veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
96 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Vendredi 23 septembre 2011
Retrouvez les news sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide
arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le
négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les
informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Politique arabe de la Turquie : ambiguïtés et contraintes
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Observatoire Arménien
organise un dîner-débat le mardi 11 octobre 2011 à 19h30 au Restaurant
Le 144 - Pétrossian, 18 bd de La Tour-Maubourg, Paris 7ème. La Turquie,
qui semble vouloir assumer l’héritage de l’Empire ottoman, joue depuis
ces dernières années un rôle diplomatique, économique et culturel
croissant dans le monde arabe. L’intervenant sera Monsieur Antoine
SFEIR, Professeur de relations internationales et rédacteur en chef des
Cahiers de l’Orient. Il s’agira de décrypter la nature et les perspectives de
développement des relations turco-arabes à la lumière des importantes
reconfigurations politiques récentes. concernant les relations turco-arabes.
Turquie : 20e audience du procès Dink
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet
cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 22
septembre 2011. « « Nous avons toujours souligné que la lenteur avec
laquelle avançait le procès des assassins présumés de Hrant Dink était
insupportable. Mais refermer le dossier en toute hâte ne fera pas plus
progresser la manifestation de la vérité. De nombreux éléments
demandent encore à être éclaircis, et la justice doit impérativement
terminer son travail avant de prononcer sa décision », a déclaré Reporters
sans frontières.»
"Grandma’s Tattoos ": Un film fascinant sur les oubliées du
génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à
lire cette information traduite par Georges Festa et publiée sur le site
‘Armenian Trends - Mes Arménies’ le 21 septembre 2011. « Grand-mère
Khanoum ne ressemblait à personne d’autre. Dans mon enfance, je me
souviens d’elle comme d’une femme méchante. Elle fuyait tout contact
physique. C’était une grand-mère qui jamais ne serrait dans ses bras,
jamais n’embrassait. Et puis elle portait ces gants, qui cachaient ses
mains et les tatouages. Ils dissimulaient son secret. » Voilà comment
Suzanne Khardalian décrit sa grand-mère.»
Le Sénat passera-t-il l'arme à gauche ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Sénat renouvelle dimanche
25 septembre la moitié de ses membres au suffrage universel indirect et
pour un mandat de six ans. 71 890 « grands électeurs » (députés,
conseillers régionaux, conseillers généraux et délégués des conseils
municipaux) sont convoqués dans les départements dont l’ordre
minéralogique va de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, dans les
huit départements d’Île-de-France ainsi que dans six collectivités d’outremer. Six des douze représentants des Français de l’étranger doivent
également être élus." L'occasion pour le Collectif VAN de rappeler la
session du 4 mai 2011, dont l'ordre du jour appelait la discussion de la
proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l'existence du
génocide arménien, perpétré par le gouvernement turc en 1915. Voici
l'analyse que nous avions alors mise en ligne, ainsi que le lien vers le
compte-rendu intégral des débats. On le constatera, le PS, qui avait
pourtant inscrit le débat à l'ordre du jour du Sénat, était loin de parler
d'une seule voix sur la question du négationnisme du génocide arménien.
Seul, le Parti communiste avait montré une belle homogénéité (à une
exception près) dans le soutien à cette loi, votée à l'Assemblée nationale
le 12 octobre 2006. Qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, la
Haute Assemblée, qui a le pouvoir de retoquer des lois votées par les
députés, est-elle une « anomalie » démocratique, comme l’ancien premier
ministre Lionel Jospin l'avait en son temps estimé ?
Collectif VAN : l'éphéméride du 23 septembre 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du
Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "23
septembre 1920 -- Empire ottoman/Arménie occidentale : déclenchement
de l’attaque généralisée des Turcs kemalistes contre l’Arménie. Kars est
prise le 30 octobre et Alexandropol le 1er novembre. Pillages et massacres
accompagnent l’avance turque. La guerre arméno-turque ou guerre turcoarménienne (en turc : Türk-Ermeni Cephesi), fut un conflit concernant la
République d'Arménie et les révolutionnaires du mouvement national turc.
Elle s'est déroulée entre le 23 septembre et le 2 décembre 1920 et a eu
lieu principalement à l'est du territoire turc et au nord-ouest du pays
arménien. Après le génocide de 1915-1916, avec pour résultat une
Arménie occidentale quasiment vidée de toute sa population arménienne,
l'Arménie orientale, sous joug russe, prend son indépendance, très
éphémère (de 1918 à 1920). Par le traité de Brest-Litovsk en 1918, les
Bolcheviks abandonnent Kars, Ardahan et Batoum aux Turcs. La même
année, l'armée turque envahit l'Arménie, offensive pendant laquelle les
batailles de Sardarapat, de Bacha-Baran et de Karakilisa sont remportées
par les troupes arméniennes. La Turquie reconnaît l'indépendance de
l'Arménie par le traité de Batoum le 4 juin 1918. Le 10 août 1920, le traité
de Sèvres définit les frontières de l'Arménie et lui attribue notamment les
régions de Van et Bitlis. Mais les Turcs ne veulent pas céder ces régions «
arméniennes » jusqu'alors incluses dans l'Empire ottoman et habitées
également par quelques populations turques et kurdes, certes moins
nombreuses que les Arméniens avant le génocide. Dès lors, Mustafa
Kemal Atatürk organise une offensive contre l'Arménie pour reprendre ces
terres et c'est la guerre. L'assaut est donné sur l'ordre de Mustafa Kemal
le 23 septembre 1920."
L'info vue par la TRT (5)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, qui a pris la parole devant
l’Assemblée générale des Nations Unies, a exprimé des messages clairs
soutenant la reconnaissance de l’Etat palestinien, ainsi que sur les
relations entre la Turquie et Israël".
Rwanda/Finlande - Le procureur général Ngoga auditionné dans le
procès du pasteu Bazaramba
Le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, a été auditionné ce jeudi,
comme témoin de l'accusation, par un tribunal finlandais siégeant à Kigali
dans le cadre du procès en appel de François Bazaramba, un pasteur
baptiste condamné à la perpétuité pour son implication dans le génocide
de 1994, a constaté l'agence Hirondelle.
Interview de Tayyip Erdogan avec Charlie Rose
Erdogan y a réitéré les conditions turques à une réconciliation avec Israël:
excuses pour les "martyrs" de la flottille, compensations et fin du blocus
sur Gaza... Pour lui, l'attaque de Tsahal contre le Mavi Marmara était un
casus belli. Il avait pourtant assuré pendant des mois que la flottille
n'avait aucun lien avec le gouvernement et n'était pas à but politique...
Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 13:46 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
"Le Conseiller du président azerbaïdjanais, Ali Hassanov s’est exprimé sur
la participation des militaires russe dans un défilé militaire à Erevan".
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
"Rencontres en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies".
Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 14:36 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse
azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de
notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le
génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.
"Le règlement du conflit de Haut-Karabagh est le sujet principal des
rencontres des diplomates turcs et azerbaïdjanais dans le cadre de la 66e
session de l’Assemblée Générale de l’Onu".
Après la tournée arabe, la revue américaine
Les semaines se suivent mais elles ne se ressemblent pas ! Ceux qui ont
vu, il y a dix jours, Recep Tayyip Erdoğan, lors de sa tournée
emblématique dans les pays du printemps arabe (cf. notre édition du 17
septembre 2011), appeler du haut de la tribune de la Ligue arabe à
«déployer le drapeau palestinien», n’ont sans doute pas reconnu, cette
semaine, le premier ministre discret qui faisait assaut d’amabilité avec le
président américain à New York, en marge de l’Assemblée générale des
Nations Unies.
Formation en faveur des femmes sur la résolution du conflit au
Soudan
Une organisation de la société civile au Soudan et la mission conjointe des
Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD) ont démarré
une formation de trois jours à l'intention des femmes, considérées comme
une force motrice capable d'utiliser son énergie afin d'aider à rétablir la
paix dans cette région agitée de l'Ouest du Soudan.
Bakou ironise sur le défilé militaire arménien
La démonstration de force de l’armée arménienne sur la place de la
République de Erevan lors du défilé militaire marquant le 20e anniversaire
de l’indépendance arménienne n’a guère impressionné l’Azerbaïdjan, qui
avait procédé au même exercice pour marquer le 20e anniversaire de son
indépendance, célébré quelques jours avant à Bakou. Il a même provoqué
les rires à Bakou, à en croire le député azéri Aydin Mirzazade.
La Turquie envoie un navire d'exploration gazière en
Méditerranée, Chypre s’inquiète
La Turquie envoie ce vendredi 23 septembre un navire d'exploration
gazière en Méditéranée, dans les eaux chypriotes turques. Une riposte
après l'annonce du début des activités de prospection gazière par les
Chypriotes grecs et les Israéliens.
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le
Premier ministre M. Recep Tayyip Erdoğan a participé au "Charlie Rose
Show", diffusé sur la chaîne de télévision américaine PBS".
Accusé Douch, levez-vous !
Au centre des deux livres, le procès de "Douch", le chef de la prison que
les Khmers rouges avaient nommée, dans leur langage préten-tieusement
bureaucratique, S-21 : un centre de torture et d'exécution que les
nouveaux maîtres du pays, de leur prise de pouvoir en avril 1975 jusqu'à
l'entrée des troupes vietnamiennes à Phnom Penh en janvier 1979,
réservaient aux "cadres " de leur mouvement devenus suspects, à la suite
de "purges " succes-sives et dévoratrices.
Jack Rosen demande que le Congrès exige des réparations de la
Turquie
Aussitôt dit, aussitôt fait. Israël avait menacé la Turquie de pousser entre autre - à la reconnaissance du génocide arménien, la sanction ne
s’est pas faite attendre. Le 20 septembre dernier, dans la page opinions
du Wall Street Journal, quotidien américain très conservateur, le président
du Conseil Américain des Juifs du monde ( American Council for World
Jewry) accuse la « Turquie d’Erdogan » d’être « fauteur de troubles au
Moyen Orient ».
Des rebelles kurdes radicaux revendiquent l'attentat d'Ankara,
lancent de nouvelles menaces
Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un mouvement kurde
radical, a revendiqué jeudi l'attentat à la bombe qui a visé mardi le centre
d'Ankara faisant trois morts et 34 blessés.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
Turquie fait de son possible pour la reconnaissance de la Palestine en
qualité d’Etat indépendant".
Soudan : un ancien chef rebelle nommé à la tête de l'autorité de la
région du Darfour
Le président soudanais Omar al-Béchir a désigné mercredi Al-Tigani ElSissi, chef du Mouvement pour la libération et la justice du Darfour (LJM)
comme président de l'Autorité de transition de la région du Darfour
(TDRA).
Les Faucons de la Liberté du Kurdistan revendiquent l’attentat
d’Ankara
Les TAK, les Faucons de la Liberté du Kurdistan, sont de retour dans
l'actualité turque. Ce mystérieux groupe, présenté comme une frange
radicale du PKK, a revendiqué ce jeudi l'attentat à l'explosif commis mardi
à Kizilay, dans le centre d'Ankara (3 morts et de nombreux blessés).
Filmer le génocide
"Ce qu'on ne peut voir, il faut le montrer, et avec des images", écrivait
Claude Lanzmann. La formule résume l'enjeu des analyses que Sylvie
Rollet consacre aux cinéastes des génocides : Atom Egoyan, Alain Resnais,
Haroun Farocki, Claude Lanzmann et Rithy Panh. Mais pouvons-nous
réellement voir "après coup" ?
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
Turquie a mis sur la liste noire les compagnies faisant des explorations
dans les zones litigieuses en Méditerranée".
Un groupe kurde revendique l'attentat d'Ankara
Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe rebelle kurde, a
revendiqué jeudi la responsabilité de l'attentat à la bombe qui a fait trois
morts mardi dernier à Ankara, la capitale de la Turquie.
Viols en série sur des réfugiées syriennes
Un véritable scandale noirci la soit-disant compassion qu’auraient certains
membres de la société turque ainsi que des soldats qui accueillent les
réfugiés syriens fuyant la persécution.
Turquie : l'attentat d'Ankara revendiqué par des Kurdes
Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a
revendiqué hier l'attentat qui a fait trois morts et quinze blessés mardi
dans le centre d'Ankara.
Derrière l’appui de la Turquie à un État de Palestine, des arrières
pensées pétrolières
Les relations entre la Turquie et Israël étaient, jusqu'à récemment,
cordiales. Cependant, avec la montée en puissance des islamistes, l'affaire
de la flottille pour Gaza et le rapport Palmer, la situation a changé, et le
partenariat entre les deux pays est au plus mal. Surtout quand, en plus,
des histoires de pétrole s'immiscent dans le débat. Le 15 septembre à
Tunis, le Premier ministre turc lançait, à propos de son "recentrage"
diplomatique : "Israël ne va plus être capable de faire ce qu'il veut en
Méditerranée ; vous allez voir des navires de guerre turcs dans cette mer
!"
INFOS COLLECTIF VAN
Le Sénat passera-t-il l'arme à gauche ?
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Sénat renouvelle
dimanche 25 septembre la moitié de ses membres au suffrage
universel indirect et pour un mandat de six ans. 71 890 « grands
électeurs » (députés, conseillers régionaux, conseillers généraux
et délégués des conseils municipaux) sont convoqués dans les
départements dont l’ordre minéralogique va de l’Indre-et-Loire
aux Pyrénées-Orientales, dans les huit départements d’Île-deFrance ainsi que dans six collectivités d’outre-mer. Six des douze
représentants des Français de l’étranger doivent également être
élus." L'occasion pour le Collectif VAN de rappeler la session du 4
mai 2011, dont l'ordre du jour appelait la discussion de la
proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l'existence
du génocide arménien, perpétré par le gouvernement turc en
1915. Voici l'analyse que nous avions alors mise en ligne, ainsi que
le lien vers le compte-rendu intégral des débats. On le constatera,
le PS, qui avait pourtant inscrit le débat à l'ordre du jour du Sénat,
était loin de parler d'une seule voix sur la question du
négationnisme du génocide arménien. Seul, le Parti communiste
avait montré une belle homogénéité (à une exception près) dans
le soutien à cette loi, votée à l'Assemblée nationale le 12 octobre
2006. Qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, la Haute
Assemblée, qui a le pouvoir de retoquer des lois votées par les
députés, est-elle une « anomalie » démocratique, comme l’ancien
premier ministre Lionel Jospin l'avait en son temps estimé ?
Collectif VAN
Arméniens : les dindons de la France ?
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53956
Réuni le mercredi 4 mai 2011, le Sénat a rejeté la proposition de
loi visant à réprimer la contestation de l'existence du génocide
arménien en adoptant par 196 voix contre 74 une motion opposant
l'exception d'irrecevabilité à ce texte. Robert Badinter a souligné «
que les auteurs de cette proposition de loi, emportés par la
compassion, sont tombés dans un piège, qu'ils tendaient du même
fait à la communauté arménienne elle-même. Car, depuis la
révision de 2008, un texte qui s'enracine dans un autre autorise le
Conseil constitutionnel à se saisir de la constitutionnalité du
premier, dès lors que lui serait posée une question prioritaire de
constitutionnalité. J'en appelle à tous les hommes de cœur : cette
initiative conduirait au contraire du but poursuivi. »
Autrement dit, selon l’ancien garde des sceaux, la loi pénalisant la
négation du génocide arménien ne doit pas être rattachée à la loi
du 29 janvier 2001 par laquelle « La France reconnaît
publiquement l’existence du génocide arménien », car elle
rendrait la loi de 2001 susceptible d’être retoquée au niveau
constitutionnel.
Bigre. Les officines de l’Etat turc doivent amèrement regretter leur
lobbying effréné à l’encontre de la loi pénalisant le
négationnisme…
Certains ont estimé que Robert Badinter faisait un chantage
inapproprié. Pourtant il est difficile d’imaginer qu’un homme de sa
stature, Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, se
fourvoie dans une interprétation erronée du droit.
Selon François Pupponi (PS), député-maire de Sarcelles, un
nouveau texte doit être de nouveau déposé à l’Assemblée
nationale : ne serait-il pas souhaitable que des spécialistes du
droit constitutionnel se penchent sur la rédaction de ce projet de
loi et veillent à ce qu’il ne soit pas un Article 2 de la loi de 2001 ?
Tout comme il serait bon que les nouvelles initiatives soient
portées par toutes les tendances politiques, seul gage de réussite.
Autre piste évoquée : l’application en France de la Loi-Cadre
européenne. Mais celle-ci ne réprimerait que la négation des
génocides reconnus devant une juridiction internationale.
Certains des sénateurs qui se sont exprimés ce 4 mai pour contrer
la loi de pénalisation ont malheureusement étalé leur ignorance de
l’histoire de France en estimant que la patrie des droits de
l’homme n’avait rien à voir avec le génocide arménien. L’année
2011 signe pourtant un triste anniversaire. Cela fera bientôt 90
ans que les accords d’Angora auront été signés le 20 octobre
1921, par Franklin-Bouillon et Youssef Kémal Bey. Des accords par
lesquelles la France se retirait de Cilicie, abandonnant aux mains
de l’armée kémaliste turque, la population arménienne rescapée
du génocide de 1915. Pour mémoire, la France, puissance
mandataire en Cilicie, avait incité les Arméniens à se réinstaller en
Cilicie afin d’y créer un foyer national arménien [1].
Par ailleurs, les opposants à la loi de pénalisation ont estimé que
les Français d’origine arménienne n’étaient pas confrontés au
racisme et au négationnisme en France. Mauvaise foi ou manque
d’informations ? Quoiqu’il en soit, un dossier récapitulatif des
délits commis ou relayés en France, peut leur être adressé sur
simple demande… Ils peuvent d’ores et déjà trouver dans
l’Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN quelques pistes
de réflexion.
A notre grande surprise, certaines des interventions entendues ce
4 mai au Sénat pourraient figurer sans problème dans les
fascicules de propagande turco-azéris.
Madame Nathalie Goulet, Sénatrice de l’Orne, a « honoré » à sa
façon la mémoire des 1 500 000 victimes arméniennes de l’Etat
turc. Devant Charles Aznavour, présent dans l’hémicycle ce 4 mai
2011, elle a utilisé les paroles de la chanson « Ils sont tombés »,
écrite par ce grand artiste en souvenir du génocide arménien, pour
les détourner et les appliquer aux Turcs-Azéris : « Les victimes de
Khodjaly, hommes, femmes et enfants innocents, sont elles aussi
tombées, et nul n'a élevé la voix ! ». La lecture de la biographie de
Nathalie Goulet [Milsztein] en ligne sur Wikipedia et du jugement
par lequel elle a été radiée de l’Ordre des Avocats, apporte un
éclairage intéressant à son intervention.
Par ailleurs, les assertions de Madame Goulet selon lesquelles les
Azéris n’ont rien à voir avec les entreprises génocidaires à
l’encontre des Arméniens révèlent quelques lacunes historiques
qu’il serait judicieux de combler [2]. Peut-être ignore-t-elle que
les Azerbaïdjanais (ou Azéris) étaient – au début du XXe siècle dénommés Tatars. Outre les massacres arméno-tatars de 19051907, rappelons qu’à l'été 1919, 700 chrétiens de la ville de
Chouchi (Karabagh) ont été massacrés par les Tatars. Et que plus
de 20 000 Arméniens y ont été massacrés durant le pogrom de
mars 1920.
Quant à la période contemporaine, les noms de Soumgaït, Bakou,
Kirovabad, Maragha, signent en lettres de sang, quatre pogroms
anti-arméniens majeurs qui ont été perpétrés en Azerbaïdjan,
entre 1988 et 1992 [3].
Concernant Khodjaly, Madame Goulet oublie de préciser que la
responsabilité du massacre des civils azéris est imputée aux forces
azerbaïdjanaises qui ont empêché l'évacuation des habitants de la
ville. La plupart de ceux qui ont pu s'enfuir grâce au couloir
humanitaire ouvert par l’armée arménienne ont été tués par les
Azerbaïdjanais. Ayaz Mutalibov, président azerbaïdjanais au
moment de cet événement, avait déclaré au journal russe Novoie
Vremia (6 mars 2001) : « Il est clair que l'exécution de civils à
Khodjaly fut organisée afin de légitimer un renversement en
Azerbaïdjan »
Cette version est également confirmée par différents journalistes
azerbaïdjanais. Ainsi, Eynulla Fatullayev, fondateur de Realny
Azerbaïdjan et de Gundalik Azerbaïdjan, a publié un article dans
lequel il affirmait que les forces armées azerbaïdjanaises
partageaient la responsabilité de la mort des centaines de victimes
civiles tuées lors de l’attaque de Khodjaly. Cet article lui a valu
d’être emprisonné. La Cour européenne des droits de l’homme
(CEDH), a déclaré illégale le 22 avril 2010, la décision de la cour
d’Azerbaïdjan, condamnant le journaliste Eynulla Fatullayev à huit
ans et demi de prison le 16 janvier 2008. [4]
Remercions Madame Goulet de nous avoir donné l'occasion de
contrer (à notre modeste niveau) la puissance de tir turco-azérie
et revenons au débat.
