera des extraits de spectacles en cours de création afin de nous faire découvrir l’univers du cirque d’aujourd’hui. • Du 24 au 28 octobre, 21h00, au Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) > Danse “TEMP(S)” Genre : Pièce pour cinq danseurs/acteurs, par la Compagnie Emmanuel Grivet Des éléments scénographiques hétéroclites composent le cadre dans lequel les cinq interprètes de “Temp(s)” parcourent leur histoire individuelle et commune de danseurs et d’acteurs. La réalisation des séquences dansées induit la construction de lieux où se mêlent passé et présent, où les questions et les espoirs s’animent et s’exposent. Au fil de la pièce, ils prennent le public à témoin de leurs souvenirs, du temps qui passe et de celui qui reste ; ils donnent à voir une intimité, tant ici ce sont les intentions de chacun qui portent la danse et les états du corps qui disent la manière d’habiter l’instant, de jouer avec la mémoire, de se projeter vers demain. • Les 19, 20 et 21 octobre, 21h00, au Foyer Roger Panouse de Tournefeuille (place de la mairie, 05 62 13 21 52) > Humour “LE CASTING DE MA VIE”, avec Valérie Naouri et Mister Jack Genre : Le casting le plus drôle de l’année Francine, méridionale en quête de succès, va à la rencontre de Franck, un producteur aussi séduisant que féroce, voire véreux. Elle pensait avoir dix minutes pour le convaincre, elle aura toute la nuit! > Pavel Hak (littérature) : rencontre avec l’auteur pour son livre “Trans” paru au Seuil, mardi 3 octobre, 18h00, à la librairie Ombres Blanches (50, rue Gambetta, 05 34 45 53 33). • Du 17 octobre au 11 novembre au café-théâtre les 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74) > Spectacles 7èmes “RENCONTRES TOUCOULEURS” Genre : J’veux du soleil Les initiateurs de ces rencontres vont au-delà du simple festival, ils désirent partager les cultures, sensibiliser aux problèmes de pauvreté que subissent les populations à travers le Monde… mais également faire découvrir des talents émergents en les plaçant aux côtés de valeurs confirmées sur la même affiche. Cette septième édition des “Rencontres Toucouleurs” proposera donc de nous faire découvrir Ananda, Big Kahuna Band, Fred, La Relève, Mix Style, Ali Alaoui… aux côtés de Désert Rebel & Kékélé et de Papa Wemba & Clinton Fearon. “Toucouleurs”, c’est aussi un village ouvert du samedi au dimanche à partir de midi dans le magnifique parc de La Mounède, il y accueillera les concerts et spectacles sous chapiteau et en plein air (l’entrée du village est gratuite), les festivaliers y trouveront animations, spectacles (musique, danse), animations, associations, ateliers enfants et restauration. Un bon week-end en perspective. er • Les 29 et 30 septembre, puis le 1 octobre à La Mounède (route de Saint-Simon). Renseignements et programmation au 05 61 76 58 48 “LES ROUTES CAPTIVES”, de Philippe Berthaut, avec Roland Gigoi et Philippe Berthaut, musique de Christophe Ruetsch, vidéo d’Alain Baggi Genre : Parcours poétique en triptyque À partir de photos de routes « délaissées » se construit un paysage fait de fragments de poèmes en mouvement dans les photos, de musique, de chants… • Du 10 au 21 octobre, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) “DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS”, avec Anne-Élisabeth Blateau et Dominique-Pierre Devers Genre : Prix du meilleur spectacle comique au festival d’Avignon 2006 Julie, plus loufoque que jamais, quitte la police et devient détective privé, spécialiste des adultères et du kidnapping de teckel. Quand soudain son frère débarque, tout bascule… Ce dernier, toujours morguologue et aussi toujours porté sur la bouteille, est, semble-t-il, impliqué dans une absurde machination politique… Allant même jusqu’à les obliger à devoir se débarrasser d’un cadavre plus qu’encombrant… “LE PAYS DU SOURIRE”, de Franz Lehar, mise en scène de Michel de Carol, direction musicale de Bruno Membrey Genre : Opérette Lisa est tombée amoureuse du prince Sou-Chong et le suit dans son pays pour l’épouser. Dans le palais du prince, Lisa est heureuse, mais l’oncle de Sou-Chong oblige son neveu à respecter les rites millénaires en épousant les quatre jeunes princesses qui lui sont destinées… Bien qu’il n’aime que Lisa, Sou-Chong ne peut refuser… C’est le choc des cultures et Lisa décide de quitter la Chine… • Jusqu’au 14 octobre au café-théâtre les 3T (40, rue Gabriel Péri, 05 61 63 00 74) • Dimanche 15 octobre, 15h00, à la Halle aux Grains (1, place Dupuy). Renseignements au 05 62 21 23 24 > 7èmes rencontres “Toucouleurs”, dimanche 1er octobre à partir de 15h00 sous chapiteau et plein air dans le parc de La Mounède (1, rue Claude-Marie Perroud), après-midi spécial enfants avec scène danse, village africain, restauration