B/ Comment explique-t-on les fluctuations économiques

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1. 2 Comment expliquer l'instabilité de
la croissance ?
À) L'activité économique est soumise à d'importantes fluctuations
Trend : Tendance à long terme de cette croissance mesurée à partir d'un taux de croissance
annuelle moyen
Crise :


Au sens commun : ensemble de la période durant laquelle l'activité économique déprimée
Au sens économique : c'est le point de retournement de l'activité économique à la baisse
Fluctuations : Ensemble des mouvements d'accélération et de ralentissement de la croissance
Croissance potentielle : croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu'ils mobilisent
tous ses facteurs de production, sans tension dans l'économie
Croissance effective : croissance réellement obtenue par le pays sur une période
La croissance potentielle est une hypothèse qui tient compte du rythme des révolutions passées et
s'évalue en pourcentage.
La croissance effective dépend de la consommation finale, de l'investissement des entreprises, des
administrations publiques, des ménages, et de la demande extérieure ainsi que de la variation des
stocks.
Croissance des pays émergents
-Accumulation du capital (rendements
croissants)
-Augmentation de la population active
-Déversement (transformation structurelle de
l'économie avec le passage des secteurs
improductifs dans des secteurs et des emplois
productifs
Croissance des pays développés
-Le progrès technique :
 augmentation de PGF
 contourner la loi des rendements
décroissants
->Recherche et développement
L'écart entre la croissance effective la croissance potentielle est appelée « écart de production » ou
en anglais « output gap »
L'innovation peut améliorer la croissance potentielle si les agents économiques mettent en avant des
transformations et des adaptations pour la créer :
 Nouvelle formation des employés
 Variations des investissements de la recherche fondamentale
 Transformation de l'organisation du travail
B/ Comment explique-t-on les fluctuations économiques ?
Dans l'ancien régime, une crise découlait du climat de la guerre ou des maladies et aboutissaient à
une crise de sous-production. Dans le monde moderne, la crise est fréquemment une crise de
surproduction, où la demande solvable n’est pas suffisante pour absorber toute l’offre.
Avec le taylorisme et le fordisme, la croissance est en forte expansion, et permet aux entreprises
d'augmenter les salaires, permettant aux employés de payer les objets qu'ils créent (politique du cinq
dollars par jour). Dans le même temps, le crédit se développe aussi. (Exemple : banque ford)
Rappel : Au temps du taylorisme, le travail est chronométré et divisé en plusieurs taches. Quant au
fordisme, il attend la chaîne de production : les produits se déplacent vers les travailleurs.
Une bulle spéculative est un pic dans la valeur des actifs dans un secteur, une matière première ou
une classe d’actifs. Pour la crise de 1929, elle est due à :




Un cours des actions surévaluées (la valeur affichée es t inférieure à la valeur réelle)
due à des comportements mimétiques
Aux call loans : Sur l'achat d'une action, 90 % des fonds viennent d'un crédit tandis
que 10 % des fonds viennent d'un apport de l'agent économique => recherche de
l'effet levier.
Au comportement des banquiers qui prêtent à des agents économiques plus ou
moins solvables
A la non redistribution des gains de productivité aux travailleurs (productivité par
tête augmentée de 35 % tandis qu'une augmentation des salaires de 15 %) =>
l'augmentation de la production ne trouve pas une demande solvable suffisante.
La crise de 1929 a été provoqué par le relèvement du taux d'escompte (et donc de la réserve d'or)
par le Royaume-Uni. Ce dernier va attirer des capitaux provenant de la vente d'actions
étatsuniennes, qui va déséquilibrer la bourse de New York.
Baisse des
investissements
Baisse de la
valeur du
patrimoine
Les banques
deviennent "frileuses"
et accordent moins de
prêts
Croissance
déprimée
La crise de 1929 permet de constater trois théories :
 Mimétisme dû aux asymétries d'informations
 La fin d'un cycle Kondratiev et la fin d'un cycle Juglar
 Choc de demande
L'explication des cycles apparaît à la fin du XIXe siècle, les économistes s'apercevant que l'économie
est rythmée de manière régulière.
cycle économique : fluctuations plus ou moins régulières de fréquences périodiques d'amplitude plus
ou moins fixe de l'activité économique.
Il existe trois cycles économiques majeurs :
 cycle Kitchin (uk, 1921) : il dure de trois à quatre ans et sont liés aux pratiques de
stockage de déstockage des entreprises (cycle du porc => élevage de cochons
supplémentaires pour répondre à la demande => à l'âge adulte ils ne sont pas tous
vendus car il y a trop d'offres; les entreprises faiblement constituées sont en faillite)
=> trois à quatre ans environ