M. Gérard Collomb, Sénateur du Rhône, a relevé le seul point
positif de cette séance de discussions : « Il y a dix ans, les
sénateurs n'étaient pas aussi unanimes qu'aujourd'hui à
reconnaître le génocide arménien ». En effet, même les adeptes
les plus cyniques de la Real Politik, ont utilisé sans frilosité le
terme de génocide arménien.
Certes, ce n’est qu’une piètre consolation, mais elle a
certainement fait grincer des dents dans la tribune dédiée à la
diplomatie turque. Celle-ci entendra-t-elle l’appel de Badinter : «
Puissent enfin nos amis turcs mesurer le fait que depuis les
atroces génocides de la seconde guerre mondiale, les dirigeants de
toutes les nations démocratiques s'honorent en reconnaissant les
crimes commis sur tous les continents : là est l'honneur des
grandes démocraties, là est l'honneur des grands dirigeants. » ?
Alors, que reste-t-il ? Au-delà du vote négatif de ce 4 mai, résultat
prévisible au vu des pressions de l'Etat turc, notons que Michel
Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, a
annoncé certaines dispositions :
"D'autres qualifications pénales peuvent s'appliquer, au titre de la
discrimination et de la haine raciale. Le gouvernement de la
République ne restera pas inerte. M. Sarkozy a décidé que deux
actions seraient lancées. Une circulaire sera adressée aux
procureurs généraux susceptibles d'être saisis en faveur de
Français d'origine arménienne. J'ai proposé une collaboration
régulière avec les juristes de la communauté arménienne, comme
nous le faisons avec le Crif. Nous sommes disposés à avancer
ensemble. Sur la base de l'article 1382 du code civil, des actions
peuvent être menées pour que justice soit rendue. Je veille à ce
que cette jurisprudence soit correctement appliquée".
L’avenir dira si cette circulaire gouvernementale suffira
effectivement à contrer la prose nauséabonde et haineuse qui est
déversée en français sur de nombreux sites, souvent hébergés à
l'étranger. Ou si cette nouvelle promesse illustre seulement que
les Arméniens d’origine, citoyens de notre République, sont une
fois de plus, les dindons de la France.
Collectif VAN – 4 mai 2011 – 07:15 - www.collectifvan.org
[1] Selon l’historien R. H. Kévorkian : « L’occupation française de la Cilicie,
prévue depuis les Accords Sykes-Picot, prit fin dans des circonstances
pour le moins dramatiques alors que la France signait les fameux accords
d’Angora avec le gouvernement kémaliste. Il existe évidemment une
littérature très importante sur le mandat français sur la Cilicie, la Légion
d’Orient et le virage pris par la diplomatie française à l’égard des
nationalistes turcs, émanant essentiellement des milieux militaires
français. Ces témoignages sont cependant avant tout révélateurs du point
de vue officiel de la France et ne concernent que très peu les
circonstances du départ des troupes françaises et de la population
arménienne qui avait pourtant été rapatriée en Cilicie des déserts de Syrie
et de Mésopotamie par les Anglais et les Français au cours des années
1919-1920, ainsi que le transfert des compétences de l’administration
coloniale aux fonctionnaires kémalistes. C’est pourquoi nous avons trouvé
à propos de publier la correspondance adressée d’Adana par un officier de
l’armée française du Levant, Vahan Portoukalian, à un de ses amis
parisiens, M. Kourken Tahmazian, couvrant la période allant de novembre
1921 à janvier 1922, une dernière lettre datée du 27 mai 1922, envoyée
d’Athènes, venant la clore. De formation juridique, Vahan Portoukalian
participa en qualité d’officier aux combats en Champagne et en sortit avec
la Croix de guerre 1914-1918, avant d’être envoyé en Cilicie, où il reçut
notamment pour mission de diriger les services de l’Assistance française
durant l’évacuation de la région et les quelques mois qui suivirent. C’est
au cours de cette période qu’il fut amené à accueillir Aristide Briand, arrivé
d’Angora où il était venu pour mettre au point avec les Kémalistes
l’application des Accords d’Angora signés en octobre 1921.»
L’évacuation française de la Cilicie en 1921
vue par l’officier Vahan Portoukalian
[Lettre de Vahan Portoukalian à Kourken Tahmazian]
Adana, 14 novembre 1921
« Ainsi donc, la France s’en va après avoir dépensé des millions
inutilement, et avoir rougi cette terre du meilleur de son sang. Elle s’en
va, laissant derrière elle un sombre cimetière, un pays ruiné et une
population exaspérée, qui la poursuit de ses malédictions. Elle s’en va en
vaincue. Ourfa, Marach, Bozanti, Sis ne sont pas des noms glorieux pour
sa renommée. De grâce, qu’il soit bien entendu que nos braves soldats et
leurs superbes officiers ne sont pas en cause dans cette humiliation du
drapeau français ; mais soldats et officiers, pour si héroïques qu’ils soient,
ne sont que des hommes ; ils peuvent bien mourir, mais ils n’ont pas le
don des miracles. La France s’en va, disais-je, poursuivie par les
malédictions des chrétiens et des musulmans qui s’étaient fiés à ses
promesses et qui se voient lâchés. « Vous êtes donc venus en Cilicie, nous
disent-ils, pour nous compromettre, nous ruiner, et finalement nous
abandonner à la vengeance de nos mortels ennemis ! Si vous n’étiez pas
venus, nous aurions peut-être pu vivre comme nous vivions avant ; mais
désormais, il n’y a plus de place pour nous en Cilicie ». Ils ont raison.
La France avait reçu mandat d’assurer la sécurité des minorités, dans
leurs biens et dans leurs personnes. Briand, le 11 juin dernier, affirmait à
la face de l’Europe que c’était un engagement d’honneur, un engagement
réel vis-à-vis de toutes les puissances alliées. Et la France s’en va, laissant
les chrétiens de Marach, de Zeïtoun, d’Ourfa, de Hadjine, de tout le vilayet
sud du Taurus, de tout l’Amanus, déracinés, errants sur tous les chemins
de l’exil. Ces débris, car la masse est anéantie, impuissante à les
défendre, impuissante à les reconduire dans leurs foyers détruits, à les
remettre en possession de leurs biens volés, elle les abandonne, elle s’en
va. Elle s’en va laissant des garanties illusoires aux chrétiens réfugiés
dans les dernières garnisons qu’elle occupait sur la voie ferrée. Il est vrai
que Franklin-Bouillon leur garantit tous les droits obtenus par les
minorités en Pologne et dans les Balkans. Et pour appuyer ces garanties, il
leur donne la parole des Turcs. Les gens qui ont signé cet accord sont des
naïfs ou des criminels. La parole des Turcs ! Ont-ils lu l’histoire, ces
sinistres diplomates, ailleurs que dans Loti ?
Voilà donc le bilan de deux ans d’occupation [française] ; ruine du prestige
militaire ; ruine du prestige moral de la France ; ruine matérielle des
chrétiens ; accumulation de haine entre les deux éléments désormais
irréconciliables ; accumulation de rancunes contre la France. »
L’évacuation française de la Cilicie en 1921
vue par l’officier Vahan Portoukalian
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2b
[2] Le Karabagh et les tentatives génocidaires de la Turquie
Chouchi
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53024
[3] Les 20 ans du pogrom anti-arménien de Soumgaït
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=16343
Incomplete list of innocent victims of Sumgait
http://sumgait.info/sumgait/sumgait-eng/sumgayit-victims-eng.htm
Le procès des crimes de Soumgaït (Février 1988)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40817
"An ordinary Genocide: Baku, January 1990" documentary screened in
Yerevan
http://www.panarmenian.net/eng/society/news/41571/
Janvier 1990, les pogroms anti-Arméniens de Bakou
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51146
Article de Wapedia sur les pogromes et massacres d'Arméniens de Bakou
en Janvier 1990
http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/6histoire/par_pays/bakouhistoire03wapedia.htm
Black January of 1990 in Baku. Anti-Armenian pogroms and massacre
http://www.sumgait.info/baku/baku-eng/baku-1990-eng.htm
Maragha
http://www.maragha.org/
"Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire”
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=47645
Lancement du site Maragha.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=47859
Khojaly: The chronicle of unseen forgery and falsification
http://www.xocali.net/
Xocali.net : le site qui dénonce la contrefaçon azérie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40949
[4] L’emprisonnement d’Eynulla Fatullayev dérangerait-il ?
http://fr.rsf.org/azerbaidjan-la-cedh-declare-illegale-la-22-042010,37126.html
Massacre de Khodjaly
http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Khodjaly
Lire aussi la retranscription des débats :
Génocide arménien : le Sénat rejette la loi anti-négationniste
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53957
Lire le compte-rendu intégral des débats :
Compte rendu analytique officiel du 4 mai 2011
http://www.senat.fr/cra/s20110504/s20110504_mono.html
Lire l'article de La Croix sur la possibilité d'un
changement de majorité au Sénat, traditionnellement de
droite :
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Les-electionssenatoriales-s-annoncent-tres-serrees-_EG_-2011-09-23-714711
URL Originale :
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57366
Politique arabe de la Turquie : ambiguïtés et
contraintes
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Observatoire
Arménien organise un dîner-débat le mardi 11 octobre 2011 à
19h30 au Restaurant Le 144 - Pétrossian, 18 bd de La TourMaubourg, Paris 7ème. La Turquie, qui semble vouloir assumer
l’héritage de l’Empire ottoman, joue depuis ces dernières années
un rôle diplomatique, économique et culturel croissant dans le
monde arabe. L’intervenant sera Monsieur Antoine SFEIR,
Professeur de relations internationales et rédacteur en chef des
Cahiers de l’Orient. Il s’agira de décrypter la nature et les
perspectives de développement des relations turco-arabes à la
lumière des importantes reconfigurations politiques récentes.
concernant les relations turco-arabes.
Observatoire Arménien
L’Observatoire Arménien a le plaisir de vous convier à son dîner-débat qui
aura lieu le mardi 11 octobre 2011 à 19h30 et dont l’intervenant sera
Monsieur Antoine SFEIR, Professeur de relations internationales et
rédacteur en chef des Cahiers de l’Orient.
La Turquie, qui semble vouloir assumer l’héritage de l’Empire ottoman,
joue depuis ces dernières années un rôle diplomatique, économique et
culturel croissant dans le monde arabe.
Il s’agira de décrypter la nature et les perspectives de développement des
relations turco-arabes à la lumière des importantes reconfigurations
politiques récentes.
Quelle sera alors la stratégie turque en fonction de ces nouveaux enjeux?
Les échanges auxquels donnera lieu le débat avec Monsieur SFEIR
permettront, dans le cadre convivial du restaurant Le 144 - Pétrossian,
d’éclaircir certains aspects des soubresauts actuels vus par un grand
spécialiste du monde arabe.
Dans l’attente de vous retrouver le 11 Octobre prochain au Restaurant Le
144 - Pétrossian, 18 bd de La Tour-Maubourg, Paris 7ème.
Robert Aydabirian
Gérard Guerguérian
Alain Etjémésian
Participation aux frais 50€
Réservation obligatoire à : [email protected] ou
auprès de Gérard au 06-73-99-69-04
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57343
Turquie : 20e audience du procès Dink
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
soumet cette information publiée sur le site des Reporters Sans
Frontières le 22 septembre 2011.
Reporters Sans Frontières
Turquie
20e audience du procès Dink : "L’affaire ne doit pas être
enterrée avant son terme !"
Publié le jeudi 22 septembre 2011.
« Nous avons toujours souligné que la lenteur avec laquelle avançait le
procès des assassins présumés de Hrant Dink était insupportable. Mais
refermer le dossier en toute hâte ne fera pas plus progresser la
manifestation de la vérité. De nombreux éléments demandent encore à
être éclaircis, et la justice doit impérativement terminer son travail avant
de prononcer sa décision », a déclaré Reporters sans frontières.
Les proches du journaliste assassiné en 2007 et leurs avocats ont quitté la
salle en signe de protestation, le 19 septembre 2011, lorsque le procureur
Hikmet Usta a entamé la lecture de son réquisitoire. « Clore l’affaire
aujourd’hui couronnerait la mauvaise volonté de nombreux fonctionnaires,
qui ont renâclé à fournir les informations réclamées par la Cour, voire
sciemment détruit des éléments de preuves, et sont responsables d’une
bonne partie des failles du dossier », a rappelé l’organisation.
« Il est on ne peut plus prématuré d’évoquer le réquisitoire, dans la
mesure où il manque des éléments essentiels au dossier », a déclaré
l’avocate de la partie civile, Fethiye Cetin.
D’importants témoins, tels que Ergün Cagatay ou l’informateur de la police
Sinan Rasitoglu, n’ont toujours pas été retrouvés par la justice. Malgré
une récente décision de justice l’obligeant à le faire, la Haute Instance des
Télécommunications (TIB) n’a toujours pas transmis à la Cour les registres
des appels téléphoniques passés aux alentours du lieu du crime, le 19
janvier 2007. De ce fait, les conversations téléphoniques passées, juste
avant et après l’assassinat, par un des suspects mis en cause par les
caméras de surveillance, n’ont pas encore pu être tracées. Par ailleurs, les
deux individus qui accompagnaient le tireur Ogün Samast sur le trottoir de
Sisli (Istanbul) où il a abattu le journaliste, n’ont toujours pas été
identifiés. Certains enregistrements de vidéosurveillance, détruits par la
section antiterroriste d’Istanbul, n’ont jamais pu être restaurés.
Le procureur a assuré la partie civile que toutes les pièces à conviction
disponibles avaient été rassemblées, et qu’il lui serait possible de mettre à
jour son réquisitoire, préparé depuis près d’un an, si de nouveaux
éléments survenaient. Il a requis la prison à vie contre les deux
commanditaires présumés, Yasin Hayal et Erhan Tuncel, principalement
pour avoir « prémédité l’assassinat » et « dirigé la cellule de l’organisation
terroriste Ergenekon à Trabzon » (mer Noire). La même peine est requise
contre cinq autres prévenus pour l’instant en liberté, pour « complicité
d’assassinat » et « appartenance à une organisation terroriste ». D’autres
prévenus encourent des peines de 3 à 19 ans de prison, tandis le
procureur demande l’acquittement de sept autres personnes.
Dans son réquisitoire de 86 pages, Hilmet Usta met en série l’assassinat
de Hrant Dink avec l’attentat contre le McDonalds de Trabzon en 2004 et
les projets d’agression contre le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, le
journaliste Hincal Uluç, ou encore un missionnaire chrétien à Istanbul,
dont Tuncel et Hayal seraient aussi responsables. Dans les grandes lignes,
la thèse de l’assassinat politique et idéologique, organisé dans le cadre
d’un vaste plan de déstabilisation mené par l’organisation ultranationaliste
présumée « Ergenekon », est donc finalement retenue. Cette nébuleuse,
qui aurait rassemblé des cadres de l’armée et de l’administration opposés
au gouvernement actuel, se trouve au cœur d’une vaste affaire d’Etat
polarisant largement la vie politique turque.
Reporters sans frontières en prend acte, tout en rappelant que cette
théorie, aujourd’hui largement instrumentalisée par les autorités turques,
a d’abord valu les pires ennuis à ses partisans. Les journalistes Nedim
Sener et Kemal Göktas, en particulier, ont fait face à plusieurs procès pour
avoir mis en évidence la responsabilité de l’Etat et de la justice dans la
mort de Hrant Dink. « La mise en cause explicite des réseaux
ultranationalistes au sein de l’appareil d’Etat dans l’affaire Dink est un
progrès, mais elle doit aller jusqu’au bout. En circonscrivant la recherche
des commanditaires au niveau de Hayal et Tuncel, la justice semble de fait
protéger des suspects plus haut placés. Qu’en est-il de l’enquête sur
trente fonctionnaires de haut rang, lancée en février dernier suite à la
condamnation de l’Etat turc par la CEDH ? »
Une résolution complète de l’assassinat de Hrant Dink serait un signe
essentiel pour prouver que l’affaire « Ergenekon » n’est pas seulement
utilisée par les autorités, pour épurer l’administration et la presse des
cadres kémalistes et laïques. La mort du journaliste, en 2007, a produit un
choc dans l’opinion, qui a commencé à prendre de la distance avec les
dogmes nationalistes fondateurs de la République turque. Il appartient à
la justice de montrer qu’elle n’est pas en retard sur ce changement social
majeur, et qu’elle est prête à contribuer à une réforme profonde de l’Etat
turc. Hélas, ce réquisitoire laisse plutôt planer une menace de
récupération : d’après lui, « l’ordre public de la République turque,
l’autorité de l’Etat, l’unité indivisible de l’Etat avec la nation, étaient la
cible » de l’assassinat de Hrant Dink.
Le journaliste turc arménien, partisan du rapprochement entre les deux
peuples et critique des dogmes kémalistes, a été abattu le 19 janvier 2007
devant les locaux de sa rédaction, Agos. Le cas d’Ogün Samast, tireur
présumé mineur au moment des faits, a été séparé de celui des dix-huit
autres co-accusés dans cette affaire. Il a été condamné le 25 juillet 2011
à près de 23 ans de prison. Il est toujours poursuivi pour « appartenance
à une organisation illégale ». Dans un dossier séparé, les responsables de
la gendarmerie de Trabzon, qui avaient connaissance du projet
d’assassinat du journaliste, mais n’avaient rien fait pour l’empêcher, ont
été condamnés le 2 juin 2011 à des peines allant de quatre à six mois de
prison.
http://fr.rsf.org/turquie-20e-audience-du-proces-dink-l-22-092011,41039.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57342
Collectif VAN : l'éphéméride du 23 septembre 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
"Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010.
Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que
l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les
sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez
retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique
Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 23 septembre (les événements sont classés du
plus ancien au plus récent) :
23 septembre 1648 -- Les cosaques commandés par Bogdan
Khmielnicki occupent la ville de Pilavietz (Ukraine), dont ils massacrent les
habitants juifs.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23
23 septembre 1909 -- Empire ottoman : la loi des associations illustre
aussi les relations privilégiées entre les deux partis. En effet, le projet
présenté par le CUP interdit la formation de clubs ou d'associations
politiques à caractère ethnique ou national. Visant à briser les
organisations nationales, la loi est rejetée par les minorités nationales qui
multiplient les amendements pour empêcher l'adoption de cet avatar de
l'Ottomanisme. Le projet de loi est néanmoins adopté le 23 septembre
1909. La Chambre nationale ne manque pas d'accuser la FRA de vouloir
détruire l'équilibre des institutions arméniennes. Le comportement loyal
de la FRA incite même certains députés unionistes à proposer à la FRA
d'intégrer le Comité Union et Progrès. © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Les relations entre le Comité Union et Progrès
et la Fédération Révolutionnaire Arménienne à la veille de la
Première Guerre mondiale d'après les sources arméniennes
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/cup_fra
23 septembre 1915 -- Empire ottoman : New York Times du 23
septembre. Charles R. Crane de Chicago, directeur du Roberts Collège à
Constantinople, et James L. Burton de Boston, Secrétaire des Affaires
Etrangères du Conseil Américain des Missionnaires pour les Missions
Etrangères, ont rendu visite aujourd’hui au Département d’Etat et se sont
entretenus avec Polk le Secrétaire d’Etat par intérim, et avec d’autres
officiels concernant le massacre des Arméniens par les Turcs et les Kurdes
en Asie Mineure. Ils vont assister à une réunion du Comité général qui doit
se tenir à New York dans quelques jours pour concevoir un plan afin de
faire appel au peuple américain pour des fonds et une aide au plus grand
nombre possible d’infortunés Arméniens. Nous avons appris, par les
conférences prononcées aujourd’hui, que des requêtes ont été présentées
de temps en temps au Gouvernement Ottoman par l’Ambassadeur
Morgenthau pour que les Arméniens soient traités humainement. Malgré
ces demandes, le massacre des Arméniens a continué. Les rapports
parvenus à Washington indiquent qu’environ 500 000 Arméniens ont été
massacrés ou ont perdu la vie par suite de l’ordre de déportation turc et la
guerre d’extinction qui s’en est suivie…
Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles
parus dans la presse américaine
http://www.imprescriptible.fr/archives/usa/EU_traduction.htm
23 septembre 1915 -- Empire ottoman : Herr Eckhard, — ex-président
de l'orphelinat allemand d'Ourfa, et actuellement le chef des magasins et
de la manufacture de tapis, — est un capitaine d'artillerie, qui vint à Ourfa
après les massacres de 1895-96, comme missionnaire et espion. Dans
l'automne 1915, il incita les populaces turque, kurde et arabe à attaquer
les Arméniens et il eut la responsabilité de la triple répétition des
massacres. Le premier massacre eut lieu le 19 août 1915, et 250
Arméniens furent tués ; le deuxième, le 23 septembre et dura une
semaine, 300 personnes environ furent tuées et la ville fut pillée ; le
troisième se produisit vers le 1er octobre. Les Arméniens reçurent d'abord
l'ordre de se tenir prêts à partir pour Deïr-el Zor. Mais comme ils
objectèrent qu'ils avaient tout perdu, qu'ils n'avaient plus rien à emporter
avec eux, Fakhri Pacha donna l'ordre de les nia.swi Le massacre dura dix
jours. Les artilleurs allemands détruisirent les quartiers arméniens de la
ville, l'église, tout, et anéantirent ainsi toute la population arménienne
d'Ourfa.
