également être élus." L'occasion pour le Collectif VAN de rappeler la
session du 4 mai 2011, dont l'ordre du jour appelait la discussion de la
proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l'existence du
génocide arménien, perpétré par le gouvernement turc en 1915. Voici
l'analyse que nous avions alors mise en ligne, ainsi que le lien vers le
compte-rendu intégral des débats. On le constatera, le PS, qui avait
pourtant inscrit le débat à l'ordre du jour du Sénat, était loin de parler
d'une seule voix sur la question du négationnisme du génocide arménien.
Seul, le Parti communiste avait montré une belle homogénéité (à une
exception près) dans le soutien à cette loi, votée à l'Assemblée nationale
le 12 octobre 2006. Qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, la
Haute Assemblée, qui a le pouvoir de retoquer des lois votées par les
députés, est-elle une « anomalie » démocratique, comme l’ancien premier
ministre Lionel Jospin l'avait en son temps estimé ?
Collectif VAN : l'éphéméride du 23 septembre 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du
Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "23
septembre 1920 -- Empire ottoman/Arménie occidentale : déclenchement
de l’attaque généralisée des Turcs kemalistes contre l’Arménie. Kars est
prise le 30 octobre et Alexandropol le 1er novembre. Pillages et massacres
accompagnent l’avance turque. La guerre arméno-turque ou guerre turco-
arménienne (en turc : Türk-Ermeni Cephesi), fut un conflit concernant la
République d'Arménie et les révolutionnaires du mouvement national turc.
Elle s'est déroulée entre le 23 septembre et le 2 décembre 1920 et a eu
lieu principalement à l'est du territoire turc et au nord-ouest du pays
arménien. Après le génocide de 1915-1916, avec pour résultat une
Arménie occidentale quasiment vidée de toute sa population arménienne,
l'Arménie orientale, sous joug russe, prend son indépendance, très
éphémère (de 1918 à 1920). Par le traité de Brest-Litovsk en 1918, les
Bolcheviks abandonnent Kars, Ardahan et Batoum aux Turcs. La même
année, l'armée turque envahit l'Arménie, offensive pendant laquelle les
batailles de Sardarapat, de Bacha-Baran et de Karakilisa sont remportées
par les troupes arméniennes. La Turquie reconnaît l'indépendance de
l'Arménie par le traité de Batoum le 4 juin 1918. Le 10 août 1920, le traité
de Sèvres définit les frontières de l'Arménie et lui attribue notamment les
régions de Van et Bitlis. Mais les Turcs ne veulent pas céder ces régions «
arméniennes » jusqu'alors incluses dans l'Empire ottoman et habitées
également par quelques populations turques et kurdes, certes moins
nombreuses que les Arméniens avant le génocide. Dès lors, Mustafa