A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 96 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 23 septembre 2011 Retrouvez les news sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. Politique arabe de la Turquie : ambiguïtés et contraintes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Observatoire Arménien organise un dîner-débat le mardi 11 octobre 2011 à 19h30 au Restaurant Le 144 - Pétrossian, 18 bd de La Tour-Maubourg, Paris 7ème. La Turquie, qui semble vouloir assumer l’héritage de l’Empire ottoman, joue depuis ces dernières années un rôle diplomatique, économique et culturel croissant dans le monde arabe. L’intervenant sera Monsieur Antoine SFEIR, Professeur de relations internationales et rédacteur en chef des Cahiers de l’Orient. Il s’agira de décrypter la nature et les perspectives de développement des relations turco-arabes à la lumière des importantes reconfigurations politiques récentes. concernant les relations turco-arabes. Turquie : 20e audience du procès Dink Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 22 septembre 2011. « « Nous avons toujours souligné que la lenteur avec laquelle avançait le procès des assassins présumés de Hrant Dink était insupportable. Mais refermer le dossier en toute hâte ne fera pas plus progresser la manifestation de la vérité. De nombreux éléments demandent encore à être éclaircis, et la justice doit impérativement terminer son travail avant de prononcer sa décision », a déclaré Reporters sans frontières.» "Grandma’s Tattoos ": Un film fascinant sur les oubliées du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette information traduite par Georges Festa et publiée sur le site ‘Armenian Trends - Mes Arménies’ le 21 septembre 2011. « Grand-mère Khanoum ne ressemblait à personne d’autre. Dans mon enfance, je me souviens d’elle comme d’une femme méchante. Elle fuyait tout contact physique. C’était une grand-mère qui jamais ne serrait dans ses bras, jamais n’embrassait. Et puis elle portait ces gants, qui cachaient ses mains et les tatouages. Ils dissimulaient son secret. » Voilà comment Suzanne Khardalian décrit sa grand-mère.» Le Sénat passera-t-il l'arme à gauche ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Sénat renouvelle dimanche 25 septembre la moitié de ses membres au suffrage universel indirect et pour un mandat de six ans. 71 890 « grands électeurs » (députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et délégués des conseils municipaux) sont convoqués dans les départements dont l’ordre minéralogique va de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, dans les huit départements d’Île-de-France ainsi que dans six collectivités d’outremer. Six des douze représentants des Français de l’étranger doivent également être élus." L'occasion pour le Collectif VAN de rappeler la session du 4 mai 2011, dont l'ordre du jour appelait la discussion de la proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l'existence du génocide arménien, perpétré par le gouvernement turc en 1915. Voici l'analyse que nous avions alors mise en ligne, ainsi que le lien vers le compte-rendu intégral des débats. On le constatera, le PS, qui avait pourtant inscrit le débat à l'ordre du jour du Sénat, était loin de parler d'une seule voix sur la question du négationnisme du génocide arménien. Seul, le Parti communiste avait montré une belle homogénéité (à une exception près) dans le soutien à cette loi, votée à l'Assemblée nationale le 12 octobre 2006. Qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, la Haute Assemblée, qui a le pouvoir de retoquer des lois votées par les députés, est-elle une « anomalie » démocratique, comme l’ancien premier ministre Lionel Jospin l'avait en son temps estimé ? Collectif VAN : l'éphéméride du 23 septembre 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "23 septembre 1920 -- Empire ottoman/Arménie occidentale : déclenchement de l’attaque généralisée des Turcs kemalistes contre l’Arménie. Kars est prise le 30 octobre et Alexandropol le 1er novembre. Pillages et massacres accompagnent l’avance turque. La guerre arméno-turque ou guerre turcoarménienne (en turc : Türk-Ermeni Cephesi), fut un conflit concernant la République d'Arménie et les révolutionnaires du mouvement national turc. Elle s'est déroulée entre le 23 septembre et le 2 décembre 1920 et a eu lieu principalement à l'est du territoire turc et au nord-ouest du pays arménien. Après le génocide de 1915-1916, avec pour résultat une Arménie occidentale quasiment vidée de toute sa population arménienne, l'Arménie orientale, sous joug russe, prend son indépendance, très éphémère (de 1918 à 1920). Par le traité de Brest-Litovsk en 1918, les Bolcheviks abandonnent Kars, Ardahan et Batoum aux Turcs. La même année, l'armée turque envahit l'Arménie, offensive pendant laquelle les batailles de Sardarapat, de Bacha-Baran et de Karakilisa sont remportées par les troupes arméniennes. La Turquie reconnaît l'indépendance de l'Arménie par le traité de Batoum le 4 juin 1918. Le 10 août 1920, le traité de Sèvres définit les frontières de l'Arménie et lui attribue notamment les régions de Van et Bitlis. Mais les Turcs ne veulent pas céder ces régions « arméniennes » jusqu'alors incluses dans l'Empire ottoman et habitées également par quelques populations turques et kurdes, certes moins nombreuses que les Arméniens avant le génocide. Dès lors, Mustafa Kemal Atatürk organise une offensive contre l'Arménie pour reprendre ces terres et c'est la guerre. L'assaut est donné sur l'ordre de Mustafa Kemal le 23 septembre 1920." L'info vue par la TRT (5) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, qui a pris la parole devant l’Assemblée générale des Nations Unies, a exprimé des messages clairs soutenant la reconnaissance de l’Etat palestinien, ainsi que sur les relations entre la Turquie et Israël". Rwanda/Finlande - Le procureur général Ngoga auditionné dans le procès du pasteu Bazaramba Le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, a été auditionné ce jeudi, comme témoin de l'accusation, par un tribunal finlandais siégeant à Kigali dans le cadre du procès en appel de François Bazaramba, un pasteur baptiste condamné à la perpétuité pour son implication dans le génocide de 1994, a constaté l'agence Hirondelle. Interview de Tayyip Erdogan avec Charlie Rose Erdogan y a réitéré les conditions turques à une réconciliation avec Israël: excuses pour les "martyrs" de la flottille, compensations et fin du blocus sur Gaza... Pour lui, l'attaque de Tsahal contre le Mavi Marmara était un casus belli. Il avait pourtant assuré pendant des mois que la flottille n'avait aucun lien avec le gouvernement et n'était pas à but politique... Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 13:46 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Conseiller du président azerbaïdjanais, Ali Hassanov s’est exprimé sur la participation des militaires russe dans un défilé militaire à Erevan". L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Rencontres en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies". Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 14:36 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le règlement du conflit de Haut-Karabagh est le sujet principal des rencontres des diplomates turcs et azerbaïdjanais dans le cadre de la 66e session de l’Assemblée Générale de l’Onu". Après la tournée arabe, la revue américaine Les semaines se suivent mais elles ne se ressemblent pas ! Ceux qui ont vu, il y a dix jours, Recep Tayyip Erdoğan, lors de sa tournée emblématique dans les pays du printemps arabe (cf. notre édition du 17 septembre 2011), appeler du haut de la tribune de la Ligue arabe à «déployer le drapeau palestinien», n’ont sans doute pas reconnu, cette semaine, le premier ministre discret qui faisait assaut d’amabilité avec le président américain à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Formation en faveur des femmes sur la résolution du conflit au Soudan Une organisation de la société civile au Soudan et la mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD) ont démarré une formation de trois jours à l'intention des femmes, considérées comme une force motrice capable d'utiliser son énergie afin d'aider à rétablir la paix dans cette région agitée de l'Ouest du Soudan. Bakou ironise sur le défilé militaire arménien La démonstration de force de l’armée arménienne sur la place de la République de Erevan lors du défilé militaire marquant le 20e anniversaire de l’indépendance arménienne n’a guère impressionné l’Azerbaïdjan, qui avait procédé au même exercice pour marquer le 20e anniversaire de son indépendance, célébré quelques jours avant à Bakou. Il a même provoqué les rires à Bakou, à en croire le député azéri Aydin Mirzazade. La Turquie envoie un navire d'exploration gazière en Méditerranée, Chypre s’inquiète La Turquie envoie ce vendredi 23 septembre un navire d'exploration gazière en Méditéranée, dans les eaux chypriotes turques. Une riposte après l'annonce du début des activités de prospection gazière par les Chypriotes grecs et les Israéliens. L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le Premier ministre M. Recep Tayyip Erdoğan a participé au "Charlie Rose Show", diffusé sur la chaîne de télévision américaine PBS". Accusé Douch, levez-vous ! Au centre des deux livres, le procès de "Douch", le chef de la prison que les Khmers rouges avaient nommée, dans leur langage préten-tieusement bureaucratique, S-21 : un centre de torture et d'exécution que les nouveaux maîtres du pays, de leur prise de pouvoir en avril 1975 jusqu'à l'entrée des troupes vietnamiennes à Phnom Penh en janvier 1979, réservaient aux "cadres " de leur mouvement devenus suspects, à la suite de "purges " succes-sives et dévoratrices. Jack Rosen demande que le Congrès exige des réparations de la Turquie Aussitôt dit, aussitôt fait. Israël avait menacé la Turquie de pousser entre autre - à la reconnaissance du génocide arménien, la sanction ne s’est pas faite attendre. Le 20 septembre dernier, dans la page opinions du Wall Street Journal, quotidien américain très conservateur, le président du Conseil Américain des Juifs du monde ( American Council for World Jewry) accuse la « Turquie d’Erdogan » d’être « fauteur de troubles au Moyen Orient ». Des rebelles kurdes radicaux revendiquent l'attentat d'Ankara, lancent de nouvelles menaces Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un mouvement kurde radical, a revendiqué jeudi l'attentat à la bombe qui a visé mardi le centre d'Ankara faisant trois morts et 34 blessés. L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie fait de son possible pour la reconnaissance de la Palestine en qualité d’Etat indépendant". Soudan : un ancien chef rebelle nommé à la tête de l'autorité de la région du Darfour Le président soudanais Omar al-Béchir a désigné mercredi Al-Tigani ElSissi, chef du Mouvement pour la libération et la justice du Darfour (LJM) comme président de l'Autorité de transition de la région du Darfour (TDRA). Les Faucons de la Liberté du Kurdistan revendiquent l’attentat d’Ankara Les TAK, les Faucons de la Liberté du Kurdistan, sont de retour dans l'actualité turque. Ce mystérieux groupe, présenté comme une frange radicale du PKK, a revendiqué ce jeudi l'attentat à l'explosif commis mardi à Kizilay, dans le centre d'Ankara (3 morts et de nombreux blessés). Filmer le génocide "Ce qu'on ne peut voir, il faut le montrer, et avec des images", écrivait Claude Lanzmann. La formule résume l'enjeu des analyses que Sylvie Rollet consacre aux cinéastes des génocides : Atom Egoyan, Alain Resnais, Haroun Farocki, Claude Lanzmann et Rithy Panh. Mais pouvons-nous réellement voir "après coup" ? L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie a mis sur la liste noire les compagnies faisant des explorations dans les zones litigieuses en Méditerranée". Un groupe kurde revendique l'attentat d'Ankara Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe rebelle kurde, a revendiqué jeudi la responsabilité de l'attentat à la bombe qui a fait trois morts mardi dernier à Ankara, la capitale de la Turquie. Viols en série sur des réfugiées syriennes Un véritable scandale noirci la soit-disant compassion qu’auraient certains membres de la société turque ainsi que des soldats qui accueillent les réfugiés syriens fuyant la persécution. Turquie : l'attentat d'Ankara revendiqué par des Kurdes Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a revendiqué hier l'attentat qui a fait trois morts et quinze blessés mardi dans le centre d'Ankara. Derrière l’appui de la Turquie à un État de Palestine, des arrières pensées pétrolières Les relations entre la Turquie et Israël étaient, jusqu'à récemment, cordiales. Cependant, avec la montée en puissance des islamistes, l'affaire de la flottille pour Gaza et le rapport Palmer, la situation a changé, et le partenariat entre les deux pays est au plus mal. Surtout quand, en plus, des histoires de pétrole s'immiscent dans le débat. Le 15 septembre à Tunis, le Premier ministre turc lançait, à propos de son "recentrage" diplomatique : "Israël ne va plus être capable de faire ce qu'il veut en Méditerranée ; vous allez voir des navires de guerre turcs dans cette mer !" INFOS COLLECTIF VAN Le Sénat passera-t-il l'arme à gauche ? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Sénat renouvelle dimanche 25 septembre la moitié de ses membres au suffrage universel indirect et pour un mandat de six ans. 71 890 « grands électeurs » (députés, conseillers régionaux, conseillers généraux et délégués des conseils municipaux) sont convoqués dans les départements dont l’ordre minéralogique va de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, dans les huit départements d’Île-deFrance ainsi que dans six collectivités d’outre-mer. Six des douze représentants des Français de l’étranger doivent également être élus." L'occasion pour le Collectif VAN de rappeler la session du 4 mai 2011, dont l'ordre du jour appelait la discussion de la proposition de loi tendant à réprimer la contestation de l'existence du génocide arménien, perpétré par le gouvernement turc en 1915. Voici l'analyse que nous avions alors mise en ligne, ainsi que le lien vers le compte-rendu intégral des débats. On le constatera, le PS, qui avait pourtant inscrit le débat à l'ordre du jour du Sénat, était loin de parler d'une seule voix sur la question du négationnisme du génocide arménien. Seul, le Parti communiste avait montré une belle homogénéité (à une exception près) dans le soutien à cette loi, votée à l'Assemblée nationale le 12 octobre 2006. Qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, la Haute Assemblée, qui a le pouvoir de retoquer des lois votées par les députés, est-elle une « anomalie » démocratique, comme l’ancien premier ministre Lionel Jospin l'avait en son temps estimé ? Collectif VAN Arméniens : les dindons de la France ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53956 Réuni le mercredi 4 mai 2011, le Sénat a rejeté la proposition de loi visant à réprimer la contestation de l'existence du génocide arménien en adoptant par 196 voix contre 74 une motion opposant l'exception d'irrecevabilité à ce texte. Robert Badinter a souligné « que les auteurs de cette proposition de loi, emportés par la compassion, sont tombés dans un piège, qu'ils tendaient du même fait à la communauté arménienne elle-même. Car, depuis la révision de 2008, un texte qui s'enracine dans un autre autorise le Conseil constitutionnel à se saisir de la constitutionnalité du premier, dès lors que lui serait posée une question prioritaire de constitutionnalité. J'en appelle à tous les hommes de cœur : cette initiative conduirait au contraire du but poursuivi. » Autrement dit, selon l’ancien garde des sceaux, la loi pénalisant la négation du génocide arménien ne doit pas être rattachée à la loi du 29 janvier 2001 par laquelle « La France reconnaît publiquement l’existence du génocide arménien », car elle rendrait la loi de 2001 susceptible d’être retoquée au niveau constitutionnel. Bigre. Les officines de l’Etat turc doivent amèrement regretter leur lobbying effréné à l’encontre de la loi pénalisant le négationnisme… Certains ont estimé que Robert Badinter faisait un chantage inapproprié. Pourtant il est difficile d’imaginer qu’un homme de sa stature, Président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, se fourvoie dans une interprétation erronée du droit. Selon François Pupponi (PS), député-maire de Sarcelles, un nouveau texte doit être de nouveau déposé à l’Assemblée nationale : ne serait-il pas souhaitable que des spécialistes du droit constitutionnel se penchent sur la rédaction de ce projet de loi et veillent à ce qu’il ne soit pas un Article 2 de la loi de 2001 ? Tout comme il serait bon que les nouvelles initiatives soient portées par toutes les tendances politiques, seul gage de réussite. Autre piste évoquée : l’application en France de la Loi-Cadre européenne. Mais celle-ci ne réprimerait que la négation des génocides reconnus devant une juridiction internationale. Certains des sénateurs qui se sont exprimés ce 4 mai pour contrer la loi de pénalisation ont malheureusement étalé leur ignorance de l’histoire de France en estimant que la patrie des droits de l’homme n’avait rien à voir avec le génocide arménien. L’année 2011 signe pourtant un triste anniversaire. Cela fera bientôt 90 ans que les accords d’Angora auront été signés le 20 octobre 1921, par Franklin-Bouillon et Youssef