Imprescriptible.fr : Ourfa - Extrait d'une lettre de Mr. Thomas K.
Meguerditchian ; publié dans le journal arménien « Gotchnag » de
New-York, le 1er avril 1916.
http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d62.htm
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (JulySeptember)
http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html
23 septembre 1915 -- Empire ottoman : Les milliers de femmes, de
jeunes filles, d'enfants formant les convois étaient déshonorés, torturés,
avec une sauvagerie inouïe. Les hommes, après triage, étaient tous
égorgés sans pitiés. A quoi bon aller mourir au loin puisque, de toute
façon, ils étaient condamnés à périr. Ils refusèrent donc de partir. Le
gouvernement eut recours à la force. Les chrétiens résistant, une bataille
en règle eut lieu le 23 septembre 1915 qui dura une semaine sans que les
Turcs pussent pénétrer dans le quartier. Le gouverneur demanda du
secours à Alep pour venir à bout de ses chrétiens soi-disant révoltés.
Bientôt Fakhri pacha arriva à Ourfa à la tête d'une armée munie
d'artillerie. L'assaut fut donné au quartier arménien. Mais les troupes
turques, malgré tous les efforts qu'elles firent, furent impuissantes à
vaincre cette résistance. Les courageux Arméniens voyant que de toute
façon ils devaient mourir se défendirent vaillamment. Plusieurs centaines
de soldats turcs furent tués au cours de cette bataille. Les femmes et les
jeunes filles se mettant de la partie, aidaient leurs hommes à défendre
leurs foyers, leur existence et leur honneur contre leurs bourreaux. J.
Naayem, Les Assyro-chaldéens et les Arméniens massacrés par les
Turcs.Documents inédits recueillis par un témoin oculaire, Paris, Bloud §
Gay, 1920
Imprescriptible.fr : Les massacres d'Ourfa
http://www.imprescriptible.fr/documents/naayem/d02.htm
23 septembre 1915 -- Empire ottoman : On retrouve 11000 déportés
arméniens de 26 villages différents à Afiyon-Karahisar.
ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (JulySeptember)
http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html
23 septembre 1915 -- France : publication du N°9981 du journal « La
Croix». Au sommaire : « La presse en temps de guerre au point de vue
militaire », « En Turquie d’Asie » .
Archives Imprescriptible
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k259208q
23 septembre 1915 -- Empire ottoman: le père de Louise Kiffer
Sarian, Hrant Sarian, né en1901 à Adabazar, en Turquie, a commencé à
tenir son journal en arménien, en juillet 1915, donc à l'âge de 14 ans.
Mercredi 23 septembre. Notre ami Vagharchag, qui travaille aux chemins
de fer est venu nous rendre visite et est reparti le soir même. Nous en
avons profité pour lui remettre deux lettres pour notre famille restée à
Eski-Shéhir. Moi, j'ai écrit à ma tante. Cette vie n'a duré que trois
semaines. Ensuite, les expulsions ont repris. Les tentes les plus éloignées
ont été les premières démontées. Journal de Hrant Sarian (1915-1923).
Imprescriptible.fr: ADABAZAR
http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian
23 septembre 1916 -- Empire ottoman : le père de Louise Kiffer Sarian,
Hrant Sarian, né en1901 à Adabazar, en Turquie, a commencé à tenir son
journal en arménien, en juillet 1915, donc à l'âge de 14 ans. Jeudi 23
septembre 1916. J'avais rêvé la nuit que mon père rentrait. Le matin, j'ai
été à la gare, me disant que mon père allait peut-être venir de Draa. Eh
bien, quand le train est arrivé, rempli de soldats, j'ai entendu une voix
m'appeler : « Hrant ». J'ai aussitôt aperçu la tête de mon père penché
par-dessus la vitre d'un wagon, je me suis mis à courir, et quand le train
s'est arrêté, mon père est descendu doucement, je lui ai pris son ballot
qui contenait son linge et un petit matelas. Je l'ai conduit dans la rue des
Grecs où nous habitions. Quand maman vit mon père, elle fut transportée
de joie. Mon père nous raconta ce qui lui était arrivé à Draa. Il avait eu
une rechute de typhus, et n'avait pas pu aller travailler pendant deux
jours. Il avait cru mourir, et avait décider de trouver un moyen pour nous
rejoindre. Mais comme les réfugiés n'avaient pas le droit d'aller d'une ville
à l'autre, ni en train, ni à pied, il avait eu l'idée de se joindre aux soldats.
Journal de Hrant Sarian (1915-1923)
Imprescriptible.fr: ADABAZAR
http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian
23 septembre 1919 -- Empire ottoman/Thomas Woodrow Wilson (18561924) : « L'Arménie doit être sauvée pour qu'enfin ce grand peuple, qui
lutte nuit après nuit dans la terreur, sans savoir quand il reverra sa terre
souillée de sang, reçoive une promesse de sécurité, une promesse de
justice, la possibilité d'entrer dans un ère où il puisse jouir de ses droits
de peuple libre, ces droits qu'il n'a pas même rêvé de pouvoir exercer un
jour. » Le 23 septembre 1919 à Salt Lake City. Homme politique
américain. Professeur de sciences politiques à Princeton, leader du Parti
démocrate, il fut élu, en 1912, président des États-Unis. Créateur de la
SDN, Prix Nobel de la paix (1919).
Imprescriptible.fr : Citations d'hommes politiques
personnalités historiques
http://www.imprescriptible.fr/citations/politiques
23 septembre 1920 -- Empire ottoman/Arménie occidentale :
déclenchement de l’attaque généralisée des Turcs kemalistes contre
l’Arménie. Kars est prise le 30 octobre et Alexandropol le 1er novembre.
Pillages et massacres accompagnent l’avance turque. La guerre arménoturque ou guerre turco-arménienne (en turc : Türk-Ermeni Cephesi), fut
un conflit concernant la République d'Arménie et les révolutionnaires du
mouvement national turc. Elle s'est déroulée entre le 23 septembre et le 2
décembre 1920 et a eu lieu principalement à l'est du territoire turc et au
nord-ouest du pays arménien. Après le génocide de 1915-1916, avec pour
résultat une Arménie occidentale quasiment vidée de toute sa population
arménienne, l'Arménie orientale, sous joug russe, prend son
indépendance, très éphémère (de 1918 à 1920). Par le traité de BrestLitovsk en 1918, les Bolcheviks abandonnent Kars, Ardahan et Batoum
aux Turcs. La même année, l'armée turque envahit l'Arménie, offensive
pendant laquelle les batailles de Sardarapat, de Bacha-Baran et de
Karakilisa sont remportées par les troupes arméniennes. La Turquie
reconnaît l'indépendance de l'Arménie par le traité de Batoum le 4 juin
1918. Le 10 août 1920, le traité de Sèvres définit les frontières de
l'Arménie et lui attribue notamment les régions de Van et Bitlis. Mais les
Turcs ne veulent pas céder ces régions « arméniennes » jusqu'alors
incluses dans l'Empire ottoman et habitées également par quelques
populations turques et kurdes, certes moins nombreuses que les
Arméniens avant le génocide. Dès lors, Mustafa Kemal Atatürk organise
une offensive contre l'Arménie pour reprendre ces terres et c'est la guerre.
L'assaut est donné sur l'ordre de Mustafa Kemal le 23 septembre 1920.
L'Arménie, stupéfaite, déclare la mobilisation générale, mais l'armée ne
compte que quelques dizaines de milliers d'hommes face aux Turcs, à peu
près au même nombre. Ces derniers bénéficient cependant de meilleurs
conditions matérielles et physiques, alors que l'hiver approche. L'armée
turque est dirigée par le général Karabékir, l'armée arménienne par le
général Nazarbékian. Après une bataille désastreuse pour les Arméniens à
Kars, la ville passe aux mains des Turcs le 30 octobre. Près de Sourmalou,
les Arméniens, gouvernés par le chef militaire Dro, résistent mieux.
Gyumri, alors appelée Alexandropol, est investie par les armées de
Mustafa Kémal le 7 novembre ; la progression des Turcs est très rapide et
la résistance arménienne quasi-inexistante. Les armées kémalistes font
signer un armistice à Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une
dernière fois et tentent vainement une contre-attaque. Le 18 novembre
1920, un nouvel armistice est signé. L'Arménie a perdu la guerre.
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_arm%C3%A9no-turque
Clio.fr
http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie_la_renaissance_d
e_la_nation_armenienne_de_la_poussee_russe_a_la_premiere_guerre_m
ondiale.asp
23 septembre 1920 -- Empire ottoman : le sénat américain ayant
refusé le mandat sur l’Arménie (24 mai 1920), le président Wilson se
contente de répondre à la proposition de bons offices renouvelée par le
traité de Sèvres et il fixe le 22 novembre 1920 les limites de la frontière
entre l’Arménie et la Turquie, une décision rendue inapplicable par
l’invasion de la République d’Arménie, le 23 septembre, par les troupes
kémalistes. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes
les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : épilogue
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue
23 septembre 1921 -- Empire ottoman/Assemblée de la Société des
Nations : à la séance plénière du 23 septembre 1921, l’Assemblée vota,
après un émouvant discours du rapporteur Mlle Vacaresco (Roumanie),
des Résolutions tendant à la création, à Constantinople, d’un Commissaire
de la Société des Nations, qui serait chargé d’établir, avec le concours des
Hauts-Commissaires de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Italie, un
Comité mixte ayant pour mission de poursuivre la restitution des femmes
et des enfants. Mandelstam, André. La Société des Nations et les
Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : La Question arménienne à la deuxième
assemblée de la Société des Nations
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c11
23 septembre 1922 -- Empire ottoman/Conférence de Lausanne : le
plénipotentiaire britannique rappela que « le gouvernement turc avait luimême, dans la déclaration du 17 février 1920, proclamé son acceptation
du principe que les droits des minorités devaient être confirmés et
garantis » ; que, dans la Note du 23 septembre 1922, qui aboutit à la
Conférence de Lausanne, « les Puissances invitantes marquaient que l’une
des conditions auxquelles elles appuieraient, à la Conférence, le retour de
la Thrace orientale jusqu’à la Maritza à la Turquie, serait l’adoption d’un
commun accord de mesures à inscrire dans le traité, et destinées à
assurer efficacement, sous les auspices de la Société des Nations, la
protection des minorités ethniques et religieuses » ; que, la Thrace
orientale ayant été depuis lors rendue à la Turquie, « celle-ci devait
maintenant remplir l’obligation correspondante qu’elle avait alors
contractée » ; qu’enfin, dans sa réponse du 4 octobre, le gouvernement
d’Angora avait déclaré qu’il n’y avait pas de « différence de principe »
entre la Turquie et les Alliés au sujet de la sauvegarde des droits des
minorités « dans les limites dans lesquelles cela est compatible avec
l’indépendance et la souveraineté de la Turquie et avec les exigences de la
pacification effective de l’Orient ». Mandelstam, André. La Société des
Nations et les Puissances devant
le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie
Hamaskaïne, 1970.
****Dans l’invitation à la Conférence de paix adressée par les Alliés au
gouvernement d’Angora, après la victoire turque sur les Grecs (23
septembre 1922), la protection des minorités sous les auspices de la
Société des Nations est mentionnée, mais la question du Foyer arménien
est passée sous silence. Mandelstam, André. La Société des Nations et les
Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd.
Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : La question des minorités et le problème
arménien
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c17/p2
Imprescriptible.fr : Constatations
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c18/p1#nf430
23 septembre 1922 -- Empire ottoman/France : dans la suite de son
discours du 10 novembre, M. Poincaré a fait le récit de ses pourparlers à
Paris avec lord Curzon qu’il avait fini par convaincre d’accepter la
proposition française de promettre aux Turcs la Thrace jusqu’il la Maritza,
après quoi (le 23 septembre) furent adressées à Moustapha Kémal les
propositions de paix des Alliés. M. Poincaré établit, en outre, que c’est à la
suite de l’intervention de M. Franklin-Bouillon que Moustapha Kémal Pacha
ordonna l’arrêt de ses troupes et proposa une réunion à Moudania pour
discuter les conditions de l’armistice. Quant aux négociations à Moudania,
il y a eu « coopération constante des Alliés, qui a assuré le maintien de la
paix » (Asie française, n° 206, p. 417-419). Mandelstam, André. La
Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris,
Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970.
Imprescriptible.fr : La Question arménienne depuis la déclaration
de Paris jusqu’à la Conférence de Lausanne
http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c15
23 septembre 1938 -- La synagogue d'Eger (Cheb, Sudètes,
Tchécoslovaquie) est incendiée au cours d'une Aktion. A Marienbad
(Sudètes) aussi, la synagogue est incendiée par les nazis (les Allemands
occuperont la région en octobre).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23
23 septembre 1939 -- 20 juifs sont tués et la synagogue incendiée par
les nazis le jour de Kippour à Sokolov Podlaski (province de Varsovie), où
vivent 4 000 juifs.
La communauté remonte au XVIe siècle.
Le jour de Kippour, les nazis arrêtent le rabbin Mendel Morgenstern de
Wegrov (province de Varsovie), où vivent 6 000 juifs, et le torturent à
mort.
Protégés par les rois de Pologne, les juifs se sont installés à Wegrov au
XVIe siècle.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23
23 septembre 1939 -- Confiscation des postes de radio des juifs.
Compagnienomades.free.fr
http://compagnienomades.free.fr/fredericchronologie.htm
23 septembre 1942 -- 1 800 juifs sont brûlés dans leurs maisons par les
SS à Motel (Polésie, R.S.S. de Biélorussie).
Un train quitte le camp de regroupement de Drancy (France) avec 1 000
juifs, à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. 475 déportés
sont gazés immédiatement. 30 seulement survivront jusqu'à la libération
du camp, en 1945.
Début d'une Aktion sur une grande échelle, qui dure douze jours, dans le
ghetto de Czestochowa, à 205 kilomètres au sud-est de Varsovie. Les
nazis parviennent à déporter 40 000 juifs de ce ghetto au camp
d'extermination de Treblinka.
Le même jour, 5 000 juifs du ghetto de Kosov Lacki (Pologne) et 10 juifs
de Szydloviec (district de Kielce, Pologne centrale) sont déportés, eux
aussi, à Treblinka.
Un convoi quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 980
juifs déportés à destination de Minsk-Trostinets (R.S.S. de Biélorussie), où
ils sont fusillés.
16 000 juifs de Lodz (Pologne) sont déportés au cours d'une Aktion de
sept jours au camp d'extermination de Chelmno (Kulmhof), où ils sont
assassinés.
Tous les internés juifs de plus de cinquante ans et de moins de quatorze
ans, 64 personnes au total, sont fusillés lors de la première liquidation
entreprise dans le camp de concentration de Brazlav (Podolie, R.S.S.
d'Ukraine) par les Allemands et les gardes roumains du camp.
2 100 juifs de Janov Podlaski (district de Lublin), et 1 200 juifs de
Konstantinov (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp de regroupement
de Biala Podlaska.
3 500 juifs de Tuczyn (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine) sont conduits hors de la
ville pour être assassinés.
Les SS assassinent 210 juifs à Ostronek (district de Lublin).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23
23 septembre 1942 -- Départ du 36e convoi de déportation des Juifs de
France, du camp de Drancy vers Auschwitz : 1000 déportés, 26 survivants
en 1945.
ajpn
http://www.ajpn.org/1942.html
23 septembre 1942 -- Résistance lors de la liquidation du ghetto de
Tutzin, en Ukraine de l’ouest. Les Juifs se soulèvent, mettent le feu au
ghetto, détruisent les fils de fer barbelés. 2 000 parviennent à rejoindre la
forêt. Beaucoup mourront de faim dans les forêts. Quelques centaines
retourneront au ghetto où ils seront tués par les nazis.
ajpn
http://www.ajpn.org/1942.html
23 septembre 1943 -- Liquidation du ghetto de Vilna (R.S.S. de
Lituanie) qui compte 40 000 internés : les hommes sont déportés en
Estonie, les jeunes femmes en Lettonie, les vieillards et les enfants au
camp de concentration de Maïdanek (Pologne). Les 3 000 juifs restants
travaillent à la réparation des véhicules de la Wehrmacht.
La Gestapo ordonne à tous les internés du ghetto de la ville de Tuczyn,
près de Rovno (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine) de se rassembler à l'entrée du
ghetto. Les juifs, qui savent ce qui les attend, incendient leurs maisons et
résistent farouchement. Beaucoup sont tués, mais 2 000 juifs réussissent
à fuir dans les bois. Presque tous sont repris par des paysans ukrainiens
qui les livrent aux Allemands. 15 juifs de Tuczyn seulement survivront à la
guerre.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23
ajpn
http://www.ajpn.org/1943.html
23 septembre 1944 -- Nouvelles déportations de juifs de Slovaquie
après le soulèvement de Banska Bystrica (Tchécoslovaquie), organisé par
la résistance tchèque avec l'aide de parachutistes américains.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23
23 septembre 1998 -- La Cour européenne des droits de l’homme a
confirmé dans un arrêt du 23 septembre 1998 que la négation de
l’Holocauste, fait historique clairement établi, est soustraite par l’article 17
relatif à l’abus de droit à la protection de l’article 10 . Le nouveau code
pénal a substantiellement modifié le droit applicable en intégrant les
crimes contre l’humanité dans l’ordre juridique interne. Ainsi, le code
pénal consacre le sous-titre Ier du titre Ier du livre II aux crimes contre
l’humanité et, en son sein, le chapitre Ier au génocide. L’article 211-1
dispose : « Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté
tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique,
racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère
arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres
de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ;
atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des
conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou
partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert
forcé d’enfants… »
Assemblée Nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf
23 septembre 2003 -- Suisse : le Grand Conseil [parlement régional] du
canton de Vaud (Suisse) a accepté, le 23 septembre 2003, à une très
large majorité, le "postulat" du député Massimo Sandri proposant des
mesures propres à reconnaître officiellement le génocide commis en 1915
par le gouvernement ottoman à l'encontre du peuple arménien et qui a
fait un million et demi de victimes. Les députés ont estimé "important de
reconnaître l'existence et les souffrances de ce peuple", selon les termes
du socialiste Pierre Zwahlen. Vaud est le second canton à reconnaître le
génocide arménien après Genève en 1998.
LE TEXTE DU POSTULAT
« En 1915, durant la première guerre mondiale, les troupes de l'armée
ottomane massacraient plus d'un million d'Arméniens. Un peuple
valeureux aux origines bimillénaires était ainsi disloqué. Ses régions
orientales, jadis occupées par la Russie, formaient la plus petite des
républiques soviétiques, ou encore étaient absorbées par l'Iran, alors que
les survivants des massacres de la vaste région occidentale émigraient en
masse en Europe occidentale et outre-Atlantique. Depuis lors, les
Arméniens se battent pour la mémoire du génocide. Si le Traité de Sèvres
de 1920 a reconnu le fait politique arménien, le Traité de Lausanne de
1923 entra la Turquie et les alliés sortis victorieux de la guerre a rayé
l'Arménie de la carte, tout en ne mentionnant pas l'ampleur des exactions
dont cette population a été victime. C'est donc ici à Lausanne que, il y a
quatre-vingt ans, le destin de l'Arménie a été scellé. Le moment est venu
pour le canton de Vaud de reconnaître par un acte solennel le drame de la
persécution des Arméniens… »
aidh
http://www.aidh.org/Racisme/g_3_fen2_armenie.htm
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57375
"Grandma’s Tattoos ": Un film fascinant sur les
oubliées du génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette information traduite par Georges Festa et publiée
sur le site ‘Armenian Trends - Mes Arménies’ le 21 septembre
2011.
Armenian Trends - Mes Arménies
mercredi 21 septembre 2011
The Armenian Weekly, 07.09.2011
STOCKHOLM, Suède – « Grand-mère Khanoum ne ressemblait à personne
d’autre. Dans mon enfance, je me souviens d’elle comme d’une femme
méchante. Elle fuyait tout contact physique. C’était une grand-mère qui
jamais ne serrait dans ses bras, jamais n’embrassait. Et puis elle portait
ces gants, qui cachaient ses mains et les tatouages. Ils dissimulaient son
secret. » Voilà comment Suzanne Khardalian décrit sa grand-mère.
Khardalian est la réalisatrice et productrice d’un nouveau film fascinant
intitulé Grandma’s Tattoos, qui lève le voile de milliers de femmes oubliées
– survivantes du génocide arménien – lesquelles furent contraintes de se
prostituer et d’être tatouées pour les distinguer de la population locale.
