parfait » (9-12). Cela décrit son sentiment d’injustice pour Clindor, et pour elle-même aussi. Elle
pense qu’il n’est pas juste de ne pas pouvoir se marier avec Clindor. Elle continue d’exprimer
son chagrin, et elle parle d’un ton trop dramatique. Elle se sent coupable pour leur situation : « je
veux perdre la vie en perdant mon amour…je veux suivre ta morte, puisque j’en suis la cause »
(16-18). Alors elle veut mourir à la place de vivre sans Clindor, et elle se sent coupable pour la
mort de son amant.
Le monologue de Clindor en Scène VII du même acte répète les mots d’Isabelle, mais
avec un ton diffèrent. Clindor aime bien Isabelle, et il dit en prison « Isabelle, je meurs pour vous
avoir servie…Je meurs trop glorieux, puisque je meurs pour vous » (18-20). Il répète le mot
« meurs » trois fois dans trois vers, alors comme le monologue d’Isabelle, celui de Clindor a un
champ lexical de la mort ; comme elle, il meurt pour l’amour. Mais le ton est plus galant, tandis
que le ton du monologue d’Isabelle est rempli de la culpabilité. Clindor continue de parler de son
amour pour Isabelle, de son regret, et puis de son haine pour Adraste. Il termine avec un appel
pour Isabelle de ne pas l’oublier.
Contrairement au monologue de Clindor, celui d’Isabelle termine avec son haine et son
envie pour la vengeance. Le ton du monologue d’Isabelle change rapidement de ses expressions
de la culpabilité et de la tristesse d’un ton de la vengeance et de la haine vers son père Géronte.
Ses émotions pour son père sont extrêmes ; elle dit qu’il est un « père inhumain » (21). Elle
utilise un champ lexical des mots pour la violence et le tourment comme « cruauté » (21),
« l’horreur des ténèbres » (29) etc. Alors elle déteste son père avec tout son cœur. Elle accuse
son père de la situation de Clindor ; c’est-à-dire qu’elle pense que l’arrestation de Clindor
n’aurait jamais arrivé si Géronte n’a pas essayé de la forcer de se marier avec Adraste.