Kémal Bey. Des accords par lesquelles la France se retirait de Cilicie, abandonnant aux mains de l’armée kémaliste turque, la population arménienne rescapée du génocide de 1915. Pour mémoire, la France, puissance mandataire en Cilicie, avait incité les Arméniens à se réinstaller en Cilicie afin d’y créer un foyer national arménien [1]. Par ailleurs, les opposants à la loi de pénalisation ont estimé que les Français d’origine arménienne n’étaient pas confrontés au racisme et au négationnisme en France. Mauvaise foi ou manque d’informations ? Quoiqu’il en soit, un dossier récapitulatif des délits commis ou relayés en France, peut leur être adressé sur simple demande… Ils peuvent d’ores et déjà trouver dans l’Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN quelques pistes de réflexion. A notre grande surprise, certaines des interventions entendues ce 4 mai au Sénat pourraient figurer sans problème dans les fascicules de propagande turco-azéris. Madame Nathalie Goulet, Sénatrice de l’Orne, a « honoré » à sa façon la mémoire des 1 500 000 victimes arméniennes de l’Etat turc. Devant Charles Aznavour, présent dans l’hémicycle ce 4 mai 2011, elle a utilisé les paroles de la chanson « Ils sont tombés », écrite par ce grand artiste en souvenir du génocide arménien, pour les détourner et les appliquer aux Turcs-Azéris : « Les victimes de Khodjaly, hommes, femmes et enfants innocents, sont elles aussi tombées, et nul n'a élevé la voix ! ». La lecture de la biographie de Nathalie Goulet [Milsztein] en ligne sur Wikipedia et du jugement par lequel elle a été radiée de l’Ordre des Avocats, apporte un éclairage intéressant à son intervention. Par ailleurs, les assertions de Madame Goulet selon lesquelles les Azéris n’ont rien à voir avec les entreprises génocidaires à l’encontre des Arméniens révèlent quelques lacunes historiques qu’il serait judicieux de combler [2]. Peut-être ignore-t-elle que les Azerbaïdjanais (ou Azéris) étaient – au début du XXe siècle dénommés Tatars. Outre les massacres arméno-tatars de 19051907, rappelons qu’à l'été 1919, 700 chrétiens de la ville de Chouchi (Karabagh) ont été massacrés par les Tatars. Et que plus de 20 000 Arméniens y ont été massacrés durant le pogrom de mars 1920. Quant à la période contemporaine, les noms de Soumgaït, Bakou, Kirovabad, Maragha, signent en lettres de sang, quatre pogroms anti-arméniens majeurs qui ont été perpétrés en Azerbaïdjan, entre 1988 et 1992 [3]. Concernant Khodjaly, Madame Goulet oublie de préciser que la responsabilité du massacre des civils azéris est imputée aux forces azerbaïdjanaises qui ont empêché l'évacuation des habitants de la ville. La plupart de ceux qui ont pu s'enfuir grâce au couloir humanitaire ouvert par l’armée arménienne ont été tués par les Azerbaïdjanais. Ayaz Mutalibov, président azerbaïdjanais au moment de cet événement, avait déclaré au journal russe Novoie Vremia (6 mars 2001) : « Il est clair que l'exécution de civils à Khodjaly fut organisée afin de légitimer un renversement en Azerbaïdjan » Cette version est également confirmée par différents journalistes azerbaïdjanais. Ainsi, Eynulla Fatullayev, fondateur de Realny Azerbaïdjan et de Gundalik Azerbaïdjan, a publié un article dans lequel il affirmait que les forces armées azerbaïdjanaises partageaient la responsabilité de la mort des centaines de victimes civiles tuées lors de l’attaque de Khodjaly. Cet article lui a valu d’être emprisonné. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), a déclaré illégale le 22 avril 2010, la décision de la cour d’Azerbaïdjan, condamnant le journaliste Eynulla Fatullayev à huit ans et demi de prison le 16 janvier 2008. [4] Remercions Madame Goulet de nous avoir donné l'occasion de contrer (à notre modeste niveau) la puissance de tir turco-azérie et revenons au débat. M. Gérard Collomb, Sénateur du Rhône, a relevé le seul point positif de cette séance de discussions : « Il y a dix ans, les sénateurs n'étaient pas aussi unanimes qu'aujourd'hui à reconnaître le génocide arménien ». En effet, même les adeptes les plus cyniques de la Real Politik, ont utilisé sans frilosité le terme de génocide arménien. Certes, ce n’est qu’une piètre consolation, mais elle a certainement fait grincer des dents dans la tribune dédiée à la diplomatie turque. Celle-ci entendra-t-elle l’appel de Badinter : « Puissent enfin nos amis turcs mesurer le fait que depuis les atroces génocides de la seconde guerre mondiale, les dirigeants de toutes les nations démocratiques s'honorent en reconnaissant les crimes commis sur tous les continents : là est l'honneur des grandes démocraties, là est l'honneur des grands dirigeants. » ? Alors, que reste-t-il ? Au-delà du vote négatif de ce 4 mai, résultat prévisible au vu des pressions de l'Etat turc, notons que Michel Mercier, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, a annoncé certaines dispositions : "D'autres qualifications pénales peuvent s'appliquer, au titre de la discrimination et de la haine raciale. Le gouvernement de la République ne restera pas inerte. M. Sarkozy a décidé que deux actions seraient lancées. Une circulaire sera adressée aux procureurs généraux susceptibles d'être saisis en faveur de Français d'origine arménienne. J'ai proposé une collaboration régulière avec les juristes de la communauté arménienne, comme nous le faisons avec le Crif. Nous sommes disposés à avancer ensemble. Sur la base de l'article 1382 du code civil, des actions peuvent être menées pour que justice soit rendue. Je veille à ce que cette jurisprudence soit correctement appliquée". L’avenir dira si cette circulaire gouvernementale suffira effectivement à contrer la prose nauséabonde et haineuse qui est déversée en français sur de nombreux sites, souvent hébergés à l'étranger. Ou si cette nouvelle promesse illustre seulement que les Arméniens d’origine, citoyens de notre République, sont une fois de plus, les dindons de la France. Collectif VAN – 4 mai 2011 – 07:15 - www.collectifvan.org [1] Selon l’historien R. H. Kévorkian : « L’occupation française de la Cilicie, prévue depuis les Accords Sykes-Picot, prit fin dans des circonstances pour le moins dramatiques alors que la France signait les fameux accords d’Angora avec le gouvernement kémaliste. Il existe évidemment une littérature très importante sur le mandat français sur la Cilicie, la Légion d’Orient et le virage pris par la diplomatie française à l’égard des nationalistes turcs, émanant essentiellement des milieux militaires français. Ces témoignages sont cependant avant tout révélateurs du point de vue officiel de la France et ne concernent que très peu les circonstances du départ des troupes françaises et de la population arménienne qui avait pourtant été rapatriée en Cilicie des déserts de Syrie et de Mésopotamie par les Anglais et les Français au cours des années 1919-1920, ainsi que le transfert des compétences de l’administration coloniale aux fonctionnaires kémalistes. C’est pourquoi nous avons trouvé à propos de publier la correspondance adressée d’Adana par un officier de l’armée française du Levant, Vahan Portoukalian, à un de ses amis parisiens, M. Kourken Tahmazian, couvrant la période allant de novembre 1921 à janvier 1922, une dernière lettre datée du 27 mai 1922, envoyée d’Athènes, venant la clore. De formation juridique, Vahan Portoukalian participa en qualité d’officier aux combats en Champagne et en sortit avec la Croix de guerre 1914-1918, avant d’être envoyé en Cilicie, où il reçut notamment pour mission de diriger les services de l’Assistance française durant l’évacuation de la région et les quelques mois qui suivirent. C’est au cours de cette période qu’il fut amené à accueillir Aristide Briand, arrivé d’Angora où il était venu pour mettre au point avec les Kémalistes l’application des Accords d’Angora signés en octobre 1921.» L’évacuation française de la Cilicie en 1921 vue par l’officier Vahan Portoukalian [Lettre de Vahan Portoukalian à Kourken Tahmazian] Adana, 14 novembre 1921 « Ainsi donc, la France s’en va après avoir dépensé des millions inutilement, et avoir rougi cette terre du meilleur de son sang. Elle s’en va, laissant derrière elle un sombre cimetière, un pays ruiné et une population exaspérée, qui la poursuit de ses malédictions. Elle s’en va en vaincue. Ourfa, Marach, Bozanti, Sis ne sont pas des noms glorieux pour sa renommée. De grâce, qu’il soit bien entendu que nos braves soldats et leurs superbes officiers ne sont pas en cause dans cette humiliation du drapeau français ; mais soldats et officiers, pour si héroïques qu’ils soient, ne sont que des hommes ; ils peuvent bien mourir, mais ils n’ont pas le don des miracles. La France s’en va, disais-je, poursuivie par les malédictions des chrétiens et des musulmans qui s’étaient fiés à ses promesses et qui se voient lâchés. « Vous êtes donc venus en Cilicie, nous disent-ils, pour nous compromettre, nous ruiner, et finalement nous abandonner à la vengeance de nos mortels ennemis ! Si vous n’étiez pas venus, nous aurions peut-être pu vivre comme nous vivions avant ; mais désormais, il n’y a plus de place pour nous en Cilicie ». Ils ont raison. La France avait reçu mandat d’assurer la sécurité des minorités, dans leurs biens et dans leurs personnes. Briand, le 11 juin dernier, affirmait à la face de l’Europe que c’était un engagement d’honneur, un engagement réel vis-à-vis de toutes les puissances alliées. Et la France s’en va, laissant les chrétiens de Marach, de Zeïtoun, d’Ourfa, de Hadjine, de tout le vilayet sud du Taurus, de tout l’Amanus, déracinés, errants sur tous les chemins de l’exil. Ces débris, car la masse est anéantie, impuissante à les défendre, impuissante à les reconduire dans leurs foyers détruits, à les remettre en possession de leurs biens volés, elle les abandonne, elle s’en va. Elle s’en va laissant des garanties illusoires aux chrétiens réfugiés dans les dernières garnisons qu’elle occupait sur la voie ferrée. Il est vrai que Franklin-Bouillon leur garantit tous les droits obtenus par les minorités en Pologne et dans les Balkans. Et pour appuyer ces garanties, il leur donne la parole des Turcs. Les gens qui ont signé cet accord sont des naïfs ou des criminels. La parole des Turcs ! Ont-ils lu l’histoire, ces sinistres diplomates, ailleurs que dans Loti ? Voilà donc le bilan de deux ans d’occupation [française] ; ruine du prestige militaire ; ruine du prestige moral de la France ; ruine matérielle des chrétiens ; accumulation de haine entre les deux éléments désormais irréconciliables ; accumulation de rancunes contre la France. » L’évacuation française de la Cilicie en 1921 vue par l’officier Vahan Portoukalian http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2b [2] Le Karabagh et les tentatives génocidaires de la Turquie Chouchi http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53024 [3] Les 20 ans du pogrom anti-arménien de Soumgaït http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=16343 Incomplete list of innocent victims of Sumgait http://sumgait.info/sumgait/sumgait-eng/sumgayit-victims-eng.htm Le procès des crimes de Soumgaït (Février 1988) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40817 "An ordinary Genocide: Baku, January 1990" documentary screened in Yerevan http://www.panarmenian.net/eng/society/news/41571/ Janvier 1990, les pogroms anti-Arméniens de Bakou http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51146 Article de Wapedia sur les pogromes et massacres d'Arméniens de Bakou en Janvier 1990 http://www.globalarmenianheritageadic.fr/fr/6histoire/par_pays/bakouhistoire03wapedia.htm Black January of 1990 in Baku. Anti-Armenian pogroms and massacre http://www.sumgait.info/baku/baku-eng/baku-1990-eng.htm Maragha http://www.maragha.org/ "Maragha, 10 avril 1992. Génocide ordinaire” http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=47645 Lancement du site Maragha.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=47859 Khojaly: The chronicle of unseen forgery and falsification http://www.xocali.net/ Xocali.net : le site qui dénonce la contrefaçon azérie http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=40949 [4] L’emprisonnement d’Eynulla Fatullayev dérangerait-il ? http://fr.rsf.org/azerbaidjan-la-cedh-declare-illegale-la-22-042010,37126.html Massacre de Khodjaly http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Khodjaly Lire aussi la retranscription des débats : Génocide arménien : le Sénat rejette la loi anti-négationniste http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53957 Lire le compte-rendu intégral des débats : Compte rendu analytique officiel du 4 mai 2011 http://www.senat.fr/cra/s20110504/s20110504_mono.html Lire l'article de La Croix sur la possibilité d'un changement de majorité au Sénat, traditionnellement de droite : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Les-electionssenatoriales-s-annoncent-tres-serrees-_EG_-2011-09-23-714711 URL Originale : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57366 Politique arabe de la Turquie : ambiguïtés et contraintes Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Observatoire Arménien organise un dîner-débat le mardi 11 octobre 2011 à 19h30 au Restaurant Le 144 - Pétrossian, 18 bd de La TourMaubourg, Paris 7ème. La Turquie, qui semble vouloir assumer l’héritage de l’Empire ottoman, joue depuis ces dernières années un rôle diplomatique, économique et culturel croissant dans le monde arabe. L’intervenant sera Monsieur Antoine SFEIR, Professeur de relations internationales et rédacteur en chef des Cahiers de l’Orient. Il s’agira de décrypter la nature et les perspectives de développement des relations turco-arabes à la lumière des importantes reconfigurations politiques récentes. concernant les relations turco-arabes. Observatoire Arménien L’Observatoire Arménien a le plaisir de vous convier à son dîner-débat qui aura lieu le mardi 11 octobre 2011 à 19h30 et dont l’intervenant sera Monsieur Antoine SFEIR, Professeur de relations internationales et rédacteur en chef des Cahiers de l’Orient. La Turquie, qui semble vouloir assumer l’héritage de l’Empire ottoman, joue depuis ces dernières années un rôle diplomatique, économique et culturel croissant dans le monde arabe. Il s’agira de décrypter la nature et les perspectives de développement des relations turco-arabes à la lumière des importantes reconfigurations politiques récentes. Quelle sera alors la stratégie turque en fonction de ces nouveaux enjeux? Les échanges auxquels donnera lieu le débat avec Monsieur SFEIR permettront, dans le cadre convivial du restaurant Le 144 - Pétrossian, d’éclaircir certains aspects des soubresauts actuels vus par un grand spécialiste du monde arabe. Dans l’attente de vous retrouver le 11 Octobre prochain au Restaurant Le 144 - Pétrossian, 18 bd de La Tour-Maubourg, Paris 7ème. Robert Aydabirian Gérard Guerguérian Alain Etjémésian Participation aux frais 50€ Réservation obligatoire à : [email protected] ou auprès de Gérard au 06-73-99-69-04 http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57343 Turquie : 20e audience du procès Dink Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette information publiée sur le site des Reporters Sans Frontières le 22 septembre 2011. Reporters Sans Frontières Turquie 20e audience du procès Dink : "L’affaire ne doit pas être enterrée avant son terme !" Publié le jeudi 22 septembre 2011. « Nous avons toujours souligné que la lenteur avec laquelle avançait le procès des assassins présumés de Hrant Dink était insupportable. Mais refermer le dossier en toute hâte ne fera pas plus progresser la manifestation de la vérité. De nombreux éléments demandent encore à être éclaircis, et la justice doit impérativement terminer son travail avant de prononcer sa décision », a déclaré Reporters sans frontières. Les proches du journaliste assassiné en 2007 et leurs avocats ont quitté la salle en signe de protestation, le 19 septembre 2011, lorsque le procureur Hikmet Usta a entamé la lecture de son réquisitoire. « Clore l’affaire aujourd’hui couronnerait la mauvaise volonté de nombreux fonctionnaires, qui ont renâclé à fournir les informations réclamées par la Cour, voire sciemment détruit des éléments de preuves, et sont responsables d’une bonne partie des failles du dossier », a rappelé l’organisation. « Il est on ne peut plus prématuré d’évoquer le réquisitoire, dans la mesure où il manque des éléments essentiels au dossier », a déclaré l’avocate de la partie civile, Fethiye Cetin. D’importants témoins, tels que Ergün Cagatay ou l’informateur de la police Sinan Rasitoglu, n’ont toujours pas été retrouvés par la justice. Malgré une récente décision de justice l’obligeant à le faire, la Haute Instance des Télécommunications (TIB) n’a toujours pas transmis à la Cour les registres des appels téléphoniques passés aux alentours du lieu du crime, le 19 janvier 2007. De ce fait, les conversations téléphoniques passées, juste avant et après l’assassinat, par un des suspects mis en cause par les caméras de surveillance, n’ont pas encore pu être tracées. Par ailleurs, les deux individus qui accompagnaient le tireur Ogün Samast sur le trottoir de Sisli (Istanbul) où il a abattu le journaliste, n’ont toujours pas été identifiés. Certains enregistrements de vidéosurveillance, détruits par la section antiterroriste d’Istanbul, n’ont jamais pu être restaurés. Le procureur a assuré la partie civile que toutes les pièces à conviction disponibles avaient été rassemblées, et qu’il lui serait possible de mettre