PROBLEMES ECONOMIQUES INTERNATIONAUX
Aujourd'hui la majorité des échanges s'effectue entre 3 pôles appelés la Triade qui les USA Europe et
Asie. Il faut savoir qu'en 2007 84% du commerce international concerne ces 3 pôles; et leurs échange intra
triade représentent 71% du commerce. La part des pays développer à économie de marche représente entre
2/3 et ¾ du commerce mondial. Celles des PED est de 1/6 et ¼ des échanges mondiaux. Cette structure
géographique du commerce est restée la même depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Les problèmes économiques internationaux sont nombreux (écologiques, environnementaux,
dépendance énergétique des zones à faibles ressources, pauvreté...)
La situation économique mondiale, l'ouverture des économie sera le sujet de ce cours. Elle est
indispensable pour la concurrence, on est donc obligé d'ouvrir les économies et de faire évoluer notre
système économique afin de reste compétitif et d'améliorer notre position dans le monde. Cette ouverture des
économies existe depuis longtemps mais elle a connue une accélération dans les année 50 notamment avec la
construction de l'Union Européenne. Le terme mondialisation est récent on ne l'utilisait pas il y a 30/40 ans.
Elle s'est surtout accentue depuis que la Chine ou l'Inde on décider de s'ouvrir et de devenir une économie de
marcher.
De façon générale, on peut dire que l'essor des échange internationaux s'est traduit par un renforcement de la
DIT (Division Internationale du Travail). Les pays se spécialisent dans les productions dans les quelles il est
le plus efficace. Le levier indispensable à la DIT est le libre échange.
I- La mondialisation de l'économie : caractéristiques et déterminants
A- Définitions et indicateurs
1/ Définitions
Mondialisation de l'économie : elle désigne l'accélération à l'échelle mondiale des échange de biens et de
services qui sont rendus possible grâce à la levée progressive des entraves au commerce (GATT et OMC) et
avec le développement des moyens de transport.
Les acteurs internationaux comprennent des institutions internationales telles l'OMC, le FMI; et des acteurs
privés comme les ONG; ou les FMN.
Les ONG : Son origine doit être privé, son but est non lucratif, elle sont financièrement et politiquement
indépendante, son objectif est donc d'intérêt publique.
Toutes ces organisations prennent de plus en plus de poids au détriment des Etats, et les Etats se retrouvent
sans pouvoir face au comportement des multinationales qui délocalisent.
2/ Indicateurs : taux d'ouverture et IDE
Ces indicateurs vont servir à mesurer le degrés d'intégration d'un pays dans l'économie mondiale.
Le taux d'ouverture représente la part des exportation d'un pays dans sa richesse : X/PIB*100
Il en découle souvent que les grand pays sont moins ouverts à l'international car leur marché domestique est
très important (USA 10%, Chine). Les petits pays, eux, doivent produire suffisamment pour l'exportation
(France 30%) d'où le fait que le taux d'ouverture est plus important.
Plus on exporte plus on est tributaire des partenaires étrangers et de leur situation économique.
Les Investissement Directs à l'Etranger : c'est le capital placer à l'étranger pour y développer une activité
commerciale ou productive par opposition aux investissements portefeuilles qui seront d'une durée moindre.
Quelques exemples : Création d'entreprises ou de filiales, prise de participation dans le capital d'une
entreprise existante (+ 10%). La France se place en 6éme position en ce qui concerne son stock d'IDE (ceux
qui investissent chez nous USA et Europe). Ce sont les USA qui sont les plus attractifs.
Ces dernières années les IDE ont connus une croissance assez exceptionnelle et ils se traduisent par un
croissance des Firmes MultiNationales dans le monde.
« Une firme est dite multinationale dès l'instant où elle fait une IDE »
B- Les entreprises multinationales, acteurs majeurs de la mondialisation
Une FMN est une entreprise qui a au moins une filial implantée dans un autre pays. Elles ont 3 types de
stratégies principales :
Productive ou de délocalisation : L'objectif principal est de réduire les coûts de productions
Commerciale : l'implantation à l'étranger permet de vendre sur place
De décomposition du processus productif : on décompose le processus, l'entreprise produit les
différents éléments dans des pays différents suivant les opportunités.