traditionnelle, concerts (Big Kahuna Band, Ananda, Chapeau Bleu…). Renseignements au 05 61 76 58 48. près du public, tantôt Albert Londres, tantôt bagnard, pour nous rappeler, à travers ces nombreux portraits, ce qui signifiait être condamné au bagne à Cayenne, et la dimension tragique de ces destins dont la survie était souvent pire que la mort. • Jusqu’au 7 octobre, 19h30, à la Cave Poésie (71, rue du Taur, 05 61 23 62 00) > Jeune public “LE VOYAGE SECRET DE LA PETITE FILLE QUI AVAIT FROID”, par le Théâtre Candela Genre : À partir de 5 ans C’est la veille du Jour de l’An. Dans le froid, elle vend des boîtes d’allumettes… Fatiguée, elle finit par s’endormir… pour découvrir des musiciens avec lesquels elle parcourt un monde peuplé de joie, de douceur et de chaleur. Mais il faut se réveiller… Librement inspiré de “La petite fille aux allumettes”, voici un spectacle plein de poésie, d’humour et de musique, pour toute la famille. • Les 18 et 21 puis du 25 au 28 octobre, 15h00, au Théâtre du Grand Rond (23, rue des Potiers, 05 61 62 14 85) “LA REINE DES NEIGES”, par la Compagnie Les Traversées, d’après le conte de H. Ch. Andersen Genre : À partir de 4 ans (durée : 45 min) Voici l’histoire de deux enfants qui s’aiment beaucoup : le garçon s’appelle Kay, et la fille Gerda. Rien ne trouble leur bonheur tranquille jusqu’au jour où la Reine des Neiges enlève le petit Kay pour l’emmener chez elle, au pays des glaces. Et Gerda, fidèle à son petit ami, part toute seule à sa recherche… Chemin faisant, Gerda rencontre des personnages insolites : une magicienne au jardin fleuri, un malicieux corbeau, une petite fille aux brigands… qui l’aident ou la retardent dans sa quête. Mais un jour, malgré les difficultés, Gerda arrivera au château de la Reine des Neiges… • Du 4 au 21 octobre (les mercredis et samedis à 14h30 et 16h15), puis du 24 au 28 octobre (tous les jours 14h30 et 16h15), au Fil à Plomb (30, rue de la Chaîne, 05 62 30 99 77) “DINGO DIVIN”, par la Compagnie La Cavale Genre : Spectacle de cœur Dédé mélange tout, il “bouine” les gens du village, la princesse, la baleine, le p’tit gars qui avait fait un rêve, la fanfare… Dédé se penche sur tout ça et il remue avec l’énergie joyeusement caustique d’une sorcière de carnaval touillant son chaudron. Dédé est un dingo, un illuminé qui roule du fond de sa boîte jusqu’en haut de son échelle… • Vendredi 6 octobre, 20h30, au Centre Culturel de SaintAlban (2, rue Salgareda/31140 Saint-Alban, 05 62 75 09 52). Gratuit pour les moins de 12 ans > Richard Bona (musique) : rencontre avec l’un des bassistes de jazz les plus doués de sa génération le mercredi 18 octobre à 17h 00 au forum de la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01). Après avoir joué derrière les autres il se révèle auteur-compositeur-interprète. Né au Cameroun, vivant à New York, ce bassiste-multi-instrumentiste a la virtuosité de Jaco Pastorius, la fluidité vocale d’Al Jarreau, le sens de la mélodie d’un Joao Gilberto, le tout mêlé à la culture africaine. > The Abyssinians (musique) : mini-concert avec le groupe de reggae à l’occasion de son concert le soir même au Havana Café le lundi 30 octobre à 17h30 au forum de la Fnac Wilson (16, allées Franklin Roosevelt, 05 61 11 01 01). Bernard Collins, Donald et Lynval Manning forment The Abyssinians à la fin des années 60. Textes revendicatifs en Amharic, langue éthiopienne et culture rasta font de ce groupe l’un des emblèmes de la musique jamaïcaine. > Gelda/Fiancette (jazz improvisé, chanson grandiloquente et autres choses…) : le duo toulousain sera en concert au Mandala (23, rue des Amidonniers, 05 61 21 10 05), le vendredi 13 octobre à 22h30, pour un concert gratuit dans le cadre du festival “Jazz sur son 31”. > “L’INA présente les 24h de la télé”, le dimanche 1er octobre à la médiathèque José Cabanis (14h30/Grand Auditorium). Cette projection d’1h30 environ comprend une sélection d’émissions de télévision nationales complétée de films régionaux et d’un film pédagogique. La sélection régionale répond au besoin du public de voir des images de sa ville, de son quartier, d’événements ou de personnalités qui lui sont proches… > “Prophéties”, un recueil de poésie de Jean-Luc Aribaud accompagné d’un DVD (Éditions Castor Astral), sera disponible en librairie courant octobre. Pour fêter l’événement, une performance poétique sur une mise en scène de Marie Dillies (vidéo/musique/théâtre) accompagnera la sortie nationale de l’ouvrage le vendredi 6 octobre, 21h00, au Centre Culturel Henri Desbals (128, rue Henri Desbals, 05 34 46 83 25). > Diana Baroni Trio (musicienne entre deux mondes) : valses créoles et chansons de Chabuca Granda par la figure emblématique de l’atmosphère de Lima post-colonial. Show case à la librairie café