cycle Juglar (1862) : il est aussi appelé cycle des investissements ou cycles des

affaires. Dans des périodes de croissance, il est une sorte d'euphorie collective ; les
gens deviennent aveugles aux risques. De ce fait, les gens comprennent (autointoxication collective). En cas de ralentissement, le mimétisme entraîne l'excès
inverse.
=> De sept à huit ans environ
Cycle Kondratiev : Schumpeter les explique par l'investissement (cf. chapitre 1.1)
=> de 30 à 40 ans environ.
Schumpeter pense que ces cycles sont liés et lorsque ces cycles sont synchronisés, la crise est grave.
Ils sont de plus en plus courants, en témoigne le délai entre les crises et les innovations de plus en
plus.
Financement intermédié : recours au crédit bancaire. Les banques créent de l'argent ex nihilo
en transformant les dépôts en crédits
Asymétries d'information : situation de marché où toutes les informations ne sont pas
connues. Les banques ne peuvent pas forcément évaluer la rentabilité et la « qualité » du client
(solvabilité, santé…)
Antisélection : Situation où les participants d'un échange vont être confrontés à des produits de
mauvaise qualité ou de moyenne qualité à cause des asymétries d'information, les bons produits
disparaissant du marché.
Dans le cadre du crédit, les bons clients ne reçoivent pas une « prime » du banquier et sont traités de
la même façon que les mauvais. De ce fait, ces clients cherchent d'autres moyens de financement et
il ne reste plus que les mauvais clients sur le secteur. Dans l'idée, les banquiers vont faire payer aux
bons le risque des mauvais en élevant les taux d'intérêt ou en restreignant le crédit pour tout le
monde.
En période d'expansion, le risque de défauts est considéré comme faible : les clients sont
surévalués et se voient distribuer plus de crédit, accélérant ainsi la période d'expansion.
En période de récession, les banques restreignent le crédit à cause de la probabilité de
défauts élevés. Elles vont donc refuser des opportunités d'entreprise fiable et ont accéléré le
phénomène de récession.
Cette explication par le cycle du crédit montre que les
fluctuations sera aussi endogène, propre capitalisme. Elle
montre que les banques amplifient les fluctuations de la
croissance.
Paradoxe de la tranquillité (Solow) : le comportement des
agents économiques vont entraîner une crise, qui n'est pas
encore visible.
En période de crise économique :
 Les agents économiques s' endettent en voyant les
taux d'intérêt faibles
 La valeur du patrimoine augmente, augmentant la
solvabilité d'un client peu fiable au vu des banquiers