Ces stratégies soulèvent certains problèmes : vaut-il mieux être prêt des fournisseurs ou des acheteurs?
Investissement vertical : chaque partie du processus de production est réalisée dans des pays différents. Le
siège social est dans le pays d'origine et contrôle la production réalisée à l'étranger.
Ces FMN ont deux logiques d'implantation :
Fiscale : les bénéfices de la FMN apparaissent dans les pays où la fiscalité est la plus faible.
Economique : internationalisation des activités pour réduire certains coûts (salariaux), et dégager
des économies d'échelle.
Les pays qui accueillent bénéficie de création d'emplois, de transfert de technologie ce qui favorise
l'industrialisation des pays accueillant, mais il voit leur population avoir un certain niveau de formation
sinon il faut mettre en place ces formations nécessaires. Ces FMN vont mieux payer les employés et donc
vont « voler » la main d'oeuvre qualifiée du pays au détriment des entreprises locales.
La FMN va créer de l'emploi mais aussi en détruire dans son pays d'origine car c'est une
délocalisation.
1/3 du commerce mondial se fait entre filial de groupe internationaux, on parle alors d'échange intra groupe.
La plus part des économies vont être ouverte au monde, et la conséquence va être l'augmentation des
interdépendances, chaque pays à besoin d'un autre pour exister. Dépendances sous 2 formes : en terme de
vente, de débouché; et de fournisseurs, d'approvisionnement. C'est le phénomène de la contrainte
extérieur de KEYNES : la croissance économique d'un pays va repartir elle va donc importer, le solde
commercial va se dégrader (on importe plus qu'on exporte) pendant un certain temps.
II- Les théories des échanges internationaux
A-Le libre- échange et la spécialisation internationale
Elles ont permit d'augmenter les possibilité d'échange entre les pays
1/ La théorie classique : la spécialisation des pays
a) Adam SMITH : la théorie des avantages absolus
Selon lui, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la fabrication des biens pour lesquels il dispose de coût
de production plus faible que ceux des autres pays.
Il exportera ce que son pays n'a pas consommer et il importera ce qu'il n'a pas produit.
Il peut conduire à une impossibilité d'échange dès lors que un pays a un avantage absolu sur tout les produits,
dans ce cas le pays qui n'a aucun avantage absolu serait amené à importer tout les biens sans pouvoir rien
vendre.
b) David RICARDO : La théorie des avantages comparatifs
Il va considérer 2 nations l'Angleterre et le Portugal avec la production de vin et de draps.
Nombre d'heure = 10h
Angleterre
Portugal
Drap
3 u
6 u
6 u
2 u
Vin
1 u
2 u
3
1 u
En résumer chaque pays va avoir intérêt à se spécialiser selon son intérêt comparatif. Chaque pays en se
spécialisant pour les productions pour lesquelles il a un avantage comparatif va se procurer une plus grande
quantité de bien que si il les avait tous fabriqué lui même.
2/ Le modèle de Hecksher Olin Samuelson (HOS) : la spécialisation des pays selon les
« dotations factorielles »
…................
Il n'y a pas de mobilité de facteurs entre les pays.
a) Le théorème HOS
Selon ces 3 auteurs chaque pays doit se spécialiser dans les productions qui demande le facteur production
qui est le plus abondant. Plus ce facteur est abondant plus son prix est faible, ce qui fait baisser le cout de
revient du produit.
b) Conséquence : l'égalisation des prix des facteurs.
Il y a 2 pays A et B qui possèdent des technologies identiques. Il y a 2 bien à produire : des automobile et du
textile. Les 2 facteurs de production sont C les quantité de capital et T les quantité de travail. Chacun à un
prix propre : le taux d'intérêt I pour le capital et le salaire S pour le travail.
On suppose que le pays B a une forte dotation en travail et le pays A en capital : CA/TA > CB/TB
La technologie utilisée pour le textile est différente de celle des voitures, le pays en question va donc
produire le bien qui utilise le plus le facteur dont il est le mieux doté. On en déduit que la production de
voiture demande plus de capital que de travail. Comme A est mieux doté en capital, il produira des voitures.
Alors que le produit B va s'engager dans la production de textile.
On peut en déduire que le pays A dispose d'un avantage comparatif dans la production des voitures. Les
voitures coutent moins chère à produire dans le pays A.
