Le Spam sonne-t-il le glas du marketing relationnel? « Emailing,done right can be a solution to direct marketing. Done wrong, it can be ruinous! » Rick Bruner,IMT Strategy 1 From B2C Email Marketing In Europe: 2004 To 2010, October 2005 Forecast: European Spending On Email Marketing, 2004 To 2010 1 • • • • • • • • • • Bénéfices d’une campagne e-mailing Envoi et réponses rapides Sélectivité Renforcement Média Coût par contact bas Taux de réponse supérieur Faibles coûts ! Respect des libertés individuelles (Privacy) Dialogue avec le consommateur Traçabilité Pas de problèmes liés aux systèmes postaux 3 1 Performance des emailings par secteur (2007) Les performances e-mailing au premier trimestre 2006 secteur par secteur 4 2 Les causes de la saturation • Mauvaise utilisation de l'e-mailing par les responsables marketing Æ Fréquence d'envoi est trop importante = Pression marketing = image de « spammeur » et courriers non lus directement supprimés. Æ Mauvaise segmentation des BDD Æ E-mails commerciaux à contenus illégitimes •Un outil de marketing direct arrivé au stade de maturité • Développement des filtres anti-spam 5 Typologie des consommateurs 25% des internautes américains ont du mal à faire la différence entre un email légal et un spam (New Media Age) 62.8% des internautes US suppriment les messages promotionnels demandés en pensant que ce sont des spam 6 3 • Le Spam: The tragedy of the digital commons Poids du spam par rapport au trafic email global 2007-2011 (source: Radicati Group; Avril 2007) Année 2007 2008 200922011e • Classification de la nature des Spam en avril 2007 1. Finance (34%) 2. Santé/médical (33%) 3. Pornographie (12%) 4. Jeux d'argent (7%) 5. Indéchiffrable (5%) • La Spam est une insulte et une intrusion dans sa boîte email (plus intrusif et plus irritant qu’un courrier postal), espace privé personnel • Selon une étude de la CEE, les internautes paieraient 10 milliards d’euros par an en frais 7 de connexion pour uniquement recevoir des Spam. 3 Le Spam: UNE INSULTE • Perception de l’intrusion d’un message publi-promotionnel ou publicitaire • Interférence avec ses libertés individuelles • Processus cognitif/ tâches à résoudre face à un matériel offensif • Perte de contrôle (réaction psychologique) • Il est intéressant de faire le lien entre intrusivité et la perte de contrôle • Les individus réagissent face à la perte de contrôle et de liberté en réagissant dans le sens inverse • Irritation • Sentiment négatif, impatient, insatisfait d’un consommateur face à un stimuli publicitaire • Fort temps passé à supprimer les Spams IMPACT PLUS FORT QUE DANS UN MAILING CLASSIQUE PAPIER (Morimoto et Chang, 2006) 8 3 Le Spam: facteurs de confusion techniques • Le sort des "faux-positifs", presque celui des vrais SPAM • Les statistiques révèlent la difficulté d’atteindre la boite de réception du destinataire « faux-positifs » (source Return Path): 10/20% des emails en France 1 à 54% selon les campagnes 8 à 39% selon les Webmails et FAI • Les vrais Spam évoluent, la confusion est de plus en plus forte 9 R ns o i t a d n a ecomm 1 • • Règles de base techniques Respecter les consommateurs en appliquant des règles simples de « signalisation » Du point de vue technique, - bien configurer ses serveurs - collaborer avec les FAI - veiller à la propreté des fichiers - figurer dans le carnet d’adresse - éviter les mots connotés - être attentif au format - prendre en compte les webmails - tester les e-mails avant l’envoi ( exemple : gravitymail.com ) - consulter les blacklistes - traiter immédiatement les plaintes et communiquer en temps utile - externaliser le routage - suivre les évolutions des clients de messagerie ( exemple : newsletter Kinépolis ) 10 R ns o i t a d n a ecomm 1 Règles de base Æ Ne pas avoir pour unique objectif le CA dégagé par chaque campagne, raisonner en terme de capital client. Æ Surveiller l’attitude des concurrents mais ne pas se caler automatiquement sur ce qu’ils font. Æ Ne pas confondre newsletter et emailing commercial : il est agréable pour un abonné de recevoir les newsletters à intervalle régulier. C’est différent pour les mails promotionnels. Æ Attention aux croisements avec des mails partenaires. 11 R ns o i t a d n a ecomm 1 Règles de base: des outils de mesure ÆPrévoir les performances de l’e-mail (modèle de X.Drèze, wharton par ex) avant envoi et pré test / Modèles de simulation (C.Balagué) Æ Analyser les résultats et surveillance permanente après chaque campagne email : taux d'ouverture, de désinscription, chemin et clic du navigateur, etc... 12 R ns o i t a d n a ecomm 1 Règles de base: optimiser le contenu Æ Offrir de la valeur ajoutée aux destinataires : apporter des informations, des avantages, du plaisir. Æ Concocter un « objet » d’emailing accrochant : court, sans équivoque, dans le language du destinataire, qui donne une bonne raison d'ouvrir! Æ The Media Equation Æ Mémoire sensorielle, courte , longue ÆLien social 13 R ns o i t a d n a ecomm 2 En amont : segmenter 3 concepts importants : ÆLa segmentation socio-démographique (notamment sexe, âge et CSP) Æ Les éléments déclaratifs Æ La segmentation comportementale : • en fonction de l’historique d’achat • en fonction de l’attitude face aux emails (% ouverture, % clics) 14 R ns o i t a d n a ecomm 2 En amont : segmenter Une bonne segmentation de la pression Marketing du Taux de Transformation 15 R ns o i t a d n a ecomm 3 Réguler la pression marketing 2 solutions concrètes sont utilisées pour faire face à la perte de clients due à une fréquence trop élevée d’emails : Æ Observer régulièrement l’évolution de la BDD (acquisitionsdésabonnements) ÆRéguler la pression marketing: Æparamétrer en amont le volume maximal d’emails envoyés aux abonnés selon une fréquence déterminée (jour, semaine, mois) Æpermettre à ses abonnés de régler eux-mêmes leur propre pression marketing (Ex: Cdiscount) 16 R ns o i t a d n a ecomm 3 Alors, quelle fréquence d’envoi adopter ? 1 par mois ? 1 par semaine ? Plus ? Moins ? Æ On ne peut pas raisonner en terme de fréquence moyenne. Æ La fréquence dépend du type de marché concerné : a- Produits hédonistes VS produits dits « contraignants » Ex : Yves rocher / Michelin b- Produits fréquemment renouvelés VS produits achetés pour durer Ex : Prêt à porter / gros électroménager Æ La bonne fréquence est celle désirée et supportée par CHAQUE individu. 17 R ns o i t a d n a ecomm 3 D’autres pistes de réflexions Æ Les recherches ont montré que les “privacy policies” entraînent plus les internautes à se sensibiliser au problème plutôt que de développer la confiance… Pour combattre ce phénomène, il faut designer le contenu, travailler le language et le format de présentation des formulaires (ex: négations, transformations lexicales, etc..) 18 R ns o i t a d n a ecomm 3 D’autres techniques Web 2.0 pour toucher les internautes Æ Blogs, réseaux sociaux, communautés virtuelles ÆDétection des influenceurs ÆDéveloppement et mesure du buzz L’ e-marketing relationnel de demain 19