« Enfant, je m’imaginais qu’il s’agissait de signes diaboliques issus d’un
monde de ténèbres. Ils suscitaient la peur en moi. Qu’étaient ces
tatouages ? Qui les avait réalisés, et pourquoi ? Mais les tatouages sur les
mains et le visage de grand-mère étaient un tabou. On n’en parlait jamais
», explique Khardalian.
Grandma’s Tattoos est un voyage dans les secrets d’une famille.
Finalement, le secret caché derrière les marques bleues de Grand-mère
Khanoum est dévoilé.
« Grand-mère fut enlevée et maintenue en esclavage durant des années,
quelque part en Turquie. Elle fut aussi marquée – tatouée – de force en
tant que propriété, de même qu’on marque le bétail. La découverte de son
histoire a été un choc pour moi. Je partage la honte, la culpabilité et la
colère qui ont entaché l’existence de ma grand-mère. Or son destin est
loin d’être une aberration. Bien au contraire, des dizaines de milliers
d’enfants et d’adolescents arméniens furent violés et enlevés, maintenus
en esclavage, » explique-t-elle.
En 1919, dès la fin de la Première Guerre mondiale, les forces alliées
récupérèrent 90 819 jeunes filles et enfants arméniens qui, durant les
années de guerre, avaient été contraints de se prostituer pour survivre ou
qui avaient donné naissance à des enfants, suite à des mariages forcés ou
arrangés ou à des viols. Beaucoup de ces jeunes filles furent tatouées
pour signaler qu’elles appartenaient à leur ravisseur. Des missionnaires
européens et américains organisèrent des secours et sauvèrent des
milliers de réfugiés qui furent ensuite dispersés à travers le monde vers
des villes comme Beyrouth, Marseille et Fresno.
L’histoire de Grandma’s Tattoos est un film personnel sur ce qui arriva à de
nombreuses Arméniennes durant le génocide. Il s’agit d’un film
fantomatique – peuplé des fantômes de femmes tatouées qui nous
hantent – et d’un film mystérieux, où bien des tabous sont brisés. Comme
personne ne veut raconter l’histoire dans sa vérité nue, et désireuse de
rassembler les fragments du puzzle, la réalisatrice nous déplace à travers
le temps et l’espace, de la Suède actuelle à l’enfance de Khardalian à
Beyrouth.
Dans le film, nous faisons la rencontre de la sœur de Grand-mère
Khanoum, Lucia, âgée de 98 ans, qui vit à Hollywood. Elle aussi porte ces
vieux tatouages. Elle veut bien nous raconter une partie seulement de
cette histoire. Nous découvrons aussi Tante Marie, l’unique enfant encore
en vie de Grand-mère, à Beyrouth. Mais Tante Marie ignore elle aussi cette
histoire dans son intégralité. Grand-mère ne lui en a jamais parlé. Il était
interdit d’évoquer « l’indicible ». Tante Marie possède les mêmes souvenirs
désagréables que les autres membres de la famille.
C’est finalement la mère de Khardalian qui lui apprend l’histoire de Grandmère Khanoum et de ce Kurde censé aider sa grand-mère à échapper aux
massacres, mais qui, au contraire, décida de l’enlever et de la garder en
tant que concubine. Grand-mère n’était alors qu’une enfant. Elle venait
d’avoir 12 ans. Ces mots « Maman ! Maman ! Aide-moi ! » : une phrase
qui hante Suzanne et sa famille.
A propos de la réalisatrice
[Suzanne Khardalian est cinéaste indépendante et écrivain. Elle a étudié
le journalisme à Beyrouth et Paris, ville où elle a travaillé comme
journaliste jusqu’en 1985, date à laquelle elle s’est lancée dans le cinéma.
Titulaire d’un mastère en droit international et sciences diplomatiques de
la Fletcher School à l’Université Tufts (Massachusetts), elle publie des
articles dans différentes revues. Elle a réalisé plus de 20 films qui ont été
projetés en Europe et aux Etats-Unis : Back to Ararat (1988), Unsafe
Ground (1993), The Lion from Gaza (1996), Her Armenian Prince (1997),
From Opium to Chrysanthemums (2000), Where Lies My Victory (2002), I
Hate Dogs (2005), Bullshit (2006) et Young Freud in Gaza (2009).]
Production
PeA Holmquist Film est une société de production créée en 1973, qui
produit des films à destination principalement des chaînes scandinaves de
télévision, souvent en coproduction. Plusieurs de ses films ont été vendus
à travers le monde.
____________
Source :
http://www.armenianweekly.com/2011/09/07/%E2%80%98grandma%E2
%80%99s-tattoos%E2%80%99-a-riveting-film-about-the-forgottenwomen-of-genocide-trailers/
Traduction : © Georges Festa – 09.2011
http://armeniantrends.blogspot.com/2011/09/grandmas-tattoos-suzannekhardalian.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57308
GENOCIDE ARMENIEN
USA
Jack Rosen demande que le Congrès exige des
réparations de la Turquie
NAM
Aussitôt dit, aussitôt fait. Israël avait menacé la Turquie de pousser entre autre - à la reconnaissance du génocide arménien, la sanction ne
s’est pas faite attendre. Le 20 septembre dernier, dans la page opinions
du Wall Street Journal, quotidien américain très conservateur, le président
du Conseil Américain des Juifs du monde ( American Council for World
Jewry) accuse la « Turquie d’Erdogan » d’être « fauteur de troubles au
Moyen Orient ». Après être revenu sur le différend qui oppose les deux
pays, Jack Rosen écrit :« .... Et le Congrès devrait rappeler une fois pour
toute à la Turquie qu’il n’y a pas de prescription pour un génocide. Face à
Ankara si désireux d’obtenir des excuses, il est temps que nous
entendions la Turquie en faire pour le massacre d’un million ou plus
d’Arméniens pendant et après la Première guerre mondiale et qu’elle offre
des réparations financières aux familles arméniennes..... »
vendredi 23 septembre 2011,
[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73251
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57358
HAUT KARABAKH
ONU
Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 14:36 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de
presse azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site
(écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Le règlement du conflit de Haut-Karabagh au menu de la session
de l’Assemblée générale de l’ONU
[ 23 sept 2011 14:36 ]
New York. Isabelle Lewin – APA. Le règlement du conflit de HautKarabagh est le sujet principal des rencontres des diplomates turcs et
azerbaïdjanais dans le cadre de la 66e session de l’Assemblée Générale de
l’Onu.
Les diplomates turcs et azerbaïdjanais ont informé sur la situation au
Haut-Karabagh, les pourparlers de paix et les soi-disant élections
municipales dans les territoires azerbaïdjanais occupés, rapporte l’envoyée
de l’APA au siège de l’ONU.
Dans les rencontres avec son homologue américaine, Hillary Clinton et
russe Serguei Lavrov, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu
s’est exprimé ses préoccupations à l’égard du conflit de Haut-Karabagh.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a relevé cette question à
l’Assemblée Général, le 22 septembre.
Le chef d’état français Nicolas Sarkozy était récemment attendu à Bakou
et à Erevan.
Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE sont à New York pour
rencontrer les diplomates azerbaïdjanais et arméniens.
Le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise Elmar Mammadyarov doit relever
cette question pendant son discours à l’Assemblée Générale.
M.Mammadyarov a rencontré le 22 septembre, ses homologues
britannique et fidjien. Il devrait participer le 23 septembre, à la réunion
des ministres des affaires étrangères de l’OCI.
http://fr.apa.az/news.php?id=14328
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57368
20EME ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE L’ARMENIE
Azerbaïdjan
Bakou ironise sur le défilé militaire arménien
NAM
La démonstration de force de l’armée arménienne sur la place de la
République de Erevan lors du défilé militaire marquant le 20e anniversaire
de l’indépendance arménienne n’a guère impressionné l’Azerbaïdjan, qui
avait procédé au même exercice pour marquer le 20e anniversaire de son
indépendance, célébré quelques jours avant à Bakou. Il a même provoqué
les rires à Bakou, à en croire le député azéri Aydin Mirzazade.
Selon lui, les dirigeants arméniens ne font guère que de la propagande
lorsqu’ils vantent les mérites et les performances de leur armée, et le
défilé de Erevan en apporterait la démonstration affligeante, par le
caractère vétuste des technologies comme des méthodes de combat qu’il
donnait à voir.
« L’armée arménienne est faible, et le défilé a montré des techniques
militaires obsolètes », a raillé le responsable azéri, en soulignant que la
plus grande partie des technologies militaires exhibées durant le défilé
n’appartient pas à l’Arménie.
« Si l’Arménie n’avait pas organisé ce défilé, cela aurait été préférable
pour son image » a ajouté Mirzazade, en insistant que le défilé avait été
contre productif pour l’Arménie d’un point de vue politique aussi, la
participation des unités russes stationnées en Arménie jetant le doute sur
l’indépendance de ce pays.
Par ailleurs, la participation au même défilé d’unités militaires « censées
représenter l’armée de l’Etat indépendant d’Artsakh ne fait que confirmer
que l’Arménie est une puissance d’occupation avec une armée et une
idéologie politique faibles qui ne répondent pas aux normes actuelles », a
conclu le responsable azéri, qui a oublié de mentionner que l’Azerbaïdjan
consacre presque dix fois plus d’argent que la faible Arménie pour équiper
son armée dans l’espoir de pouvoir reconquérir le Haut Karabagh par la
force, en puisant dans les revenus de l’or noir dont sa population ne voit
guère la couleur.
vendredi 23 septembre 2011,
[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73246
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57363
Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 13:46 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de
presse azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site
(écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Le Conseiller du président azerbaïdjanais : la présence des
militaires russes au défilé en Arménie est une affaires intérieure
de Moscou
[ 23 sept 2011 13:46 ]
Bakou. Parvin Abbasov – APA. Le Conseiller du président azerbaïdjanais,
Ali Hassanov s’est exprimé sur la participation des militaires russe dans un
défilé militaire à Erevan.
Dans son entretien à l’APA, il a indiqué que c’était une affaires intérieure
de la Russie : « Il existe des traités intergouvernementaux. La politique de
la Russie en Arménie est son affaire intérieure. Nous n’avons pas une
préoccupation sérieuse à l’égard de l’armée russe. L’armée russe connaît
l’intégrité territoriale et le droit souverain de l’azerbaïdjan et n’essaye pas
violer ce doit. J’espère qu’elle n’essayera pas à l’avenir » a-t-il conclu.
http://fr.apa.az/news.php?id=14324
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57369
GENOCIDE
Filmer le génocide
Le Monde
LE MONDE DES LIVRES | 22.09.11 | 16h37
"Ce qu'on ne peut voir, il faut le montrer, et avec des images", écrivait
Claude Lanzmann. La formule résume l'enjeu des analyses que Sylvie
Rollet consacre aux cinéastes des génocides : Atom Egoyan, Alain Resnais,
Haroun Farocki, Claude Lanzmann et Rithy Panh. Mais pouvons-nous
réellement voir "après coup" ?
Si la Shoah se définit comme "événement sans témoin", négation absolue
dont ne subsistent que les traces, c'est à l'inverse à une profusion d'aveux
et d'images qu'est confronté Rithy Panh lorsqu'il explore les archives du
centre de détention S-21 . Le film S-21 n'est dès lors possible que grâce
aux questions que Vann Nath, ancien prisonnier, adresse lui-même à ses
tortionnaires d'alors. Peu d'oeuvres illustrent à ce point ce que Sylvie
Rollet nomme très justement le don de "double vue" des images : leur
capacité, là où le regard a manqué, à "instaurer une scène où le regard
soit sommé de voir qu'il n'a rien vu et ne peut voir davantage aujourd'hui".
UNE ÉTHIQUE DU REGARD : LE CINÉMA FACE À LA CATASTROPHE,
D'ALAIN RESNAIS À RITHY PANH de Sylvie Rollet. Hermann, "Fictions
pensantes", 274 p., 28 €.
Jean-Louis Jeannelle
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/22/filmer-legenocide_1575861_3260.html
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57341
USA/TURQUIE
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
LA TURQUIE ŒUVRE POUR LE STATUT D’ETAT INDÉPENDANT DE
LA PALESTINE
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le ministre des Affaires
étrangères Ahmet Davutoğlu réalisent des entretiens successifs depuis des
jours à New York
Posted 22.09.2011 13:53:24 UTC
Updated 22.09.2011 13:53:24 UTC
La Turquie fait de son possible pour la reconnaissance de la Palestine en
qualité d’Etat indépendant.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le ministre des Affaires
étrangères Ahmet Davutoğlu réalisent des entretiens successifs depuis des
jours à New York.
Vu que la Palestine ne peut pas imposer sa présence au sein de la
communauté internationale en n’étant pas reconnu en tant qu’Etat
indépendant, cela est devenu un problème chronique insurmontable
depuis des années.
Les jours les plus sensibles sont vécus afin que la Palestine puisse sortir
avec succès de sa cause légitime et que cette question puisse être
surmontée en une première étape.
La Palestine va présenter sa demande pour avoir le statut d’Etat
indépendant aux Nations Unies.
Israël tente d’empêcher cette démarche tant avec son gouvernement
qu’au moyen de l’entremise des juifs vivants aux Etats-Unis.
Néanmoins, aussi bien la Palestine, que le président palestinien Mahmoud
Abbas continuent leur recherche de soutien puissant.
La Turquie ne laisse pas seule l’administration palestinienne dans cette
cause légitime.
Le Premier ministre Erdoğan aussi bien que le chef de la diplomatie turque
Ahmet Davutoğlu défendent la Palestine et font appel à la soutenir au
cours de leur entretien avec les ministres à New York.
M. Erdoğan a aussi sollicité le soutien du président américain Barack
Obama, bien que l’on s’attende à ce que ce dernier use de son droit de
veto.
M. Erdoğan mettra l’accent sur ce point dans son allocution devant
l’Assemblée générale de l’ONU.
Il va exposer les profits qu’apportera un Etat indépendant palestinien pour
la région.
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a fait appel à ses
homologues, qu’il a rencontré au bâtiment des Nations Unies, à ce qu’ils
apportent leur soutien à la Palestine.
L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est un autre organe se
tenant aux côtés de la Palestine.
Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Islamoğlu mène à New York
ses travaux entamés à Djeddah.
M. Islamoğlu œuvre intensément afin que les pays ayant reconnu la
Palestine en tant qu’Etat indépendant préservent leur soutien.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=b5e5a
7fa-79f5-495b-80c1-9ce7432bbb8f
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57355
FRANCE/TURQUIE
L'info vue par la TRT (4)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
M. DAVUTOĞLU A RENCONTRÉ SON HOMOLOGUE FRANÇAIS ALAIN
JUPPÉ
Rencontres en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies
Posted 23.09.2011 09:41:10 UTC
Updated 23.09.2011 09:41:10 UTC
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu a entamé des prises de
contact intenses en marge de la 66ème session de l’Assemblée générale
des Nations Unies.
Lors de l’entretien de M. Davutoğlu avec son homologue français Alain
Juppé, ce dernier a exprimé ses condoléance suite à l’attentat terroriste à
Ankara et souligné l’importance de la solidarité dans le domaine de la lutte
contre la terreur, ont rapporté les sources diplomatiques.
L’entretien a donné lieu à des échanges de vue sur la démarche de la
Palestine pour sa reconnaissance au sein des Nations Unies, de même que
la question chypriote serait venue à l’ordre du jour. M. Davutoğlu aurait
partagé ses points de vue tant concernant Chypre que les développements
en Méditerranée avec le ministre français Alain Juppé.
Les discussions se seraient portées sur la situation au Moyen-Orient et
plus particulièrement à celle en Syrie.
D’autre part, la rencontre de M. Davutoğlu avec le ministre autrichien des
Affaires étrangères Michael Spindelegger aurait été axée sur les relations
bilatérales, a-t-on fait savoir.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=c87ab
8b5-faca-4616-8d8c-0c7f5fb97329
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57367
TURQUIE
Turquie : l'attentat d'Ankara revendiqué par des
Kurdes
Les Echos
23/09 | 07:00 | Leopold Jouven
Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a
revendiqué hier l'attentat qui a fait trois morts et quinze blessés mardi
dans le centre d'Ankara. Dans un courrier électronique, le TAK menace de
s'en prendre aux métropoles turques. Selon les autorités turques, le TAK
n'est qu'un prête-nom du PKK, autre organisation séparatiste kurde.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201655700342turquie-l-attentat-d-ankara-revendique-par-des-kurdes-223426.php
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57349
Un groupe kurde revendique l'attentat d'Ankara
CRI
2011-09-22 23:49:35 xinhua
Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe rebelle kurde, a
revendiqué jeudi la responsabilité de l'attentat à la bombe qui a fait trois
morts mardi dernier à Ankara, la capitale de la Turquie.
Le TAK, qui est lié au Parti des travailleurs du Kurdistan ( PKK), a
revendiqué la responsable de l'attentat d'Ankara dans un émail envoyé à
l'agence de presse FIRAT pro-kurde.
"Comme nous avons averti dans le passé qu'il nous reste pas d'autres
moyens de mener des attaques", a dit le TAK dans son message.
Trois personnes ont été tuées et 34 autres blessées mardi dans un
attentat à la bombe à Ankara.
Un attentat-suicide avait fait six morts et plus de 120 blessés en 2007 à
Ankara.
http://french.cri.cn/621/2011/09/23/301s255115.htm
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57351
Les Faucons de la Liberté du Kurdistan revendiquent
l’attentat d’Ankara
Le Monde - Blogs
Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde
22 septembre 2011
Les TAK, les Faucons de la Liberté du Kurdistan, sont de retour dans
l'actualité turque. Ce mystérieux groupe, présenté comme une frange
radicale du PKK, a revendiqué ce jeudi l'attentat à l'explosif commis mardi
à Kizilay, dans le centre d'Ankara (3 morts et de nombreux blessés).
Apparus en 2004, après la rupture du cessez-le-feu décrété par le PKK, les
TAK resurgissent régulièrement en période de crise sur le front kurde et
revendiquent des actions violentes et souvent spectaculaires contre des
civils ou des policiers dans les villes de l'Ouest de la Turquie. L'industrie
touristique est tout spécialement visée.
- A l'été 2005, 20 personnes ont été blessés par une bombe à Cesme, une
station balnéaire de la côte égéenne. L'explosion d'un bus à Kusadasi, une
semaine plus tard fait 5 morts et 20 blessés.
- En août 2006, les TAK mènent une campagne pour venger Abdullah
Öcalan, le leader du PKK emprisonné depuis 1999: 3 explosions à
Marmaris, une à Mersin, une à Antalya (3 morts et 20 blessés).
- En juin 2010, une attaque contre un bus de la police dans la banlieue
d'Istanbul fait 4 morts. Et en octobre, un "kamikaze" meurt en faisant
exploser une bombe sur la place Taksim, à proximité de véhicules de
police.
Cette année, en mars, le groupe avait de nouveau menacé de s'en
prendre aux sites touristiques. Il réapparaît finalement au coeur du centre
administratif d'Ankara, à un moment de très forte tension autour de la
question kurde. Les attaques sont quasi quotidiennes du PKK contre des
policiers ou des militaires dans le Sud Est de la Turquie. En début de
semaine, quatre femmes ont été tués à Siirt alors qu'elles circulaient dans
une voiture que les assaillants avaient confondu avec une voiture
banalisée de la police.
L'Etat turc considère les TAK comme une branche radicale du PKK, voire
comme une couverture de ce dernier pour commettre les attentats les
plus violents sans risquer de s'attirer la désapprobation de ses supporters.
http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/09/22/le-retour-des-faucons/
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57352
Des rebelles kurdes radicaux revendiquent l'attentat
d'Ankara, lancent de nouvelles menaces
Aufait Maroc
Dernière mise à jour : 22/09/2011 à 15:22
Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un mouvement kurde radical,
a revendiqué jeudi l'attentat à la bombe qui a visé mardi le centre
d'Ankara faisant trois morts et 34 blessés.
Un communiqué du TAK, accusé par les autorités turques d'être au service
du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), souligne que l'attentat
d'Ankara n'est que le début d'une série d'attaques qui prendront pour
cible les grandes métropoles de la Turquie.
"Les villes turques seront notre champ de bataille. L'attaque de Kizilay
(centre d'Ankara) n'est qu'un début", souligne les TAK dans ce
communiqué.
La dernière attaque revendiquée par les TAK remonte au 31 octobre 2010
quand un attentat suicide avait visé des policiers sur la place principale de
Taksim, un quartier très fréquenté en plein centre d'Istanbul, faisant 32
blessés dans les rangs des polices.
Les affrontements entre les forces turques et les rebelles kurdes se sont
multipliés depuis les élections législatives du 12 juin dernier. Ankara
menace de lancer une incursion militaire dans le nord de l'Irak contre les
bases du PKK, une organisation considérée comme terroriste par la
Turquie et plusieurs autres pays.
L'aviation turque a bombardé à plusieurs reprises depuis le 17 août une
zone montagneuse dans le nord de l'Irak, où seraient retranchés les
combattants du PKK.