Terra Nova (18, rue Gambetta, 05 61 21 17 47) le mercredi 18 octobre à 19h30. > The Servant (musique), après 100 000 exemplaires de leur premier album vendus en France, le groupe s’est imposé comme l’une des valeurs sûres du rock anglais. À l’occasion de la parution de leur nouvel album le 2 octobre, The Servant seront en concert acoustique et dédicace le jeudi 12 octobre, 17h00, à la Fnac Wilson. > Soirée teuf : “Sexy blaster”, soirée spéciale anniversaires d’octobre, avec Freddie Massif (soul funk disco), Greg Vice (électro house) et DJ Skore (électro), le samedi 7 octobre au Chic (rue des Puits Verts). Entrée gratuite + un cocktail offert (sur présentation d’une pièce d’identité) + des bouteilles de champagne à gagner! De minuit à 6h00. Infoline : 06 21 87 86 10. > Shiatsu : L’école SYM propose une initiation gratuite au shiatsu les 7 et 8 octobre au Dojo (5, rue Belle Paule). Pour tous renseignements et inscriptions, contacter Francis Guéro au 05 61 21 71 76. Le shiatsu est un art de massage traditionnel japonais d’origine chinoise qui stimule et équilibre les flux vitaux. INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 22/AGENDA 16:39 Page 22 DES SORTIES DIMANCHE 1er MUSIQUE è • 11 Festival International Toulouse les Orgues 05 61 33 76 87 THÉÂTRE/DANSE • MÉMOIRES D'UN TRICHEUR de Sacha Guitry mise en scène Francis Huster à Odyssud Blagnac (15h&20h) GRATOS • Rencontres Toucouleurs : MIX STYLE+CHAPEAU BLEU (14h/Sous chapiteau parc de la Mounède)&LA RELÈVE+FRED (14h/Scène extérieure parc de la Mounède) LUNDI 2 THÉÂTRE/DANSE • Farces par la famille Shigeyama de Kyoto KYOGEN au théâtre Garonne (20h) • MÉMOIRES D'UN TRICHEUR de Sacha Guitry mise en scène Francis Huster à Odyssud Blagnac (18h&21h) DIVERS • Soirée Vidéophages "Faites de l'Image" +"Don't forget we are winning" + "Roman photo" + "J'ai vomi dans mes corn flakes" + "Le robinet" + "Entre 4 planches" + "Au piège de la famille" + "L'effet secondaire" + "Henri, lundi 9 heures" à Samba Résille (20h) MARDI 3 MUSIQUE • Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano) • Chanson : LA TROPA (21h/Le Bijou) • Métal : OOMPH (20h30/Le Havana Café) THÉÂTRE/DANSE • Farces par la famille Shigeyama de Kyoto KYOGEN au théâtre Garonne (20h) • Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h) • MÉMOIRES D'UN TRICHEUR de Sacha Guitry mise en scène Francis Huster à Odyssud Blagnac (21h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone Saint-Orens (21h) GRATOS • Apéro LA DOMEC Cabaret de comptoir au théâtre du Grand Rond (19h) MERCREDI 4 MUSIQUE • Chanson : LA TROPA (21h/Le Bijou) • Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano) • Festival "Les pêcheurs de tons" : LES TÊTES RAIDES + DIDIER SUPER + DEBOUT SUR LE ZINC (18h/Tournefeuille) • Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE (21h/Théâtre de Poche) • Kant'n'roll : IGOR SÉVITCH & MICHEL PROPILOSKI (21h/Fairfield Café) • Groove funk : MINIMAL ORCHESTRE (22h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • Farces par la famille Shigeyama de Kyoto KYOGEN au théâtre Garonne (20h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave Poésie (19h30) • Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone Saint-Orens (21h) • Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) P'TITS BOUTS • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave Poésie (19h30) • Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone Saint-Orens (21h) • Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30) • Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h) • VÊTIR CEUX QUI SONT NUS de Luigi Pirandello mise en scène Stéphane Braunschweig au TNT (20h30) • La Cie Vox présente LA REINE DES POMMES mise en scène Guillaume Paul au théâtre du Pavé (20h30) P'TITS BOUTS • La Cie La Cavale présente DINGO DIVIN au centre culturel de Saint-Alban (20h30) • La Cie Dadadzo présente ZÉPHIRO LE ZÉRO ET LA FARANDOLE DES CHIFFRES au théâtre des Mazades (10h&20h) pour les 5-11 ans GRATOS • Le groupe L'AIR DE RIEN présente son prochain album "Luttopie" au bar le Petit London • Mini-concert de musique cubaine avec RAUL PAZ à l’occasion de la sortie de son nouvel album "En casa" à la Fnac Labège (17h) SAMEDI 7 MUSIQUE • Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano) • BEN HARPER + PIERS FACCINI (20h30/Zénith) • Festival "Les pêcheurs de tons" : HILIGH RIBE + PUPPETMASTAZ + MISSILL + KILL THE YOUNG (18h30/Tournefeuille) • Rock : FRANK AND WALTERS + GDLT (20h30/Chez Pierre) • Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE (21h/Théâtre de Poche) • Blues surf rock'n roll : THE SPACE ROCKETS (22h/Le Cri de la Mouette) • Humour : BOUDU LES COP'S (22h/Gare aux Morilles) • Destination Québec : RENÉ LAJOIE (21h/Hôtel de ville Balma) • Soul funk disco