PROBLEMES ECONOMIQUES INTERNATIONAUX Aujourd'hui la majorité des échanges s'effectue entre 3 pôles appelés la Triade qui les USA Europe et Asie. Il faut savoir qu'en 2007 84% du commerce international concerne ces 3 pôles; et leurs échange intra triade représentent 71% du commerce. La part des pays développer à économie de marche représente entre 2/3 et ¾ du commerce mondial. Celles des PED est de 1/6 et ¼ des échanges mondiaux. Cette structure géographique du commerce est restée la même depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les problèmes économiques internationaux sont nombreux (écologiques, environnementaux, dépendance énergétique des zones à faibles ressources, pauvreté...) La situation économique mondiale, l'ouverture des économie sera le sujet de ce cours. Elle est indispensable pour la concurrence, on est donc obligé d'ouvrir les économies et de faire évoluer notre système économique afin de reste compétitif et d'améliorer notre position dans le monde. Cette ouverture des économies existe depuis longtemps mais elle a connue une accélération dans les année 50 notamment avec la construction de l'Union Européenne. Le terme mondialisation est récent on ne l'utilisait pas il y a 30/40 ans. Elle s'est surtout accentue depuis que la Chine ou l'Inde on décider de s'ouvrir et de devenir une économie de marcher. De façon générale, on peut dire que l'essor des échange internationaux s'est traduit par un renforcement de la DIT (Division Internationale du Travail). Les pays se spécialisent dans les productions dans les quelles il est le plus efficace. Le levier indispensable à la DIT est le libre échange. I- La mondialisation de l'économie : caractéristiques et déterminants A- Définitions et indicateurs 1/ Définitions Mondialisation de l'économie : elle désigne l'accélération à l'échelle mondiale des échange de biens et de services qui sont rendus possible grâce à la levée progressive des entraves au commerce (GATT et OMC) et avec le développement des moyens de transport. Les acteurs internationaux comprennent des institutions internationales telles l'OMC, le FMI; et des acteurs privés comme les ONG; ou les FMN. Les ONG : Son origine doit être privé, son but est non lucratif, elle sont financièrement et politiquement indépendante, son objectif est donc d'intérêt publique. Toutes ces organisations prennent de plus en plus de poids au détriment des Etats, et les Etats se retrouvent sans pouvoir face au comportement des multinationales qui délocalisent. 2/ Indicateurs : taux d'ouverture et IDE Ces indicateurs vont servir à mesurer le degrés d'intégration d'un pays dans l'économie mondiale. Le taux d'ouverture représente la part des exportation d'un pays dans sa richesse : X/PIB*100 Il en découle souvent que les grand pays sont moins ouverts à l'international car leur marché domestique est très important (USA 10%, Chine). Les petits pays, eux, doivent produire suffisamment pour l'exportation (France 30%) d'où le fait que le taux d'ouverture est plus important. Plus on exporte plus on est tributaire des partenaires étrangers et de leur situation économique. Les Investissement Directs à l'Etranger : c'est le capital placer à l'étranger pour y développer une activité commerciale ou productive par opposition aux investissements portefeuilles qui seront d'une durée moindre. Quelques exemples : Création d'entreprises ou de filiales, prise de participation dans le capital d'une entreprise existante (+ 10%). La France se place en 6éme position en ce qui concerne son stock d'IDE (ceux qui investissent chez nous USA et Europe). Ce sont les USA qui sont les plus attractifs. Ces dernières années les IDE ont connus une croissance assez exceptionnelle et ils se traduisent par un croissance des Firmes MultiNationales dans le monde. « Une firme est dite multinationale dès l'instant où elle fait une IDE » B- Les entreprises multinationales, acteurs majeurs de la mondialisation Une FMN est une entreprise qui a au moins une filial implantée dans un autre pays. Elles ont 3 types de stratégies principales : Productive ou de délocalisation : L'objectif principal est de réduire les coûts de productions Commerciale : l'implantation à l'étranger permet de vendre sur place De décomposition du processus productif : on décompose le processus, l'entreprise produit les différents éléments dans des pays différents suivant les opportunités. Ces stratégies soulèvent certains problèmes : vaut-il mieux être prêt des fournisseurs ou des acheteurs? Investissement