MAP
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2011/9/22/des-rebelleskurdes-radicaux-revendiquent-lattentat-dankara-lancent-de-nouvellesmenaces
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57356
TURQUIE//ISRAEL/PALESTINE
ONU
L'info vue par la TRT (5)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
LE PREMIER MINISTRE ERDOĞAN DEVANT L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE DE L’ONU
A évoqué les relations avec Israël, “Le soutien de la Turquie à l’Etat
palestinien est sans condition” a-t-il attesté
Posted 23.09.2011 09:19:43 UTC
Updated 23.09.2011 09:19:43 UTC
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, qui a pris la parole devant
l’Assemblée générale des Nations Unies, a exprimé des messages clairs
soutenant la reconnaissance de l’Etat palestinien, ainsi que sur les
relations entre la Turquie et Israël.
M. Erdoğan a mis l’accent sur la reconnaissance de l’Etat palestinien par
l’Assemblée générale en tant que membre des Nations Unies.
“Le soutien de la Turquie à l’Etat palestinien est sans condition” a-t-il
attesté.
Le Premier ministre Erdoğan a critiqué sévèrement la politique
palestinienne d’Israël, en réagissant à l’indifférence des Nations Unies.
« C’est Israël qui a recours à la force disproportionnée, mais c’est encore
Israël qui n’est pas sanctionné » a déclaré M. Erdoğan. « Rien ne peut
remplacer la paix » a-t-il signalé.
« Nos revendications de la part d’Israël sont évidentes. Il doit présenter
des excuses, verser des compensations aux familles des victimes (du
bateau Mavi Marmara) et lever le blocus à Gaza. Notre position restera la
même tant que nos exigences ne sont pas remplies » a précisé M.
Erdoğan, en insistant particulièrement sur le fait que le problème résultait
du gouvernement israélien et rien à avoir avec le peuple israélien.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=3d849f
ef-a53a-42ce-a649-0643b6aa712f
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57371
Interview de Tayyip Erdogan avec Charlie Rose
Le Monde - Blogs
Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde
23 septembre 2011
Erdogan y a réitéré les conditions turques à une réconciliation avec Israël:
excuses pour les "martyrs" de la flottille, compensations et fin du blocus
sur Gaza... Pour lui, l'attaque de Tsahal contre le Mavi Marmara était un
casus belli. Il avait pourtant assuré pendant des mois que la flottille
n'avait aucun lien avec le gouvernement et n'était pas à but politique...
"S'il le faut nous ferons la guerre à Israël", a prévenu le PM. Sur sa page
personnelle Facebook, le message est affiché en lettres rouges (Si besoin,
nous ferons la guerre à Israël).
http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/09/23/interview-de-tayyip-erdoganavec-charlie-rose/
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57370
L'info vue par la TRT (3)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
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négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
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TRT
ERDOĞAN AU "CHARLIE ROSE SHOW"
Le Premier ministre M. Recep Tayyip Erdoğan a participé au "Charlie Rose
Show", diffusé sur la chaîne de télévision américaine PBS
Posted 22.09.2011 14:09:55 UTC
Updated 22.09.2011 14:09:55 UTC
Le Premier ministre M. Recep Tayyip Erdoğan a participé au "Charlie Rose
Show", diffusé sur la chaîne de télévision américaine PBS. Il a répondu
aux questions du célèbre présentateur.
"La Turquie n'a rien contre le peuple israélien. Notre attitude est face à
l'administration israélienne" a dit Erdoğan, en réponse à une question de
Charlie Rose sur l'antagonisme contre Israël.
"N'est-il vraiment pas possible d'avoir des relations normales avec Israël?"
a poursuivi Charlie Rose. M. Erdoğan y a rétorqué en disant que si la
situation n'évolue pas, si Israël ne présente pas d'excuses, s'il ne verse
pas d'indemnités, s'il ne lève pas l'embargo à Gaza, la normalisation ne
pourrait être envisagée, indiquant que les trois conditions doivent être
remplies.
"Israël est l'enfant gâté de l'Occident. Je le répète. Par exemple de
nombreuses décisions ont été prises concernant l'Etat hébreu au Conseil
de sécurité de l'ONU et à l'Assemblée générale de l'ONU. Mais malgré tout,
l'Occident, y compris les Etats-Unis, ne l'ont jamais sanctionné. Mais ces
sanctions ont été appliquées ailleurs" a-t-il affirmé, signalant que les
Etats-Unis et l'UE ont une position différente lorsqu'il s'agit d'Israël.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=ab683
73f-3f61-4de1-9e3c-463f492fb98f
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57361
Derrière l’appui de la Turquie à un État de Palestine,
des arrières pensées pétrolières
TV5
Les relations entre la Turquie et Israël étaient, jusqu'à récemment,
cordiales. Cependant, avec la montée en puissance des islamistes, l'affaire
de la flottille pour Gaza et le rapport Palmer, la situation a changé, et le
partenariat entre les deux pays est au plus mal. Surtout quand, en plus,
des histoires de pétrole s'immiscent dans le débat. Le 15 septembre à
Tunis, le Premier ministre turc lançait, à propos de son "recentrage"
diplomatique : "Israël ne va plus être capable de faire ce qu'il veut en
Méditerranée ; vous allez voir des navires de guerre turcs dans cette
mer !"
22.09.2011par Mine G. Kirikkanat, écrivaine et éditorialiste à Cumhuriyet
Alliée historique d’Israël, La Turquie est un des rares pays où la
communauté juive n’a jamais été la cible d’une politique antisémite ou
raciste, à travers six siècles de coexistence.
Le sentiment d’une injustice internationale par rapport à La Palestine, les
instances comme l’ONU qui ont deux poids deux mesures quand il s’agit
de (ne pas) blâmer Israël, tout cela a fini par empoisonner doucement,
mais lentement la conscience des Turcs. Aujourd’hui, les islamistes
détestent purement Israël et simplement tout ce qui est juif, tandis que
les laïcs ne sont pas tous –encore - hostiles à Israël et n’ont rien contre
les juifs turcs.
QUAND CERTAINS JOUAIENT AVEC LE FEU
La presse israélienne se demande si l’homme fort de La Turquie, le
Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, ne serait pas un peu antisémite.
Je dirais que cette interrogation arrive trop tard. Même des membres
influents de la communauté juive, au premier rang desquels des hommes
d’affaires comme M. Alaton (Groupe Alarko/Carlier) qui ont des amis très
bien placés à Washington, ont été très généreux et actifs pour que le Parti
de la Justice et du Développement de M. Erdogan prenne le pouvoir en
2002.
Mais le fossé qui se creuse entre les deux pays ne peut s’expliquer ni par
la mort de 9 Turcs pendant l’interception de la flottille pour Gaza, ni par le
rapport Palmer qui dispense Israël de faire des excuses officielles
réclamées par La Turquie.
La diplomatie turque avait jeté des ponts en 2008, lors des pourparlers
entre Israël et la Syrie à Istanbul : les Premiers ministres turc, syrien et
israélien y ont eu un tête à tête très amical, Erdogan priant même par
téléphone Bachar El Assad de libérer le soldat hébreu otage des Syriens
en présence d’Ehud Olmert (alors chef du gouvernement de l’État hébreu).
UN SENTIMENT DE TRAHISON
Et le lendemain, Israël bombardait Gaza. Que le bombardement
commence juste après cette rencontre faisait d’Erdogan presque le
complice de cette exaction. Le gouvernement turc s’est senti « trahi » et
depuis, le froid s’est installé entre les deux États. Les Turcs n’hésitent pas
à dénoncer une « fraction russe » au sein du gouvernement hébreu, et
traite le ministre des Affaire étrangères Liebermann comme le semeur de
troubles, une tête de mule moldave.
Mais le pire est à venir, puisque Israël est partenaire de l’État chypriote
grec en vue de sonder le pétrole dans les eaux territoriales au nord de
Chypre, dont l’exploitation est contestée par La Turquie qui brandit un
accord international de 1958. Résultat, les navires de guerre turcs
sillonnent la région et prennent position autour de la plateforme pétrolière
gréco-israélienne. Il n’est donc pas impossible d’imaginer que M. Erdogan
appuie l’adhésion d’un État palestinien aux Nations Unies et joue le chef
de file des pro-palestiniens, rien que pour pouvoir peser sur l’arrêt du
forage en Méditerranée du couple hébreu-chypriote.
Dorénavant le vent du désaccord entre la Turquie et Israël ne souffle plus
le froid, mais un chaud d’enfer qui risque d’embraser aussi bien la terre
que la mer.
http://es-www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-laredaction/Palestine-demande-son-adhesion-a-l-ONU/p-18004-Derriere-lappui-de-la-Turquie-a-un-Etat-de-Palestine-des-arrieres-penseespetrolieres.htm
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57348
TURQUIE/CHYPRE
La Turquie envoie un navire d'exploration gazière en
Méditerranée, Chypre s’inquiète
Article publié le : vendredi 23 septembre 2011 - Dernière modification le :
vendredi 23 septembre 2011
Par RFI
La Turquie envoie ce vendredi 23 septembre un navire d'exploration
gazière en Méditéranée, dans les eaux chypriotes turques. Une riposte
après l'annonce du début des activités de prospection gazière par les
Chypriotes grecs et les Israéliens. Une tension qui se rajoute à la crise
diplomatique entre Turquie et Israël, à son paroxysme depuis que l'Etat
hébreux a réfuté toute excuse pour l'assaut de la flottille humanitaire qui
voulait entrer à Gaza, l'an dernier, au cours duquel neuf Turcs avaient
trouvé la mort.
Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion
C’est ce vendredi 23 septembre 2011 que le navire turc de recherches
sismographiques Piri Reis prend la mer pour rejoindre les eaux de la
Méditerranée qui séparent la côte turque de Chypre Nord, des eaux
prometteuses en réserves d’hydrocarbures, surtout en gaz.
Ce départ est avant tout symbolique, car le navire en question n’est pas
du tout fait pour cela, et d’ailleurs aucune compagnie de prospection n’est
encore mandatée pour mener à bien cette mission, dont le cadre a été
approuvé et ratifié mercredi entre Turquie et Chypre Nord ; des
Norvégiens seraient sur les rangs.
Beaucoup moins symbolique en revanche est l’appareillage des frégates,
canots d’attaque, démineurs et navires de ravitaillement, et même trois
sous-marins qui, eux aussi, convergent vers cette zone pour, comme
annoncé, garantir la sécurité de ces recherches.
Le ministre turc de l’Energie a prévenu que si les premiers sondages se
feraient tout au nord de l’île, les suivants pourraient se rapprocher des
zones revendiquées par la République de Chypre, internationalement
reconnue, alors que les deux entités sont toujours virtuellement en guerre.
A Chypre d’ailleurs où le Parlement va bientôt adopter une série de lois
préparant le pays à la guerre, ce qui en dit long sur l’atmosphère qui
règne par ici.
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57362
http://www.rfi.fr/europe/20110923-turquie-navires-exploration-gazierezone-chypre-s-inquiete
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
CHYPRE : LA TURQUIE DONNE DE L’ÉLAN AUX EXPLORATIONS DE
PÉTROLE
La Turquie a mis sur la liste noire les compagnies faisant des explorations
dans les zones litigieuses en Méditerranée
Posted 22.09.2011 11:52:15 UTC
Updated 22.09.2011 11:52:15 UTC
Le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a affirmé
que la Turquie allait étendre les recherches sismiques à l’intérieur de la
démarcation du bord continental suivant l’accord d’exploration de pétrole
signé entre la Turquie et la République turque de Chypre du Nord.
Précisant qu’un fonds de financement avait été destiné à cette fin, M.
Yıldız a assuré que la Turquie allait donner de l’élan aux travaux
d’exploration sismique tant au large d’Antalya que sur les nouvelle zones
en question.
Le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a
prévenu que les compagnies réalisant des explorations dans les zones
litigieuses en Méditerranée figuraient maintenant sur la liste noire de la
Turquie.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=77542
5df-d415-4b54-b764-c9b89e6d49e2
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57353
TURQUIE/MONDE ARABE
Après la tournée arabe, la revue américaine
OVIPOT
22 septembre 2011
Par Jean Marcou
Les semaines se suivent mais elles ne se ressemblent pas ! Ceux qui ont
vu, il y a dix jours, Recep Tayyip Erdoğan, lors de sa tournée
emblématique dans les pays du printemps arabe (cf. notre édition du 17
septembre 2011), appeler du haut de la tribune de la Ligue arabe à
«déployer le drapeau palestinien», n’ont sans doute pas reconnu, cette
semaine, le premier ministre discret qui faisait assaut d’amabilité avec le
président américain à New York, en marge de l’Assemblée générale des
Nations Unies. Il faut dire que le leader turc et sa délégation ont été
extrêmement bien reçus aux Etats-Unis, à l’occasion d’une rencontre qui
ressemblait plus à un sommet qu’à un entretien par défaut. Le célèbre
chroniqueur turc, Mehmet Ali Birant, observe non sans étonnement, le 21
septembre, dans un billet paru dans le Hürriyet Daily News, que tous ceux
qui s’attendaient à un choc turco-américain, notamment une majorité de
chroniqueurs turcs, en auront été pour leurs frais. Et force est de
constater que les deux parties ont qualifié leurs pourparlers «de
constructifs et amicaux».
Il y a une recette extrêmement simple pour ne pas entrer en conflit avec
ses interlocuteurs : ne pas parler de ce qui fâche ! C’est exactement ce
qu’ont décidé de faire Turcs et Américains, dans le contexte incertain de
cette Assemblée générale. Car il faut comprendre aussi que ni les uns, ni
les autres n’avaient intérêt à se brouiller en évoquant leurs désaccords en
ces temps de diplomatie complexe. Foin donc d’Israël et de la Palestine !
En chapitrant d’ailleurs leur allié turc, pour ses sanctions contre Israël et
son soutien à la reconnaissance d’un Etat palestinien, les Etats-Unis lui
auraient offert à New-York une tribune pour poursuivre une escalade
verbale qui devait bien trouver, à leurs yeux, l’occasion d’une pause. Et
cela d’autant plus qu’inversement en prenant l’initiative d’une nouvelle
offensive sur certaines des thématiques de sa tournée arabe, le
gouvernement turc aurait sans doute paru un peu trop présomptueux. On
sait certes que la Turquie a changé de statut économique et politique,
mais elle pouvait difficilement brandir le drapeau palestinien à New York,
comme elle l’a fait au Caire. Pourquoi d’ailleurs vouloir se faire plus grosse
que le bœuf quand on vous accueille comme l’un des grands de ce monde.
Drapeaux des deux pays mis en évidence, ambiance de conférence
internationale, mise en exergue de la convivialité des deux leaders, mardi
dernier, les Etats-Unis n’avait pas mégoté sur le décorum et avaient
parfaitement compris que, dans le contexte actuel, ce pays qui a la
première croissance mondiale, qui est allé faire la promotion de ses succès
politique et économique dans le monde arabe et que l’Europe continue
pourtant à ignorer, ce pays, dis-je, a une soif inassouvie de
reconnaissance.
Les Américains étaient d’autant plus disposés à épancher une telle soif
qu’ils viennent d’obtenir beaucoup de leur allié turc, avec son acceptation
concrète de sa participation à leur bouclier antimissile. L’annonce par
Ankara de l’implantation près de Malatya (à Kürecik) d’une pièce
maitresse (un radar de détection précoce) de ce dispositif a fait blêmir
l’Iran, qui se sent directement visé et quelque peu berné par la politique
turque de bon voisinage, alors même Moscou a accueilli la nouvelle avec
nuance et modération. La présence turque dans le bouclier conforte les
intérêts stratégiques américains dans la région, au moment où leur retrait
d’Afghanistan et d’Irak est à l’ordre du jour. Elle clarifie aussi
sensiblement, à leurs yeux, la position d’Ankara à l’égard de Téhéran,
brouillée l’an passé par le dossier nucléaire. À cela s’ajoute la rupture de
la Turquie avec la Syrie, déjà patente depuis les discours prononcés par
Recep Tayyip Erdoğan au Caire et à Tripoli (cf nos éditions du 14
septembre 2011 et du 17 septembre 2011), la semaine dernière, mais
dont on remarquera qu’elle a été officiellement annoncée aux Etats-Unis
et qu’elle s’accompagne de sanctions turques élaborées en concertation
avec Washington.
Après de tels acquis, il était difficile, au président américain de ne pas
entendre les requêtes de ses partenaires turcs à propos de la lutte contre
«le terrorisme», surtout au moment même où un attentat du PKK frappait
le centre d’Ankara, faisant 3 morts et près de 34 blessés. Recep Tayyip
Erdoğan a ainsi obtenu relativement facilement la mise à disposition des
drones Predator, qui remplaceront avantageusement les Herons israéliens.
Il aura peut-être même gagné au passage le droit de récupérer les autres
armements que les troupes américaines laisseront en Irak lorsqu’elles
rentreront, une reconversion qui devrait compenser les livraisons
militaires à prix compétitifs à la Turquie qu’Israël ne pourra plus effectuer.
Dans cette revue de détail, restait bien sûr l’épineux dossier des forages
gaziers à Chypre, qui après les propos réitérés du leader de l’AKP sur
l’accroissement de la présence de la marine turque en méditerranée
orientale, apparaissait déjà comme l’occasion prochaine d’une
confrontation. Or, surprenant là-aussi tout le monde (ou presque), le
premier ministre turc a été d’un calme olympien. Pas question donc de se
battre pour quelques bulles de gaz, et surtout de recourir à d’horribles
moyens militaires. La Turquie a d’emblée passé, comme elle l’avait
annoncé, un accord avec République Turque de Chypre du Nord (RTCN),
pour conduire sa propre exploitation. Bien sûr, Recep Tayyip Erdoğan a
qualifié de «folie» la décision des Chypriotes grecs de commencer les
forages, mais tout à cette ambiance américaine de «grandeur», il ne
pouvait que se montrer «magnanime». La guerre d’Aphrodite n’aura donc
pas lieu.
JM
http://ovipot.hypotheses.org/6617
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57365
TURQUIE/SYRIE
Viols en série sur des réfugiées syriennes
NAM
Un véritable scandale noirci la soi-disant compassion qu’auraient certains
membres de la société turque ainsi que des soldats qui accueillent les
réfugiés syriens fuyant la persécution.
La chaîne de télévision syrienne Sana rapporte ainsi le témoignage de
Fatima, victime de viol. « Nous avons bien été accueillis les premiers jours
», dit elle, « et puis le cauchemard a commencé. J’ai été violée à plusieurs
reprises et on m’a dit que si je résistais mes petites filles seraient aussi
violées “, a expliqué Fatima face caméra. Elle poursuit, accusant des turcs
qui auraient violé plus de 70 jeunes filles dans le camp des réfugiés.
Des soldats turcs auraient également participé aux viols et filmé ces
scènes d’horreurs.
Depuis, les victimes ont rejoint la Syrie.
Des descriptions qui ne sont pas sans rappeler ce qu’ont vécus nombre de
jeunes femmes et filles arméniennes lors du génocide de 1915, tel que
rapporté dans des milliers de témoignages écrits par les survivants.
jeudi 22 septembre 2011,
Jean [email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73221
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57350
GENOCIDE CAMBODGIEN
Accusé Douch, levez-vous !
Le Monde
LE MONDE DES LIVRES | 22.09.11 | 16h37 • Mis à jour le 22.09.11 |
16h37
Au centre des deux livres, le procès de "Douch", le chef de la prison que
les Khmers rouges avaient nommée, dans leur langage préten-tieusement
bureaucratique, S-21 : un centre de torture et d'exécution que les
nouveaux maîtres du pays, de leur prise de pouvoir en avril 1975 jusqu'à
l'entrée des troupes vietnamiennes à Phnom Penh en janvier 1979,
réservaient aux "cadres " de leur mouvement devenus suspects, à la suite
de "purges " succes-sives et dévoratrices. Je mets ces mots entre
guillemets, parce qu'ils appartiennent, y compris le nom du tortionnaire en
chef, à la terminologie pétrie d'euphémismes (tuer, c'est "écraser "), de
pseudonymes, de noms de code, inventée par ce mouvement léniniste et
maoïste qui a martyrisé le peuple cambodgien, déjà écrasé auparavant
par les bombes américaines, causant au moins un million et demi de
morts, avec des souffrances sans nombre, insondables.
Mené par une juridiction mixte cambodgienne et internationale, le procès
s'est clos le 26 juillet 2010 sur un verdict de 35 ans de prison, réduits à
18 du fait des années de détention déjà effectuées (la peine de mort
n'existe plus au Cambodge), peine aussitôt contestée par l'accusé.
Les deux livres relatent le procès et scrutent la personnalité de Douch, de
deux points de vue très différents : François Bizot passionné, à l'écoute de
ses propres émotions, Thierry Cruvellier minutieux, analytique et doué de
pouvoirs d'observation remarquables. L'ethnologue François Bizot, cité
comme témoin au procès, avait eu affaire à Douch avant la prise du
pouvoir par les Khmers rouges ; capturé par des maquisards, il avait
passé trois mois dans un camp de prisonniers que celui-ci dirigeait, et où
commençaient à s'expérimenter les méthodes de meurtre, de torture, de
recherche des aveux, de délation et de cruauté qui allaient se déployer
quatre ans plus tard.