electro house : FREDDIE MASSIF + GREG VICE + DJ SKORE (00h/Le Chic) THÉÂTRE/DANSE • Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone Saint-Orens (16h&21h) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (20h) • DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave Poésie (19h30) • Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30) • Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des 3T (20h&22h30) • La Cie Vox présente LA REINE DES POMMES mise en scène Guillaume Paul au théâtre du Pavé (20h30) > À découvrir! Kebous est le chanteur des Hurlement d‘Léo. Il est à l’origine d’un sublime disque réalisé par son ami GRATOS • Mini-concert garage rock THE HUSHPUPPIES à la Fnac Wilson • Rencontre avec Richard Millet pour "Dévorations" à la librairie Privat (18h) • Rencontre JONATHAN LITTELL "Les bienveillantes" à la librairie Ombres Blanches (18h) • Apéro LA DOMEC Cabaret de comptoir au théâtre du Grand Rond (19h) JEUDI 5 MUSIQUE • Musique du monde cuba : RAUL PAZ (20h30/Salle Nougaro) • Festival "Les pêcheurs de tons" : LES TAMBOURS DU BRONX + HUSHPUPPIES + PUNISH YOURSELF (18h30/Tournefeuille) • Vendra de noche : VICENTE PRADAL (20h/Théâtre Sorano) • Musique de l'univers : ZARAGRAPH (21h/Le Bijou) • LES BRASSEN'S NOT DEAD (19h30/Bar l'Autan) • Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE (21h/Théâtre de Poche) • French rock : P.I.B. (22h/Le Cri de la Mouette) • Métal : ZUUL FX+CRACK OF DAWN (20h30/Le Havana) THÉÂTRE/DANSE • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • DE BREST À CAYENNE mise en scène Isabel Soler à la Cave Poésie (19h30) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • Humour ANNE ROUMANOFF "Anne à 20 ans" à Altigone Saint-Orens (21h) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (20h) • Danse ARRÊTS DE JEU chorégraphie Pierre Rigal au TNT (20h) • VÊTIR CEUX QUI SONT NUS de Luigi Pirandello mise en scène Stéphane Braunschweig au TNT (19h30) VENDREDI 6 MUSIQUE • Soirée de soutien aux Requins Marteaux : SOUPE SOUND SYSTEM + X-OR + KOURGANE + ZAPP BRANNIGAN (20h/L'Entrepôt) 06 64 15 22 54 • Vendra de noche : VICENTE PRADAL (21h/Théâtre Sorano) • Musique du monde cuba : RAUL PAZ (20h30/Salle Nougaro) • Musique de l'univers : ZARAGRAPH (21h/Le Bijou) • Concert délirant : THE EIGHT KILLERS "The best of Blues Brothers (21h/TMP de Pibrac) • Festival "Les pêcheurs de tons" : BIRDY NAM NAM (18h30/Tournefeuille) • Humour : BOUDU LES COP'S (22h/Gare aux Morilles) • Chansons ibériques : EQUIDAD BARÈS (21h/Chapeau Rouge) • Récital : L'HOMME QUI RÊVE DE CHANGER LA VIE (21h/Théâtre de Poche) Romain Humeau (Eiffel) dont il reprend admirablement “Beauté du diable”. À découvrir en miniconcert le vendredi 13 octobre à bord de la péniche le Cri de la Mouette (place Héraclès, 05 62 30 05 28). Attention, la jauge est limitée! DIMANCHE 8 MUSIQUE • Festival "Les pêcheurs de tons" : DUB INCORPORATION + KABU KI BUDDAH + BOOM CLUB + SAYAG JAZZ MACHINE (16h30/Tournefeuille) THÉÂTRE/DANSE • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (15h30) • Opéra DIE FRAU OHNE SCHATTEN de Richard Strauss au théâtre du Capitole (15h) • La Cie Vox présente LA REINE DES POMMES mise en scène Guillaume Paul au théâtre du Pavé (17h) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve McNicholas à Odyssud (21h) • Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des 3T (21h) MERCREDI 11 MUSIQUE • Chanson de la Réunion : DAVY SICARD (21h/Le Bijou) • Chansons de Georges Brassens : MEJ TRIO (21h/Chapeau Rouge) • Destination Québec : RENÉ LAJOIE (20h30/Théâtre des Mazades) • Jazz : DEE DEE BRIDGEWATER (21h/TNT) • J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie) • Soirée GROOVE FUNK (22h/Le Cri de la Mouette) • Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de Poche) THÉÂTRE/DANSE • Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve McNicholas à Odyssud (21h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • LE JEU DE LA VÉRITÉ de Philippe Lellouche à la Halle de l'Union (20h30) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des 3T (21h) P'TITS BOUTS • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans JEUDI 12 MUSIQUE • Flamenco : PEDRO SOLER (20h30/Croix-Baragnon) • Musiques et danses du Rajasthan : SAMOUDJI (21h/Le Bijou) • La Furia 006 Antistatic : FRANÇOIS CORBIER+LE MANÈGE GRIMAÇANT+GOGOL 1er (20h/Havana Café) • Chanson rock : R-WAN (22h/Le Cri de la Mouette) • Jazz : RABIH ABOU KHALIL (21h/Altigone Saint-Orens) • J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie) • Musiques traditionnelles : TÉNARÈZE (21h/La Mounède) • Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de Poche) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS par Meg Stuart et Benoît Lachambre sur une musique d'Hahn Rowe au théâtre