à jour son réquisitoire, préparé depuis près d’un an, si de nouveaux éléments survenaient. Il a requis la prison à vie contre les deux commanditaires présumés, Yasin Hayal et Erhan Tuncel, principalement pour avoir « prémédité l’assassinat » et « dirigé la cellule de l’organisation terroriste Ergenekon à Trabzon » (mer Noire). La même peine est requise contre cinq autres prévenus pour l’instant en liberté, pour « complicité d’assassinat » et « appartenance à une organisation terroriste ». D’autres prévenus encourent des peines de 3 à 19 ans de prison, tandis le procureur demande l’acquittement de sept autres personnes. Dans son réquisitoire de 86 pages, Hilmet Usta met en série l’assassinat de Hrant Dink avec l’attentat contre le McDonalds de Trabzon en 2004 et les projets d’agression contre le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, le journaliste Hincal Uluç, ou encore un missionnaire chrétien à Istanbul, dont Tuncel et Hayal seraient aussi responsables. Dans les grandes lignes, la thèse de l’assassinat politique et idéologique, organisé dans le cadre d’un vaste plan de déstabilisation mené par l’organisation ultranationaliste présumée « Ergenekon », est donc finalement retenue. Cette nébuleuse, qui aurait rassemblé des cadres de l’armée et de l’administration opposés au gouvernement actuel, se trouve au cœur d’une vaste affaire d’Etat polarisant largement la vie politique turque. Reporters sans frontières en prend acte, tout en rappelant que cette théorie, aujourd’hui largement instrumentalisée par les autorités turques, a d’abord valu les pires ennuis à ses partisans. Les journalistes Nedim Sener et Kemal Göktas, en particulier, ont fait face à plusieurs procès pour avoir mis en évidence la responsabilité de l’Etat et de la justice dans la mort de Hrant Dink. « La mise en cause explicite des réseaux ultranationalistes au sein de l’appareil d’Etat dans l’affaire Dink est un progrès, mais elle doit aller jusqu’au bout. En circonscrivant la recherche des commanditaires au niveau de Hayal et Tuncel, la justice semble de fait protéger des suspects plus haut placés. Qu’en est-il de l’enquête sur trente fonctionnaires de haut rang, lancée en février dernier suite à la condamnation de l’Etat turc par la CEDH ? » Une résolution complète de l’assassinat de Hrant Dink serait un signe essentiel pour prouver que l’affaire « Ergenekon » n’est pas seulement utilisée par les autorités, pour épurer l’administration et la presse des cadres kémalistes et laïques. La mort du journaliste, en 2007, a produit un choc dans l’opinion, qui a commencé à prendre de la distance avec les dogmes nationalistes fondateurs de la République turque. Il appartient à la justice de montrer qu’elle n’est pas en retard sur ce changement social majeur, et qu’elle est prête à contribuer à une réforme profonde de l’Etat turc. Hélas, ce réquisitoire laisse plutôt planer une menace de récupération : d’après lui, « l’ordre public de la République turque, l’autorité de l’Etat, l’unité indivisible de l’Etat avec la nation, étaient la cible » de l’assassinat de Hrant Dink. Le journaliste turc arménien, partisan du rapprochement entre les deux peuples et critique des dogmes kémalistes, a été abattu le 19 janvier 2007 devant les locaux de sa rédaction, Agos. Le cas d’Ogün Samast, tireur présumé mineur au moment des faits, a été séparé de celui des dix-huit autres co-accusés dans cette affaire. Il a été condamné le 25 juillet 2011 à près de 23 ans de prison. Il est toujours poursuivi pour « appartenance à une organisation illégale ». Dans un dossier séparé, les responsables de la gendarmerie de Trabzon, qui avaient connaissance du projet d’assassinat du journaliste, mais n’avaient rien fait pour l’empêcher, ont été condamnés le 2 juin 2011 à des peines allant de quatre à six mois de prison. http://fr.rsf.org/turquie-20e-audience-du-proces-dink-l-22-092011,41039.html http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57342 Collectif VAN : l'éphéméride du 23 septembre 2011 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 23 septembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 23 septembre 1648 -- Les cosaques commandés par Bogdan Khmielnicki occupent la ville de Pilavietz (Ukraine), dont ils massacrent les habitants juifs. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23 23 septembre 1909 -- Empire ottoman : la loi des associations illustre aussi les relations privilégiées entre les deux partis. En effet, le projet présenté par le CUP interdit la formation de clubs ou d'associations politiques à caractère ethnique ou national. Visant à briser les organisations nationales, la loi est rejetée par les minorités nationales qui multiplient les amendements pour empêcher l'adoption de cet avatar de l'Ottomanisme. Le projet de loi est néanmoins adopté le 23 septembre 1909. La Chambre nationale ne manque pas d'accuser la FRA de vouloir détruire l'équilibre des institutions arméniennes. Le comportement loyal de la FRA incite même certains députés unionistes à proposer à la FRA d'intégrer le Comité Union et Progrès. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Les relations entre le Comité Union et Progrès et la Fédération Révolutionnaire Arménienne à la veille de la Première Guerre mondiale d'après les sources arméniennes http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome1/cup_fra 23 septembre 1915 -- Empire ottoman : New York Times du 23 septembre. Charles R. Crane de Chicago, directeur du Roberts Collège à Constantinople, et James L. Burton de Boston, Secrétaire des Affaires Etrangères du Conseil Américain des Missionnaires pour les Missions Etrangères, ont rendu visite aujourd’hui au Département d’Etat et se sont entretenus avec Polk le Secrétaire d’Etat par intérim, et avec d’autres officiels concernant le massacre des Arméniens par les Turcs et les Kurdes en Asie Mineure. Ils vont assister à une réunion du Comité général qui doit se tenir à New York dans quelques jours pour concevoir un plan afin de faire appel au peuple américain pour des fonds et une aide au plus grand nombre possible d’infortunés Arméniens. Nous avons appris, par les conférences prononcées aujourd’hui, que des requêtes ont été présentées de temps en temps au Gouvernement Ottoman par l’Ambassadeur Morgenthau pour que les Arméniens soient traités humainement. Malgré ces demandes, le massacre des Arméniens a continué. Les rapports parvenus à Washington indiquent qu’environ 500 000 Arméniens ont été massacrés ou ont perdu la vie par suite de l’ordre de déportation turc et la guerre d’extinction qui s’en est suivie… Imprescriptible.fr : Bibliothèque d'IMPRESCRIPTIBLE d'articles parus dans la presse américaine http://www.imprescriptible.fr/archives/usa/EU_traduction.htm 23 septembre 1915 -- Empire ottoman : Herr Eckhard, — ex-président de l'orphelinat allemand d'Ourfa, et actuellement le chef des magasins et de la manufacture de tapis, — est un capitaine d'artillerie, qui vint à Ourfa après les massacres de 1895-96, comme missionnaire et espion. Dans l'automne 1915, il incita les populaces turque, kurde et arabe à attaquer les Arméniens et il eut la responsabilité de la triple répétition des massacres. Le premier massacre eut lieu le 19 août 1915, et 250 Arméniens furent tués ; le deuxième, le 23 septembre et dura une semaine, 300 personnes environ furent tuées et la ville fut pillée ; le troisième se produisit vers le 1er octobre. Les Arméniens reçurent d'abord l'ordre de se tenir prêts à partir pour Deïr-el Zor. Mais comme ils objectèrent qu'ils avaient tout perdu, qu'ils n'avaient plus rien à emporter avec eux, Fakhri Pacha donna l'ordre de les nia.swi Le massacre dura dix jours. Les artilleurs allemands détruisirent les quartiers arméniens de la ville, l'église, tout, et anéantirent ainsi toute la population arménienne d'Ourfa. Imprescriptible.fr : Ourfa - Extrait d'une lettre de Mr. Thomas K. Meguerditchian ; publié dans le journal arménien « Gotchnag » de New-York, le 1er avril 1916. http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d62.htm ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (JulySeptember) http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html 23 septembre 1915 -- Empire ottoman : Les milliers de femmes, de jeunes filles, d'enfants formant les convois étaient déshonorés, torturés, avec une sauvagerie inouïe. Les hommes, après triage, étaient tous égorgés sans pitiés. A quoi bon aller mourir au loin puisque, de toute façon, ils étaient condamnés à périr. Ils refusèrent donc de partir. Le gouvernement eut recours à la force. Les chrétiens résistant, une bataille en règle eut lieu le 23 septembre 1915 qui dura une semaine sans que les Turcs pussent pénétrer dans le quartier. Le gouverneur demanda du secours à Alep pour venir à bout de ses chrétiens soi-disant révoltés. Bientôt Fakhri pacha arriva à Ourfa à la tête d'une armée munie d'artillerie. L'assaut fut donné au quartier arménien. Mais les troupes turques, malgré tous les efforts qu'elles firent, furent impuissantes à vaincre cette résistance. Les courageux Arméniens voyant que de toute façon ils devaient mourir se défendirent vaillamment. Plusieurs centaines de soldats turcs furent tués au cours de cette bataille. Les femmes et les jeunes filles se mettant de la partie, aidaient leurs hommes à défendre leurs foyers, leur existence et leur honneur contre leurs bourreaux. J. Naayem, Les Assyro-chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs.Documents inédits recueillis par un témoin oculaire, Paris, Bloud § Gay, 1920 Imprescriptible.fr : Les massacres d'Ourfa http://www.imprescriptible.fr/documents/naayem/d02.htm 23 septembre 1915 -- Empire ottoman : On retrouve 11000 déportés arméniens de 26 villages différents à Afiyon-Karahisar. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (JulySeptember) http://www.armenian-genocide.org/1915-3.html 23 septembre 1915 -- France : publication du N°9981 du journal « La Croix». Au sommaire : « La presse en temps de guerre au point de vue militaire », « En Turquie d’Asie » . Archives Imprescriptible http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k259208q 23 septembre 1915 -- Empire ottoman: le père de Louise Kiffer Sarian, Hrant Sarian, né en1901 à Adabazar, en Turquie, a commencé à tenir son journal en arménien, en juillet 1915, donc à l'âge de 14 ans. Mercredi 23 septembre. Notre ami Vagharchag, qui travaille aux chemins de fer est venu nous rendre visite et est reparti le soir même. Nous en avons profité pour lui remettre deux lettres pour notre famille restée à Eski-Shéhir. Moi, j'ai écrit à ma tante. Cette vie n'a duré que trois semaines. Ensuite, les expulsions ont repris. Les tentes les plus éloignées ont été les premières démontées. Journal de Hrant Sarian (1915-1923). Imprescriptible.fr: ADABAZAR http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian 23 septembre 1916 -- Empire ottoman : le père de Louise Kiffer Sarian, Hrant Sarian, né en1901 à Adabazar, en Turquie, a commencé à tenir son journal en arménien, en juillet 1915, donc à l'âge de 14 ans. Jeudi 23 septembre 1916. J'avais rêvé la nuit que mon père rentrait. Le matin, j'ai été à la gare, me disant que mon père allait peut-être venir de Draa. Eh bien, quand le train est arrivé, rempli de soldats, j'ai entendu une voix m'appeler : « Hrant ». J'ai aussitôt aperçu la tête de mon père penché par-dessus la vitre d'un wagon, je me suis mis à courir, et quand le train s'est arrêté, mon père est descendu doucement, je lui ai pris son ballot qui contenait son linge et un petit matelas. Je l'ai conduit dans la rue des Grecs où nous habitions. Quand maman vit mon père, elle fut transportée de joie. Mon père nous raconta ce qui lui était arrivé à Draa. Il avait eu une rechute de typhus, et n'avait pas pu aller travailler pendant deux jours. Il avait cru mourir, et avait décider de trouver un moyen pour nous rejoindre. Mais comme les réfugiés n'avaient pas le droit d'aller d'une ville à l'autre, ni en train, ni à pied, il avait eu l'idée de se joindre aux soldats. Journal de Hrant Sarian (1915-1923) Imprescriptible.fr: ADABAZAR http://www.imprescriptible.fr/dossiers/temoins/sarian 23 septembre 1919 -- Empire ottoman/Thomas Woodrow Wilson (18561924) : « L'Arménie doit être sauvée pour qu'enfin ce grand peuple, qui lutte nuit après nuit dans la terreur, sans savoir quand il reverra sa terre souillée de sang, reçoive une promesse de sécurité, une promesse de justice, la possibilité d'entrer dans un ère où il puisse jouir de ses droits de peuple libre, ces droits qu'il n'a pas même rêvé de pouvoir exercer un jour. » Le 23 septembre 1919 à Salt Lake City. Homme politique américain. Professeur de sciences politiques à Princeton, leader du Parti démocrate, il fut élu, en 1912, président des États-Unis. Créateur de la SDN, Prix Nobel de la paix (1919). Imprescriptible.fr : Citations d'hommes politiques personnalités historiques http://www.imprescriptible.fr/citations/politiques 23 septembre 1920 -- Empire ottoman/Arménie occidentale : déclenchement de l’attaque généralisée des Turcs kemalistes contre l’Arménie. Kars est prise le 30 octobre et Alexandropol le 1er novembre. Pillages et massacres accompagnent l’avance turque. La guerre arménoturque ou guerre turco-arménienne (en turc : Türk-Ermeni Cephesi), fut un conflit concernant la République d'Arménie et les révolutionnaires du mouvement national turc. Elle s'est déroulée entre le 23 septembre et le 2 décembre 1920 et a eu lieu principalement à l'est du territoire turc et au nord-ouest du pays arménien. Après le génocide de 1915-1916, avec pour résultat une Arménie occidentale quasiment vidée de toute sa population arménienne, l'Arménie orientale, sous joug russe, prend son indépendance, très éphémère (de 1918 à 1920). Par le traité de BrestLitovsk en 1918, les Bolcheviks abandonnent Kars, Ardahan et Batoum aux Turcs. La même année, l'armée turque envahit l'Arménie, offensive pendant laquelle les batailles de Sardarapat, de Bacha-Baran et de Karakilisa sont remportées par les troupes arméniennes. La Turquie reconnaît l'indépendance de l'Arménie par le traité de Batoum le 4 juin 1918. Le 10 août 1920, le traité de Sèvres définit les frontières de l'Arménie et lui attribue notamment les régions de Van et Bitlis. Mais les Turcs ne veulent pas céder ces régions « arméniennes » jusqu'alors incluses dans l'Empire ottoman et habitées également par quelques populations turques et kurdes, certes moins nombreuses que les Arméniens avant le génocide. Dès lors, Mustafa Kemal Atatürk organise une offensive contre l'Arménie pour reprendre ces terres et c'est la guerre. L'assaut est donné sur l'ordre de Mustafa Kemal le 23 septembre 1920. L'Arménie, stupéfaite, déclare la mobilisation générale, mais l'armée ne compte que quelques dizaines de milliers d'hommes face aux Turcs, à peu près au même nombre. Ces derniers bénéficient cependant de meilleurs conditions matérielles et physiques, alors que l'hiver approche. L'armée turque est dirigée par le général Karabékir, l'armée arménienne par le général Nazarbékian. Après une bataille désastreuse pour les Arméniens à Kars, la ville passe aux mains des Turcs le 30 octobre. Près de Sourmalou, les Arméniens, gouvernés par le chef militaire Dro, résistent mieux. Gyumri, alors appelée Alexandropol, est investie par les armées de Mustafa Kémal le 7 novembre ; la progression des Turcs est très rapide et la résistance arménienne quasi-inexistante. Les armées kémalistes font signer un armistice à Ohadjanian mais les Arméniens ripostent une dernière fois et tentent vainement une contre-attaque. Le 18 novembre 1920, un nouvel armistice est signé. L'Arménie a perdu la guerre. Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_arm%C3%A9no-turque Clio.fr http://www.clio.fr/CHRONOLOGIE/chronologie_armenie_la_renaissance_d e_la_nation_armenienne_de_la_poussee_russe_a_la_premiere_guerre_m ondiale.asp 23 septembre 1920 -- Empire ottoman : le sénat américain ayant refusé le mandat sur l’Arménie (24 mai 1920), le président Wilson se contente de répondre à la proposition de bons offices renouvelée par le traité de Sèvres et il fixe le 22 novembre 1920 les limites de la frontière entre l’Arménie et la Turquie, une décision rendue inapplicable par l’invasion de la République d’Arménie, le 23 septembre, par les troupes kémalistes. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : épilogue http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/epilogue 23 septembre 1921 -- Empire ottoman/Assemblée de la Société des Nations : à la séance plénière du 23 septembre 1921, l’Assemblée vota, après un émouvant discours du rapporteur Mlle Vacaresco (Roumanie), des Résolutions tendant à la création, à Constantinople, d’un Commissaire de la Société des Nations, qui serait chargé d’établir, avec le concours des Hauts-Commissaires de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Italie, un Comité mixte ayant pour mission de poursuivre la restitution des femmes et des enfants. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La Question arménienne à la deuxième assemblée de la Société des Nations http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c11 23 septembre 1922 -- Empire ottoman/Conférence de Lausanne : le plénipotentiaire britannique rappela que « le gouvernement turc avait luimême, dans la déclaration du 17 février 1920, proclamé son acceptation du principe que les droits des minorités devaient être confirmés et garantis » ; que, dans la Note du 23 septembre 1922, qui aboutit à la Conférence de Lausanne, « les Puissances invitantes marquaient que l’une des conditions auxquelles elles appuieraient, à la Conférence, le retour de la Thrace orientale jusqu’à la Maritza à la Turquie, serait l’adoption d’un commun accord de mesures à inscrire dans le traité, et destinées à assurer efficacement, sous les auspices de la Société des Nations, la protection des minorités ethniques et religieuses » ; que, la Thrace orientale ayant été depuis lors rendue à la Turquie, « celle-ci devait maintenant remplir l’obligation correspondante qu’elle avait alors contractée » ; qu’enfin, dans sa réponse du 4 octobre, le gouvernement d’Angora avait déclaré qu’il n’y avait pas de « différence de principe » entre la Turquie et les Alliés au sujet de la sauvegarde des droits des minorités « dans les limites dans lesquelles cela est compatible avec l’indépendance et la souveraineté de la Turquie et avec les exigences de la pacification effective de l’Orient ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. ****Dans l’invitation à la Conférence de paix adressée par les Alliés au gouvernement d’Angora, après la victoire turque sur les Grecs (23 septembre 1922), la protection des minorités sous les auspices de la Société des Nations est mentionnée, mais la question du Foyer arménien est passée sous silence. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La question des minorités et le problème arménien http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c17/p2 Imprescriptible.fr : Constatations http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c18/p1#nf430 23 septembre 1922 -- Empire ottoman/France : dans la suite de son discours du 10 novembre, M. Poincaré a fait le récit de ses pourparlers à Paris avec lord Curzon qu’il avait fini par convaincre d’accepter la proposition française de promettre aux Turcs la Thrace jusqu’il la Maritza, après quoi (le 23 septembre) furent adressées à Moustapha Kémal les propositions de paix des Alliés. M. Poincaré établit, en outre, que c’est à la suite de l’intervention de M. Franklin-Bouillon que Moustapha Kémal Pacha ordonna l’arrêt de ses troupes et proposa une réunion à Moudania pour discuter les conditions de l’armistice. Quant aux négociations à Moudania, il y a eu « coopération constante des Alliés, qui a assuré le maintien de la paix » (Asie française, n° 206, p. 417-419). Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La Question arménienne depuis la déclaration de Paris jusqu’à la Conférence de Lausanne http://www.imprescriptible.fr/mandelstam/c15 23 septembre 1938 -- La synagogue d'Eger (Cheb, Sudètes, Tchécoslovaquie) est incendiée au cours d'une Aktion. A Marienbad (Sudètes) aussi, la synagogue est incendiée par les nazis (les Allemands occuperont la région en octobre). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23 23 septembre 1939 -- 20 juifs sont tués et la synagogue incendiée par les nazis le jour de Kippour à Sokolov Podlaski (province de Varsovie), où vivent 4 000 juifs. La communauté remonte au XVIe siècle. Le jour de Kippour, les nazis arrêtent le rabbin Mendel Morgenstern de Wegrov (province de Varsovie), où vivent 6 000 juifs, et le torturent à mort. Protégés par les rois de Pologne, les juifs se sont installés à Wegrov au XVIe siècle. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23 23 septembre 1939 -- Confiscation des postes de radio des juifs. Compagnienomades.free.fr http://compagnienomades.free.fr/fredericchronologie.htm 23 septembre 1942 -- 1 800 juifs sont brûlés dans leurs maisons par les SS à Motel (Polésie, R.S.S. de Biélorussie). Un train quitte le camp de regroupement de Drancy (France) avec 1 000 juifs, à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. 475 déportés sont gazés immédiatement. 30 seulement survivront jusqu'à la libération du camp, en 1945. Début d'une Aktion sur une grande échelle, qui dure douze jours, dans le ghetto de Czestochowa, à 205 kilomètres au sud-est de Varsovie. Les nazis parviennent à déporter 40 000 juifs de ce ghetto au camp d'extermination de Treblinka. Le même jour, 5 000 juifs du ghetto de Kosov Lacki (Pologne) et 10 juifs de Szydloviec (district de Kielce, Pologne centrale) sont déportés, eux aussi, à Treblinka. Un convoi quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 980 juifs déportés à destination de Minsk-Trostinets (R.S.S. de Biélorussie), où ils sont fusillés. 16 000 juifs de Lodz (Pologne) sont déportés au cours d'une Aktion de sept jours au camp d'extermination de Chelmno (Kulmhof), où ils sont assassinés. Tous les internés juifs de plus de cinquante ans et de moins de quatorze ans, 64 personnes au total, sont fusillés lors de la première liquidation entreprise dans le camp de concentration de Brazlav (Podolie, R.S.S. d'Ukraine) par les Allemands et les gardes roumains du camp. 2 100 juifs de Janov Podlaski (district de Lublin), et 1 200 juifs de Konstantinov (R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp de regroupement de Biala Podlaska. 3 500 juifs de Tuczyn (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine) sont conduits hors de la ville pour être assassinés. Les SS assassinent 210 juifs à Ostronek (district de Lublin). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23 23 septembre 1942 -- Départ du 36e convoi de déportation des Juifs de France, du camp de Drancy vers Auschwitz : 1000 déportés, 26 survivants en 1945. ajpn http://www.ajpn.org/1942.html 23 septembre 1942 -- Résistance lors de la liquidation du ghetto de Tutzin, en Ukraine de l’ouest. Les Juifs se soulèvent, mettent le feu au ghetto, détruisent les fils de fer barbelés. 2 000 parviennent à rejoindre la forêt. Beaucoup mourront de faim dans les forêts. Quelques centaines retourneront au ghetto où ils seront tués par les nazis. ajpn http://www.ajpn.org/1942.html 23 septembre 1943 -- Liquidation du ghetto de Vilna (R.S.S. de Lituanie) qui compte 40 000 internés : les hommes sont déportés en Estonie, les jeunes femmes en Lettonie, les vieillards et les enfants au camp de concentration de Maïdanek (Pologne). Les 3 000 juifs restants travaillent à la réparation des véhicules de la Wehrmacht. La Gestapo ordonne à tous les internés du ghetto de la ville de Tuczyn, près de Rovno (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine) de se rassembler à l'entrée du ghetto. Les juifs, qui savent ce qui les attend, incendient leurs maisons et résistent farouchement. Beaucoup sont tués, mais 2 000 juifs réussissent à fuir dans les bois. Presque tous sont repris par des paysans ukrainiens qui les livrent aux Allemands. 15 juifs de Tuczyn seulement survivront à la guerre. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23 ajpn http://www.ajpn.org/1943.html 23 septembre 1944 -- Nouvelles déportations de juifs de Slovaquie après le soulèvement de Banska Bystrica (Tchécoslovaquie), organisé par la résistance tchèque avec l'aide de parachutistes américains. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendseptembre.htm#23 23 septembre 1998 -- La Cour européenne des droits de l’homme a confirmé dans un arrêt du 23 septembre 1998 que la négation de l’Holocauste, fait historique clairement établi, est soustraite par l’article 17 relatif à l’abus de droit à la protection de l’article 10 . Le nouveau code pénal a substantiellement modifié le droit applicable en intégrant les crimes contre l’humanité dans l’ordre juridique interne. Ainsi, le code pénal consacre le sous-titre Ier du titre Ier du livre II aux crimes contre l’humanité et, en son sein, le chapitre Ier au génocide. L’article 211-1 dispose : « Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ; mesures visant à entraver les naissances ; transfert forcé d’enfants… » Assemblée Nationale http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rapports/r3074.pdf 23 septembre 2003 -- Suisse : le Grand Conseil [parlement régional] du canton de Vaud (Suisse) a accepté, le 23 septembre 2003, à une très large majorité, le "postulat" du député Massimo Sandri proposant des mesures propres à reconnaître officiellement le génocide commis en 1915 par le gouvernement ottoman à l'encontre du peuple arménien et qui a fait un million et demi de victimes. Les députés ont estimé "important de reconnaître l'existence et les souffrances de ce peuple", selon les termes du socialiste Pierre Zwahlen. Vaud est le second canton à reconnaître le génocide arménien après Genève en 1998. LE TEXTE DU POSTULAT « En 1915, durant la première guerre mondiale, les troupes de l'armée ottomane massacraient plus d'un million d'Arméniens. Un peuple valeureux aux origines bimillénaires était ainsi disloqué. Ses régions orientales, jadis occupées par la Russie, formaient la plus petite des républiques soviétiques, ou encore étaient absorbées par l'Iran, alors que les survivants des massacres de la vaste région occidentale émigraient en masse en Europe occidentale et outre-Atlantique. Depuis lors, les Arméniens se battent pour la mémoire du génocide. Si le Traité de Sèvres de 1920 a reconnu le fait politique arménien, le Traité de Lausanne de 1923 entra la Turquie et les alliés sortis victorieux de la guerre a rayé l'Arménie de la carte, tout en ne mentionnant pas l'ampleur des exactions dont cette population a été victime. C'est donc ici à Lausanne que, il y a quatre-vingt ans, le destin de l'Arménie a été scellé. Le moment est venu pour le canton de Vaud de reconnaître par un acte solennel le drame de la persécution des Arméniens… » aidh http://www.aidh.org/Racisme/g_3_fen2_armenie.htm Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57375 "Grandma’s Tattoos ": Un film fascinant sur les oubliées du génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information traduite par Georges Festa et publiée sur le site ‘Armenian Trends - Mes Arménies’ le 21 septembre 2011. Armenian Trends - Mes Arménies mercredi 21 septembre 2011 The Armenian Weekly, 07.09.2011 STOCKHOLM, Suède – « Grand-mère Khanoum ne ressemblait à personne d’autre. Dans mon enfance, je me souviens d’elle comme d’une femme méchante. Elle fuyait tout contact physique. C’était une grand-mère qui jamais ne serrait dans ses bras, jamais n’embrassait. Et puis elle portait ces gants, qui cachaient ses mains et les tatouages. Ils dissimulaient son secret. » Voilà comment Suzanne Khardalian décrit sa grand-mère. Khardalian est la réalisatrice et productrice d’un nouveau film fascinant intitulé Grandma’s Tattoos, qui lève le voile de milliers de femmes oubliées – survivantes du génocide arménien – lesquelles furent contraintes de se prostituer et d’être tatouées pour les distinguer de la population locale. « Enfant, je m’imaginais qu’il s’agissait de signes diaboliques issus d’un monde de ténèbres. Ils suscitaient la peur en moi. Qu’étaient ces tatouages ? Qui les avait réalisés, et pourquoi ? Mais les tatouages sur les mains et le visage de grand-mère étaient un tabou. On n’en parlait jamais », explique Khardalian. Grandma’s Tattoos est un voyage dans les secrets d’une famille. Finalement, le secret caché derrière les marques bleues de Grand-mère Khanoum est dévoilé. « Grand-mère fut enlevée et maintenue en esclavage durant des années, quelque part en Turquie. Elle fut aussi marquée – tatouée – de force en tant que propriété, de même qu’on marque le bétail. La découverte de son histoire a été un choc pour moi. Je partage la honte, la culpabilité et la colère qui ont entaché l’existence de ma grand-mère. Or son destin est loin d’être une aberration. Bien au contraire, des dizaines de milliers d’enfants et d’adolescents arméniens furent violés et enlevés, maintenus en esclavage, » explique-t-elle. En 1919, dès la fin de la Première Guerre mondiale, les forces alliées récupérèrent 90 819 jeunes filles et enfants arméniens qui, durant les années de guerre, avaient été contraints de se prostituer pour survivre ou qui avaient donné naissance à des enfants, suite à des mariages forcés ou arrangés ou à des viols. Beaucoup de ces jeunes filles furent tatouées pour signaler qu’elles appartenaient à leur ravisseur. Des missionnaires européens et américains organisèrent des secours et sauvèrent des milliers de réfugiés qui furent ensuite dispersés à travers le monde vers des villes comme Beyrouth, Marseille et Fresno. L’histoire de Grandma’s Tattoos est un film personnel sur ce qui arriva à de nombreuses Arméniennes durant le génocide. Il s’agit d’un film fantomatique – peuplé des fantômes de femmes tatouées qui nous hantent – et d’un film mystérieux, où bien des tabous sont brisés. Comme personne ne veut raconter l’histoire dans sa vérité nue, et désireuse de rassembler les fragments du puzzle, la réalisatrice nous déplace à travers le temps et l’espace, de la Suède actuelle à l’enfance de Khardalian à Beyrouth. Dans le film, nous faisons la rencontre de la sœur de Grand-mère Khanoum, Lucia, âgée de 98 ans, qui vit à Hollywood. Elle aussi porte ces vieux tatouages. Elle veut bien nous raconter une partie seulement de cette histoire. Nous découvrons aussi Tante Marie, l’unique enfant encore en vie de Grand-mère, à Beyrouth. Mais Tante Marie ignore elle aussi cette histoire dans son intégralité. Grand-mère ne lui en a jamais parlé. Il était interdit d’évoquer « l’indicible ». Tante Marie possède les mêmes souvenirs désagréables que les autres membres de la famille. C’est finalement la mère de Khardalian qui lui apprend l’histoire de Grandmère Khanoum et de ce Kurde censé aider sa grand-mère à échapper aux massacres, mais qui, au contraire, décida de l’enlever et de la garder en tant que concubine. Grand-mère n’était alors qu’une enfant. Elle venait d’avoir 12 ans. Ces mots « Maman ! Maman ! Aide-moi ! » : une phrase qui hante Suzanne et sa famille. A propos de la réalisatrice [Suzanne Khardalian est cinéaste indépendante et écrivain. Elle a étudié le journalisme à Beyrouth et Paris, ville où elle a travaillé comme journaliste jusqu’en 1985, date à laquelle elle s’est lancée dans le cinéma. Titulaire d’un mastère en droit international et sciences diplomatiques de la Fletcher School à l’Université Tufts (Massachusetts), elle publie des articles dans différentes revues. Elle a réalisé plus de 20 films qui ont été projetés en Europe et aux Etats-Unis : Back to Ararat (1988), Unsafe Ground (1993), The Lion from Gaza (1996), Her Armenian Prince (1997), From Opium to Chrysanthemums (2000), Where Lies My Victory (2002), I Hate Dogs (2005), Bullshit (2006) et Young Freud in Gaza (2009).] Production PeA Holmquist Film est une société de production créée en 1973, qui produit des films à destination principalement des chaînes scandinaves de télévision, souvent en coproduction. Plusieurs de ses films ont été vendus à travers le monde. ____________ Source : http://www.armenianweekly.com/2011/09/07/%E2%80%98grandma%E2 %80%99s-tattoos%E2%80%99-a-riveting-film-about-the-forgottenwomen-of-genocide-trailers/ Traduction : © Georges Festa – 09.2011 http://armeniantrends.blogspot.com/2011/09/grandmas-tattoos-suzannekhardalian.html http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57308 GENOCIDE ARMENIEN USA Jack Rosen demande que le Congrès exige des réparations de la Turquie NAM Aussitôt dit, aussitôt fait. Israël avait menacé la Turquie de pousser entre autre - à la reconnaissance du génocide arménien, la sanction ne s’est pas faite attendre. Le 20 septembre dernier, dans la page opinions du Wall Street Journal, quotidien américain très conservateur, le président du Conseil Américain des Juifs du monde ( American Council for World Jewry) accuse la « Turquie d’Erdogan » d’être « fauteur de troubles au Moyen Orient ». Après être revenu sur le différend qui oppose les deux pays, Jack Rosen écrit :« .... Et le Congrès devrait rappeler une fois pour toute à la Turquie qu’il n’y a pas de prescription pour un génocide. Face à Ankara si désireux d’obtenir des excuses, il est temps que nous entendions la Turquie en faire pour le massacre d’un million ou plus d’Arméniens pendant et après la Première guerre mondiale et qu’elle offre des réparations financières aux familles arméniennes..... » vendredi 23 septembre 2011, [email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73251 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57358 HAUT KARABAKH ONU Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 14:36 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Le règlement du conflit de Haut-Karabagh au menu de la session de l’Assemblée générale de l’ONU [ 23 sept 2011 14:36 ] New York. Isabelle Lewin – APA. Le règlement du conflit de HautKarabagh est le sujet principal des rencontres des diplomates turcs et azerbaïdjanais dans le cadre de la 66e session de l’Assemblée Générale de l’Onu. Les diplomates turcs et azerbaïdjanais ont informé sur la situation au Haut-Karabagh, les pourparlers de paix et les soi-disant élections municipales dans les territoires azerbaïdjanais occupés, rapporte l’envoyée de l’APA au siège de l’ONU. Dans les rencontres avec son homologue américaine, Hillary Clinton et russe Serguei Lavrov, le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu s’est exprimé ses préoccupations à l’égard du conflit de Haut-Karabagh. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a relevé cette question à l’Assemblée Général, le 22 septembre. Le chef d’état français Nicolas Sarkozy était récemment attendu à Bakou et à Erevan. Les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE sont à New York pour rencontrer les diplomates azerbaïdjanais et arméniens. Le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise Elmar Mammadyarov doit relever cette question pendant son discours à l’Assemblée Générale. M.Mammadyarov a rencontré le 22 septembre, ses homologues britannique et fidjien. Il devrait participer le 23 septembre, à la réunion des ministres des affaires étrangères de l’OCI. http://fr.apa.az/news.php?id=14328 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57368 20EME ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE L’ARMENIE Azerbaïdjan Bakou ironise sur le défilé militaire arménien NAM La démonstration de force de l’armée arménienne sur la place de la République de Erevan lors du défilé militaire marquant le 20e anniversaire de l’indépendance arménienne n’a guère impressionné l’Azerbaïdjan, qui avait procédé au même exercice pour marquer le 20e anniversaire de son indépendance, célébré quelques jours avant à Bakou. Il a même provoqué les rires à Bakou, à en croire le député azéri Aydin Mirzazade. Selon lui, les dirigeants arméniens ne font guère que de la propagande lorsqu’ils vantent les mérites et les performances de leur armée, et le défilé de Erevan en apporterait la démonstration affligeante, par le caractère vétuste des technologies comme des méthodes de combat qu’il donnait à voir. « L’armée arménienne est faible, et le défilé a montré des techniques militaires obsolètes », a raillé le responsable azéri, en soulignant que la plus grande partie des technologies militaires exhibées durant le défilé n’appartient pas à l’Arménie. « Si l’Arménie n’avait pas organisé ce défilé, cela aurait été préférable pour son image » a ajouté Mirzazade, en insistant que le défilé avait été contre productif pour l’Arménie d’un point de vue politique aussi, la participation des unités russes stationnées en Arménie jetant le doute sur l’indépendance de ce pays. Par ailleurs, la participation au même défilé d’unités militaires « censées représenter l’armée de l’Etat indépendant d’Artsakh ne fait que confirmer que l’Arménie est une puissance d’occupation avec une armée et une idéologie politique faibles qui ne répondent pas aux normes actuelles », a conclu le responsable azéri, qui a oublié de mentionner que l’Azerbaïdjan consacre presque dix fois plus d’argent que la faible Arménie pour équiper son armée dans l’espoir de pouvoir reconquérir le Haut Karabagh par la force, en puisant dans les revenus de l’or noir dont sa population ne voit guère la couleur. vendredi 23 septembre 2011, [email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73246 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57363 Dépêche de l'APA [ 23 sept 2011 13:46 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 23 septembre 2011. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. APA Le Conseiller du président azerbaïdjanais : la présence des militaires russes au défilé en Arménie est une affaires intérieure de Moscou [ 23 sept 2011 13:46 ] Bakou. Parvin Abbasov – APA. Le Conseiller du président azerbaïdjanais, Ali Hassanov s’est exprimé sur la participation des militaires russe dans un défilé militaire à Erevan. Dans son entretien à l’APA, il a indiqué que c’était une affaires intérieure de la Russie : « Il existe des traités intergouvernementaux. La politique de la Russie en Arménie est son affaire intérieure. Nous n’avons pas une préoccupation sérieuse à l’égard de l’armée russe. L’armée russe connaît l’intégrité territoriale et le droit souverain de l’azerbaïdjan et n’essaye pas violer ce doit. J’espère qu’elle n’essayera pas à l’avenir » a-t-il conclu. http://fr.apa.az/news.php?id=14324 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57369 GENOCIDE Filmer le génocide Le Monde LE MONDE DES LIVRES | 22.09.11 | 16h37 "Ce qu'on ne peut voir, il faut le montrer, et avec des images", écrivait Claude Lanzmann. La formule résume l'enjeu des analyses que Sylvie Rollet consacre aux cinéastes des génocides : Atom Egoyan, Alain Resnais, Haroun Farocki, Claude Lanzmann et Rithy Panh. Mais pouvons-nous réellement voir "après coup" ? Si la Shoah se définit comme "événement sans témoin", négation absolue dont ne subsistent que les traces, c'est à l'inverse à une profusion d'aveux et d'images qu'est confronté Rithy Panh lorsqu'il explore les archives du centre de détention S-21 . Le film S-21 n'est dès lors possible que grâce aux questions que Vann Nath, ancien prisonnier, adresse lui-même à ses tortionnaires d'alors. Peu d'oeuvres illustrent à ce point ce que Sylvie Rollet nomme très justement le don de "double vue" des images : leur capacité, là où le regard a manqué, à "instaurer une scène où le regard soit sommé de voir qu'il n'a rien vu et ne peut voir davantage aujourd'hui". UNE ÉTHIQUE DU REGARD : LE CINÉMA FACE À LA CATASTROPHE, D'ALAIN RESNAIS À RITHY PANH de Sylvie Rollet. Hermann, "Fictions pensantes", 274 p., 28 €. Jean-Louis Jeannelle http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/22/filmer-legenocide_1575861_3260.html http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57341 USA/TURQUIE L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT LA TURQUIE ŒUVRE POUR LE STATUT D’ETAT INDÉPENDANT DE LA PALESTINE Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu réalisent des entretiens successifs depuis des jours à New York Posted 22.09.2011 13:53:24 UTC Updated 22.09.2011 13:53:24 UTC La Turquie fait de son possible pour la reconnaissance de la Palestine en qualité d’Etat indépendant. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan et le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu réalisent des entretiens successifs depuis des jours à New York. Vu que la Palestine ne peut pas imposer sa présence au sein de la communauté internationale en n’étant pas reconnu en tant qu’Etat indépendant, cela est devenu un problème chronique insurmontable depuis des années. Les jours les plus sensibles sont vécus afin que la Palestine puisse sortir avec succès de sa cause légitime et que cette question puisse être surmontée en une première étape. La Palestine va présenter sa demande pour avoir le statut d’Etat indépendant aux Nations Unies. Israël tente d’empêcher cette démarche tant avec son gouvernement qu’au moyen de l’entremise des juifs vivants aux Etats-Unis. Néanmoins, aussi bien la Palestine, que le président palestinien Mahmoud Abbas continuent leur recherche de soutien puissant. La Turquie ne laisse pas seule l’administration palestinienne dans cette cause légitime. Le Premier ministre Erdoğan aussi bien que le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu défendent la Palestine et font appel à la soutenir au cours de leur entretien avec les ministres à New York. M. Erdoğan a aussi sollicité le soutien du président américain Barack Obama, bien que l’on s’attende à ce que ce dernier use de son droit de veto. M. Erdoğan mettra l’accent sur ce point dans son allocution devant l’Assemblée générale de l’ONU. Il va exposer les profits qu’apportera un Etat indépendant palestinien pour la région. Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a fait appel à ses homologues, qu’il a rencontré au bâtiment des Nations Unies, à ce qu’ils apportent leur soutien à la Palestine. L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est un autre organe se tenant aux côtés de la Palestine. Le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Islamoğlu mène à New York ses travaux entamés à Djeddah. M. Islamoğlu œuvre intensément afin que les pays ayant reconnu la Palestine en tant qu’Etat indépendant préservent leur soutien. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=b5e5a 7fa-79f5-495b-80c1-9ce7432bbb8f http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57355 FRANCE/TURQUIE L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT M. DAVUTOĞLU A RENCONTRÉ SON HOMOLOGUE FRANÇAIS ALAIN JUPPÉ Rencontres en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies Posted 23.09.2011 09:41:10 UTC Updated 23.09.2011 09:41:10 UTC Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoğlu a entamé des prises de contact intenses en marge de la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Lors de l’entretien de M. Davutoğlu avec son homologue français Alain Juppé, ce dernier a exprimé ses condoléance suite à l’attentat terroriste à Ankara et souligné l’importance de la solidarité dans le domaine de la lutte contre la terreur, ont rapporté les sources diplomatiques. L’entretien a donné lieu à des échanges de vue sur la démarche de la Palestine pour sa reconnaissance au sein des Nations Unies, de même que la question chypriote serait venue à l’ordre du jour. M. Davutoğlu aurait partagé ses points de vue tant concernant Chypre que les développements en Méditerranée avec le ministre français Alain Juppé. Les discussions se seraient portées sur la situation au Moyen-Orient et plus particulièrement à celle en Syrie. D’autre part, la rencontre de M. Davutoğlu avec le ministre autrichien des Affaires étrangères Michael Spindelegger aurait été axée sur les relations bilatérales, a-t-on fait savoir. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=c87ab 8b5-faca-4616-8d8c-0c7f5fb97329 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57367 TURQUIE Turquie : l'attentat d'Ankara revendiqué par des Kurdes Les Echos 23/09 | 07:00 | Leopold Jouven Un groupe kurde armé, les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), a revendiqué hier l'attentat qui a fait trois morts et quinze blessés mardi dans le centre d'Ankara. Dans un courrier électronique, le TAK menace de s'en prendre aux métropoles turques. Selon les autorités turques, le TAK n'est qu'un prête-nom du PKK, autre organisation séparatiste kurde. http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201655700342turquie-l-attentat-d-ankara-revendique-par-des-kurdes-223426.php http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57349 Un groupe kurde revendique l'attentat d'Ankara CRI 2011-09-22 23:49:35 xinhua Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un groupe rebelle kurde, a revendiqué jeudi la responsabilité de l'attentat à la bombe qui a fait trois morts mardi dernier à Ankara, la capitale de la Turquie. Le TAK, qui est lié au Parti des travailleurs du Kurdistan ( PKK), a revendiqué la responsable de l'attentat d'Ankara dans un émail envoyé à l'agence de presse FIRAT pro-kurde. "Comme nous avons averti dans le passé qu'il nous reste pas d'autres moyens de mener des attaques", a dit le TAK dans son message. Trois personnes ont été tuées et 34 autres blessées mardi dans un attentat à la bombe à Ankara. Un attentat-suicide avait fait six morts et plus de 120 blessés en 2007 à Ankara. http://french.cri.cn/621/2011/09/23/301s255115.htm http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57351 Les Faucons de la Liberté du Kurdistan revendiquent l’attentat d’Ankara Le Monde - Blogs Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde 22 septembre 2011 Les TAK, les Faucons de la Liberté du Kurdistan, sont de retour dans l'actualité turque. Ce mystérieux groupe, présenté comme une frange radicale du PKK, a revendiqué ce jeudi l'attentat à l'explosif commis mardi à Kizilay, dans le centre d'Ankara (3 morts et de nombreux blessés). Apparus en 2004, après la rupture du cessez-le-feu décrété par le PKK, les TAK resurgissent régulièrement en période de crise sur le front kurde et revendiquent des actions violentes et souvent spectaculaires contre des civils ou des policiers dans les villes de l'Ouest de la Turquie. L'industrie touristique est tout spécialement visée. - A l'été 2005, 20 personnes ont été blessés par une bombe à Cesme, une station balnéaire de la côte égéenne. L'explosion d'un bus à Kusadasi, une semaine plus tard fait 5 morts et 20 blessés. - En août 2006, les TAK mènent une campagne pour venger Abdullah Öcalan, le leader du PKK emprisonné depuis 1999: 3 explosions à Marmaris, une à Mersin, une à Antalya (3 morts et 20 blessés). - En juin 2010, une attaque contre un bus de la police dans la banlieue d'Istanbul fait 4 morts. Et en octobre, un "kamikaze" meurt en faisant exploser une bombe sur la place Taksim, à proximité de véhicules de police. Cette année, en mars, le groupe avait de nouveau menacé de s'en prendre aux sites touristiques. Il réapparaît finalement au coeur du centre administratif d'Ankara, à un moment de très forte tension autour de la question kurde. Les attaques sont quasi quotidiennes du PKK contre des policiers ou des militaires dans le Sud Est de la Turquie. En début de semaine, quatre femmes ont été tués à Siirt alors qu'elles circulaient dans une voiture que les assaillants avaient confondu avec une voiture banalisée de la police. L'Etat turc considère les TAK comme une branche radicale du PKK, voire comme une couverture de ce dernier pour commettre les attentats les plus violents sans risquer de s'attirer la désapprobation de ses supporters. http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/09/22/le-retour-des-faucons/ http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57352 Des rebelles kurdes radicaux revendiquent l'attentat d'Ankara, lancent de nouvelles menaces Aufait Maroc Dernière mise à jour : 22/09/2011 à 15:22 Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), un mouvement kurde radical, a revendiqué jeudi l'attentat à la bombe qui a visé mardi le centre d'Ankara faisant trois morts et 34 blessés. Un communiqué du TAK, accusé par les autorités turques d'être au service du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), souligne que l'attentat d'Ankara n'est que le début d'une série d'attaques qui prendront pour cible les grandes métropoles de la Turquie. "Les villes turques seront notre champ de bataille. L'attaque de Kizilay (centre d'Ankara) n'est qu'un début", souligne les TAK dans ce communiqué. La dernière attaque revendiquée par les TAK remonte au 31 octobre 2010 quand un attentat suicide avait visé des policiers sur la place principale de Taksim, un quartier très fréquenté en plein centre d'Istanbul, faisant 32 blessés dans les rangs des polices. Les affrontements entre les forces turques et les rebelles kurdes se sont multipliés depuis les élections législatives du 12 juin dernier. Ankara menace de lancer une incursion militaire dans le nord de l'Irak contre les bases du PKK, une organisation considérée comme terroriste par la Turquie et plusieurs autres pays. L'aviation turque a bombardé à plusieurs reprises depuis le 17 août une zone montagneuse dans le nord de l'Irak, où seraient retranchés les combattants du PKK. MAP http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2011/9/22/des-rebelleskurdes-radicaux-revendiquent-lattentat-dankara-lancent-de-nouvellesmenaces http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57356 TURQUIE//ISRAEL/PALESTINE ONU L'info vue par la TRT (5) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT LE PREMIER MINISTRE ERDOĞAN DEVANT L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU A évoqué les relations avec Israël, “Le soutien de la Turquie à l’Etat palestinien est sans condition” a-t-il attesté Posted 23.09.2011 09:19:43 UTC Updated 23.09.2011 09:19:43 UTC Le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, qui a pris la parole devant l’Assemblée générale des Nations Unies, a exprimé des messages clairs soutenant la reconnaissance de l’Etat palestinien, ainsi que sur les relations entre la Turquie et Israël. M. Erdoğan a mis l’accent sur la reconnaissance de l’Etat palestinien par l’Assemblée générale en tant que membre des Nations Unies. “Le soutien de la Turquie à l’Etat palestinien est sans condition” a-t-il attesté. Le Premier ministre Erdoğan a critiqué sévèrement la politique palestinienne d’Israël, en réagissant à l’indifférence des Nations Unies. « C’est Israël qui a recours à la force disproportionnée, mais c’est encore Israël qui n’est pas sanctionné » a déclaré M. Erdoğan. « Rien ne peut remplacer la paix » a-t-il signalé. « Nos revendications de la part d’Israël sont évidentes. Il doit présenter des excuses, verser des compensations aux familles des victimes (du bateau Mavi Marmara) et lever le blocus à Gaza. Notre position restera la même tant que nos exigences ne sont pas remplies » a précisé M. Erdoğan, en insistant particulièrement sur le fait que le problème résultait du gouvernement israélien et rien à avoir avec le peuple israélien. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=3d849f ef-a53a-42ce-a649-0643b6aa712f http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57371 Interview de Tayyip Erdogan avec Charlie Rose Le Monde - Blogs Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde 23 septembre 2011 Erdogan y a réitéré les conditions turques à une réconciliation avec Israël: excuses pour les "martyrs" de la flottille, compensations et fin du blocus sur Gaza... Pour lui, l'attaque de Tsahal contre le Mavi Marmara était un casus belli. Il avait pourtant assuré pendant des mois que la flottille n'avait aucun lien avec le gouvernement et n'était pas à but politique... "S'il le faut nous ferons la guerre à Israël", a prévenu le PM. Sur sa page personnelle Facebook, le message est affiché en lettres rouges (Si besoin, nous ferons la guerre à Israël). http://istanbul.blog.lemonde.fr/2011/09/23/interview-de-tayyip-erdoganavec-charlie-rose/ http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57370 L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT ERDOĞAN AU "CHARLIE ROSE SHOW" Le Premier ministre M. Recep Tayyip Erdoğan a participé au "Charlie Rose Show", diffusé sur la chaîne de télévision américaine PBS Posted 22.09.2011 14:09:55 UTC Updated 22.09.2011 14:09:55 UTC Le Premier ministre M. Recep Tayyip Erdoğan a participé au "Charlie Rose Show", diffusé sur la chaîne de télévision américaine PBS. Il a répondu aux questions du célèbre présentateur. "La Turquie n'a rien contre le peuple israélien. Notre attitude est face à l'administration israélienne" a dit Erdoğan, en réponse à une question de Charlie Rose sur l'antagonisme contre Israël. "N'est-il vraiment pas possible d'avoir des relations normales avec Israël?" a poursuivi Charlie Rose. M. Erdoğan y a rétorqué en disant que si la situation n'évolue pas, si Israël ne présente pas d'excuses, s'il ne verse pas d'indemnités, s'il ne lève pas l'embargo à Gaza, la normalisation ne pourrait être envisagée, indiquant que les trois conditions doivent être remplies. "Israël est l'enfant gâté de l'Occident. Je le répète. Par exemple de nombreuses décisions ont été prises concernant l'Etat hébreu au Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Assemblée générale de l'ONU. Mais malgré tout, l'Occident, y compris les Etats-Unis, ne l'ont jamais sanctionné. Mais ces sanctions ont été appliquées ailleurs" a-t-il affirmé, signalant que les Etats-Unis et l'UE ont une position différente lorsqu'il s'agit d'Israël. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=ab683 73f-3f61-4de1-9e3c-463f492fb98f http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57361 Derrière l’appui de la Turquie à un État de Palestine, des arrières pensées pétrolières TV5 Les relations entre la Turquie et Israël étaient, jusqu'à récemment, cordiales. Cependant, avec la montée en puissance des islamistes, l'affaire de la flottille pour Gaza et le rapport Palmer, la situation a changé, et le partenariat entre les deux pays est au plus mal. Surtout quand, en plus, des histoires de pétrole s'immiscent dans le débat. Le 15 septembre à Tunis, le Premier ministre turc lançait, à propos de son "recentrage" diplomatique : "Israël ne va plus être capable de faire ce qu'il veut en Méditerranée ; vous allez voir des navires de guerre turcs dans cette mer !" 22.09.2011par Mine G. Kirikkanat, écrivaine et éditorialiste à Cumhuriyet Alliée historique d’Israël, La Turquie est un des rares pays où la communauté juive n’a jamais été la cible d’une politique antisémite ou raciste, à travers six siècles de coexistence. Le sentiment d’une injustice internationale par rapport à La Palestine, les instances comme l’ONU qui ont deux poids deux mesures quand il s’agit de (ne pas) blâmer Israël, tout cela a fini par empoisonner doucement, mais lentement la conscience des Turcs. Aujourd’hui, les islamistes détestent purement Israël et simplement tout ce qui est juif, tandis que les laïcs ne sont pas tous –encore - hostiles à Israël et n’ont rien contre les juifs turcs. QUAND CERTAINS JOUAIENT AVEC LE FEU La presse israélienne se demande si l’homme fort de La Turquie, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, ne serait pas un peu antisémite. Je dirais que cette interrogation arrive trop tard. Même des membres influents de la communauté juive, au premier rang desquels des hommes d’affaires comme M. Alaton (Groupe Alarko/Carlier) qui ont des amis très bien placés à Washington, ont été très généreux et actifs pour que le Parti de la Justice et du Développement de M. Erdogan prenne le pouvoir en 2002. Mais le fossé qui se creuse entre les deux pays ne peut s’expliquer ni par la mort de 9 Turcs pendant l’interception de la flottille pour Gaza, ni par le rapport Palmer qui dispense Israël de faire des excuses officielles réclamées par La Turquie. La diplomatie turque avait jeté des ponts en 2008, lors des pourparlers entre Israël et la Syrie à Istanbul : les Premiers ministres turc, syrien et israélien y ont eu un tête à tête très amical, Erdogan priant même par téléphone Bachar El Assad de libérer le soldat hébreu otage des Syriens en présence d’Ehud Olmert (alors chef du gouvernement de l’État hébreu). UN SENTIMENT DE TRAHISON Et le lendemain, Israël bombardait Gaza. Que le bombardement commence juste après cette rencontre faisait d’Erdogan presque le complice de cette exaction. Le gouvernement turc s’est senti « trahi » et depuis, le froid s’est installé entre les deux États. Les Turcs n’hésitent pas à dénoncer une « fraction russe » au sein du gouvernement hébreu, et traite le ministre des Affaire étrangères Liebermann comme le semeur de troubles, une tête de mule moldave. Mais le pire est à venir, puisque Israël est partenaire de l’État chypriote grec en vue de sonder le pétrole dans les eaux territoriales au nord de Chypre, dont l’exploitation est contestée par La Turquie qui brandit un accord international de 1958. Résultat, les navires de guerre turcs sillonnent la région et prennent position autour de la plateforme pétrolière gréco-israélienne. Il n’est donc pas impossible d’imaginer que M. Erdogan appuie l’adhésion d’un État palestinien aux Nations Unies et joue le chef de file des pro-palestiniens, rien que pour pouvoir peser sur l’arrêt du forage en Méditerranée du couple hébreu-chypriote. Dorénavant le vent du désaccord entre la Turquie et Israël ne souffle plus le froid, mais un chaud d’enfer qui risque d’embraser aussi bien la terre que la mer. http://es-www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-laredaction/Palestine-demande-son-adhesion-a-l-ONU/p-18004-Derriere-lappui-de-la-Turquie-a-un-Etat-de-Palestine-des-arrieres-penseespetrolieres.htm http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57348 TURQUIE/CHYPRE La Turquie envoie un navire d'exploration gazière en Méditerranée, Chypre s’inquiète Article publié le : vendredi 23 septembre 2011 - Dernière modification le : vendredi 23 septembre 2011 Par RFI La Turquie envoie ce vendredi 23 septembre un navire d'exploration gazière en Méditéranée, dans les eaux chypriotes turques. Une riposte après l'annonce du début des activités de prospection gazière par les Chypriotes grecs et les Israéliens. Une tension qui se rajoute à la crise diplomatique entre Turquie et Israël, à son paroxysme depuis que l'Etat hébreux a réfuté toute excuse pour l'assaut de la flottille humanitaire qui voulait entrer à Gaza, l'an dernier, au cours duquel neuf Turcs avaient trouvé la mort. Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion C’est ce vendredi 23 septembre 2011 que le navire turc de recherches sismographiques Piri Reis prend la mer pour rejoindre les eaux de la Méditerranée qui séparent la côte turque de Chypre Nord, des eaux prometteuses en réserves d’hydrocarbures, surtout en gaz. Ce départ est avant tout symbolique, car le navire en question n’est pas du tout fait pour cela, et d’ailleurs aucune compagnie de prospection n’est encore mandatée pour mener à bien cette mission, dont le cadre a été approuvé et ratifié mercredi entre Turquie et Chypre Nord ; des Norvégiens seraient sur les rangs. Beaucoup moins symbolique en revanche est l’appareillage des frégates, canots d’attaque, démineurs et navires de ravitaillement, et même trois sous-marins qui, eux aussi, convergent vers cette zone pour, comme annoncé, garantir la sécurité de ces recherches. Le ministre turc de l’Energie a prévenu que si les premiers sondages se feraient tout au nord de l’île, les suivants pourraient se rapprocher des zones revendiquées par la République de Chypre, internationalement reconnue, alors que les deux entités sont toujours virtuellement en guerre. A Chypre d’ailleurs où le Parlement va bientôt adopter une série de lois préparant le pays à la guerre, ce qui en dit long sur l’atmosphère qui règne par ici. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57362 http://www.rfi.fr/europe/20110923-turquie-navires-exploration-gazierezone-chypre-s-inquiete L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT CHYPRE : LA TURQUIE DONNE DE L’ÉLAN AUX EXPLORATIONS DE PÉTROLE La Turquie a mis sur la liste noire les compagnies faisant des explorations dans les zones litigieuses en Méditerranée Posted 22.09.2011 11:52:15 UTC Updated 22.09.2011 11:52:15 UTC Le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a affirmé que la Turquie allait étendre les recherches sismiques à l’intérieur de la démarcation du bord continental suivant l’accord d’exploration de pétrole signé entre la Turquie et la République turque de Chypre du Nord. Précisant qu’un fonds de financement avait été destiné à cette fin, M. Yıldız a assuré que la Turquie allait donner de l’élan aux travaux d’exploration sismique tant au large d’Antalya que sur les nouvelle zones en question. Le ministre de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yıldız a prévenu que les compagnies réalisant des explorations dans les zones litigieuses en Méditerranée figuraient maintenant sur la liste noire de la Turquie. http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=77542 5df-d415-4b54-b764-c9b89e6d49e2 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57353 TURQUIE/MONDE ARABE Après la tournée arabe, la revue américaine OVIPOT 22 septembre 2011 Par Jean Marcou Les semaines se suivent mais elles ne se ressemblent pas ! Ceux qui ont vu, il y a dix jours, Recep Tayyip Erdoğan, lors de sa tournée emblématique dans les pays du printemps arabe (cf. notre édition du 17 septembre 2011), appeler du haut de la tribune de la Ligue arabe à «déployer le drapeau palestinien», n’ont sans doute pas reconnu, cette semaine, le premier ministre discret qui faisait assaut d’amabilité avec le président américain à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il faut dire que le leader turc et sa délégation ont été extrêmement bien reçus aux Etats-Unis, à l’occasion d’une rencontre qui ressemblait plus à un sommet qu’à un entretien par défaut. Le célèbre chroniqueur turc, Mehmet Ali Birant, observe non sans étonnement, le 21 septembre, dans un billet paru dans le Hürriyet Daily News, que tous ceux qui s’attendaient à un choc turco-américain, notamment une majorité de chroniqueurs turcs, en auront été pour leurs frais. Et force est de constater que les deux parties ont qualifié leurs pourparlers «de constructifs et amicaux». Il y a une recette extrêmement simple pour ne pas entrer en conflit avec ses interlocuteurs : ne pas parler de ce qui fâche ! C’est exactement ce qu’ont décidé de faire Turcs et Américains, dans le contexte incertain de cette Assemblée générale. Car il faut comprendre aussi que ni les uns, ni les autres n’avaient intérêt à se brouiller en évoquant leurs désaccords en ces temps de diplomatie complexe. Foin donc d’Israël et de la Palestine ! En chapitrant d’ailleurs leur allié turc, pour ses sanctions contre Israël et son soutien à la reconnaissance d’un Etat palestinien, les Etats-Unis lui auraient offert à New-York une tribune pour poursuivre une escalade verbale qui devait bien trouver, à leurs yeux, l’occasion d’une pause. Et cela d’autant plus qu’inversement en prenant l’initiative d’une nouvelle offensive sur certaines des thématiques de sa tournée arabe, le gouvernement turc aurait sans doute paru un peu trop présomptueux. On sait certes que la Turquie a changé de statut économique et politique, mais elle pouvait difficilement brandir le drapeau palestinien à New York, comme elle l’a fait au Caire. Pourquoi d’ailleurs vouloir se faire plus grosse que le bœuf quand on vous accueille comme l’un des grands de ce monde. Drapeaux des deux pays mis en évidence, ambiance de conférence internationale, mise en exergue de la convivialité des deux leaders, mardi dernier, les Etats-Unis n’avait pas mégoté sur le décorum et avaient parfaitement compris que, dans le contexte actuel, ce pays qui a la première croissance mondiale, qui est allé faire la promotion de ses succès politique et économique dans le monde arabe et que l’Europe continue pourtant à ignorer, ce pays, dis-je, a une soif inassouvie de reconnaissance. Les Américains étaient d’autant plus disposés à épancher une telle soif qu’ils viennent d’obtenir beaucoup de leur allié turc, avec son acceptation concrète de sa participation à leur bouclier antimissile. L’annonce par Ankara de l’implantation près de Malatya (à Kürecik) d’une pièce maitresse (un radar de détection précoce) de ce dispositif a fait blêmir l’Iran, qui se sent directement visé et quelque peu berné par la politique turque de bon voisinage, alors même Moscou a accueilli la nouvelle avec nuance et modération. La présence turque dans le bouclier conforte les intérêts stratégiques américains dans la région, au moment où leur retrait d’Afghanistan et d’Irak est à l’ordre du jour. Elle clarifie aussi sensiblement, à leurs yeux, la position d’Ankara à l’égard de Téhéran, brouillée l’an passé par le dossier nucléaire. À cela s’ajoute la rupture de la Turquie avec la Syrie, déjà patente depuis les discours prononcés par Recep Tayyip Erdoğan au Caire et à Tripoli (cf nos éditions du 14 septembre 2011 et du 17 septembre 2011), la semaine dernière, mais dont on remarquera qu’elle a été officiellement annoncée aux Etats-Unis et qu’elle s’accompagne de sanctions turques élaborées en concertation avec Washington. Après de tels acquis, il était difficile, au président américain de ne pas entendre les requêtes de ses partenaires turcs à propos de la lutte contre «le terrorisme», surtout au moment même où un attentat du PKK frappait le centre d’Ankara, faisant 3 morts et près de 34 blessés. Recep Tayyip Erdoğan a ainsi obtenu relativement facilement la mise à disposition des drones Predator, qui remplaceront avantageusement les Herons israéliens. Il aura peut-être même gagné au passage le droit de récupérer les autres armements que les troupes américaines laisseront en Irak lorsqu’elles rentreront, une reconversion qui devrait compenser les livraisons militaires à prix compétitifs à la Turquie qu’Israël ne pourra plus effectuer. Dans cette revue de détail, restait bien sûr l’épineux dossier des forages gaziers à Chypre, qui après les propos réitérés du leader de l’AKP sur l’accroissement de la présence de la marine turque en méditerranée orientale, apparaissait déjà comme l’occasion prochaine d’une confrontation. Or, surprenant là-aussi tout le monde (ou presque), le premier ministre turc a été d’un calme olympien. Pas question donc de se battre pour quelques bulles de gaz, et surtout de recourir à d’horribles moyens militaires. La Turquie a d’emblée passé, comme elle l’avait annoncé, un accord avec République Turque de Chypre du Nord (RTCN), pour conduire sa propre exploitation. Bien sûr, Recep Tayyip Erdoğan a qualifié de «folie» la décision des Chypriotes grecs de commencer les forages, mais tout à cette ambiance américaine de «grandeur», il ne pouvait que se montrer «magnanime». La guerre d’Aphrodite n’aura donc pas lieu. JM http://ovipot.hypotheses.org/6617 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57365 TURQUIE/SYRIE Viols en série sur des réfugiées syriennes NAM Un véritable scandale noirci la soi-disant compassion qu’auraient certains membres de la société turque ainsi que des soldats qui accueillent les réfugiés syriens fuyant la persécution. La chaîne de télévision syrienne Sana rapporte ainsi le témoignage de Fatima, victime de viol. « Nous avons bien été accueillis les premiers jours », dit elle, « et puis le cauchemard a commencé. J’ai été violée à plusieurs reprises et on m’a dit que si je résistais mes petites filles seraient aussi violées “, a expliqué Fatima face caméra. Elle poursuit, accusant des turcs qui auraient violé plus de 70 jeunes filles dans le camp des réfugiés. Des soldats turcs auraient également participé aux viols et filmé ces scènes d’horreurs. Depuis, les victimes ont rejoint la Syrie. Des descriptions qui ne sont pas sans rappeler ce qu’ont vécus nombre de jeunes femmes et filles arméniennes lors du génocide de 1915, tel que rapporté dans des milliers de témoignages écrits par les survivants. jeudi 22 septembre 2011, Jean [email protected] http://www.armenews.com/article.php3?id_article=73221 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57350 GENOCIDE CAMBODGIEN Accusé Douch, levez-vous ! Le Monde LE MONDE DES LIVRES | 22.09.11 | 16h37 • Mis à jour le 22.09.11 | 16h37 Au centre des deux livres, le procès de "Douch", le chef de la prison que les Khmers rouges avaient nommée, dans leur langage préten-tieusement bureaucratique, S-21 : un centre de torture et d'exécution que les nouveaux maîtres du pays, de leur prise de pouvoir en avril 1975 jusqu'à l'entrée des troupes vietnamiennes à Phnom Penh en janvier 1979, réservaient aux "cadres " de leur mouvement devenus suspects, à la suite de "purges " succes-sives et dévoratrices. Je mets ces mots entre guillemets, parce qu'ils appartiennent, y compris le nom du tortionnaire en chef, à la terminologie pétrie d'euphémismes (tuer, c'est "écraser "), de pseudonymes, de noms de code, inventée par ce mouvement léniniste et maoïste qui a martyrisé le peuple cambodgien, déjà écrasé auparavant par les bombes américaines, causant au moins un million et demi de morts, avec des souffrances sans nombre, insondables. Mené par une juridiction mixte cambodgienne et internationale, le procès s'est clos le 26 juillet 2010 sur un verdict de 35 ans de prison, réduits à 18 du fait des années de détention déjà effectuées (la peine de mort n'existe plus au Cambodge), peine aussitôt contestée par l'accusé. Les deux livres relatent le procès et scrutent la personnalité de Douch, de deux points de vue très différents : François Bizot passionné, à l'écoute de ses propres émotions, Thierry Cruvellier minutieux, analytique