vertical : chaque partie du processus de production est réalisée dans des pays différents. Le siège social est dans le pays d'origine et contrôle la production réalisée à l'étranger. Ces FMN ont deux logiques d'implantation : Fiscale : les bénéfices de la FMN apparaissent dans les pays où la fiscalité est la plus faible. Economique : internationalisation des activités pour réduire certains coûts (salariaux), et dégager des économies d'échelle. Les pays qui accueillent bénéficie de création d'emplois, de transfert de technologie ce qui favorise l'industrialisation des pays accueillant, mais il voit leur population avoir un certain niveau de formation sinon il faut mettre en place ces formations nécessaires. Ces FMN vont mieux payer les employés et donc vont « voler » la main d'oeuvre qualifiée du pays au détriment des entreprises locales. La FMN va créer de l'emploi mais aussi en détruire dans son pays d'origine car c'est une délocalisation. 1/3 du commerce mondial se fait entre filial de groupe internationaux, on parle alors d'échange intra groupe. La plus part des économies vont être ouverte au monde, et la conséquence va être l'augmentation des interdépendances, chaque pays à besoin d'un autre pour exister. Dépendances sous 2 formes : en terme de vente, de débouché; et de fournisseurs, d'approvisionnement. C'est le phénomène de la contrainte extérieur de KEYNES : la croissance économique d'un pays va repartir elle va donc importer, le solde commercial va se dégrader (on importe plus qu'on exporte) pendant un certain temps. II- Les théories des échanges internationaux A-Le libre- échange et la spécialisation internationale Elles ont permit d'augmenter les possibilité d'échange entre les pays 1/ La théorie classique : la spécialisation des pays a) Adam SMITH : la théorie des avantages absolus Selon lui, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication des biens pour lesquels il dispose de coût de production plus faible que ceux des autres pays. Il exportera ce que son pays n'a pas consommer et il importera ce qu'il n'a pas produit. Il peut conduire à une impossibilité d'échange dès lors que un pays a un avantage absolu sur tout les produits, dans ce cas le pays qui n'a aucun avantage absolu serait amené à importer tout les biens sans pouvoir rien vendre. b) David RICARDO : La théorie des avantages comparatifs Il va considérer 2 nations l'Angleterre et le Portugal avec la production de vin et de draps. Nombre d'heure = 10h Angleterre Portugal Drap 3u 6u 6u 2u Vin 1u 2u 3 1u En résumer chaque pays va avoir intérêt à se spécialiser selon son intérêt comparatif. Chaque pays en se spécialisant pour les productions pour lesquelles il a un avantage comparatif va se procurer une plus grande quantité de bien que si il les avait tous fabriqué lui même. 2/ Le modèle de Hecksher – Olin – Samuelson (HOS) : la spécialisation des pays selon les « dotations factorielles » …................ Il n'y a pas de mobilité de facteurs entre les pays. a) Le théorème HOS Selon ces 3 auteurs chaque pays doit se spécialiser dans les productions qui demande le facteur production qui est le plus abondant. Plus ce facteur est abondant plus son prix est faible, ce qui fait baisser le cout de revient du produit. b) Conséquence : l'égalisation des prix des facteurs. Il y a 2 pays A et B qui possèdent des technologies identiques. Il y a 2 bien à produire : des automobile et du textile. Les 2 facteurs de production sont C les quantité de capital et T les quantité de travail. Chacun à un prix propre : le taux d'intérêt I pour le capital et le salaire S pour le travail. On suppose que le pays B a une forte dotation en travail et le pays A en capital : CA/TA > CB/TB La technologie utilisée pour le textile est différente de celle des voitures, le pays en question va donc produire le bien qui utilise le plus le facteur dont il est le mieux doté. On en déduit que la production de voiture demande plus de capital que de travail. Comme A est mieux doté en capital, il produira des voitures. Alors que le produit B va s'engager dans la production de textile. On peut en déduire que le pays A dispose d'un avantage comparatif dans la production des voitures. Les voitures coutent moins chère à produire dans le pays A. Le prix d'un facteur production est fonction de la rareté de celui-ci. Un facteur plus abondant est moins cher; on peut donc supposer = SA<SB et IA>IB. Le pays A va se spécialiser dans les biens intensif en travail. Ce facteur va être fortement demander