Garonne (20h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve McNicholas à Odyssud (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (20h) • Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des 3T (21h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) VENDREDI 13 MUSIQUE • Chanson rock : KEBOUS (22h/Le Cri de la Mouette) • Flamenco : PEDRO SOLER (20h30/Croix-Baragnon) • Musiques et danses du Rajasthan : SAMOUDJI (21h/Le Bijou) • Jazz : ROY HARGROVE QUINTET (21h/Salle Nougaro) • La Furia 006 Antistatic : MARY SLUT+LEIDEN+SIDILARSEN+PSYKUP (19h/Havana Café) • Hommage à Oscar Peterson : PHILIPPE DUCHEMIN TRIO (21h/Hôtel Mercure) • Jazz manouche : MANDINO REINHARD &MARCEL LOEFFLER + SWING 30 (21h/Théâtre des Mazades) • Accordéon : RAUL BARBOZA (20h30/Centre culturel de Ramonville) • Solo made in terr : MARYK (21h/Centre culturel des Minimes) • J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie) • Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de Poche) • BUENA VISTA MASTERS (Halle aux Grains) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les amis de Monsieur présente LA PRINCESSE ET LE CROQUE-NOTES au Chapeau Rouge (21h) • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve McNicholas à Odyssud (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30) • FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS par Meg Stuart et Benoît Lachambre sur une musique d'Hahn Rowe au théâtre Garonne (20h30) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (20h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des 3T (21h) • Humour PATRICK BOSSO au théâtre municipal de Muret (20h30) MARDI 10 MUSIQUE • Jazz : ORCHESTRE NATIONAL DE JAZZ (21h/Salle Nougaro) • Postrock : I LIKE TRAIN (22h/Le Cri de la Mouette) • J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie) • Reggae roots : THE CONGOS (20h30/Le Havana) GRATOS • Jazz improvisé et chanson grandiloquente avec GELDA FIANCETTE au Mandala (22h30) • Dédicace de Sire Cédric autour de son roman gothique "Angemort" à la librairie Album (15h30) • Rencontre avec Marie Rouanet pour "Luxeuse austérité" à la librairie Privat (18h) THÉÂTRE/DANSE • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) SAMEDI 14 MUSIQUE • Festival "Les pêcheurs de tons" : ZENZILE SOUND SYSTEM + PRISCA + AN PIERLE + LES BLEROTS DE RAVEL (19h30/Salle Albert Camus à Cugnaux) INTRAMUROS M E N S U E L est édité par la Sarl de presse O.M.G. productions - éditions Tél. 05 61 59 98 01 - Fax : 05 61 59 00 65 - Mail : [email protected] Adresse postale : B.P. 3120, 31026 Toulouse Cedex Internet : www.intramuroshebdo.com Pour nous rendre visite : 6 bis, place Lange (quartier La Grave) Directeur de publication Éric Roméra Rédacteur en chef Éric Roméra Cinéma Jean Szurewsky ([email protected]) Musique Jean-Philippe Birac ([email protected]), Michel Castro ([email protected]) Théâtre Jérôme Gac Expos Nathalie Delage Relecture/corrections : Michel Dargel Collaborateurs Nicolas Daumont, Master Roy, Gino Ladowitch, Jean-Luc Feixa, Emma Satyagraha, Félicien Cassan, Amélia Pujol, Damien Moreno, Élodie Pages, Marina Pech, Robert Rutkowski Publicité Frédérica Bourgeois 05 61 59 98 01 ([email protected]) Flashage Exegraph/Toulouse - Impression Rotimpres/Aiguaviva - made in CEE Dépôt légal à Parution. ISSN 1294-8551 Intramuros est édité sans subventions - Ne pas jeter sur la voie publique • Actrice en chanson : JULIETTE & THE LICKS + THE DODOZ (Vents du Sud) • Zouk : KASSAV (20h30/Salle Nougaro) • AMESTOY TRIO (21h30/Péniche Chèvrefeuille) • Jazz : KENNY GARRET QUARTET (21h/Centre culturel de Ramonville) • Pop new yorkais : SCHWERVON+TOBY GOODSHANK+THE EFFERVESCING PAINTBOX (22h/Le Cri de la Mouette) • Récital : GILLES MECHIN chante Léo Ferré (21h/Théâtre de Poche) • J'émets : FRANÇOIS DORMEMBUS TRIO (21h30/Cave Poésie) • Solo made in terr : MARYK (21h/Centre culturel des Minimes) • Jazz : LES 10 ANS DU PETIT (16h/TNT) • Hommage à Oscar Peterson : PHILIPPE DUCHEMIN TRIO (21h/Hôtel Mercure) • Jazz impro : LAURENT PARIS&CO (21h/La Mounède) THÉÂTRE/DANSE • LORETTA STRONG/LES 4 JUMELLESS de Copi mise en scène Éric Vanelle au théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Les Cinq Ascètes présente LES BALÈZES D'ARGOS mise en scène Alain Régus au Fil à Plomb (21h) • FORGERIES, LOVE AND OTHER MATTERS par Meg Stuart et Benoît Lachambre sur une musique d'Hahn Rowe au théâtre Garonne (20h30) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (20h) • Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve McNicholas à Odyssud (16h&21h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30) • Humour DU RIFIFI CHEZ LES PINGOUINS au café-théâtre des 3T (20h&22h30) P'TITS BOUTS • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans GRATOS • Apéro