et doué de pouvoirs d'observation remarquables. L'ethnologue François Bizot, cité comme témoin au procès, avait eu affaire à Douch avant la prise du pouvoir par les Khmers rouges ; capturé par des maquisards, il avait passé trois mois dans un camp de prisonniers que celui-ci dirigeait, et où commençaient à s'expérimenter les méthodes de meurtre, de torture, de recherche des aveux, de délation et de cruauté qui allaient se déployer quatre ans plus tard. Bizot a raconté avec talent et sensibilité, sensualité même, cet épisode étrange dans son récit Le Portail (La Table ronde, 2000), rédigé trente ans après les faits, lorsqu'il apprend que son ancien geôlier a été reconnu puis arrêté à la frontière avec la Thaïlande. Etrange, car entre Douch et Bizot, qui n'a pas été torturé, seulement enchaîné et menacé de mort, puis libéré, se sont noués un dialogue, une relation ("empathie", "fraternité ") qui le hantent des années après, alors que Thierry Cruvellier fonde son ouvrage sur une attention infaillible, presque impartiale et d'autant plus accablante. Bizot rapporte son témoignage au procès, sa défense éperdue de l'idée qu'il ne faut pas considérer le criminel extrême, le meurtrier de masse, "comme un monstre à part", mais comme un être humain : chacun de nous pourrait être amené, dans certaines circonstances, à se conduire de la même façon. L'historien australien David Chandler, cité au procès comme expert parce qu'il a passé des années à examiner les archives du centre S-21 (consignes, comptes-rendus de séances d'interrogatoires, listes de prisonniers à tuer), parvenait à une conclusion voisine (à laquelle Bizot se réfère) mais sensiblement différente. Parlant de notre capacité humaine "à ordonner et à obéir", il écrivait : "Pour trouver la source du mal mis en oeuvre chaque jour à S-21, nous ne devons finalement pas regarder plus loin que nous-mêmes." (S-21 ou le crime impuni des Khmers rouges, Autrement, 2002). Pas un instinct mauvais logé en chacun, mais le conformisme, le désir de faire partie d'un groupe et de s'y fondre. Dans son livre, Bizot, qui a lu le livre de Cruvellier, ne fait pas que défendre à nouveau sa thèse du mal sis en chacun ; il offre un apport de grand prix : quinze pages de notes de lectures prises par Douch en prison après avoir lu Le Portail, avant son procès. Des notes précises, méticuleuses. On y apprend par exemple que le cadre communiste, à l'instar de Mao, avait lu Sun Tzu, le théoricien chinois de la guerre, et appliqué ses leçons à l'art de l'interrogatoire. On apprend aussi que l'ordre de libérer Bizot n'a pas résulté de la seule intervention de Douch auprès de son supérieur Ta Mok, "Frère no 3 ", mais d'un calcul de Pol Pot luimême, "Frère no 1 ", qui espérait, non sans raison, la bienveillance des Français à l'égard de son régime. Le livre de Thierry Cruvellier, qui a suivi ce procès après en avoir suivi d'autres comparables en tant que journaliste, au Rwanda par exemple (Le Tribunal des vaincus, Calmann-Lévy, 2006), est d'une qualité exceptionnelle, par l'attention que son auteur sait porter aux situations dans le tribunal, souvent conflictuelles (y compris entre les défenseurs mêmes de Douch, dont un Cambodgien qui, in extremis, demande l'acquittement), tendues, avec la différence quasi corporelle entre les juristes venus de loin, les campagnards dont beaucoup ont eu à souffrir du régime, personnellement ou à travers leurs proches, les familles de personnalités de l'époque de Sihanouk, dont quelquefois la dignité impressionne jusqu'aux anciens bourreaux. Là où Bizot s'implique, est impliqué, Cruvellier s'efface pour laisser place à ses observations. Il sait regarder chaque acteur présent, dans sa physionomie, son maintien, ses gestes, et trouver des mots surprenants pour le décrire, avec le désir de rendre justice à chaque aspect de la personne, à sa valeur. Ainsi l'artiste Vann Nath, l'un des trois rescapés de S-21, décédé le 5 septembre : "L'arrière du crâne du peintre, étrangement surélevé, ajoute à la grâce de sa grande taille... En s'éloignant de sa démarche souple et confiante, Vann Nath donne l'impression d'être venu du monde mystérieux et clairsemé des sages." Ou bien, après l'audition de Bou Meng, qui veut savoir où sa femme a été assassinée, pour aller s'y recueillir : "Le visage de Douch se crispe, entre l'étonnement et la douleur, sa façon maladroite d'exprimer sa détresse. Il tourne pudiquement la tête, renifle." On en oublierait presque l'enjeu du procès, l'abîme des souffrances, l'ignominie, la merde : j'emploie ce mot à dessein, parce que certaines victimes étaient contraintes d'en manger des cuillerées avant une mort certaine, et pour ne pas évoquer d'autres tortures. Cette attention délicate de l'écrivain, c'est l'opposé en acte du refus des bourreaux de considérer l'humanité de chaque personne qu'ils "traitent". Avec Le Maître des aveux (dans les camps, mais aussi à l'audience : "Douch gère les débats, contrôle son affaire"), le seul chef khmer rouge jugé pour le moment, le seul aussi qui reconnaisse sa culpabilité, c'est le responsable d'un lieu d'élimination des cadres du régime qui comparaît. Du coup, on oublierait un peu la souffrance du peuple, de ces paysans ou citadins qui n'étaient pas communistes et que ce système énigmatique a massacrés, affamés et humiliés. Un peu comme le scandale des procès des vieux bolcheviks de 1937 en URSS a éclipsé les massacres de masse, la famine en Ukraine, l'écrasement des malheureux "sans-parti". Reste que "l'affaire Douch est le premier procès international sur des crimes communistes". Il a à répondre à la question lancinante des plaignants, des proches : "Mais enfin, pourquoi leur avez-vous fait subir ça ?" J'ai ressenti une bouffée d'air pur, celui d'une intelligence ironique contrastant avec l'imbécillité féroce des bourreaux, quand Cruvellier, abandonnant la question un peu abstraite du Mal, cite des phrases de Raymond Aron tirées de son livre de 1955, L'Opium des intellectuels (beaucoup des cadres étaient des intellectuels, des professeurs en particulier) : "Les idolâtres de l'histoire multiplient les dévastations, non parce qu'ils sont animés de bons ou mauvais sentiments, mais parce qu'ils ont les idées fausses... Le mythe révolutionnaire jette un pont entre l'intransigeance morale et le terrorisme." Pierre Pachet, essayiste et universitaire Repères 1860 Le site d'Angkor Vat est découvert par le naturaliste français Henri Mouhot. 1863 Le Cambodge devient un protectorat français. 1953 Indépendance du Cambodge. Norodom Sihanouk est chef de l'Etat jusqu'en 1970. 1971 Arrestation et détention dans un camp khmer rouge de François Bizot. 1975 Les Khmers rouges, avec à leur tête Pol Pot, prennent le pouvoir. Ils instaurent le Kampuchéa démocratique. 1979 Les forces vietnamiennes les chassent et occupent le Cambodge pendant dix ans. 1993 Sihanouk chef de l'Etat. 1999 Arrestation de Douch, le chef de la prison S-21. 2009 Ouverture à Phnom Penh du procès de Douch. 2011 Ouverture du procès de quatre autres responsables du régime khmer rouge. http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/09/22/accuse-douch-levezvous_1575860_3260.html http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57359 SOUDAN/DARFOUR Soudan : un ancien chef rebelle nommé à la tête de l'autorité de la région du Darfour 2011-09-22 07:19:29 cri Le président soudanais Omar al-Béchir a désigné mercredi Al-Tigani ElSissi, chef du Mouvement pour la libération et la justice du Darfour (LJM) comme président de l'Autorité de transition de la région du Darfour (TDRA). El-Sissi remplace ainsi Minni Arko Minnawi, ancien président de l'Armée de libération du Soudan, qui s'est retiré de l'accord de paix d'Abuja et a rejoint les rebelles, d'après un décret republicain du président Al-Béchir. Le président soudanais a pris cette décision conformément à l'Accord de paix du Darfour signé à Doha au Qatar le 14 juillet entre le gouvernement et le LJM. El-Sissi, leader du Parti Umma national, était un gouverneur de la région du Darfour avant le 30 juin 1989. http://french.cri.cn/781/2011/09/22/304s255023.htm http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57354 Formation en faveur des femmes sur la résolution du conflit au Soudan Afrique en ligne Khartoum, Soudan - Une organisation de la société civile au Soudan et la mission conjointe des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD) ont démarré une formation de trois jours à l'intention des femmes, considérées comme une force motrice capable d'utiliser son énergie afin d'aider à rétablir la paix dans cette région agitée de l'Ouest du Soudan. La MINUAD a fait savoir dans un communiqué publié mercredi que 30 femmes leaders ont été ciblées pour subir la formation à Al Genaina, capitale du Darfour occidental, 'pour explorer différents modes traditionnels, dont le folklore, pour appuyer le processus de paix au Darfour'. Le communiqué indique que l'atelier de formation, organisé par l'Union des femmes du Soudan et la MINUAD, a regroupé les femmes leaders des secrétariats locaux, connus sur le plan local comme sheikhat (femmes leaders en religion) et les hakkamat, (les chanteuses traditionnelles) qui encourageaient les soldats au combat. 'La formation a pour but de doter les femmes du savoir et des compétences qu'elles pourront véhiculer à travers le folklore, les chants traditionnels et autres manifestations culturelles afin de transmettre le message de paix et de réconciliation à leurs communautés respectives', poursuit le communiqué. Au Darfour, les femmes peuvent facilement alimenter un conflit en encourageant avec leurs chants les hommes à aller en guerre. Le sheikat et l'hakamat sont généralement perçus comme le 'mass media' des communautés locales et la réputation d'un homme et celle de sa famille peuvent être détruites ou louées à travers les chants. Pana 22/09/2011 http://www.afriquejet.com/formation-en-faveur-des-femmes-sur-laresolution-du-conflit-au-soudan-2011092222979.html http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=57364 RUBRIQUE EN ANGLAIS Hrant Dink’s “Heirs” Should Be More Coherent Thursday, 22 September 2011 The “friends of Hrant Dink” sent a letter to Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdoğan. The text, as quoted in the Hürriyet Daily News on September 16, 2011, alleges: “Our search for justice has been left null and void as [our efforts] approach their fifth year. The state in its entirety that we have petitioned saw itself as being close to the murderer.” The fact that the assassin, Ogün Samast, was quickly arrested and sentenced to more than 20 years in jail seems irrelevant to the authors of this letter. The still unresolved cases of political assassinations in Turkey and in other countries, including old democracies like France, apparently are not very interesting to them, even as contexts leading to prudence in their wording and level of allegations. Such an excessive statement could be attributed, by an uninformed observer, to the misleading pain of people who have lost a friend because of a terrorist attack. Unfortunately, in looking more closely, quite a different picture emerges. Preliminary remarks Hrant Dink was assassinated in İstanbul on January 19, 2007. Despite having been merely the editor-in-chief of a small weekly paper, Agos, representing only a part of Turkey’s Armenian community (the daily Jamanak, for instance, has a different stance), Hrant Dink’s assassination provoked huge reactions and demonstrations in Turkey. The rejection of the murder was unanimous among Turkey’s main political parties and other organizations. Now, let’s look at what happened in Los Angeles on January 28, 1982. Kemal Arıkan, Consul General of Turkey, was assassinated by Hampig Sassounian and another, unidentified man. The two perpetrators were terrorists of the Justice Commandos Against Armenian Genocide (JCAG), i.e. the terrorist arm of the Armenian Revolutionary Federation (ARFDashnak), the main political party of the Armenian Diaspora which controls numerous cultural and charitable associations all over the world, especially in North America, France, Australia, and the Middle East. Instead of condemning the assassination, the Armenian community of California expressed unanimous and unconditional support for HampigSassounian. It does not mean, of course, that all the Armenians of California agreed with the murder; but any Armenian who would have publicly reproved this act would had been purely and simply expelled from Armenian American cultural and religious life. As the Assembly of Turkish American Associations (ATAA) documented for the parole hearing of Mr. Sassounian in 2010, and as I summarized in my previous column for the JTW, the ARF provides constant and full help to its terrorist, presenting him as a “martyr,” “hero,” and “example.” The comparison between the Dink and Arıkan cases can be continued. Kemal Arıkan’s assassination never provoked the same reactions as the murder of Hrant Dink in the Western opinion. Despite Kemal Arıkan having been a diplomat representing an important country, a member of NATO, there is simply no street, plaque, or any memorial in any Western country, including the U.S., commemorating his death. There are several streets named after Hrant-Dink in the West, for instance in Lyon, France. In this city, the Turkish Consulate was attacked by the Armenian Secret Army for Liberation of Armenia (ASALA), which killed two people, on August 5, 1980. No policeman protected the Consulate at that time. Nothing was inaugurated in Lyon to commemorate the attack. Prof. Michael M. Gunter, specialist, among other subjects, of Armenian terrorism, explains even, speaking about himself “this author often finds sheer of disbelief on the part of the general non-Armenian public that the phenomenon [Armenian terrorism] even existed” (Armenian History and the Question of Genocide, New York-London: Palgrave MacMillan, 2011, p. 72).Despite the JCAG having been directly subordinate to the ARF’s World Bureau, despite all the legal branches of the ARF having given unconditional support to the JCAG, the ARF was never banned by any democratic country. Even the other perpetrator of Kemal Arıkan’s assassination was not found. The lack of protection provided by American police to Kemal Arıkan, or later to the honorary Consul General in Boston Orhan Gündüz who received death threats before his death, did not incite the police forces to any investigation for incompetence, still less for complicity. Similarly, the inability of the police of France, Austria, Belgium, Italy, or Greece to protect Turkish diplomats and other citizens against Armenian terrorists was never the target of any internal investigations. There are such investigations for the Dink case. The Hrant Dink family, the Hrant Dink Foundation, and other “friends” were never interested by these cases of Armenian terrorism. Armenia’s aggression toward Azerbaijan and the Armenian terrorism against this country are not among the concerns of Hrant Dink’s “heirs.” They are not even interested by the hundreds of Armenians killed or threatened to death by Armenian terrorists, since the end of 19th Century. The active cooperation of Hrant Dink’s “heirs” with Armenian nationalists This selective indignation is unfortunately the less serious problem of internal incoherence raised by the statements and activities of Hrant Dink’s “heirs.” On January 17, 2008, for the first anniversary of Hrant Dink’s assassination, Ochin Tchilinguir, an Agos journalist and “one of the lawyers of Dink family,” attended an event organized by the Unitary Committee of Alfortville’s Armenian Associations (CUAA).[1] Alfortville is a kind of French Glendale or Watertown, for the numeric importance of its Armenian community. The CUAA is dominated by the ARF, and is even located in the House of Armenian Culture (MCA), a branch of the Dashnak Party. Another important component of the CUAA is the Hunchak, another nationalist party which practiced terrorism—including against Armenians— during the Ottoman period and supported ASALA during the 1980s. The event was also attended by Ara Krikorian, ex-leader of the ARF in France and editor in 1981 of a book glorifying the Dashnak terrorist S. Tehlirian. It is difficult, for somebody who received a French education, to refrain from thinking of François de La Rochefoucauld’s saying: “Hypocrisy is a tribute that vice pays to virtue.” Another event took place in Arnouville, also a Parisian suburb with an important Armenian community. The conference was hosted by the HrantDink school, whose founder denied any connections with the ultranationalist organizations. However, one of the participants was Alexandre Couyoumjian, member of the bureau of the strongly nationalist—and above all, anti-Turkish— Coordination Council of France’s Armenian Associations (CCAF). A lawyer by profession, Mr. Couyoumjian was one of the supporters of the defunct bill presented to the French Parliament, which was designed to forbid the “denial” of the “existence of the Armenian genocide.”