donc son prix va augmenter. SA va augmenter et IA va diminuer. Le pays B va vouloir se spécialiser dans les bien intensif en capital. Alors le prix du capital augmente et le salaire diminue. IB augmente et SB baisse. D'où SA=SB et IA=IB La hausse du prix de facteur qui a été beaucoup utiliser fait augmenter le cout de revient du produit dans lequel le pays s'est spécialiser. c) Le paradoxe de LEONTIEF Dans la fin des année 40, les USA sont très fournis en facteur capital donc en machine et il décident d'exporter des biens intensifs en travail et d'importer des biens intensifs en capital. Ils estiment que le facteur travail n'est pas homogène, les hommes sont plus ou moins productifs. Pour conclure, ce théorème HOS . le paradoxe nous montre que les échanges internationaux sont basés sur les différence entre les nations. Ce qui fonctionne entre 2 pays ne fonctionnera pas entre deux autres. Pour Ricardo l'avantage comparatif sur les techniques de production et pour le modèle HOS les avantages comparatifs sont fondés sur l'abondance des facteurs de production (capital et travail). La principale limite à ces théorie, c'est qu'il faut que les facteurs de productions soient immobiles entre les pays. 3/ Les nouvelles théories du commerce internationale a) L'importance des échanges intra-branche Le modèle de Ricardo et le modèle HOS expliquent une partie seulement des échanges et portent sur des produits différents dans des pays différents. En réalité on va trouver une coexistante d'importation et d'exportation pour de nombreux produits: c'est ce que l'on appel des échanges de commerce intra-branche. b) La recherche de différenciation La demande de produit est de plus en plus segmentée et diversifiée. Les consommateurs veulent des produits plus innovant, plus mieux... La France va avoir tendance à exporter des voitures de gamme moyenne et importer du haut de gamme, c'est du commerce intra-branche qui permet de satisfaire cette demande de différenciation c) Les économies d'échelle Une entreprise veut réaliser des économies d'échelle et va donc être tenté de vendre à l'internationale et donc d'exporter et ce pour que se soit plus rentable. Il faut alors centraliser le plus d'activité possible; au niveau mondial certain secteurs d'activité sont très concentrés (secteurs où il y a peu d'acteurs mais qui dégage un gros chiffre d'affaire comme dans l'acier). Tout cela peut conduire les états à vouloir une certaine forme de protectionnisme. B-Les arguments en faveur du protectionnisme Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d'un état qui décide d'intervenir dans l'économie afin de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à la concurrence étrangère. Tout cela dans le but de maintenir et de développer ses propres forces de production. Il peut se mettre en place sur un ou plusieurs secteurs d'une économie. Cette politique de protectionnisme serait mise en place quand de jeune entreprises auraient besoin de se développer ou quand les emplois nationaux sont menacés. Les pouvoir publics vont donc mettre en place différents outils afin de réduire les importations. 1/ Les différentes formes de protectionnisme a) Le protectionnisme tarifaire Le protectionnisme tarifaire est égal au droit de douane, c'est une taxe imposée par l'état sur les produits importés qui vient augmenter le prix du produit et financée par les consommateurs du produit. L'objectif est de pousser les consommateurs à favoriser les produits nationaux. b) Le protectionnisme non tarifaire Il y a plusieurs formes : Les quotas (contingentement) : fixer un plafond pour limiter les quantités importées d'un produit. Les Restrictions Volontaires d'Exportation : ces restrictions sont décidées par le pays exportateur et prennent la forme d'un contrat bilatéral qui indique qu'in pays accepte de limiter ses exportation pour éviter que le pays qui importe ne mette en place des mesures protectionnistes. Aujourd'hui il en existe dans les secteurs de l'automobile, du textile et des produits électroniques. Elles sont majoritairement mise en place entre le Japon, les NPI et l'Europe. Les actions du protectionnisme aujourd'hui ne sont pas très visibles, et le but du protectionnisme est de mettre des obstacles et à complexifier l'entrée d'un produit dans l'économie du pays. On utilise des barrières administratives, la méthode d'attribution des marchés publics (qui permet de limiter la concurrence des firmes étrangères en favorisant les entreprises nationales). Il existe aussi le