LA GOULE au théâtre du Grand Rond (19h) DIVERS • Soirée Vidéocomedores les Vidéophages et les Rencontres Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse vous proposent des coups de cœur d'ici et d'ailleurs avec buffet latino et apéro guinguette à Samba Résille (20h) GRATOS • Mini-concert avec CLÉMENTINE CÉLARIÉ autour de son album "Family Groove" à la Fnac Labège MARDI 17 MUSIQUE • Swing manouche : SAMARABALOUF & MARCELLO PRETTO (20h30/Salle Nougaro) • Rebetiko : TA LIMANIA XENA (21h/Chapeau Rouge) • Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie) • Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond) THÉÂTRE/DANSE • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais surtitré en français au théâtre Garonne (20h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise en scène Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (21h) • W&W de Frédéric Aubry et Olivier Clément au théâtre du Pavé (20h30) MERCREDI 18 MUSIQUE • Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou) • Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie) •Punk : MOTORMARK + TEXAS TERRI + ADAM KESHER (20h30/Le Mange Disque) • Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond) • Soirée GROOVE FUNK (22h/Le Cri de la Mouette) LUNDI 16 MUSIQUE • Rock'n roll : SEWERGROOVES+ELEKTROCUTION+BUSTED ELECTRIC NOISE (20h30/Le Mange Disque) THÉÂTRE/DANSE • La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais surtitré en français au théâtre Garonne (20h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) • LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise en scène Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h) • Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (21h) • Opéra DIE FRAU OHNE SCHATTEN de Richard Strauss au théâtre du Capitole (19h30) • W&W de Frédéric Aubry et Olivier Clément au théâtre du Pavé (20h30) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) P'TITS BOUTS • Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h) à partir de 5 ans DIMANCHE 15 MUSIQUE • Dinosaurs du rock : FISHBONE (Vents du Sud) THÉÂTRE/DANSE • Spectacle événement STOMP de Luke Cresswell et Steve McNicholas à Odyssud (15h) • Opérette LE PAYS DU SOURIRE de Franz Lehar mise en scène Michel de Carol à la Halle aux Grains (15h) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (15h30) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (16h) • Opéra DIE FRAU OHNE SCHATTEN de Richard Strauss au théâtre du Capitole (15h) > Sur la grille >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 23 AGENDA DES SORTIES/23 • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans JEUDI 19 MUSIQUE • Spoken world hip-hop : ROCÉ TRIO + CODE CYCLIC (20h30/Mange Disque) • Chanson folk algérienne : SOUAD MASSI (20h30/Salle Nougaro) • Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou) • Chanson rock : OLIVIA RUIZ + RENAN LUCE (21h/Ramier) • Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond) • Nouvelles chansons du Pérou : DIANA BARONI TRIO (20h30/Espace Croix-Baragnon) • Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie) THÉÂTRE/DANSE • LA FIANCÉE DU PIRATE de Bertolt Brecht conçu et joué par Danielle Catala au théâtre Sorano (20h) • Pièce pour cinq danseurs acteurs TEMP(S) création 2006 de la Cie E. Grivet au foyer Roger Panouse de Tournefeuille (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais surtitré en français au théâtre Garonne (19h30) • I WOULDN'T BE SEEN DEAD IN THAT ! chorégraphie par Steven Cohen et ELU au théâtre Garonne (20h) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) • LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise en scène Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h) • Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30) • W&W de Frédéric Aubry et Olivier Clément au théâtre du Pavé (19h30) GRATOS • Apéro COCO GUIMBAUD au théâtre du Grand Rond (19h) • Soirée Popi Clubbing au Gate (23h) VENDREDI 20 MUSIQUE • Nouvelles chansons du Pérou : DIANA BARONI TRIO (20h30/Espace Croix-Baragnon) • Chanson : ALDEBERT (20h30/Salle Nougaro) • Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond) • Chanson : ÉRIC TOULIS (21h/Le Bijou) • Brésil & Argentine : XINUM (21h/Chapelle Saint-Anne) • Pop rock : S6X + MIKY AND STIRRERS (22h/Le Cri de la Mouette) • Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie) • Chanson : JULIETTE (22h/Gare aux Morilles) • Jazz : ELIANE ELIAS (21h/Centre culturel de Ramonville) • LLANTO POR IGNACIO SANCHEZ MEJIAS (21h/Moulin Roques/Garonne) THÉÂTRE/DANSE • La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais surtitré en français au théâtre Garonne (20h) • LA FIANCÉE DU PIRATE de Bertolt Brecht conçu et joué par Danielle Catala au théâtre Sorano (21h) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) • LE