Le prix d'un facteur production est fonction de la rareté de celui-ci. Un facteur plus abondant est moins cher;
on peut donc supposer = SA<SB et IA>IB.
Le pays A va se spécialiser dans les biens intensif en travail. Ce facteur va être fortement demander donc son
prix va augmenter. SA va augmenter et IA va diminuer.
Le pays B va vouloir se spécialiser dans les bien intensif en capital. Alors le prix du capital augmente et le
salaire diminue. IB augmente et SB baisse.
D'où SA=SB et IA=IB
La hausse du prix de facteur qui a été beaucoup utiliser fait augmenter le cout de revient du produit dans
lequel le pays s'est spécialiser.
c) Le paradoxe de LEONTIEF
Dans la fin des année 40, les USA sont très fournis en facteur capital donc en machine et il décident
d'exporter des biens intensifs en travail et d'importer des biens intensifs en capital. Ils estiment que le facteur
travail n'est pas homogène, les hommes sont plus ou moins productifs.
Pour conclure, ce théorème HOS . le paradoxe nous montre que les échanges internationaux sont
basés sur les différence entre les nations. Ce qui fonctionne entre 2 pays ne fonctionnera pas entre deux
autres.
Pour Ricardo l'avantage comparatif sur les techniques de production et pour le modèle HOS les
avantages comparatifs sont fondés sur l'abondance des facteurs de production (capital et travail). La
principale limite à ces théorie, c'est qu'il faut que les facteurs de productions soient immobiles entre les pays.
3/ Les nouvelles théories du commerce internationale
a) L'importance des échanges intra-branche
Le modèle de Ricardo et le modèle HOS expliquent une partie seulement des échanges et portent sur des
produits différents dans des pays différents. En réalité on va trouver une coexistante d'importation et
d'exportation pour de nombreux produits: c'est ce que l'on appel des échanges de commerce intra-branche.
b) La recherche de différenciation
La demande de produit est de plus en plus segmentée et diversifiée. Les consommateurs veulent des produits
plus innovant, plus mieux...
La France va avoir tendance à exporter des voitures de gamme moyenne et importer du haut de gamme, c'est
du commerce intra-branche qui permet de satisfaire cette demande de différenciation
c) Les économies d'échelle
Une entreprise veut réaliser des économies d'échelle et va donc être tenté de vendre à l'internationale et donc
d'exporter et ce pour que se soit plus rentable. Il faut alors centraliser le plus d'activité possible; au niveau
mondial certain secteurs d'activité sont très concentrés (secteurs où il y a peu d'acteurs mais qui dégage un
gros chiffre d'affaire comme dans l'acier).
Tout cela peut conduire les états à vouloir une certaine forme de protectionnisme.
B-Les arguments en faveur du protectionnisme
Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d'un état qui décide d'intervenir dans l'économie afin
de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à la concurrence étrangère. Tout cela dans le but de
maintenir et de développer ses propres forces de production. Il peut se mettre en place sur un ou plusieurs
secteurs d'une économie.
Cette politique de protectionnisme serait mise en place quand de jeune entreprises auraient besoin de se
développer ou quand les emplois nationaux sont menacés. Les pouvoir publics vont donc mettre en place
différents outils afin de réduire les importations.
1/ Les différentes formes de protectionnisme
a) Le protectionnisme tarifaire
Le protectionnisme tarifaire est égal au droit de douane, c'est une taxe imposée par l'état sur les produits
importés qui vient augmenter le prix du produit et financée par les consommateurs du produit. L'objectif est
de pousser les consommateurs à favoriser les produits nationaux.
b) Le protectionnisme non tarifaire
Il y a plusieurs formes :
Les quotas (contingentement) : fixer un plafond pour limiter les quantités importées d'un produit.
Les Restrictions Volontaires d'Exportation : ces restrictions sont décidées par le pays exportateur
et prennent la forme d'un contrat bilatéral qui indique qu'in pays accepte de limiter ses
exportation pour éviter que le pays qui importe ne mette en place des mesures
protectionnistes. Aujourd'hui il en existe dans les secteurs de l'automobile, du textile et des
produits électroniques. Elles sont majoritairement mise en place entre le Japon, les NPI et
l'Europe.