protectionnisme vert qui met en place des normes sanitaires et environnementales. De même, il y a des subventions qui vont protéger le marché national notamment dans les domaines de l'agriculture et de l'aéronautique. On peut aussi trouver le concept d'un pays qui accueille une firme multinationale et qui lui impose des conditions d'exécution locale. * On peut aussi parler de la conquête d'un pays par les prix avec le dumping, qui consiste a-à fixer un prix de vente inférieur aux coûts de production. Le dumping est inter-temporel car si les prix sont bas tout les monde va acheter ce produit et dans un deuxième temps, le pays ayant acquis un certain nombre de part de marché, il pourra remonter ses prix. 2/ les justifications du protectionnisme actuellement le protectionnisme se réduit avec le GATT et l'OMC. Les droit de douane sont passés de 40% à 5% en volume, il y a donc une baisse du protectionnisme tarifaire. a) le maintien des activités stratégiques ou créatrice d'emplois On va essayer de maintenir une activité même si on est pas au top niveau. Même si un pays ne dispose pas de certains avantages comparatifs sur un produit il peut donc chercher à maintenir certaines productions qui sont stratégiques pour ne pas être dépendant et à la merci des pays fournisseurs. Certaines activité en plus de ça on un impact local très fort sur l'emploi et donc le but est d'essayer de les maintenir le plus longtemps possible avec des subventions et de aides. Exemple : AIRBUS qui est un GIE entre états européen. Pour être vraiment compétitif en aéronautique, les pays européens ont subventionné des coûts faramineux en R&D pour les avions; ce qui a permis à l'entreprise de concurrencer le BOING. Tout cela a permis de créer le bassin d'emploi. C'est une politique commerciale stratégique qui a été développer par Brender et Spencer (si on donne des subventions et qu'elles sont bien ciblées elles vont permettre à l'entreprise de dominer un marché et les créations d'emploi qui en découle sont plus important que la subvention.). L'état oriente l'activité économique. b) La théorie du protectionnisme éducateur Friedrich LIST a préconisé la protection des industries naissantes. En effet il explique que les première entreprises industrielles d'un pays a des coûts plus élevés, un peu moins d'expérience et ne bénéficient pas des économies d'échelle contrairement à ses concurrentes. Il faut donc les protéger pour éviter la concurrence des autres et elles vont disparaître. Cette théorie propose de les protéger temporairement le temps qu'elle se mettent à niveau. C) l’intérêt du protectionnisme pour les grands pays : Les droits de douane peuvent générer un gain pour les grands pays. Si la chine réduit sa demande de matériaux acier, le prix mondial de l’acier va baisser. 3ème partie : Le GATT et les échanges internationaux : Le commerce mondial a été favorisé par la volonté des Etats et négocié de façon multilatérale. D’abord dans le cadre du GATT puis dans celui de l’ONC et aussi par la multiplication des accords régionaux. I- les négociations multilatérales : 1) L’objectif de libéralisation des échanges (GATT) : GATT né en 47 lors d’une conférence de l’ONU au lendemain de la guerre. (Son objectif était de favoriser les échanges mondiaux), car après la guerre il y avait une baisse des échanges mondiaux et une augmentation du protectionnisme. C’est un accord général sur les tarifs douanier et le commerce, c'est-à-dire favoriser le retour au libre échange, en fixant des règles. Principe de base de cet accord : - Non discrimination : chaque pays doit accorder à tous les autres les mm avantages commerciaux qu’il a accordé à tous les autres. Ça favorise les pays qui ont peu de pouvoir de négociation. - Principe de réciprocité : tout pays qui reçoit un avantage commercial doit en accorder en retour. - Loyauté des échanges : Interdiction du dumping qui va fausser la concurrence. - Il évoque également la suppression des restrictions quantitatives. Augmentation du nombre de pays participant, abaissement progressif du droit de douane, élargissement de négociation au fil du temps qui vont finir par aboutir à la création de l’OMC. Quelques limites aux résultats du GATT, comme dans toute loi il y a des dérogations qui ont été misent en place, notamment à la clause de non discrimination, c’est la possibilité de créer des zones régionales de libre échange. Il y a aussi la possibilité d’instituer des clauses de sauvegarde, qui permettent à un pays de rétablir des barrières douanières pour protéger un secteur d’activité en crise par exemple entre 2005 et 2008 sur le secteur textile contre la chine. 