Les revenus augmentent
=> dynamisation du crédit et de demande ; le risque pris par les banquiers vont alimenter une
crise future.
Suite à cela, les conséquences sont les suivantes :
 augmentation du prix des actifs -> spéculations -> bulles spéculatives
 augmentation des taux d'intérêt de l'ensemble des banques.
Les crises économiques ont donc des causes endogènes et exogènes
En période de crise économique :
 il y a un retournement des taux d'intérêt (diminution puis augmentation). C'est une
cause exogène : il y diminution de la demande globale (ménages ; entreprises ; État ;
banques)
 l'endettement qui était soutenable en période d'expansion devient insupportable en
période de récession (les salaires progressent moins vite que le rythme de
remboursement du prix de la dette, qui est fixe)
=> Il y a donc une déflation par la dette : la baisse
des prix est accentuée par la vente massive d'actifs,
Explication de Irving fisher
dont on retient moins d'argent à cause de la
saturation du marché.
Baisse des prix
Baisse des investissements
Baisse du
pouvoir d'achat
Baisse de la
consommation
Baisse des
profits
Baisse des
salaires
Baisse de la demande
globale
En théorie, la déflation est une régulation par la faillite, faisant disparaître les entreprises les
plus faibles qui ne peuvent supporter leurs dettes.
Les coûts de revient sont ainsi plus faibles => l'entreprise d'une part de marché => et il y a une
augmentation de la demande globale.
Chocs d'offres et de demandes
Choc : modification imprévue de l'offre de la demande
Choc d'offre : modification imprévue de l'activité économique qui s'explique par une variation
brutale du nombre d' offreurs. Sa représentation graphique est croissante sur les prix
Choc de demande : modification imprévue de l'activité économique qui s'explique par une
variation brutale de la demande globale. Sa représentation graphique est décroissante sur les prix
Prix
Quantité
Courbes économiques classiques
: Courbe d'offre classique
: Courbe de demande classique
Chocs positifs
: Choc d'offres positif
: Choc de demande positif
Chocs négatifs
: Choc d'offres négatif
: Choc de demande négatif
Rappelons que l'intersection de deux courbes forme un prix d'équilibre.
Les chocs peuvent avoir une cause exogène (extérieure à l' économie) exemple : séisme,
ou une cause endogène (relative à l'économie) exemple : taxes, interventions publiques
La courbe d'offre représente la quantité de biens et de services que les agents économiques vendent
à chaque niveau de prix, tandis que la courbe de demande représente la quantité de biens et de
services les agents économiques achètent à chaque niveau de prix.
Par exemple, une hausse du prix du pétrole se traduirait par un choc d'offres négatif, suite à une
hausse du coût de production, les prix augmenteraient alors, créant dans un second temps un choc
de demande négatif, les quantités achetées diminuant.
À l'inverse, d'importants gains de productivité créeraient d'abord un choc d'offres positif, les
entreprises produisant plus et réduisant les prix, phénomène qui à son tour conduira à un choc de
demande positif car les quantités achetées ont augmenté.
La crise de 1974 était due à un choc d'offre aboutissant à une inflation et au chômage tandis que la
crise de 1929 était une crise de la demande solvable menant à une déflation
Composants de la demande globale : PIB + M = CF + Invest + X + VS
L'investissement connaît des fluctuations plus amples que la consommation des ménages. Lorsque la
demande ralentie, les entreprises arrêtent d'investir et puisent dans leurs stocks, effet qui se trouve
amplifié par l'effet du multiplicateur keynésien. (Toutes dépenses de revenus pour un autre agent
économique, qui va se transformer une nouvelle fois en dépenses après l'épargne)
L'État doit stimuler la demande globale grâce à l'investissement et permettre ainsi le plein emploi. Il
dispose pour cela du pouvoir de :
 faire varier les taux d'intérêt
 modifier la structure de distribution de revenus
 lancer des politiques de relance
Demande effective : estimation de la demande par les entrepreneurs (selon Keynes). Elle
dépend :