SYSTÈME RIBADIER de Georges Feydeau à Altigone Saint-Orens (21h) • I WOULDN'T BE SEEN DEAD IN THAT ! chorégraphie par Steven Cohen et ELU au théâtre Garonne (20h30) • Pièce pour cinq danseurs acteurs TEMP(S) création 2006 de la Cie E. Grivet au foyer Roger Panouse de Tournefeuille (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (20h30) GRATOS • Apéro COCO GUIMBAUD au théâtre du Grand Rond (19h) SAMEDI 21 MUSIQUE • Hype attitude : MATTHEW HERBERT (21h/Salle des fêtes de Ramonville) • Soirée salsa : FRANKLIN VELOZ Y LOS CABALLEROS + OSCAR LATIN (20h30/Salle Nougaro) • Musiques d'Orient et d'Occident : TAXIM (21h/Théâtre des Mazades) • Ferré revu et corrigé : BERNARD LAVILLIERS (21h/Halle aux Grains) • Festival "Les pêcheurs de tons" : DE LA SOUL + UNDERGANG (20h30/Espace Marcel Pagnol à Villeneuve Tolosane) • Musique et comédie : MARIA DOLORES Y LOS CRUCIFIADOS (21h/Grand Rond) • Chanson française du monde : LHOMA (21h30/Cave Poésie) • Pop : TAILOR + THE BAGGERS + HELLOLISA (22h/Le Cri de la Mouette) • Ten years after : MANNISH BOYS (21h/La Mounède) • Chanson : SCOPITONE (22h/Gare aux Morilles) THÉÂTRE/DANSE • LA FIANCÉE DU PIRATE de Bertolt Brecht conçu et joué par Danielle Catala au théâtre Sorano (21h) • La Cie Leinka Production présente FIVE WOMEN… WEARING THE SAME DRESS d'Alan Ball au Chapeau Rouge (15h&21h) • La Cie New York City Players présente GOOD SAMARITANS texte et mise en scène Richard Maxwell spectacle en anglais surtitré en français au théâtre Garonne (20h) • Solos performances vidéos UNE SOIRÉE AVEC Steven Cohen et ELU au théâtre Garonne (20h30) • Pièce pour cinq danseurs acteurs TEMP(S) création 2006 de la Cie E. Grivet au foyer Roger Panouse de Tournefeuille (21h) • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • LES ROUTES CAPTIVES Philippe Berthaut à la Cave Poésie (19h30) • SANS LAUREL NI HARDY de Maurice Sarrazin au Moulin de Roques/Garonne (20h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) • LE VIOL DE LUCRÈCE de William Shakespeare mise en scène Marie-Louise Bischofberger au TNT (20h) • DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (20h30) • Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (20h&22h30) P'TITS BOUTS • Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h) à partir de 5 ans • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans GRATOS • Apéro COCO GUIMBAUD au théâtre du Grand Rond (19h) DIMANCHE 22 MUSIQUE • R&B à la française : M. POKORA (18h/Zénith) THÉÂTRE/DANSE • Comédie musicale LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES d'Andersen au théâtre Musical de Pibrac (16h) • DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (16h) LUNDI 23 MUSIQUE • Rock : SNOW PATROL + ASYL + JOSEPH D'ANVERS (20h/Salle des fêtes de Ramonville) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) MARDI 24 MUSIQUE • Rock atypique : CALEXICO (21h/Salle des fêtes de Ramonville) • Electro rock : MISS PUSSYCAT&QUINTRON+FREDOVITCH+DJ PASTA (21h/Le Mange Disque) • Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT (21h30/Cave Poésie) THÉÂTRE/DANSE • La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond (21h) • Improvisation par la Cie du CONCENSUS MOU au Cri de la Mouette (22h) • ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30) • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (20h30) > À découvrir! Le premier album de Rocé (“Identité en crescendo” chez Universal Jazz) est un ovni qui fraye entre hip-hop, jazz, free et spoken world… made in France. Rocé, algérien d’origine, maîtrise la langue et bâtit des textes d’une richesse extrême. Il souffre d’un problème d’identité et ses chansons en sont imbibées… Il sera dans les murs du Mange Disques (79, rue Jules Verne, 06 70 37 47 10) le jeudi 19 octobre à 20h30. P'TITS BOUTS • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans MERCREDI 25 MUSIQUE • Electro chanson : NOUVELLE VAGUE+MANSFIELD TYA (20h30/Foyer Roger Panouse à Tournefeuille) • Chanson française : MANU GALURE (21h/Le Bijou) • Chanson folk : JEHRO (21h/Salle des fêtes de Ramonville) • Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT (21h30/Cave Poésie) • Blues du monde : NICOLAS (22h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond (21h) • COLLECTION PARTICULIÈRE de François Morel et Jean-Michel Ribes à Odyssud Blagnac (21h) • ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30) • DON, MÉCÈNES ET ADORATEURS d'Alexandre Ostrvski mise en scène Bernard Sobel au TNT (19h30) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) P'TITS BOUTS • Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h) à partir de 5 ans • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans • La Cie Tocoloro présente LES SONS DE L'EAU au Chapeau Rouge (15h) à