2)-l’OMC : L’OMC a succédé au GATT suite à l’accord de Marrakech. Le Gatt était plus un traité international et l’OMC va avoir un petit plus de pouvoir car c’est une vrai organisation qui a une personnalité morale. L’OMC va naitre le 1er janvier 95 : 153 pays membres en 2008 et le problème c’est que l’OMC a du mal a exister car les décisions doivent être prise à l’unanimité : 1 pays = 1 voix, donc on dit souvent que l’OMC stagne. Son siège est à Genève et dirigé par un Français : Pascal Lamy. L’OMC a crée l’ORD : organe de règlement des différents une sort de tribunal de commerce international. En effet on peut donc dire que l’OMC a le pouvoir de sanctionner les Etats qui ne respect pas les accords commerciaux. On peut dire aussi qu’elle est aussi de plus en plus représentative de l’économie mondiale. Ce qui casse tout c’est le nombre de membres pour les négociations. Ces négociations en question s’effectuent lors de conférences, ces dernières réunissent les représentants nationaux : par exemple le ministre du commerce extérieur et pour la France et l’Europe c’est le commissaire Européen au commerce extérieur c’est Peter Mandelson. Ces négociations s’effectuent par cycle, et en ce moment on est dans le cycle de DOHA qui a commencé en 2001. 3) Problème principaux sur les négociations : Les pays du Sud voudraient que les pays du Nord ouvrent leur marché agricole. Les pays du Nord voudraient accéder aux services et aux marchés industriels des pays du Sud. Mais nous en t’en qu’Européen on a quelques chose qui montre que ce n’est pas gagné pour les pays du Sud, car (heureusement d’ailleurs), on a la PAC : Politique agricole commune, cette dernière est une belle preuve de coopération européenne. Et cette PAC est fortement remise en cause par l’OMC et même par les pays européens sauf par nous la France car on en est les seules bénéficiaires. La PAC absorbe 40% du budget Européen qui serait plus créatrices de valeur et d’emploi (mais probablement pas pour la France qui a énormément d’agriculteur…). De plus les pays du Sud prennent de plus en plus d’ampleur dans les négociations. Et dans l’OMC c’est en général, pays du Nord contre pays du Sud. Et ces négociations et la crédibilité de l’OMC est menacé par la multiplication des accords régionaux comme par exemple la construction de l’UE. B/ les accords régionnaux Il y a 4 accords régionaux principaux : ALENA : Association de Libre Echange Nord Américain créé en 1992 dont le but est d'enlever les barrières tarifaires afin de créer une zone de libre échange: USA Mexique Canada MERCOSUR : Marché Commun Sud Américain créé en 1991; 5 pays d'Amérique latine (Argentine Brézil Paraguay Uruguay et Venezuela depuis 2006 l'Union Européenne l'ASEANE : association du sud est asiatique créée en 1967 à l'initiative des USA afin d'éviter le développement du communisme; 8 pays membres : Laos Birmanie Cambodge Indonésie... Ils représentent 10% de la population mondiale. 1/ les 5 étapes de l'intégration régionale Libre échange : éliminer au sein d'une zone les entraves, les barrières à la circulation des marchandises. Chaque membre de la zone conserve ses propres droits de douanes. (ALENA, MERCOSUR) Union douanière : C'est toujours une zone de libre échange complété par un tarif extérieur commun (TEC) Tous les membres appliquent les mêmes droits de douanes à tous les pays tiers. Le marché commun : c'est l'union douanière complétée par la libre circulation des facteurs de production (capital et travail). Exemple : uniformisation des diplômes. Le but est d'être le plus attractif c'est pourquoi on déplace les facteur vers le pays le plus attractif. L'union économique : Le marché commun est complété par la coordination des politiques économiques des états membres. L'ouverture croissante des pays augmente les interdépendances et elle rend moins efficace les politiques économiques de chaque pays membres; le but de cette union économique est de coordonner toute ces politiques nationales. L'union monétaire : Créer une zone de stabilité monétaire, dont le but est de réduire les incertitudes dans les échanges avec le taux de change et améliorer les ressources globales de la région. Il y a plusieurs modalités avant d'y parvenir : les pays doivent instaurer un mécanisme Système Monétaire Européen qui limite les fluctuation entre les monnaies des pays membres; installer une monnaie unique tout en conservant