Les actions du protectionnisme aujourd'hui ne sont pas très visibles, et le but du protectionnisme est de
mettre des obstacles et à complexifier l'entrée d'un produit dans l'économie du pays.
On utilise des barrières administratives, la méthode d'attribution des marchés publics (qui permet de
limiter la concurrence des firmes étrangères en favorisant les entreprises nationales).
Il existe aussi le protectionnisme vert qui met en place des normes sanitaires et environnementales.
De même, il y a des subventions qui vont protéger le marché national notamment dans les domaines de
l'agriculture et de l'aéronautique.
On peut aussi trouver le concept d'un pays qui accueille une firme multinationale et qui lui impose des
conditions d'exécution locale.
*
On peut aussi parler de la conquête d'un pays par les prix avec le dumping, qui consiste a-à fixer un prix de
vente inférieur aux coûts de production. Le dumping est inter-temporel car si les prix sont bas tout les
monde va acheter ce produit et dans un deuxième temps, le pays ayant acquis un certain nombre de part de
marché, il pourra remonter ses prix.
2/ les justifications du protectionnisme
actuellement le protectionnisme se réduit avec le GATT et l'OMC. Les droit de douane sont passés de 40% à
5% en volume, il y a donc une baisse du protectionnisme tarifaire.
a) le maintien des activités stratégiques ou créatrice d'emplois
On va essayer de maintenir une activité même si on est pas au top niveau. Même si un pays ne dispose pas de
certains avantages comparatifs sur un produit il peut donc chercher à maintenir certaines productions qui sont
stratégiques pour ne pas être dépendant et à la merci des pays fournisseurs.
Certaines activité en plus de ça on un impact local très fort sur l'emploi et donc le but est d'essayer de les
maintenir le plus longtemps possible avec des subventions et de aides.
Exemple : AIRBUS qui est un GIE entre états européen. Pour être vraiment compétitif en aéronautique, les
pays européens ont subventionné des coûts faramineux en R&D pour les avions; ce qui a permis à
l'entreprise de concurrencer le BOING. Tout cela a permis de créer le bassin d'emploi.
C'est une politique commerciale stratégique qui a été développer par Brender et Spencer (si on donne des
subventions et qu'elles sont bien ciblées elles vont permettre à l'entreprise de dominer un marché et les
créations d'emploi qui en découle sont plus important que la subvention.).
L'état oriente l'activité économique.
b) La théorie du protectionnisme éducateur
Friedrich LIST a préconila protection des industries naissantes. En effet il explique que les première
entreprises industrielles d'un pays a des coûts plus élevés, un peu moins d'expérience et ne bénéficient pas
des économies d'échelle contrairement à ses concurrentes. Il faut donc les protéger pour éviter la concurrence
des autres et elles vont disparaître. Cette théorie propose de les protéger temporairement le temps qu'elle
se mettent à niveau.
C) l’intérêt du protectionnisme pour les grands pays :
Les droits de douane peuvent générer un gain pour les grands pays.
Si la chine réduit sa demande de matériaux acier, le prix mondial de l’acier va baisser.
3ème partie : Le GATT et les échanges internationaux :
Le commerce mondial a été favorisé par la volonté des Etats et négocié de façon multilatérale. D’abord dans
le cadre du GATT puis dans celui de lONC et aussi par la multiplication des accords régionaux.
I- les négociations multilatérales :
1) Lobjectif de libéralisation des échanges (GATT) :
GATT né en 47 lors d’une conférence de l’ONU au lendemain de la guerre. (Son objectif était de favoriser les
échanges mondiaux), car après la guerre il y avait une baisse des échanges mondiaux et une augmentation
du protectionnisme. Cest un accord général sur les tarifs douanier et le commerce, c'est-à-dire favoriser le
retour au libre échange, en fixant des règles.
Principe de base de cet accord :
- Non discrimination : chaque pays doit accorder à tous les autres les mm avantages commerciaux
qu’il a accordé à tous les autres. Ça favorise les pays qui ont peu de pouvoir de négociation.
- Principe de réciprocité : tout pays qui reçoit un avantage commercial doit en accorder en retour.
- Loyauté des échanges : Interdiction du dumping qui va fausser la concurrence.
- Il évoque également la suppression des restrictions quantitatives.
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