du carnet de commandes
du niveau des salaires et du pouvoir d'achat


de l'évolution sectorielle et des analyses sociologiques
des prévisions de croissance
Analyse marxiste de l'économie actuelle (selon Artus, PDG de Natixis)
La répartition de la valeur ajoutée est donc modifiée : l'argent dégagé par la compression des salaires
sert à l'investissement, secteur qui a besoin de plus en plus d'argent dans le temps pour être
rentable. Le pouvoir est donné aux actionnaires, qui cherchent à maximiser leurs investissements à
court terme, alors qu'avant les managers avec vision à long terme
Ce phénomène entraîne une baisse de la demande globale qui faisant émerger une crise de
surproduction ( trop d'offre par rapport à demande solvable )
Cette analyse explique l'endettement des états, et le sur investissement du secteur privé.
Chaque État essaie de rétablir les fondamentaux économiques sans se soucier de l'impact de ces
politiques sur les économies avoisinantes. Les actionnaires ont réussi à détourner la valeur ajoutée
pour en tirer des bénéfices, réduisant la consommation, malgré les initiatives de l'État et du secteur
privé.
La crise provient alors des inégalités à cause de la déstructuration de la formation de la valeur
ajoutée
Le capitalisme actionnarial aboutit donc à une relation d'agence entre les actionnaires (agents) et le
cadre exécutif de l'entreprise (principal)
On voit creusement de visibilité avant les crises de 1929 et 2009, comprimant la demande globale.
C/ Comment gère-t-on les fluctuations économiques ?
Politique budgétaire : politique économique où l'État oriente son budget ou sa politique fiscale
pour réguler la conjoncture économique
Politique monétaire : politique économique ou l'État va faire varier la masse économie pour
réguler la conjoncture économique
Rappel : ce schéma
représente les quatre
objectifs principaux
d'une économie
1929
État gendarme : l'État n'intervient
pas dans l'économie. Les lois de
l'offre de la demande se régulent
par le signal du prix
1973
Keynes constate dans la Théorie générale de l'emploi
de l'intérêt et de la monnaie (1936) que
l'autorégulation n'a pas fonctionné : La déflation des
prix et des salaires n'a pas fonctionné et le chômage a
augmenté.
L'État doit intervenir pour corriger les variations de la
conjoncture en jouant sur les politiques budgétaires et
monétaires. Keynes propose des actions contracyclique et pro-cyclique.
Politique de désinflation
compétitive et de rigueur
budgétaire
Le budget de l'État atteignait les variations des cycles économiques (augmentation des impôts
pendant les périodes de croissance ; augmentation des prestations sociales en période de récession)
de façon mécanique, soutenant la consommation et la production (on parle de stabilisateurs
automatiques)
Keynes pense qu'il faut laisser ses stabilisateurs, malgré la création des dettes liées à ses
stabilisateurs.
Les politiques budgétaires de relance consistent à augmenter les dépenses publiques et la masse
monétaire : avec effet multiplicateur, on va chercher à avoir une dépense publique qui représente
une multiplication des revenus prodigués. Le niveau du multiplicateur aide à déterminer l'impact du
multiplicateur keynésien dans l'économie.
Propension à consommer : Part moyenne du revenu disponible que les ménages consacrent à
la consommation
Propension à épargner : Part moyenne du revenu disponible que les ménages consacrent à
l'épargne
Une partie des revenus supplémentaires sert à acheter des produits d'autres pays. Une partie
du plan de relance est alors injectée dans d'autres économies. Les variations des dépenses publiques
va entraîner une réaction plus que proportionnelle sur la production.
Le choix de la politique économique dépend de la conjoncture économique:
 Si la croissance effective est inférieure à la croissance potentielle, l'État mettra en place un
plan de relance.
 Si la croissance effective est supérieure la croissance potentielle, il va mettre en place un plan
de rigueur.
Élasticité :
Variations de la demande en fonction des prix .
Le pétrole, nécessaire dans la plupart des processus de production, est un produit inélastique et
l'augmentation de son prix a abouti à une inflation. Les entreprises n'ont pas pu augmenter leurs prix
car l'économie était mondialisée et donc concurrentielle. De ce fait, émargées profits ont été
comprimées ; investissement à diminuer tout comme la rentabilité.
1981-82 : Relance Mauroy
C'est une tentative dans une économie mondialisée de relance keynésienne dans une conjoncture où
les autres états menaient une politique de rigueur. Pour pallier au manque de consommations
intermédiaires, les états ont recours à l'importation et crée ainsi un déficit commercial, un déficit
public, une baisse de la valeur de la monnaie.
Depuis 1952, l'État français a instauré l'indexation des salaires sur les prix (échelle mobile des
salaires), c'est-à-dire que les salaires augmentaient autant que l'inflation. De ce fait que les
entreprises augmentaient pas leurs prix de peur de payer une masse salariale plus importante, il y
alors compression des profits. Ce mécanisme est abandonné depuis 1982
En 1982, Mitterrand réoriente les politiques économiques de la France d'une politique de relance à
une politique d'austérité.
 Il en suit une politique de désinflation compétitive créée par la relance et la crise
 Il mène une politique monétaire restrictive ans en diminuant la masse monétaire par
l'augmentation des taux d'intérêt (les entreprises ont alors plus de mal à se financer)


