de maintenir les cohérences et les savoirs faire ; mais aussi sur les questions de gestion des
ressources humaines puisque c’est évidemment là que « gisent les gains de productivité et de
regroupement de temps partiels » qui permettront, via les mutualisations de gagner des ETPT.
3. La mutualisation : c’est évidemment l’objectif prioritaire recherché. A ce sujet ne vous laissez pas
abuser par la déclaration solennelle « la mutualisation…respecter le statut d’origine de chaque
fonctionnaire et le lien qui l’unit au ministère dont il relève. » c’est à peu près du même tonneau que
les assurances de X.Bertrand sur « on ne touche pas aux 35h » !
Evidemment la mutualisation, les bourses d’emplois, les plates-formes de mutualisation pilotées par le SGAR
(donc régionalement) ont toutes pour objectif de s’affranchir, sur la base du « volontariat » de toutes ces
contraintes archaïques. La loi de mobilité fournit les outils pour cela !
Notre vigilance devra donc être totale et constante sur tous ces terrains.
D’où l’importance que les SD FSU travaillent avec les personnels concernés, et donc leurs SN qui existent sur
place, ou en lien avec les SN s’il le faut via le secteur, pour aider au plus près du terrain les batailles qui vont
être déterminantes pour l’avenir des missions et des services.
Sans jamais oublier que le « volontariat » dans ces domaines est souvent très « contraint » mais qu’il est
d’une efficacité redoutable pour les DRH !
3. Calendrier
Il est très serré, même si du point de vue gouvernemental ils ont dû reculer d’un an au vu des difficultés
« internes » et des arbitrages qui s’annoncent tendus. Si la mise en place se fera en 2009 av ec des
possibilités d’intervention maintenues c’est dès la première phase qu’il faut se mobiliser. C'est-à-dire de
juillet à octobre !
En effet, les préfets de région doivent envoyer pour le 28 nov. leurs propositions de réorganisation.
Il est donc impératif le plus rapidement possible et au plus tard à la rentrée scolaire de prendre contact
avec nos partenaires syndicaux, avec les usagers, avec les élus pour construire une riposte. Notre bataille
doit être, comme sur les transferts de 2003, d’abord centrée sur les missions, l’intérêt des usagers plus
que sur les cotés « statutaires » qu’il nous faut absolument assurer en tant qu’OS mais qui ne peuvent
motiver à priori les usagers et élus.
Le dernier sondage sur les SP et la RGPP montrent que la population n’est pas dupe des objectifs
poursuivis.
Les questions d’aménagement du territoire qui sont de fait posées par les différentes « cartes »
(judiciaires, hospitalières, défense…) permettent de s’appuyer sur des mobilisations locales
potentiellement fortes.
Nous devons bien entendu considérer que ce sont l’ensemble des services de l’État (éducation comprise)
qui seront à terme concernés et donc mener campagne en ce sens.
Il est indispensable de multiplier les réunions de formation (vous pouvez faire appel aux secteurs
nationaux SPDS et SDP) ; d’utiliser l’appel « Le service public est notre richesse » ; de construire les unités
les plus larges possibles.
Il est aussi indispensable, comme au moment de la mise en œuvre de la décentralisation de faire circuler
les informations – un espace sur le nouveau site internet sera destiné à cela – et expériences pour à la fois
unifier nos interventions locales et faire profiter tous les camarades des pratiques et avancées locales.
Pour la Culture notre camarade du SNAC vous alerte simplement pour ‘linstant sur le fait suivant :