Bizot a raconté avec talent et sensibilité, sensualité même, cet épisode
étrange dans son récit Le Portail (La Table ronde, 2000), rédigé trente ans
après les faits, lorsqu'il apprend que son ancien geôlier a été reconnu puis
arrêté à la frontière avec la Thaïlande. Etrange, car entre Douch et Bizot,
qui n'a pas été torturé, seulement enchaîné et menacé de mort, puis
libéré, se sont noués un dialogue, une relation ("empathie", "fraternité ")
qui le hantent des années après, alors que Thierry Cruvellier fonde son
ouvrage sur une attention infaillible, presque impartiale et d'autant plus
accablante. Bizot rapporte son témoignage au procès, sa défense éperdue
de l'idée qu'il ne faut pas considérer le criminel extrême, le meurtrier de
masse, "comme un monstre à part", mais comme un être humain :
chacun de nous pourrait être amené, dans certaines circonstances, à se
conduire de la même façon. L'historien australien David Chandler, cité au
procès comme expert parce qu'il a passé des années à examiner les
archives du centre S-21 (consignes, comptes-rendus de séances
d'interrogatoires, listes de prisonniers à tuer), parvenait à une conclusion
voisine (à laquelle Bizot se réfère) mais sensiblement différente. Parlant
de notre capacité humaine "à ordonner et à obéir", il écrivait : "Pour
trouver la source du mal mis en oeuvre chaque jour à S-21, nous ne
devons finalement pas regarder plus loin que nous-mêmes." (S-21 ou le
crime impuni des Khmers rouges, Autrement, 2002). Pas un instinct
mauvais logé en chacun, mais le conformisme, le désir de faire partie d'un
groupe et de s'y fondre.
Dans son livre, Bizot, qui a lu le livre de Cruvellier, ne fait pas que
défendre à nouveau sa thèse du mal sis en chacun ; il offre un apport de
grand prix : quinze pages de notes de lectures prises par Douch en prison
après avoir lu Le Portail, avant son procès. Des notes précises,
méticuleuses. On y apprend par exemple que le cadre communiste, à
l'instar de Mao, avait lu Sun Tzu, le théoricien chinois de la guerre, et
appliqué ses leçons à l'art de l'interrogatoire. On apprend aussi que l'ordre
de libérer Bizot n'a pas résulté de la seule intervention de Douch auprès
de son supérieur Ta Mok, "Frère no 3 ", mais d'un calcul de Pol Pot luimême, "Frère no 1 ", qui espérait, non sans raison, la bienveillance des
Français à l'égard de son régime.
Le livre de Thierry Cruvellier, qui a suivi ce procès après en avoir suivi
d'autres comparables en tant que journaliste, au Rwanda par exemple (Le
Tribunal des vaincus, Calmann-Lévy, 2006), est d'une qualité
exceptionnelle, par l'attention que son auteur sait porter aux situations
dans le tribunal, souvent conflictuelles (y compris entre les défenseurs
mêmes de Douch, dont un Cambodgien qui, in extremis, demande
l'acquittement), tendues, avec la différence quasi corporelle entre les
juristes venus de loin, les campagnards dont beaucoup ont eu à souffrir
du régime, personnellement ou à travers leurs proches, les familles de
personnalités de l'époque de Sihanouk, dont quelquefois la dignité
impressionne jusqu'aux anciens bourreaux. Là où Bizot s'implique, est
impliqué, Cruvellier s'efface pour laisser place à ses observations. Il sait
regarder chaque acteur présent, dans sa physionomie, son maintien, ses
gestes, et trouver des mots surprenants pour le décrire, avec le désir de
rendre justice à chaque aspect de la personne, à sa valeur.
Ainsi l'artiste Vann Nath, l'un des trois rescapés de S-21, décédé le 5
septembre : "L'arrière du crâne du peintre, étrangement surélevé, ajoute
à la grâce de sa grande taille... En s'éloignant de sa démarche souple et
confiante, Vann Nath donne l'impression d'être venu du monde mystérieux
et clairsemé des sages." Ou bien, après l'audition de Bou Meng, qui veut
savoir où sa femme a été assassinée, pour aller s'y recueillir : "Le visage
de Douch se crispe, entre l'étonnement et la douleur, sa façon maladroite
d'exprimer sa détresse. Il tourne pudiquement la tête, renifle." On en
oublierait presque l'enjeu du procès, l'abîme des souffrances, l'ignominie,
la merde : j'emploie ce mot à dessein, parce que certaines victimes
étaient contraintes d'en manger des cuillerées avant une mort certaine, et
pour ne pas évoquer d'autres tortures. Cette attention délicate de
l'écrivain, c'est l'opposé en acte du refus des bourreaux de considérer
l'humanité de chaque personne qu'ils "traitent".
Avec Le Maître des aveux (dans les camps, mais aussi à l'audience :
"Douch gère les débats, contrôle son affaire"), le seul chef khmer rouge
jugé pour le moment, le seul aussi qui reconnaisse sa culpabilité, c'est le
responsable d'un lieu d'élimination des cadres du régime qui comparaît.
Du coup, on oublierait un peu la souffrance du peuple, de ces paysans ou
citadins qui n'étaient pas communistes et que ce système énigmatique a
massacrés, affamés et humiliés. Un peu comme le scandale des procès
des vieux bolcheviks de 1937 en URSS a éclipsé les massacres de masse,
la famine en Ukraine, l'écrasement des malheureux "sans-parti".
Reste que "l'affaire Douch est le premier procès international sur des
crimes communistes". Il a à répondre à la question lancinante des
plaignants, des proches : "Mais enfin, pourquoi leur avez-vous fait subir
ça ?" J'ai ressenti une bouffée d'air pur, celui d'une intelligence ironique
contrastant avec l'imbécillité féroce des bourreaux, quand Cruvellier,
abandonnant la question un peu abstraite du Mal, cite des phrases de
Raymond Aron tirées de son livre de 1955, L'Opium des intellectuels
(beaucoup des cadres étaient des intellectuels, des professeurs en
particulier) : "Les idolâtres de l'histoire multiplient les dévastations, non
parce qu'ils sont animés de bons ou mauvais sentiments, mais parce qu'ils
ont les idées fausses... Le mythe révolutionnaire jette un pont entre
l'intransigeance morale et le terrorisme."
Pierre Pachet, essayiste et universitaire
Repères
1860
Le site d'Angkor Vat est découvert par le naturaliste français Henri Mouhot.
1863
Le Cambodge devient un protectorat français.
1953
Indépendance du Cambodge. Norodom Sihanouk est chef de l'Etat
jusqu'en 1970.
1971
Arrestation et détention dans un camp khmer rouge de François Bizot.
1975
Les Khmers rouges, avec à leur tête Pol Pot, prennent le pouvoir. Ils
instaurent le Kampuchéa démocratique.
1979
Les forces vietnamiennes les chassent et occupent le Cambodge pendant
dix ans.
1993
Sihanouk chef de l'Etat.
1999
Arrestation de Douch, le chef de la prison S-21.
2009
Ouverture à Phnom Penh du procès de Douch.
2011
Ouverture du procès de quatre autres responsables du régime khmer
rouge.
http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/22/accuse-douch-levezvous_1575860_3260.html
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57359
SOUDAN/DARFOUR
Soudan : un ancien chef rebelle nommé à la tête de
l'autorité de la région du Darfour
2011-09-22 07:19:29 cri
Le président soudanais Omar al-Béchir a désigné mercredi Al-Tigani ElSissi, chef du Mouvement pour la libération et la justice du Darfour (LJM)
comme président de l'Autorité de transition de la région du Darfour
(TDRA).
El-Sissi remplace ainsi Minni Arko Minnawi, ancien président de l'Armée de
libération du Soudan, qui s'est retiré de l'accord de paix d'Abuja et a
rejoint les rebelles, d'après un décret republicain du président Al-Béchir.
Le président soudanais a pris cette décision conformément à l'Accord de
paix du Darfour signé à Doha au Qatar le 14 juillet entre le gouvernement
et le LJM.
El-Sissi, leader du Parti Umma national, était un gouverneur de la région
du Darfour avant le 30 juin 1989.
http://french.cri.cn/781/2011/09/22/304s255023.htm
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57354
Formation en faveur des femmes sur la résolution du
conflit au Soudan
Afrique en ligne
Khartoum, Soudan - Une organisation de la société civile au Soudan et la
mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour
(MINUAD) ont démarré une formation de trois jours à l'intention des
femmes, considérées comme une force motrice capable d'utiliser son
énergie afin d'aider à rétablir la paix dans cette région agitée de l'Ouest
du Soudan.
La MINUAD a fait savoir dans un communiqué publié mercredi que 30
femmes leaders ont été ciblées pour subir la formation à Al Genaina,
capitale du Darfour occidental, 'pour explorer différents modes
traditionnels, dont le folklore, pour appuyer le processus de paix au
Darfour'.
Le communiqué indique que l'atelier de formation, organisé par l'Union
des femmes du Soudan et la MINUAD, a regroupé les femmes leaders des
secrétariats locaux, connus sur le plan local comme sheikhat (femmes
leaders en religion) et les hakkamat, (les chanteuses traditionnelles) qui
encourageaient les soldats au combat.
'La formation a pour but de doter les femmes du savoir et des
compétences qu'elles pourront véhiculer à travers le folklore, les chants
traditionnels et autres manifestations culturelles afin de transmettre le
message de paix et de réconciliation à leurs communautés respectives',
poursuit le communiqué.
Au Darfour, les femmes peuvent facilement alimenter un conflit en
encourageant avec leurs chants les hommes à aller en guerre. Le sheikat
et l'hakamat sont généralement perçus comme le 'mass media' des
communautés locales et la réputation d'un homme et celle de sa famille
peuvent être détruites ou louées à travers les chants.
Pana 22/09/2011
http://www.afriquejet.com/formation-en-faveur-des-femmes-sur-laresolution-du-conflit-au-soudan-2011092222979.html
http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57364
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Hrant Dink’s “Heirs” Should Be More Coherent
Thursday, 22 September 2011
The “friends of Hrant Dink” sent a letter to Turkish Prime Minister Recep
Tayyip Erdoğan. The text, as quoted in the Hürriyet Daily News on
September 16, 2011, alleges:
“Our search for justice has been left null and void as [our efforts]
approach their fifth year. The state in its entirety that we have petitioned
saw itself as being close to the murderer.”
The fact that the assassin, Ogün Samast, was quickly arrested and
sentenced to more than 20 years in jail seems irrelevant to the authors of
this letter. The still unresolved cases of political assassinations in Turkey
and in other countries, including old democracies like France, apparently
are not very interesting to them, even as contexts leading to prudence in
their wording and level of allegations.
Such an excessive statement could be attributed, by an uninformed
observer, to the misleading pain of people who have lost a friend because
of a terrorist attack. Unfortunately, in looking more closely, quite a
different picture emerges.
Preliminary remarks
Hrant Dink was assassinated in İstanbul on January 19, 2007. Despite
having been merely the editor-in-chief of a small weekly paper, Agos,
representing only a part of Turkey’s Armenian community (the daily
Jamanak, for instance, has a different stance), Hrant Dink’s assassination
provoked huge reactions and demonstrations in Turkey. The rejection of
the murder was unanimous among Turkey’s main political parties and
other organizations.
Now, let’s look at what happened in Los Angeles on January 28, 1982.
Kemal Arıkan, Consul General of Turkey, was assassinated by Hampig
Sassounian and another, unidentified man. The two perpetrators were
terrorists of the Justice Commandos Against Armenian Genocide (JCAG),
i.e. the terrorist arm of the Armenian Revolutionary Federation (ARFDashnak), the main political party of the Armenian Diaspora which
controls numerous cultural and charitable associations all over the world,
especially in North America, France, Australia, and the Middle East.
Instead of condemning the assassination, the Armenian community of
California expressed unanimous and unconditional support for
HampigSassounian. It does not mean, of course, that all the Armenians of
California agreed with the murder; but any Armenian who would have
publicly reproved this act would had been purely and simply expelled from
Armenian American cultural and religious life. As the Assembly of Turkish
American Associations (ATAA) documented for the parole hearing of Mr.
Sassounian in 2010, and as I summarized in my previous column for the
JTW, the ARF provides constant and full help to its terrorist, presenting
him as a “martyr,” “hero,” and “example.”
The comparison between the Dink and Arıkan cases can be continued.
Kemal Arıkan’s assassination never provoked the same reactions as the
murder of Hrant Dink in the Western opinion. Despite Kemal Arıkan having
been a diplomat representing an important country, a member of NATO,
there is simply no street, plaque, or any memorial in any Western
country, including the U.S., commemorating his death. There are several
streets named after Hrant-Dink in the West, for instance in Lyon, France.
In this city, the Turkish Consulate was attacked by the Armenian Secret
Army for Liberation of Armenia (ASALA), which killed two people, on
August 5, 1980. No policeman protected the Consulate at that time.
Nothing was inaugurated in Lyon to commemorate the attack.
Prof. Michael M. Gunter, specialist, among other subjects, of Armenian
terrorism, explains even, speaking about himself “this author often finds
sheer of disbelief on the part of the general non-Armenian public that the
phenomenon [Armenian terrorism] even existed” (Armenian History and
the Question of Genocide, New York-London: Palgrave MacMillan, 2011, p.
72).Despite the JCAG having been directly subordinate to the ARF’s World
Bureau, despite all the legal branches of the ARF having given
unconditional support to the JCAG, the ARF was never banned by any
democratic country. Even the other perpetrator of Kemal Arıkan’s
assassination was not found. The lack of protection provided by American
police to Kemal Arıkan, or later to the honorary Consul General in Boston
Orhan Gündüz who received death threats before his death, did not incite
the police forces to any investigation for incompetence, still less for
complicity. Similarly, the inability of the police of France, Austria, Belgium,
Italy, or Greece to protect Turkish diplomats and other citizens against
Armenian terrorists was never the target of any internal investigations.
There are such investigations for the Dink case.
The Hrant Dink family, the Hrant Dink Foundation, and other “friends”
were never interested by these cases of Armenian terrorism. Armenia’s
aggression toward Azerbaijan and the Armenian terrorism against this
country are not among the concerns of Hrant Dink’s “heirs.” They are not
even interested by the hundreds of Armenians killed or threatened to
death by Armenian terrorists, since the end of 19th Century.
The active cooperation of Hrant Dink’s “heirs” with Armenian nationalists
This selective indignation is unfortunately the less serious problem of
internal incoherence raised by the statements and activities of Hrant
Dink’s “heirs.”
On January 17, 2008, for the first anniversary of Hrant Dink’s
assassination, Ochin Tchilinguir, an Agos journalist and “one of the
lawyers of Dink family,” attended an event organized by the Unitary
Committee of Alfortville’s Armenian Associations (CUAA).[1] Alfortville is a
kind of French Glendale or Watertown, for the numeric importance of its
Armenian community. The CUAA is dominated by the ARF, and is even
located in the House of Armenian Culture (MCA), a branch of the Dashnak
Party. Another important component of the CUAA is the Hunchak, another
nationalist party which practiced terrorism—including against Armenians—
during the Ottoman period and supported ASALA during the 1980s. The
event was also attended by Ara Krikorian, ex-leader of the ARF in France
and editor in 1981 of a book glorifying the Dashnak terrorist S. Tehlirian.
It is difficult, for somebody who received a French education, to refrain
from thinking of François de La Rochefoucauld’s saying: “Hypocrisy is a
tribute that vice pays to virtue.”
Another event took place in Arnouville, also a Parisian suburb with an
important Armenian community. The conference was hosted by the HrantDink school, whose founder denied any connections with the ultranationalist organizations. However, one of the participants was Alexandre
Couyoumjian, member of the bureau of the strongly nationalist—and
above all, anti-Turkish— Coordination Council of France’s Armenian
Associations (CCAF). A lawyer by profession, Mr. Couyoumjian was one of
the supporters of the defunct bill presented to the French Parliament,
which was designed to forbid the “denial” of the “existence of the
Armenian genocide.”[2] Ochin Tchilinguir also participated. Mr. Tchilinguir
saw no contradiction between the proclaimed goal of Hrant Dink’s “heirs”
to fight for the freedom of expression and cooperating with an activist who
fights this very same freedom. At the time, when the censorship bill was
discussed, Hrant Dink stated that he was ready to go to France and say:
“There was no Armenian genocide.
These examples are by no means isolated or limited to France. Talin
Sucyan, who wrote in Agos from 2007 to 2010 is now a contributor of the
Dashnak Armenian Weekly. During the 1970s and the 1980s, this
newspaper published both the communiqués of the JCAG and
inflammatory articles of its staff, supporting Armenian terrorism. In the
1930s, The Armenian Weekly (at that time named Hairenik Weekly)
unconditionally supported Nazism and was proud to mention the
assassination of numerous Armenians by the ARF, because they did not
want to give money to this party. The Armenian Weekly also published
numerous defamatory attacks against Archbishop Leon Tourian, who was
eventually assassinated by the ARF in New York on December 24, 1933.
Ms. Sucyan published an article in The Armenian Weekly viciously
attacking Turkey without any evidence. She mentioned a conference of
the Armenian General Benevolence Union (AGBU), which failed to take
place in Jordan.[3] Ms. Sucyan wanted to present a speech on “The
Legacy of Hrant Dink.” The AGBU is a branch of the Ramkavar Party. The
Ramkavar allowed its members to support Armenian terrorists in the
1980s, and as late as 2000, Moorad Mooradian, an important figure of the
Ramkavar, justified the assassination of Turkish diplomats by Armenian
terrorists, and failed to write a single word of criticism about the other
kind of attacks, like the bombing of Orly airport (The Armenian MirrorSpectator, March 25, 2000). The Ramkavar-dominated Armenian
Assembly of America (AAA) supported countless anti-Turkish initiatives
since its creation in 1972. The French branches of AGBU and Ramkavar
supported the censorship bill.
Even more strikingly, the widow of Hrant Dink received an award from
Robert Kocharian, at that time President of Armenia.[4] Mr. Kocharian
played a central role in the aggression toward Azerbaijan as well as in the
ethnic cleansing of Azeris. He supported most of the claims of the
Diaspora’s extreme nationalists and attacked even (verbally) the Jews.
These acts of cooperation make even more sense considering that the
Hrant Dink Foundation established in 2010 a “Support Fund for History
Studies” focusing on the “1915 events.” The jury includes the German
sociologist of Kurdish heritage Taner Akçam, whose methods are proven
to be less than scientific (mistranslations, misquotations, use of fakes,
allegations without proof)[5] and who even dared calling the well
documented slaughters of Muslim civilians by Armenian volunteers of the
Russian army “a legend” on PBS, in April 2006. The jury also includes
Raymond Kévorkian and Hans-Lukas Kieser, two authors with a strongly
anti-Turkish bias. There is not any specialist of Ottoman and Turkish
history, not even Hilmar Kaiser, a supporter of the “genocide” allegation
who accepts the debate and recognizes the high scholarship of Yusuf
Halaçoğlu; Donald Bloxham, who at least admits that there were actually
Armenian insurrectional activities at the beginning of WWI and that
“During the Russian advance into eastern Anatolia at the beginning of
1916, vengeful Armenian forces […] murdered many Muslims, as testified
to in the British sources;” or Ara Sarafian.
The Silence vis-à-vis Other Attempts of Misuse
In addition to the active and direct participation of the Hrant Dink
Foundation, the Dink family or their friends to the propaganda allowed, at
least by their silence, a recurrent misuse of Hrant Dink’s assassination by
the most radical, anti-Turkish, Armenian nationalists. In one of its
inflammatory articles against Turkey—and actually, against most of the
Turkish people themselves—The Armenian Weekly (January 27, 2010)
concluded “in the memory of Hrant Dink.”[6] The text is full of praise for
the PKK, an old comrade in arms of the ARF, and the owner of The
Armenian Weekly. In reading such absurd allegations like “In a place like
Turkey where the call to speak is an invitation to prosecution, to
harassment, in a place where historical truths do not exist, where
contemporary human rights are trampled, minority rights are
unfathomable, and women’s rights unimaginable,” it is hard to forget what
the very same newspaper wrote during the years of Armenian terrorism:
“Out of the East came a foe unequalled in his barbarity—the slit-eyed,
bow-legged Turkic nomads. […] The Seljuks and Ottomans with their
ferocious customs were determined to annihilate the whole Armenian
race.”(The Armenian Weekly, June 1st, 1983, p. 42).
This tone is still common among the readers’ comments on the Web site
of The Armenian Weekly and its counterpart of California Asbarez. In the
newspapers, the same racist ideas continue, this time using the screen of
“human rights” even more than before. In such a context, the silence of
Hrant Dink’s “heirs” is an act of complicity. The title of an article from
2010, “Commonalty in Struggle” makes special sense considering the kind
of “struggle” which The Armenian Weekly advocated for years—and
continues to justify, not to say glorify, today.
