-M. AKOA Anicet, Vice-président national des Communes et Villes Unies du Cameroun
(CVUC)
Dans son discours introductif (annexes 3), Monsieur le Directeur Général du FEICOM,
présentant le contexte d’émergence du concept de l’IDL, a souligné d’une part, que le
financement des projets communaux et intercommunaux est rendue difficile par l’insuffisance
des ressources financières, et d’autre part, que le FEICOM ne peut plus se contenter
d’octroyer des financements sans en évaluer les effets sur le bien-être des populations
bénéficiaires. Aussi, l’IDL se présente-t-il comme un outil qui permettrait à son institution
d’identifier les territoires les plus nécessiteux et de hiérarchiser ses interventions en faveur
des Communes camerounaises. Enfin, il a souhaité que cet atelier soit le creuset d’une
réflexion qui pourrait aboutir à des propositions d’élaboration d’une politique nationale de
production de données communales.
Dans son allocution d’ouverture des travaux (annexes 4), Monsieur le représentant du
MINETAT/MINATD a indiqué que ces assises s’inscrivent à la suite du transfert effectif des
compétences et des moyens aux Communes en 2010. A cet effet, il a tenu à souligner le rôle
primordial joue le FEICOM dans la centralisation des centimes additionnels communaux, et
bientôt de la Dotation Générale de la décentralisation, la redevance forestière et les droits de
timbre automobile.
Le présent rapport rend compte du déroulement et des résultats des travaux de cet atelier.
II. DEROULEMENT DES TRAVAUX
Les travaux de l’atelier ont, dans leur phase technique, porté sur trois principales articulations
(cf. annexes 5 : Programme) à savoir :
-(i) deux exposés suivis de débats respectivement sur les thèmes suivants : « Les
Indicateurs sociaux de développement: histoire et enjeux », et « L’IDL: outil d’aide à la
décision » ;
-(ii) les travaux en commission notamment sur les indicateurs de l’IDL et sur les Termes
de Référence de l’étude et du consultant ;
-(iii) la présentation des résultats de travaux en commissions.
L’atelier a regroupé 43 participants représentants l’ensemble des acteurs du développement
local et de la décentralisation présents, à savoir : les Communes et leur regroupement, les
organes en charge du suivi du processus de décentralisation, les partenaires au
développement et les ONG, les experts et chercheurs, les communicateurs, les autres
ministères impliqués et le groupe de travail (cf. annexe 6 : liste des participants).
Compte tenu des difficultés inhérentes aux travaux adossés sur un processus participatif, il a
instamment été recommandé aux participants de partager leurs expériences, d’apprendre des
autres, de rechercher le consensus, et de construire ensemble le processus de l’IDL au