
alors que les salariés se voient prélever 20% de leur salaire brut. Cela montre bien l’incapacité
des politiques, toutes tendances confondues, à gérer ces régimes paritaires. Comme le fait très
bien remarquer « Sauvegardes des Retraites », Les retraites complémentaires du privé Agirc sont
menacées de faillite en 2018 et celles de l’Arcco en 2025. Il faudra donc inévitablement reculer
l’âge du départ à la retraite, augmenter les cotisations et diminuer les pensions. Par contre les
régimes spéciaux, à commencer par ceux de la fonction publique conserveront leurs avantages
notamment pour les fonctionnaires celui de partir en retraite bien avant 60 ans !
Pendant ce temps Philippe Martinez, le nouveau secrétaire général de la CGT réclame « la
semaine de 32 heures et l’arrêt de l’austérité », c’est à dire tout ce qu’il faut faire pour enfoncer
un peu plus l’économie française.
Dans un autre contexte, on aurait pu trouver positif que le Manuel Valls, premier ministre
reconnaisse enfin que les impôts avaient étouffé l’économie, qu’Arnaud Montebourg ex
ministre du redressement productif explique que la classe politique était devenue dangereuse
pour notre pays, car elle était une bourgeoisie d’Etat formée de hauts fonctionnaires coupés du
peuple. On sait bien qu’entre les déclarations et les actions il y a un immense écart et que surtout
la seule chose qui compte désormais c’est le prochain congrès du parti socialiste et les élections
présidentielles.
Les taux zéro sont un véritable poison pour les économies
Les banques centrales nous font entrer dans un monde de moins en moins connu qui génère
des anomalies économiques très importantes. Le fait que le Portugal, dont le marché actions a
progressé de 24,3% au premier trimestre, emprunte moins cher que les Etats Unis ne peut
s’expliquer que par un risque qui vaut désormais zéro.
Dans l’histoire économique aucun pays, aucune zone économique n’a pu se développer
durablement avec des taux d’intérêts négatifs car cela entraine une très mauvaise allocation
d’actif qui se termine toujours pas l’éclatement de bulles.
La hausse du dollar réduit les profits des sociétés américaines dès le quatrième trimestre 2014.
Il diminue la croissance de nombreux pays en Afrique (Zambie, Nigeria, Uganda, Angola, Afrique
du Sud…). Le Renminbi augmente régulièrement sa part de marché dans les transactions
internationales. Il devrait être bientôt inclus parmi les devises qui composent les Droits de Tirages
Spéciaux (DTS), car depuis 1969 les pondérations sont : Dollar 41,9%, Euro 37,4%, Livre Sterling
11,3%, Yen 9,4%
La Chine détient par ailleurs 3,8% des droits de vote au FMI alors qu’elle pèse 16,5% du PIB
mondial !
L’Europe du sud va aller encore mieux