Similarly, Peter Balakian, considered “the number 1 enemy of the Turks”
in the U.S. delivered a speech during a panel discussion on the legacy of
Hrant Dink on February 1, 2009. The text of the speech was published—
not surprisingly—in The Armenian Weekly.[7]
Ara Sarafian pointed out in The Armenian Reporter of December 18, 2008:
“Our understanding of the Armenian Genocide has been influenced by
partisan scholarship because a number of academic institutions and
political parties in Armenian communities, such as in the United States or
Great Britain, have nurtured a prosecutorial approach to the subject.
Consequently, some important elements of the events of 1915 have been
distorted. The main thrust of the prosecutorial approach has been the
assertion that the genocide of Armenians was executed with the
thoroughness of the Nazi Holocaust, and that all Turks and Kurds were
involved in the genocidal process. This approach is best exemplified by
Vahakn Dadrian’s The History of the Armenian Genocide.”
To speak even more clearly, the “prosecutorial approach” criticized
rightfully by Mr. Sarafian is a racist approach. Peter Balakian’s bestseller,
The Burning Tigris, is barely more than a degraded version of Vahakn N.
Dadrian’s publications. Most of the main arguments of The Burning Tigris
are copied without particular originality from Mr. Dadrian’s book and
articles. It can be noticed in the endnotes.
In The Burning Tigris, Mr. Balakian praises the Armenian terrorism of the
1920s—using even the fake documents of Aram Andonian—and attenuates
the circumstances of the terrorist attacks of the 1970s and the 1980s. Mr.
Balakian largely deserved the numerous congratulations and honors which
he received from the ARF.[8] But his misuse of Hrant Dink’s cadaver for
his anti-Turkish crusade should have been denounced by the Dink family
and the Hrant Dink Foundation. It was not.
However, the manifesto of Anders Breivik demonstrated how much this far
right terrorist was obsessed by Turkey. The unsubstantiated claims of
“Armenian genocide” or “Greek genocide” and even more the racist
conceptions diffused by the most radical versions of these allegations
played a central role in Mr. Breivik’s Weltanschauung (world view)—and
eventually in his decision to commit terrorist acts. The main reactions in
the West demonstrated one more time that in the matter of terrorism, the
kind of reactions depend largely on the religion of the perpetrator.[9]
Conclusion: practicing double standards, supporting prejudices
This active and passive cooperation with groups and individual notorious
for their praising—or, in the case of the ARF, their practicing—of terrorism
is by no means coherent with the self-description of Hrant Dink’s “heirs”
as people fighting for justice, against hatred and restriction of freedom.
Elementary logic should lead them to stop such cooperation. Until then,
the single cohesive factor in such an attitude is a permanent defamation
against Turkey—not to say against the Turkish people themselves. In the
world as described by the Hrant Dink Foundation, the perpetrators of
crimes are ethnic Turks and the victims are ethnic Armenians—never the
reverse.
The concrete effect of the Hrant Dink Foundation was to give respectability
to anti-Turkish speech and a window on Turkey to some of the most
extremist nationalists of the Armenian Diaspora. This is in complete
contradiction to Dink’s thoughts, and even more so to the great tradition
of Turkish Armenians, illustrated by Bedros Kapamaciyan, Berç
Kerestecıyan Türker, and many others.
-------------------------------------------------------------------------------[1] http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=14957
[2] http://www.imprescriptible.fr/dossiers/couyoumdjian/negationnisme
[3] http://www.armenianweekly.com/2010/06/10/jordan-cancelsarmenian-youth-conference/
[4] http://www.azad-hye.net/news/viewnews.asp?newsId=356gsl14
[5] Erman Şahin, “Review Essay: A Scrutiny of Akçam’s Version of History
and the Armenian Genocide,” Journal of Muslim Minority Affairs, XXVIII-2,
Summer 2008, pp. 303-319, http://www.tcamerica.org/files/news/pdf/Erman-Sahin-Review-Article.pdf id. “Armenian
Question: Scholarly Ethics and Methodology,” Review of Armenian
Studies, n° 19-20, 2009, pp. 141-152;id. “Review Essay: the Armenian
Question,” Middle East Policy, XVII-1, Spring 2010, pp. 144-157,
http://www.mepc.org/create-content/book-review
[6] http://www.armenianweekly.com/2010/01/27/commonality-instruggle/
[7] http://www.armenianweekly.com/2009/08/08/balakian-rememberinghrant-dink/
[8] For example :
http://www.ancsf.org/pressreleases/2003/11062003.htm
[9] Süleyman Özeren, “Terrorist or Crazy: Irresistible Denial of Naked
Truth,” The Journal of Turkish Weekly, July 28, 2011; Lenka Kantnerova,
“Reactions to Norwegian Massacre: A Double Standard?”, id., August 17,
2011, http://www.turkishweekly.net/op-ed/2860/reactions-to-norwegianmassacre-a-double-standard.html
"Statements of facts or opinions appearing in the pages of Journal of
Turkish Weekly (JTW) are not necessarily by the editors of JTW nor do
they necessarily reflect the opinions of JTW or ISRO. The opinions
published here are held by the authors themselves and not necessarily
those of JTW or ISRO.
Materials may not be copied, reproduced, republished, posted without
mentioning the mark of JTW or ISRO in any way except for your own
personal non-commercial home use. For the news and other materials
republished by the JTW you must apply the original publishers. JTW
cannot give permission to republish this kind of materials."
http://www.turkishweekly.net/columnist/3515/hrant-dink%E2%80%99sheirs-should-be-more-coherent.html
Turkey and the Arab spring
A flawed example
Turkey will be a better model for its region if it fixes its Kurdish
problem
Sep 24th 2011 | ANKARA | from the print edition
FRESH from a triumphant tour of the post-revolutionary countries of the
Arab spring, Turkey’s prime minister, Recep Tayyip Erdogan, was
brimming with confidence as he prepared for talks with Barack Obama on
September 20th in New York. Not for long. Hours before the meeting a
bomb exploded in central Ankara, killing three civilians. Soon afterwards
four women died in an attack in the province of Siirt, in Turkey’s mainly
Kurdish south-east. The next day gunmen opened fire on a police
academy in Bitlis, another south-eastern province, killing a policeman. All
three attacks are thought to have been carried out by militants from the
separatist Kurdistan Workers’ Party (PKK), although the group denied
responsibility for the Ankara bombing.
In recent months Western and Arab pundits have swooned over Turkey as
a model for aspiring Arab democracies. With its secular democracy,
booming economy and growing international clout, Turkey has become an
inspiration for Muslims around the world. Mr Erdogan, and his
conservative Justice and Development (AK) party, can take credit for this.
Yet as the recent bloodshed shows, the Kurdish problem and Mr Erdogan’s
increasingly hawkish stance over it could unravel the government’s
achievements.
Over 100 people have died in PKK-related violence since AK was returned
to power in a general election in June. The government has responded
with a wave of air strikes against PKK strongholds in Kurdish-controlled
northern Iraq. These have not made a spot of difference. The rebels
continue to operate unhindered inside Turkey, including, worryingly, in
urban areas.
When he took office in 2003 Mr Erdogan set about reversing Turkey’s
decades-old policy of Kurdish repression. He eased restrictions on the
long-banned Kurdish language and blunted the army’s influence. He
authorised secret talks with the PKK’s imprisoned leader, Abdullah Ocalan,
and other senior Kurdish militants in Europe and Iraq. A recently leaked
recording of a 2009 meeting between the man who is now Turkey’s
intelligence chief and various PKK types shows how close Mr Erdogan
came to peace.
He now seems to be moving in the opposite direction. There are rumours
that the Turkish army may soon move into northern Iraq. Hundreds of
Kurdish activists have been arrested in recent weeks for alleged PKK links,
joining 3,000 others, including six members of parliament, who have been
locked up, many on scant evidence. Mr Ocalan has been denied access to
his lawyers since July. Soli Ozel, a political scientist, says that if the
government does not change course it may soon be faced with a “Kurdish
spring.”
PKK terrorists are hoping to provoke Turkish troops into escalating the
violence. Mr Erdogan seems to be walking into their trap. Yet some progovernment screeds are blaming Israel for the PKK attacks, claiming it is
“seeking revenge” for Mr Erdogan’s recent expulsion of the Israeli
ambassador over Israel’s refusal to apologise for killing several Turks
aboard a flotilla heading for Gaza last year. More excitable pundits are
even baying for war against the Jewish state.
Officials dismiss such talk. Yet a new dispute in the eastern Mediterranean
has alarmed some. Turkey has threatened to retaliate should Israel
continue to drill for oil and gas along with Cyprus. Turkey dispatched three
frigates this week, and on September 21st Mr Erdogan signed a deal with
Turkish-controlled north Cyprus to begin drilling itself.
America is jumpy about the falling-out of its two biggest allies in the
region. Mr Obama is said to have pleaded with Mr Erdogan to mend fences
with Israel. America needs Turkish help as it maps the future of the Arab
spring, most critically in Syria. Yet Mr Erdogan owes his popularity on the
Arab street partly to Israel-bashing.
Still, Turkey’s anti-Israeli rhetoric is no match for the diatribes of its
regional rival, Iran. And Turkey’s vibrant, if imperfect, democracy has
trumped the mullahs, at least for now. Peace with the Kurds would ensure
that Turkish democracy endures.
http://www.economist.com/node/21530167
RASSEMBLEMENTS
EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des
ateliers d'artistes du 15ème
Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes
du 15ème - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Exposition des oeuvres de Raffy Sarkissian. Samedi 24 et
dimanche 25 septembre 2011 de 14h à 19h
Mairie de Paris
dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des Artistes du 15ème
Atelier :
145 rue St-Charles, Paris 75015
Code d'entrée : #3689
Fond de cour, 1er étage à droite
Tél. 01-45-75-55-61
TÉLÉCHARGER :
Invitation
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57357
Agenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie
Agenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org
Centre Arménien de Genève
A ne pas manquer!
3 jours de festivités et de célébration à l’occasion du 20e anniversaire de
l’indépendance de la République d’Arménie
22 – 24 septembre 2011
Conférence, représentation théâtrale, contes, concert, danses, chants,
soirée dansante, …
Télécharger le pdf :
http://centre-armeniengeneve.ch/getuploadimg.aspx?tf=pdf&idimg=969&idn=916
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57214
Agenda - 20ème anniversaire de la République
d'Arménie: Rentrée du Ciné-Club Rouben Mamoulian
Agenda - 20ème anniversaire de la République d'Arménie: Rentrée
du Ciné-Club Rouben Mamoulian - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org
Ciné-Club Rouben Mamoulian
Jeudi 22 septembre à 19h 45 Précises
Pour la première fois en France deux films exceptionnels :
500 jours (1989-1990) de Révolution et de Tragédie
Documentaire historique.
Réalisation : J.-Claude Lacroix, Arto Pehlivanian, Krikor Hamel, Boghos
Minassian (1990) Durée 50mn.
Référendum en Arménie 21 Septembre 1991
Document d’archives.
Reportage filmé TV d’Arménie et Télévision française.
Réalisation : Arto Pehlivanian.
Débat en présence de Monsieur Henri Cuny Ancien Ambassadeur de
France en Arménie ;
Taline Papazian, historienne, Docteur en science politique ;
Krikor Hamel, réalisateur et producteur.
J-Claude Delacroix, journaliste, producteur du film « 500 jours (19891990) de Révolution et de Tragédie»
Centre Culturel UCFAF-JAF
6,cité Wauxall 75010 PARIS (petite rue au début du Bouleverd
Magenta)
Métro République
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57157
Agenda - André Manoukian à Saint-Maur
Agenda - André Manoukian à Saint-Maur - www.collectifvan.org Saint-Maur-des-Fossées (94) - Vendredi 23 septembre 2011 à
20h30 - Concert d'André Manoukian - Compositions originales et
folk songs arméniennes adaptées par André Manoukian. Des
mélodies simples et attachantes teintées de spleen oriental Théâtre de Saint-Maur.
Diasporamag
Théâtre de Saint-Maur
20 rue de la liberté
94100 Saint-Maur-des-Fossées
Réservation : 01 48 89 99 10
Tarifs
Plein 26 €
Abonnés 21 €
Jeune 8 €
Pour se rendre au Théâtre
En transports en commun
Prendre le RER A, sortie Parc de Saint-Maur
puis 8 min à pied : prendre à gauche l’Avenue Foch. Après le Rond-Point
du 8 mai 45, tourner à droite dans la rue de la Réunion, puis à gauche
dans la rue Miss Cavell, prendre l’allée, passer à droite de l’entrée du
parking en direction de l’entrée du public à gauche sur l’esplanade.
En voiture
prendre l’A4, sortie n°4 Joinville, Saint-Maur, et toujours tout droit, après
Joinville, Bd Maurice Bertheaux, rue de la Varenne (à gauche après le
lycée Berthelot), Bd Rabelais, avenue Foch et après le carrefour du 8 mai
45 à droite rue de la réunion et à gauche en suivant les panneaux. Allée
du parking gratuit et couvert au niveau du 47 avenue Miss Cavell.
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/andre-manoukian-asaint-maur.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=56782
Agenda - Journées du patrimoine à Issy : « La
Lumière d’Arménie »
Agenda - Journées du patrimoine à Issy : « La Lumière d’Arménie
» - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre
des Journées européennes du patrimoine et des activités du
Nouveau Centre Culturel d’Issy se tiennent une exposition photo «
La Lumière d’Arménie » par le photographe Jean-Michel Berts, et
un Concert de musique sacrée. Les deux événements culturels se
déroulent dans la salle de l'Eglise Evangélique Arménienne, 28
avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson à Issy-lesMoulineaux (92130).
Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine et des activités du
Nouveau Centre Culturel d’Issy l’Eglise Evangélique Arménienne vous
invite à une
Exposition Photos : « La Lumière d’Arménie »
par le photographe Jean-Michel Berts
du samedi 17 septembre au samedi 24 septembre 2011
Exposition ouverte tous les jours de 18h à 20h
au 55 avenue Victor Cresson Issy-les-Moulineaux
Eglise Evangélique Arménienne 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor
Cresson – Issy-les-Moulineaux
Contacts : [email protected], www.eeaissy.com – Tel : 01 47 36 02 50
et à un Concert de musique sacrée le dimanche 18 septembre 2011
à 16h
Eglise Evangélique Arménienne 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor
Cresson – Issy-les-Moulineaux
Contacts : [email protected], www.eeaissy.com – Tel : 01 47 36 02 50
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57120
Agenda - Valence fête le 20eme anniversaire de
l'indépendance de l'Arménie
Agenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Evénement à Valence dans le 26 : Le
25/09/2011
Id2sorties
20eme anniversaire de l'indépendance de l'Arménie
Spectacle des groupes de danses de l'école Travitan et de la Croix
Bleue, avec l'orchestre Sheram et Levon Chatikayan. Aprés une
prise de parole et des animations culturelles, un vin d'honneur
sera servi.
Dimanche 25 septembre 2011 : à 15h.
Localisation :
Salle de la musique et de la danse
Avenue Georges Clemenceau
26000 Valence
Tarifs :
Tarifs : Gratuit
http://www.id2sorties.com/sorties/1234382_-eme-anniversaire-de-lindependance-de-l-armenie.aspx
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57215
Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des
ateliers d'artistes du 15ème
Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes
du 15ème - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Exposition des oeuvres de Raffy Sarkissian. Samedi 24 et
dimanche 25 septembre 2011 de 14h à 19h
Mairie de Paris
dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des Artistes du 15ème
Atelier :
145 rue St-Charles, Paris 75015
Code d'entrée : #3689
Fond de cour, 1er étage à droite
Tél. 01-45-75-55-61
TÉLÉCHARGER :
Invitation
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56366
Agenda - Concert classique consacré au 20e
anniversaire de l'indépendance de la République
d'Arménie
Agenda - Concert classique consacré au 20e anniversaire de
l'indépendance de la République d'Arménie - Agenda Collectif VAN
- www.collectifvan.org
Bozar.be
Concert classique
Lundi 26.09.2011 20:00
Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf
L'ambassade de la République d'Arménie en Royaume de Belgique, la
représentation de la République d'Arménie en Union européenne, la
mission de la République d'Arménie à l'OTAN organisent le 26 septembre
2011 un concert de l'Orchestre d'Etat des jeunes d'Arménie consacré au
20e anniversaire de l'indépendance de la République d'Arménie.
Chef d'orchestre - Sergey Smbatyan
Avec la participation du violoniste Sergey Khachatryan, lauréat du Premier
prix du Concours Musical International Reine Elisabeth 2005, et le
violoniste Karen Aroutiounian, professeur au conservatoire royal de Liège.
George Frideric Handel / Sergey Aslamazyan Passacaglia
Antonio Vivaldi Concerto No.2 in G minor, “Summer”, op.8 RV 315
I. Allegro non molto
II. Adagio e piano - Presto e forte
III. Presto
Soloist Sergey Khachaturyan
Antonio Vivaldi Violin Concerto for Violin, Strings and Cembalo in A
minor (arr. Angelo Ephrikian)
I. Allegro
II. Grave e sempre piano
III. Allegro
Soloist Karen Aroutiounian
Johann Sebastian Bach Concerto for 2 Violins, Strings and Continuo in D
Minor, BWV 1043
I. Vivace
II. Largo ma non tanto
III. Allegro 14:00
Soloists Sergey Khachaturyan, Karen Aroutiounian
Intermission
Eduard Mirzoyan Symphony for Timpani and String Orchestra (I,IV Mov.)
I. Andante patetico - Allegro moderato
IV. Allegro vivo - Maestoso ma in tempo e molto espressivo
Georges Bizet / Rodion Shchedrin Carmen Suite
Conductor Sergey Smbatyan
---------------------------Dates Lundi 26.09.2011 - 20:00
Lieu Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf
Accès Rue Ravenstein
Prix € 35,00: catégorie II
€ 12,00: catégorie III
http://www.bozar.be/activity.php?id=11410
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57154
Agenda - Du 1er au 30 Septembre: Exposition de
Cristelle et Michel Berberian
Agenda - Du 1er au 30 Septembre: Exposition de Cristelle et Michel
Berberian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
ATTENTION, DERNIERS JOURS !
EXPOSITION CRISTELLE ET MICHEL BERBERIAN
DU 1ER AU 30 SEPTEMBRE 2011
Les Jeudi, Vendredi, Samedi, de 15 h à 19h
OpenGalerie
5 rue Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard
http://www.opengalerie.com
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57173
Agenda - 20 ans de l'Arménie : Aznavour en concert à
l'Olympia
Agenda - 20 ans de l'Arménie : Aznavour en concert à l'Olympia www.collectifvan.org - Aznavour en concert caritatif pour les 20
ans de l'Arménie fin septembre : en concert jusqu'au 6 octobre
2011 à l'Olympia, le chanteur de 87 ans Charles Aznavour
honorera lors d'une séance spéciale le mercredi 28 septembre les
20 ans de la création de la République d'Arménie, synonyme
d'indépendance pour ce pays caucasien.
Concert Live
Entouré d'invités prestigieux, le vétéran artiste franco-arménien, de son
vrai nom Chahnourh Varinag Aznavourian, donnera un concert de gala et
caritatif au profit de l'association "Aznavour pour l'Arménie". Des billets
pour cette soirée spéciale de Charles Aznavour à l'Olympia sont toujours
en vente, uniquement en carré Or et catégorie 1.
Choisissez votre emplacement dans la salle : Concert Live : Place et billets
http://concertlive.fnacspectacles.com/processreservation/disponibilite.do;j
sessionid=065B412F930802D19BF694D50707EA2C
http://www.concertlive.fr/breves/10547/aznavour-en-concert-caritatifpour-les-20-ans-de-l-armenie-fin-septembre
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=56944
Agenda - Les 20 ans de l’indépendance de l’Arménie
à l'honneur
Agenda - Les 20 ans de l’indépendance de l’Arménie à l'honneur Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour célébrer les 20
ans d’indépendance de l’Arménie, deux expositions d'art sont
organisées par la Ville. La première est présentée à l'Espace
Boullée du 15 septembre au 9 octobre et la seconde à la
Médiathèque des Chartreux du 20 septembre au 2 octobre. Un
belle manière d'aller à la rencontre de l'Arménie.
Issy-les-Moulineaux
À l’Espace Boullée, des oeuvres du peintre contemporain Hovhannès
Haroutiounian sont exposées. Inspiré par les traditions de son pays,
l’artiste a écrit de véritables symphonies visuelles qui honorent la femme
et transcrit un paysage en un poème.
Du jeudi 15 septembre au dimanche 9 octobre à l'Espace Boullée
(Hôtel de Ville - 62, rue du Général Leclerc)
À la Médiathèque des Chartreux, les Éditions 12 bis nous font découvrir en
avant-première les planches de la bande dessinée d’Alban Guillemois et
Yvon Bertorello consacrée au Prince David Sassoun, héros populaire
arménien.