partir de 5 ans • LE PETIT CHAPERON ROUGE texte et mise en scène Joël Pommerat au TNT (16h) à partir de 6 ans GRATOS • Rencontre autour du Brésil avec Pauline Alphen, brésilienne et auteur du livre "Le Journal d’un Enfant : Aujourd’hui au Brésil" à la Fnac Labège (16h) • Rencontre avec Shan Sa pour "Alexandre et Alextria" à la librairie Privat (18h) • Apéro-Contes et accordéon au théâtre du Grand Rond (19h) JEUDI 26 MUSIQUE • Chanson française : MANU GALURE (21h/Le Bijou) • Hip hop electro jazz : DJ ROB SWIFT + UHT (20h30/Le Mange Disque) • Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT (21h30/Cave Poésie) • Pop : Soirée FRIENDS OF P. (22h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond (21h) • COLLECTION PARTICULIÈRE de François Morel et Jean-Michel Ribes à Odyssud Blagnac (21h) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30) • Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (21h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • Fables déjantées LE TRANSAT AYANT GLANDÉ TOUT L'ÉTÉ… de François Grand-Clément au Citron Bleu (21h30) P'TITS BOUTS • Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h) à partir de 5 ans • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans • LE PETIT CHAPERON ROUGE texte et mise en scène Joël Pommerat au TNT (18h30) à partir de 6 ans • La Cie Théâtre Ovipare présente PARADIS MODESTE au théâtre des Mazades (10h&14h30) à partir de 8 ans VENDREDI 27 MUSIQUE • Événement rock : THE VEILS (21h/Salle des fêtes de Ramonville) • Chanson au pinceau : THOMAS FERSEN (21h/Odyssud) • Chanson française : MANU GALURE (21h/Le Bijou) • Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT (21h30/Cave Poésie) • Rock : CAMERA (22h/Le Cri de la Mouette) THÉÂTRE/DANSE • La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie Les Enfants Terribles présentent ESPÈCES MENACÉES de Ray Cooney à la Salle Nougaro (20h30) • ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30) • Conte indien BHARATI au Zénith • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (21h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) P'TITS BOUTS • Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h) à partir de 5 ans • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans • LE PETIT CHAPERON ROUGE texte et mise en scène Joël Pommerat au TNT (18h30) à partir de 6 ans • LA BROUILLE d'après Claude Boujon au théâtre du Pavé (11h&16h) à partir de 3 ans SAMEDI 28 MUSIQUE • Chanson au pinceau : THOMAS FERSEN (21h/Odyssud) • Punk ska electro : CCAH + GUTS + KEHRBAB + TUPA + GOOLF MASTER SELS + SHINI-TERPPSIKORE (18h/Foyer R. Panouse à Tournefeuille) • Reggae funk rock : ABUZ KOMSA (22h/Le Cri de la Mouette) • Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT (21h30/Cave Poésie) • Metal : ROCK AND ROLL REBELS (21h30/Caves de la Notte) THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les Enfants Terribles présentent ESPÈCES MENACÉES de Ray Cooney à la Salle Nougaro (20h30) • La Cie du Vide présente LA PETITE FILLE ÂGÉE mise en scène de Sylvain Cousin au théâtre du Grand Rond (21h) • La Cie du Périscope présente ON NE PEUT PAS TOUT EMBRASSER au Fil à Plomb (21h) • ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30) • Conte indien BHARATI au Zénith • La Cie Théâtre Extensible DANS LA BOUE LES FEUILLES MORTES de Christel Larrouy au théâtre de Poche (21h) • LE SUICIDÉ de Nicolaï Erdman mise en scène Jacques Nichet au TNT (20h30) • Humour LE CASTING DE MA VIE au café-théâtre des 3T (20h&22h30) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) P'TITS BOUTS • Le Théâtre Candela présente LE VOYAGE SECRET DE LA PETITEFILLE QUI AVAIT FROID au théâtre du Grand Rond (15h) à partir de 5 ans • La Cie Les Traversées présente LA REINE DES NEIGES d'Andersen au Fil à Plomb (14h30&16h15) à partir de 4 ans DIMANCHE 29 THÉÂTRE/DANSE • Conte indien BHARATI au Zénith • LE SUICIDÉ de Nicolaï Erdman mise en scène Jacques Nichet au TNT (16h) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (16h) LUNDI 30 THÉÂTRE/DANSE • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) P'TITS BOUTS • La Cie À cloche-pied présente LES CONTES DE LA NUIT SACRÉE de et par Marie-France et Alain Bel au Chapeau Rouge (10h) pour les 4-6 ans et (15h) pour les 6-11 ans MARDI 31 MUSIQUE • Rock fusion : IN DELIRIUM (22h/Le Cri de la Mouette) • Fantaisie-chorale a capella : L'ARMÉE DU CHAHUT (21h30/Cave Poésie) THÉÂTRE/DANSE • LE COLPORTEUR DE VIE et A-NONYME au théâtre du Grand Rond (21h) • ASPARTAME d'Éric Durnez à la Cave Poésie (19h30) • LE SUICIDÉ de Nicolaï Erdman mise en scène Jacques Nichet au TNT (20h30) • La Cie Les Vagabonds présente MADEMOISELLE JULIE d'August Strindberg mise en scène Francis Azéma au Grenier Théâtre (20h30) INTRAMUROS #307/24p 26/09/06 16:39 Page 24