sa monnaie nationale; instaurer une monnaie commune et unique comme l'euro. C'est la modalité la plus contraignante mais la plus efficace. Grace à ces 5 étapes on a pas besoin d'elle pour se rendre compte du fort degrés d'intégration de l'union européenne qui a aboutie à la 5 ème étape ( on est pas des benets!!!!) mais il y a des limites pourquoi ne pas avoir la même fiscalité dans quelques années. Comment l'Union Européenne s'est construite avec 5 traités. Traité de Rome en 1957 dont le but est de créer la libre circulation des marchandises Acte Unique Européen de 1985 dont le but est la libre circulation des capitaux et l'harmonisation des taux de TVA, et réduit les priorités accordées aux entreprises nationales pour les marchés publics. Traité de Maastricht de 1992 dont le but est de créer l'union économique et l'union monétaire; il prévoit aussi la création de la BCE (1998; siège à Franckfurt; JC Trichet depuis 2003). Traité D'Amsterdam de 1997 dont le but est de crée l'espace Schengen pour la libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises. Il a créer le pacte de stabilité de croissance pour cadrer les politiques budgétaires de chaque pays. En 2005, a eu lieu le référendum sur le traité voulant établir une constitution européenne. Mais NON! Traité de Lisbonne signé en 2007 et entré en vigueur en 2009. Il officialise l'entrée de nouveau pays dans l'union européenne. L'UE est ne association de 27 états indépendants qui ont à l'aide de ces différents traités délégués certaines compétence à des organes communs destinés à coordonner leur politique dans certains domaines, mais ce n'est pas non plus la constitution d'un nouvel état superposé aux états préexistants. 2/ intégration régionale efficacité économique et commerce économique Les régions réservent aux membres des préférences, donc créer un frein aux échange internationaux. Mais réellement, la régionalisation du commerce à renforcer l'ouverture à l'international. Théorie de VINER : cette théorie analyse les effets du commerce intra zone et …. 1er effet : l'effet de création commerce (trade creating) : en créant une union douanière et en supprimant les taxes intérieures certains pays vont remplacer des producteurs nationaux par des importations en provenance de la région qui viennent de pays plus compétitifs ce qui permet d'être plus compétitif soit même. On va donc pouvoir échanger plus à l'international. 2ème effet : l'effet de détournement de commerce (trade diverting) : on se détourne de certains produits de pays tiers pour les remplacer par des importations des pays membres de la zone, car il y a moins de taxes voire pas du tout. La régionalisation n'est donc pas un frein à l'international. Le marché commun a augmenter les échanges au sein de la zone et aussi avec les tiers. 3/ Justification économique et limites de l'intégration européenne Si les B et S circulent librement on peut penser que cela va augmenter la concurrence et donc entrainer une baisse des prix pour les consommateurs et pour les entreprises aussi (fournitures). La libre circulation des facteurs de production peut permettre de trouver de la main d'oeuvre qualifiée ou des capitaux plus facilement. Un pays ne va plus produire nationalement mais pour toute la région. Donc si il produit plus il va pouvoir dégager des économies d'échelle. Si on convertie une monnaie en une autre on est pas sur de s'y retrouver, c'est pourquoi la monnaie unique supprime ce risques. Et les entreprises ne se font pas avoir. De plus on peut concurrencer le $ Chaque pays de la zone est privé de son instrument le taux de chance. …MANQUE LES LIMITES commerce intra zone il faut donc homogénéiser les politique économiques. Bilan économique de l'intégration européenne: L'europe est une zone où le chômage est présent donc finalement on peut douter de l'efficacité des politiques par rapport à la création de l'emplois. La volonté de coopérer entre état est la mais les actions concrétes sont difficiles à mettre en place (référendum de 2005). différentes pol éco sont menées par les états, il manques alors l'existence d'une vrai politique économique européenne sur le plan macroéconomique. En 2013, la PAC reste un point sensible et un problème à solutionner. Selon la majorité le budget allouer a l'agriculture est trop important et il serait plus utile en innovation, technologie et recherche. Pour conclure : chaque état n'est pas prés a renoncer a ses propres revenus au profit de l'Europe et peut etre au détriment des autres nations.