Il enclenche une politique budgétaire de rigueur afin de retrouver l'équilibre des dépenses
publiques, en augmentant les impôts et en diminuant les prestations sociales
Il met en place une politique de l'offre : politique structurelle qui cherche long terme la
compétitivité des entreprises (assouplissement du droit du travail, facilité de financement
sur les marchés financiers), politique plus connue sous le nom de politique des 3D :



Désintermédiation : Inciter fiscalement à aller sur le marché des capitaux ( - de
crédit bancaire, inflation des crédits bancaires, - d'impôts sur la plus-value )
Décloisonnement : Connecter entre eux les marchés financiers et permettre
aux agents économiques d'aller sur ces marchés ( informatique démocratisée
en 1990)
Dérèglementation : On va exercer moins de contrôle sur les marchés
financiers. L'Etat se retire partiellement de l'économie ( privatisation des
bourses )
La crise de nos jours est due selon les monétaristes à une intervention de l'État trop importante.
Selon d'autres économistes, elle serait née de l'épuisement du progrès technique. Rappelons que les
monétaristes ne sont pas hostiles à l'intervention des banques centrales lorsque c'est nécessaire.
Milton Friedmann considère que la crise de 1929 a été accentuée par l'intervention des banques
centrales car elles ont augmenté leurs taux d'intérêt au lieu d'augmenter la masse monétaire.
( " helicopter money " )
* : Le taux de réserve obligatoire la fraction que les banques commerciales doivent mettre à la
banque centrale afin de créer de l'argent (en contrepartie du montant d'une créance)
On peut distinguer de politique monétaire :
 une politique expansionniste qui vise à augmenter la masse monétaire
 une politique restrictive qui vise à lutter contre l'inflation
Politique Conjoncturelle
Politique budgétaire
Variation des dépenses
publiques et des
prélèvements obligatoires
Politique monétaire
Action sur les taux
d'intérêt par les banques
centrales
Rapprocher le PIB effectif du PIB potentiel
Action à court terme
Politique structurelle
Renforcer l'efficacité des facteurs de production
Accroître la quantité de facteurs de production
utilisés
Dépenses
d'éducation
Innovations
technologiques
Infrastructures
publiques
Élever le PIB potentiel
Action à long terme
Le niveau de l'euro est une moyenne qui ne satisfait pas tous les pays, un euro faible favorisant les
exportations et un euro fort facilitant les achats à l'étranger. Il n'y a pas d'harmonisation des
politiques budgétaires, sociales… L'union européenne ne peut pas corriger les déséquilibres de la
zone euro.
L'efficacité des relance individuelle limitée ; chocs de demandes peuvent exister durablement
Les sociétés délocalisent alors afin de profiter de cette baisse de prix, mais importent aussi cette
baisse des salaires, et restreignent les perspectives d'augmentation des salaires
=> la déflation entraîne donc une diminution de la demande globale par contagion d'un pays à un
autre
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