Du mardi 20 septembre au dimanche 2 octobre à la Médiathèque
des Chartreux (2, rue du Clos-Munier)
http://www.issy.com/index.php/fr/international/actualites/les_20_ans_de
_l_independance_de_l_armenie_a_l_honneur
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57156
Agenda - Grenoble commémore le 20ème
anniversaire de l’Indépendance de l’Arménie
Agenda - Grenoble commémore le 20ème anniversaire de
l’Indépendance de l’Arménie - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org
MCAGD
septembre 2nd, 2011
Le 21 septembre prochain nous commémorerons le 20ème anniversaire
de l’Indépendance de l’Arménie.
Plusieurs manifestations vont jalonner ce trimestre :
- une grande exposition « Arménie, terre du Caucase », visible au Palais
du Parlement à Grenoble du 16 septembre au 9 octobre de 14 heures à 19
heures (sauf les dimanches) – Inauguration le 20 septembre à 19 heures
(en collaboration avec le Conseil général de l’Isère)
- La Ville de Grenoble vous invite à une réception donnée le mercredi 21
septembre 2011 à 19 heures 30 dans les salons de l’Hôtel de ville
(prestation de la troupe de danse Karoun de la MCAGD)
- Le samedi 8 octobre à 20 heures, un grand dîner de gala conclura ces
festivités. Ce dîner se tiendra dans les salons de l’Hôtel Président (11 Rue
Général Mangin) en présence de son excellence Viguen Tchitetchian
Ambassadeur d’Arménie en France, de Michel Destot, Député Maire de
Grenoble et d’André Vallini, Député et Président du Conseil général de
l’Isère. Renseignements à la MCAGD (04.76.48.59.38 du mercredi au
samedi de 14 h à 18 h 30).
A l’occasion de ce 20ème anniversaire, le Conseil général de
l’Isère vous proposera également quelques événements :
- Expo photo « avoir 20 ans en Arménie » du 3 au 7 octobre au Conseil
général – Hôtel du Département
- Conférence de Raymond Kévorkian « 20 ans après, l’Arménie et son
environnement géopolitique » – Mercredi 28 septembre à 20 h au Palais
du Parlement à Grenoble
- Rencontre – débat sur le chantier de Coopération et de rénovation de
l’église de Goris – Samedi 9 octobre à 18 h au Palais du Parlement à
Grenoble.
- Théâtre et danse : la compagnie des étoiles plein les poches
présentera son spectacle « vous êtes restés » sur le thème de l’exil :
vendredi 7 octobre à 20 heures au Palais du Parlement à Grenoble.
http://mcagd.com/?p=1207
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57177
Agenda - « Arménie-Arménies » traverse la France
avec l'Orient-Express
Agenda - « Arménie-Arménies » traverse la France avec l'OrientExpress - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 17 au
21 octobre 2011, le Centre national du Livre invitera des écrivains
arméniens, d'Arménie et du monde entier, à rencontrer le public
français. Cette manifestation permettra de découvrir une
civilisation encore trop méconnue. Inédite et itinérante, elle se
déroulera de Marseille à Paris, en faisant escale à Avignon,
Valence et Lyon. Avec la participation de la SNCF, « ArménieArménies » traversera ainsi la France à bord de l'Orient-Express.
En chemin seront au rendez-vous la littérature, la peinture, la
musique, le cinéma, avec des lectures, des conférences, des
débats et un colloque historique. En cet automne 2011 où la
République d'Arménie célèbrera le vingtième anniversaire de son
indépendance retrouvée, cinq écrivains présents à la Bibliothèque
s'exprimeront sur le thème suivant : « Écrire aujourd'hui :
rencontres et métissages ».
Bibliothèque de la Part-Dieu, mercredi 19 octobre, 15 heures
Débat
« Arménie-Arménies » – Terre, diaspora et littératures
Du 17 au 21 octobre, le Centre national du Livre invitera des écrivains
arméniens, d’Arménie et du monde entier, à rencontrer le public français.
Cette manifestation permettra de découvrir une civilisation encore trop
méconnue.
Inédite et itinérante, elle se déroulera de Marseille à Paris, en faisant
escale à Avignon, Valence et Lyon. Avec la participation de la SNCF, «
Arménie-Arménies » traversera ainsi la France à bord de l’Orient-Express.
En chemin seront au rendez-vous la littérature, la peinture, la musique, le
cinéma, avec des lectures, des conférences, des débats et un colloque
historique.
A Lyon, le 19 octobre, les écrivains arméniens seront reçus par la
Bibliothèque municipale de La Part-Dieu à 15 heures, et par la Villa Gillet à
19 heures.
En cet automne 2011 où la République d’Arménie célèbrera le vingtième
anniversaire de son indépendance retrouvée, les cinq écrivains présents à
la Bibliothèque s’exprimeront sur le thème suivant : « Écrire aujourd’hui :
rencontres et métissages » :
Karen Antashyan
Né en 1983 à Vanadzor (région de Lori), il vit et travaille actuellement à
Erevan. Poète emblématique de la nouvelle génération d’écrivains
arméniens, il a créé et dirige la revue littéraire Granish Literary Foundation
/ www.granish.org
Antashat, un recueil de poèmes, a été publié à Erevan en 2009. Certains
des poèmes de ce recueil sont en cours de traduction par Vahé Godel.
Daniel Arsand
Né à Avignon en 1950, il vit à Paris. Éditeur de littérature étrangère
(Phébus), il est l'auteur de plusieurs romans dont La Province des
ténèbres et Lily, Un certain mois d'avril à Adana (Flammarion, 2011).
Gohar Marcossian
Née en Arménie en 1972, dans une famille d'artistes, elle a fait ses études
en langue russe. Elle vit aujourd'hui à Tallinn, en Estonie. Depuis plusieurs
années, elle se consacre essentiellement à l'écriture. Son premier roman,
Pénélope prend un bain, a été sélectionné pour le Russian Booker Prize.
Chouchanik Thamrazian
Née en 1978 à Erevan où elle vit. Poète et traductrice, elle a fait de
nombreuses traductions d’auteurs français en arménien, dont Yves
Bonnefoy (sujet de sa thèse de doctorat soutenue à l’Université de
Montpellier en 2006), Alain Robbe-Grillet, Jean Echenoz. Elle dirige
aujourd’hui le département des études littéraires de l’Université
linguistique de Bruslov et enseigne la littérature française et la traduction
littéraire à Erevan. Très active dans les échanges culturels arménofrançais, elle publie de nombreux articles dans la presse sur la littérature
et le cinéma, en Arménie comme en France.
Kartcrerkir, poèmes et nouvelles, Naïri (Erevan), 2010 ; Notes, in Actual
Art, 2010 ;
Tchkakhardvor, poèmes et nouvelles, Naïri, 2005 ; Voskévandak (Cage
d’or), récits et poèmes en prose, Naïri, 2001.
Table ronde sous la conduite d’Alexis Lacroix, journaliste (au
Figaro, à Marianne), critique littéraire (auprès de Michel Field, au
Magazine littéraire), chroniqueur sur RCJ, et essayiste (Le Socialisme des
Imbéciles ; Querelles françaises, entretiens avec Blandine Kriegel). Il
collabore régulièrement aux émissions « Tout arrive », « Jeux d'épreuves
» sur France culture et au « 6-7 » de cette chaîne. Il a créé avec BernardHenri Lévy les Séminaires de La Règle du Jeu (
www.laregledujeu.org).
www.centrenationaldulivre.fr
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57077
Agenda - Erevan : Sevak Association enseigne le
français
Agenda - Erevan : Sevak Association enseigne le français - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 30 septembre au 22
octobre 2011, SEVAK Association organise un cours de langue
française à Erévan. Ce cours sera donné par une professeur
spécialisée en «français langue étrangère», selon des méthodes
modernes, avec un objectif de communication (orale et écrite). Ils
s’adressent à un large public (âgé de 16 ans au moins), de niveau
moyen et avancé (pas de débutants). Chaque classe sera limitée à
16 étudiants au maximum.
SEVAK Association
17.10.2011 Cours français à Erevan
Lieu: Université pédagogique d’Erevan
Prise de contact: Le 30 septembre à 18 h
Durée du cours: 3 semaines, du 30 septembre au 21 octobre 2011
Horaire hebdomadaire: Du lundi au vendredi, 18h – 21h (4 leçons de
40 minutes + pause de 20 min.) = 20 leçons par semaine, 60 leçons en
tout.
Niveau: Moyen-avancé (pas de débutants).
Objectifs: Le cours sera axé sur la communication orale et écrite.
Participants: Pas plus de 16 par cours. Agés de 16 ans au moins.
Matériel: Les manuels seront fournis par SEVAK (en prêt pour la durée
du cours); chaque participant doit se procurer un dictionnaire françaisarménien.
Prix: 35'000 Dram
Pour vous inscrire, veuillez envoyer une demande http://www.sevakassociation.org/view-lang-fra-page-52.html
http://www.sevak-association.org/view-lang-fra-news-38.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56427
Agenda - "Un certain mois d'avril à Adana"
sélectionné pour le Prix Femina
Agenda - "Un certain mois d'avril à Adana" sélectionné pour le
Prix Femina - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
jury du Femina a publié le 15 septembre 2011 sa sélection de 15
romans français et 12 étrangers en lice pour ses prix qui seront
attribués le 7 novembre au Crillon. Parmi les romans français,
celui de Daniel Arsand "Un certain mois d'avril à Adana"
(Flammarion). "Avril 1909. Nous sommes en Turquie, à Adana, au
sud du pays. Adana, ses champs de coton, la plaine de Cilicie, le
fleuve Saros, la mer Méditerranée à trente kilomètres de là. Qui
aurait pu prévoir que des massacres ravageraient cette terre ?
Quelle folie saisit les étudiants turcs, ces fanatiques du parti Union
et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Vahan
Papazian, fuyant Constantinople, retrouve sa famille et vit dans la
crainte du quotidien, de cette atmosphère qui progressivement, de
soupçons en preuves irréfutables, tourne au cauchemar. L'horreur
s'installe, le génocide arménien est à l'œuvre." [Nota CVAN : les
massacres de Cilicie, en 1909, annoncent le génocide qui sera
perpétré en 1915 à l'encontre des Arméniens de l'Empire
ottoman].
Rentrée littéraire
Un certain mois d'avril à Adana
Daniel Arsand
Parution le 31 août - 384 pages - 20 €
Flammarion
Résumé :
Avril 1909. Nous sommes en Turquie, à Adana, au sud du pays. Adana,
ses champs de coton, la plaine de Cilicie, le fleuve Saros, la mer
Méditerranée à trente kilomètres de là. Qui aurait pu prévoir que des
massacres ravageraient cette terre ? Quelle folie saisit les étudiants turcs,
ces fanatiques du parti Union et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun
progrès. Vahan Papazian, fuyant Constantinople, retrouve sa famille et vit
dans la crainte du quotidien, de cette atmosphère qui progressivement, de
soupçons en preuves irréfutables, tourne au cauchemar. L'horreur
s'installe, le génocide arménien est à l'œuvre. Face à cela, au milieu des
autres personnages forts du roman, Vahan incarne la figure du messager,
de l'ami, celui qui serait le plus à même de réconcilier les deux
civilisations.
Un roman splendide qui questionne l'intolérance et sa fureur.
Biographie :
Daniel Arsand est né le 9 juillet 1950 en Avignon; il passe son enfance à
Roanne.
En 1979, Daniel Arsand crée une maison d'édition: les Editions de la
Sphère. Celle-ci a la vie courte, mais assez longue tout de même pour
réimprimer Consuelo de George Sand et publier la première traduction
française d'un roman de John Mc Gahern, L'Obscur.
Venu plutôt tard à l'écriture avec un recueil de nouvelles, Nocturnes (H.B.
Editions, 1996), après avoir fait longtemps office de « passeur » au
service de la littérature de langue anglaise - il est l'introducteur en France
de l'oeuvre de William Trevor, il s'est imposé auprès d'un large public dès
son premier roman, La Province des ténèbres (Phébus, 1998), couronné
par le prix Femina du Premier Roman.
Sa manière, poétiquement ouverte à tous les assauts de la sensation,
éprise de brièveté et volontiers cruelle, en avait étonné plus d'un. La
critique, rendant compte de son livre, en avait appelé pêle-mêle à Gracq,
à Tournier, à Yourcenar - rien de moins. On songe aussi aux écrivains
d'outre-Rhin, comme si quelque chose d'étranger restait enfoui ici: et
dabord à Kleist, dont Arsand partage la violence mal contenue, et telle
sombre ardeur comme emprisonnée dans la glace.
On attend toujours les écrivains au tournant de leur deuxième roman. La
Province des ténèbres donnait sur un monde dont la femme était quasi
exclue. En silence nous convie à ouvrir la porte d'en face: celle d'une
féminité qui entend bien rendre compte à elle seule de la totalité du
sensible. Daniel Arsand n'a pas fini de nous surprendre.
Un certain mois d'avril à Adana
Extrait :
"Vahan avait acheté à Constantinople un cahier aux feuilles réglées, d'un
papier vaguement bleuté, d'excellente qualité, fabriqué en Allemagne,
pour y résumer les discours, les diatribes et les discussions dont n'étaient
pas avares ses camarades. Dans la matinée de ce mardi il l'ouvrit pour la
première fois depuis son achat et inscrivit au crayon sur la page de garde
un nom : Gladys Heather, qu'il entoura par les prénoms des enfants qu'il
pourrait avoir avec elle – Endza, Noubar, Simon. Et qu'il n'aurait jamais. Il
ne la reverrait plus, il en avait l'intuition. Ces prénoms filaient un espoir,
un rêve. Puis il dressa la liste des personnes parmi lesquelles pouvait se
trouver son assassin. Les treize gars du groupe lui apparurent aussitôt :
silhouettes et faces d'hommes qu'un bref éclat de mémoire illuminait. Il
n'avait plus d'amis, il n'y avait pas d'agneaux en ce monde. Les visages se
surimposaient. Que tracer de plus que des noms ? Il écrivit ensuite ceux-ci
: Verginé Papazian, Atom Papazian, Arsinée, Haygouhie, auxquels il ajouta
des mots sans suite, d'une consolante absurdité : roc, manger, cendres,
pipe, crin, corne, rivière, huile, peuplier, carpe, héron. Il enverrait cet
après-midi un télégramme à Gladys Heather. Il irait de par les rues et
s'exposerait à la vue de tous. Il verrait certainement l'autre, celui qui est
muet et qui frappe. Il y aurait combat. Je serais vainqueur, je le dois, se
dit-il, je le dois à Atom et Verginé. On ne touchera pas à un cheveu des
Papazian."
Parution le 31 août - 384 pages - 20 €
La presse en parle…
« Un opéra littéraire de haute volée [...] Un romancier raffiné et senti,
capable de faire revivre avecd un rare talent un monde sur le point de
connaître le feu et le sang. »
Livres Hebdo, AL. F.
« Un livre d’une sombre splendeur, violent et poétique, qui se présente
comme l’une des très belles réussites de la rentrée littéraire. »
L’Humanité, Jean-Claude Lebrun
« Une écriture flamboyante et sensuelle. Inoubliable. »
La Vie, Yves Viollier
Ecouter sur France-Info :
A livre ouvert
Les libraires, ambassadeurs des livres de qualité, commentent
avec passion l’actualité littéraire.
Le second coup de coeur de la libraire Géraldine Pétri de Nancy : " J'ai été
bouleversée. Un magnifique roman, les prémices du génocide arménien
qui a commencé en 1915. On a massacré à peu près 3000 personnes à
Adana. Excellent. J'ai pleuré". Nota CVAN : est-ce l'auteur qui s'est
trompé ou la libraire, toujours est-il que les massacres d'Adana ont fait 30
000 victimes et non 3000.
Les coups de coeur de nos libraires
http://www.france-info.com/chroniques-a-livre-ouvert-2011-09-17-lescoups-de-coeur-de-nos-libraires-562637-81-127.html
Télécharger le podcast :
http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11591-17.09.2011ITEMA_20309335-0.mp3
Source originale :
http://www.rentreelitteraire-flammarion.com/rentree-litteraire-danielarsand-2.html
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57289
Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et
Alain Altinoglu
Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain
Altinoglu - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Roberto Alagna - Alain Altinoglu Lalo : Fiesque (Intégrale)
Paru le 12 septembre 2011 chez Classics Jazz France
Fidèle à son désir de ressusciter des oeuvres oubliées ou méconnues du
répertoire lyrique français, Roberto Alagna participait en 2006 dans le
cadre du Festival de Montpellier aux représentations de Fiesque,
d'Edouard Lalo (Namouna, et l'extraordinaire Roi d'Ys, synthèse suprême
avec Gwendoline de l'opéra romantique allemand et de la philosophie
française de l'époque en terme de légèreté, transparence, et raffinement
orchestral). Ce premier opéra de Lalo (1868) est une révélation, et la
création montpelliéraine est désormais sauvegardée par ce coffret
exceptionnel.
Compositeur : Edouard Lalo
Artiste principal : Roberto Alagna
Vendu avec livret numérique en PDF
http://www.qobuz.com/album/roberto-alagna-orchestre-national-demontpellier-languedoc-roussillon-choeur-de-la-radio-lettone-alainaltinoglu-sigvards-klava-jocelyne-dienst-fiesque/0002894764600
Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes
d’Europe
Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’Europe Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le colloque «
Tsiganes, Nomades : un malentendu européen » se tiendra à Paris
et à Pau en octobre et novembre 2011. Au-delà de la politique de
démantèlement des « camps » et d’expulsion des « Roms »
lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de
ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble
de l’Europe, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles
tendent à expulser un corps étranger. Le projet de ce colloque est
de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette
construction politique et culturelle, sur la réalité de l’histoire
vécue par ces populations et communautés, et sur la manière dont
ces groupes se construisent au plan social et symbolique.
Selon les dates, le colloque aura lieu dans différents établissements (voir
lieux et programmes dans le document à télécharger en pdf) :
Mémorial de la Shoah | 6 octobre 2011
Université Paris 8 | 7 octobre 2011
Institut Hongrois | 8 octobre 2011
Petit Palais | 9 octobre 2011
Ce colloque scientifique sera composé de deux volets :
A Paris, du 6 au 9 octobre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : un
malentendu européen. Entrée libre et ouverte au public. Attention,
inscription obligatoire pour la journée du 6 octobre (Mémorial de la Shoah
: 01 53 01 17 42).
A Pau, les 24 et 25 novembre 2011, « Tsiganes », « Nomades » :
le cas français.
Il sera accompagné d'un cycle de films au cinéma Trois Luxembourg,
du 5 au 11 octobre 2011.
Au-delà de la politique de démantèlement des « camps » et d’expulsion
des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de
ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de
l’Europe, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à
expulser un corps étranger. Il existe à présent à l’échelle européenne une
« question Rom » que les revendications identitaires transnationales,
porteuses d’équivoques, rendent peut-être plus redoutable encore. Cette
production politique d’indésirables au sein des Etats-nations n’est pas une
exception. Mais elle se nourrit ici d’une construction d’altérité spécifique,
mélange de mépris culturel, de peur sociale et de haine raciale qui renvoie
à l’image que l’Europe a d’elle-même, de son histoire, de sa vocation et de
son destin.
Que signifie cette hantise d’un supposé peuple nomade dont les membres
deviennent autant d’« étrangers de l’intérieur » parmi les nations, que
celles-ci devraient assimiler ou éliminer ? Comment cette représentation
d’un Autre européen a-t-elle pu et peut-elle encore se construire et parfois
de manière interactive ? Quelle en est la fonction à l’heure de l’Union
européenne et de la mondialisation ? Que dit-elle du collectif qui continue
de produire et recycler cette image et les catégories ou mythes qui lui
sont associées (race, tribus, peuple, nation, minorités)?
Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique
présente, sur cette construction politique et culturelle, sur la réalité de
l’histoire vécue par ces populations et communautés, et sur la manière
dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Il concerne
donc plusieurs champs disciplinaires à la fois, que le colloque devra tenter
de couvrir : histoire, sciences sociales et politiques, philosophie,
anthropologie, littérature, linguistique. Au-delà des questions de
représentation, sera posée pour finir celle d'une littérature "tsigane". On
reviendra d'abord à l'histoire écrite et à écrire : au non-évènement du
génocide, à la coupure qu'il n'a pas été, à la mémoire qu'il n'a pas
produite.
http://www.tsiganes-nomades-un-malentendueuropeen.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid
=2
Détail de l’argumentaire
et résumé des interventions :
www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com
TÉLÉCHARGER :
Programmes du colloque
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57108
Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien
et la réponse de l’Amérique et de l’Occident
Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse
de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org
bibliosurf.com
Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694
Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse
de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam
Présentation de l'éditeur
Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre
nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les
années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte
rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à
l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer
le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les
calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier
conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes,
démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se
soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi
fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la
relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion
de vie humaine et les massacres de masse.
http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089
SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME
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http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
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Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
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Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field
“accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se
contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un
même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un
travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la
vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées.
C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion
publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field,
il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique
sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mijournée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les
Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou
sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage.
Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le
répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous
voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure
d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue
avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir
sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du
téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter
l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre
mail : [email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &
Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
Boîte vocale : 09 50 72 33 46
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Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
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