Gina Triolo Français 404 AL 2B Le registre tragique du monologue d

Gina Triolo
Français 404
AL 2B
Le registre tragique du monologue d’Isabelle
L'Illusion Comique est une pièce de théâtre de Pierre Corneille qui a été publiée en
1639. Cette pièce a des éléments du classicisme mais pour la plupart elle est baroque. Le registre
de la pièce est un mélange de la tragédie et de la comédie, une tragi-comédie. Alors des aspects
comiques, comme le personnage de Matamore qui représente l’hyperbole, se présentent aussi
bien que des aspects tragiques, comme la mort d'Adraste.
Le registre change souvent dans la pièce et il se démontre par les champs lexicaux. Un
registre très tragique est évident dans un monologue d'Isabelle dans la première scène de la
quatrième Acte. Le registre et les champs lexicaux du monologue d’Isabelle ont des parallèles
avec ceux du monologue de Clindor dans Acte IV, Scene VII. La scène avec le monologue
d’Isabelle a lieu après que l'amour illicite entre Isabelle et Clindor est découvert. Clindor tue
Adraste et puis il est arrêté. Isabelle croit que son amant sera tué et son monologue décrit son
haine pour Géronte son père.
Elle commence par "enfin le terme approche" (1), parce que selon elle, la mort de Clindor
est la fin de sa vie à elle aussi. Cette première phrase marque le ton du monologue comme
tragique. Puis elle parle d’elle-même à la troisième personne quand elle dit "le malheur
d'Isabelle" (8) peut-être pour souligner sa souffrance extrême. Elle utilise une apostrophe après
parler à la troisième personne pour montrer davantage son désespoir pour la situation de
Clindor : « Hélas ! Que d’ennemis, et de quelle puissance, contre le faible appui que donne
l’innocence, contre le pauvre inconnu, de qui tout le forfait est de m’avoir aimée, et d’être trop
parfait » (9-12). Cela décrit son sentiment d’injustice pour Clindor, et pour elle-même aussi. Elle
pense qu’il n’est pas juste de ne pas pouvoir se marier avec Clindor. Elle continue d’exprimer
son chagrin, et elle parle d’un ton trop dramatique. Elle se sent coupable pour leur situation : « je
veux perdre la vie en perdant mon amour…je veux suivre ta morte, puisque j’en suis la cause »
(16-18). Alors elle veut mourir à la place de vivre sans Clindor, et elle se sent coupable pour la
mort de son amant.
Le monologue de Clindor en Scène VII du même acte répète les mots d’Isabelle, mais
avec un ton diffèrent. Clindor aime bien Isabelle, et il dit en prison « Isabelle, je meurs pour vous
avoir servie…Je meurs trop glorieux, puisque je meurs pour vous » (18-20). Il répète le mot
« meurs » trois fois dans trois vers, alors comme le monologue d’Isabelle, celui de Clindor a un
champ lexical de la mort ; comme elle, il meurt pour l’amour. Mais le ton est plus galant, tandis
que le ton du monologue d’Isabelle est rempli de la culpabilité. Clindor continue de parler de son
amour pour Isabelle, de son regret, et puis de son haine pour Adraste. Il termine avec un appel
pour Isabelle de ne pas l’oublier.
Contrairement au monologue de Clindor, celui d’Isabelle termine avec son haine et son
envie pour la vengeance. Le ton du monologue d’Isabelle change rapidement de ses expressions
de la culpabilité et de la tristesse d’un ton de la vengeance et de la haine vers son père Géronte.
Ses émotions pour son père sont extrêmes ; elle dit qu’il est un « père inhumain » (21). Elle
utilise un champ lexical des mots pour la violence et le tourment comme « cruauté » (21),
« l’horreur des ténèbres » (29) etc. Alors elle déteste son père avec tout son cœur. Elle accuse
son père de la situation de Clindor ; c’est-à-dire qu’elle pense que l’arrestation de Clindor
n’aurait jamais arrivé si Géronte n’a pas essayé de la forcer de se marier avec Adraste.
Tout le monologue a un registre tragique qui est démontré par les adjectifs et les
descriptions plus dramatiques et tristes. C’est très clair que cette scène a des aspects d’une
tragédie. Elle parle de son culpabilité, de son amour pour Clindor, et finalement de son haine
pour son père. Clindor parle aussi des choses similaires, d’un ton similaire, mais sans la
culpabilité et la haine pour Géronte. Tous les deux monologues a trois parties qui sont similaires.
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