[2] Ochin Tchilinguir also participated. Mr. Tchilinguir saw no contradiction between the proclaimed goal of Hrant Dink’s “heirs” to fight for the freedom of expression and cooperating with an activist who fights this very same freedom. At the time, when the censorship bill was discussed, Hrant Dink stated that he was ready to go to France and say: “There was no Armenian genocide. These examples are by no means isolated or limited to France. Talin Sucyan, who wrote in Agos from 2007 to 2010 is now a contributor of the Dashnak Armenian Weekly. During the 1970s and the 1980s, this newspaper published both the communiqués of the JCAG and inflammatory articles of its staff, supporting Armenian terrorism. In the 1930s, The Armenian Weekly (at that time named Hairenik Weekly) unconditionally supported Nazism and was proud to mention the assassination of numerous Armenians by the ARF, because they did not want to give money to this party. The Armenian Weekly also published numerous defamatory attacks against Archbishop Leon Tourian, who was eventually assassinated by the ARF in New York on December 24, 1933. Ms. Sucyan published an article in The Armenian Weekly viciously attacking Turkey without any evidence. She mentioned a conference of the Armenian General Benevolence Union (AGBU), which failed to take place in Jordan.[3] Ms. Sucyan wanted to present a speech on “The Legacy of Hrant Dink.” The AGBU is a branch of the Ramkavar Party. The Ramkavar allowed its members to support Armenian terrorists in the 1980s, and as late as 2000, Moorad Mooradian, an important figure of the Ramkavar, justified the assassination of Turkish diplomats by Armenian terrorists, and failed to write a single word of criticism about the other kind of attacks, like the bombing of Orly airport (The Armenian MirrorSpectator, March 25, 2000). The Ramkavar-dominated Armenian Assembly of America (AAA) supported countless anti-Turkish initiatives since its creation in 1972. The French branches of AGBU and Ramkavar supported the censorship bill. Even more strikingly, the widow of Hrant Dink received an award from Robert Kocharian, at that time President of Armenia.[4] Mr. Kocharian played a central role in the aggression toward Azerbaijan as well as in the ethnic cleansing of Azeris. He supported most of the claims of the Diaspora’s extreme nationalists and attacked even (verbally) the Jews. These acts of cooperation make even more sense considering that the Hrant Dink Foundation established in 2010 a “Support Fund for History Studies” focusing on the “1915 events.” The jury includes the German sociologist of Kurdish heritage Taner Akçam, whose methods are proven to be less than scientific (mistranslations, misquotations, use of fakes, allegations without proof)[5] and who even dared calling the well documented slaughters of Muslim civilians by Armenian volunteers of the Russian army “a legend” on PBS, in April 2006. The jury also includes Raymond Kévorkian and Hans-Lukas Kieser, two authors with a strongly anti-Turkish bias. There is not any specialist of Ottoman and Turkish history, not even Hilmar Kaiser, a supporter of the “genocide” allegation who accepts the debate and recognizes the high scholarship of Yusuf Halaçoğlu; Donald Bloxham, who at least admits that there were actually Armenian insurrectional activities at the beginning of WWI and that “During the Russian advance into eastern Anatolia at the beginning of 1916, vengeful Armenian forces […] murdered many Muslims, as testified to in the British sources;” or Ara Sarafian. The Silence vis-à-vis Other Attempts of Misuse In addition to the active and direct participation of the Hrant Dink Foundation, the Dink family or their friends to the propaganda allowed, at least by their silence, a recurrent misuse of Hrant Dink’s assassination by the most radical, anti-Turkish, Armenian nationalists. In one of its inflammatory articles against Turkey—and actually, against most of the Turkish people themselves—The Armenian Weekly (January 27, 2010) concluded “in the memory of Hrant Dink.”[6] The text is full of praise for the PKK, an old comrade in arms of the ARF, and the owner of The Armenian Weekly. In reading such absurd allegations like “In a place like Turkey where the call to speak is an invitation to prosecution, to harassment, in a place where historical truths do not exist, where contemporary human rights are trampled, minority rights are unfathomable, and women’s rights unimaginable,” it is hard to forget what the very same newspaper wrote during the years of Armenian terrorism: “Out of the East came a foe unequalled in his barbarity—the slit-eyed, bow-legged Turkic nomads. […] The Seljuks and Ottomans with their ferocious customs were determined to annihilate the whole Armenian race.”(The Armenian Weekly, June 1st, 1983, p. 42). This tone is still common among the readers’ comments on the Web site of The Armenian Weekly and its counterpart of California Asbarez. In the newspapers, the same racist ideas continue, this time using the screen of “human rights” even more than before. In such a context, the silence of Hrant Dink’s “heirs” is an act of complicity. The title of an article from 2010, “Commonalty in Struggle” makes special sense considering the kind of “struggle” which The Armenian Weekly advocated for years—and continues to justify, not to say glorify, today. Similarly, Peter Balakian, considered “the number 1 enemy of the Turks” in the U.S. delivered a speech during a panel discussion on the legacy of Hrant Dink on February 1, 2009. The text of the speech was published— not surprisingly—in The Armenian Weekly.[7] Ara Sarafian pointed out in The Armenian Reporter of December 18, 2008: “Our understanding of the Armenian Genocide has been influenced by partisan scholarship because a number of academic institutions and political parties in Armenian communities, such as in the United States or Great Britain, have nurtured a prosecutorial approach to the subject. Consequently, some important elements of the events of 1915 have been distorted. The main thrust of the prosecutorial approach has been the assertion that the genocide of Armenians was executed with the thoroughness of the Nazi Holocaust, and that all Turks and Kurds were involved in the genocidal process. This approach is best exemplified by Vahakn Dadrian’s The History of the Armenian Genocide.” To speak even more clearly, the “prosecutorial approach” criticized rightfully by Mr. Sarafian is a racist approach. Peter Balakian’s bestseller, The Burning Tigris, is barely more than a degraded version of Vahakn N. Dadrian’s publications. Most of the main arguments of The Burning Tigris are copied without particular originality from Mr. Dadrian’s book and articles. It can be noticed in the endnotes. In The Burning Tigris, Mr. Balakian praises the Armenian terrorism of the 1920s—using even the fake documents of Aram Andonian—and attenuates the circumstances of the terrorist attacks of the 1970s and the 1980s. Mr. Balakian largely deserved the numerous congratulations and honors which he received from the ARF.[8] But his misuse of Hrant Dink’s cadaver for his anti-Turkish crusade should have been denounced by the Dink family and the Hrant Dink Foundation. It was not. However, the manifesto of Anders Breivik demonstrated how much this far right terrorist was obsessed by Turkey. The unsubstantiated claims of “Armenian genocide” or “Greek genocide” and even more the racist conceptions diffused by the most radical versions of these allegations played a central role in Mr. Breivik’s Weltanschauung (world view)—and eventually in his decision to commit terrorist acts. The main reactions in the West demonstrated one more time that in the matter of terrorism, the kind of reactions depend largely on the religion of the perpetrator.[9] Conclusion: practicing double standards, supporting prejudices This active and passive cooperation with groups and individual notorious for their praising—or, in the case of the ARF, their practicing—of terrorism is by no means coherent with the self-description of Hrant Dink’s “heirs” as people fighting for justice, against hatred and restriction of freedom. Elementary logic should lead them to stop such cooperation. Until then, the single cohesive factor in such an attitude is a permanent defamation against Turkey—not to say against the Turkish people themselves. In the world as described by the Hrant Dink Foundation, the perpetrators of crimes are ethnic Turks and the victims are ethnic Armenians—never the reverse. The concrete effect of the Hrant Dink Foundation was to give respectability to anti-Turkish speech and a window on Turkey to some of the most extremist nationalists of the Armenian Diaspora. This is in complete contradiction to Dink’s thoughts, and even more so to the great tradition of Turkish Armenians, illustrated by Bedros Kapamaciyan, Berç Kerestecıyan Türker, and many others. -------------------------------------------------------------------------------[1] http://www.collectifvan.org/article.php?r=&id=14957 [2] http://www.imprescriptible.fr/dossiers/couyoumdjian/negationnisme [3] http://www.armenianweekly.com/2010/06/10/jordan-cancelsarmenian-youth-conference/ [4] http://www.azad-hye.net/news/viewnews.asp?newsId=356gsl14 [5] Erman Şahin, “Review Essay: A Scrutiny of Akçam’s Version of History and the Armenian Genocide,” Journal of Muslim Minority Affairs, XXVIII-2, Summer 2008, pp. 303-319, http://www.tcamerica.org/files/news/pdf/Erman-Sahin-Review-Article.pdf id. “Armenian Question: Scholarly Ethics and Methodology,” Review of Armenian Studies, n° 19-20, 2009, pp. 141-152;id. “Review Essay: the Armenian Question,” Middle East Policy, XVII-1, Spring 2010, pp. 144-157, http://www.mepc.org/create-content/book-review [6] http://www.armenianweekly.com/2010/01/27/commonality-instruggle/ [7] http://www.armenianweekly.com/2009/08/08/balakian-rememberinghrant-dink/ [8] For example : http://www.ancsf.org/pressreleases/2003/11062003.htm [9] Süleyman Özeren, “Terrorist or Crazy: Irresistible Denial of Naked Truth,” The Journal of Turkish Weekly, July 28, 2011; Lenka Kantnerova, “Reactions to Norwegian Massacre: A Double Standard?”, id., August 17, 2011, http://www.turkishweekly.net/op-ed/2860/reactions-to-norwegianmassacre-a-double-standard.html "Statements of facts or opinions appearing in the pages of Journal of Turkish Weekly (JTW) are not necessarily by the editors of JTW nor do they necessarily reflect the opinions of JTW or ISRO. The opinions published here are held by the authors themselves and not necessarily those of JTW or ISRO. Materials may not be copied, reproduced, republished, posted without mentioning the mark of JTW or ISRO in any way except for your own personal non-commercial home use. For the news and other materials republished by the JTW you must apply the original publishers. JTW cannot give permission to republish this kind of materials." http://www.turkishweekly.net/columnist/3515/hrant-dink%E2%80%99sheirs-should-be-more-coherent.html Turkey and the Arab spring A flawed example Turkey will be a better model for its region if it fixes its Kurdish problem Sep 24th 2011 | ANKARA | from the print edition FRESH from a triumphant tour of the post-revolutionary countries of the Arab spring, Turkey’s prime minister, Recep Tayyip Erdogan, was brimming with confidence as he prepared for talks with Barack Obama on September 20th in New York. Not for long. Hours before the meeting a bomb exploded in central Ankara, killing three civilians. Soon afterwards four women died in an attack in the province of Siirt, in Turkey’s mainly Kurdish south-east. The next day gunmen opened fire on a police academy in Bitlis, another south-eastern province, killing a policeman. All three attacks are thought to have been carried out by militants from the separatist Kurdistan Workers’ Party (PKK), although the group denied responsibility for the Ankara bombing. In recent months Western and Arab pundits have swooned over Turkey as a model for aspiring Arab democracies. With its secular democracy, booming economy and growing international clout, Turkey has become an inspiration for Muslims around the world. Mr Erdogan, and his conservative Justice and Development (AK) party, can take credit for this. Yet as the recent bloodshed shows, the Kurdish problem and Mr Erdogan’s increasingly hawkish stance over it could unravel the government’s achievements. Over 100 people have died in PKK-related violence since AK was returned to power in a general election in June. The government has responded with a wave of air strikes against PKK strongholds in Kurdish-controlled northern Iraq. These have not made a spot of difference. The rebels continue to operate unhindered inside Turkey, including, worryingly, in urban areas. When he took office in 2003 Mr Erdogan set about reversing Turkey’s decades-old policy of Kurdish repression. He eased restrictions on the long-banned Kurdish language and blunted the army’s influence. He authorised secret talks with the PKK’s imprisoned leader, Abdullah Ocalan, and other senior Kurdish militants in Europe and Iraq. A recently leaked recording of a 2009 meeting between the man who is now Turkey’s intelligence chief and various PKK types shows how close Mr Erdogan came to peace. He now seems to be moving in the opposite direction. There are rumours that the Turkish army may soon move into northern Iraq. Hundreds of Kurdish activists have been arrested in recent weeks for alleged PKK links, joining 3,000 others, including six members of parliament, who have been locked up, many on scant evidence. Mr Ocalan has been denied access to his lawyers since July. Soli Ozel, a political scientist, says that if the government does not change course it may soon be faced with a “Kurdish spring.” PKK terrorists are hoping to provoke Turkish troops into escalating the violence. Mr Erdogan seems to be walking into their trap. Yet some progovernment screeds are blaming Israel for the PKK attacks, claiming it is “seeking revenge” for Mr Erdogan’s recent expulsion of the Israeli ambassador over Israel’s refusal to apologise for killing several Turks aboard a flotilla heading for Gaza last year. More excitable pundits are even baying for war against the Jewish state. Officials dismiss such talk. Yet a new dispute in the eastern Mediterranean has alarmed some. Turkey has threatened to retaliate should Israel continue to drill for oil and gas along with Cyprus. Turkey dispatched three frigates this week, and on September 21st Mr Erdogan signed a deal with Turkish-controlled north Cyprus to begin drilling itself. America is jumpy about the falling-out of its two biggest allies in the region. Mr Obama is said to have pleaded with Mr Erdogan to mend fences with Israel. America needs Turkish help as it maps the future of the Arab spring, most critically in Syria. Yet Mr Erdogan owes his popularity on the Arab street partly to Israel-bashing. Still, Turkey’s anti-Israeli rhetoric is no match for the diatribes of its regional rival, Iran. And Turkey’s vibrant, if imperfect, democracy has trumped the mullahs, at least for now. Peace with the Kurds would ensure that Turkish democracy endures. http://www.economist.com/node/21530167 RASSEMBLEMENTS EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes du 15ème Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes du 15ème - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Exposition des oeuvres de Raffy Sarkissian. Samedi 24 et dimanche 25 septembre 2011 de 14h à 19h Mairie de Paris dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des Artistes du 15ème Atelier : 145 rue St-Charles, Paris 75015 Code d'entrée : #3689 Fond de cour, 1er étage à droite Tél. 01-45-75-55-61 TÉLÉCHARGER : Invitation http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57357 Agenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie Agenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Centre Arménien de Genève A ne pas manquer! 3 jours de festivités et de célébration à l’occasion du 20e anniversaire de l’indépendance de la République d’Arménie 22 – 24 septembre 2011 Conférence, représentation théâtrale, contes, concert, danses, chants, soirée dansante, … Télécharger le pdf : http://centre-armeniengeneve.ch/getuploadimg.aspx?tf=pdf&idimg=969&idn=916 http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57214 Agenda - 20ème anniversaire de la République d'Arménie: Rentrée du Ciné-Club Rouben Mamoulian Agenda - 20ème anniversaire de la République d'Arménie: Rentrée du Ciné-Club Rouben Mamoulian - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org Ciné-Club Rouben Mamoulian Jeudi 22 septembre à 19h 45 Précises Pour la première fois en France deux films exceptionnels : 500 jours (1989-1990) de Révolution et de Tragédie Documentaire historique. Réalisation : J.-Claude Lacroix, Arto Pehlivanian, Krikor Hamel, Boghos Minassian (1990) Durée 50mn. Référendum en Arménie 21 Septembre 1991 Document d’archives. Reportage filmé TV d’Arménie et Télévision française. Réalisation : Arto Pehlivanian. Débat en présence de Monsieur Henri Cuny Ancien Ambassadeur de France en Arménie ; Taline Papazian, historienne, Docteur en science politique ; Krikor Hamel, réalisateur et producteur. J-Claude Delacroix, journaliste, producteur du film « 500 jours (19891990) de Révolution et de Tragédie» Centre Culturel UCFAF-JAF 6,cité Wauxall 75010 PARIS (petite rue au début du Bouleverd Magenta) Métro République http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57157 Agenda - André Manoukian à Saint-Maur Agenda - André Manoukian à Saint-Maur - www.collectifvan.org Saint-Maur-des-Fossées (94) - Vendredi 23 septembre 2011 à 20h30 - Concert d'André Manoukian - Compositions originales et folk songs arméniennes adaptées par André Manoukian. Des mélodies simples et attachantes teintées de spleen oriental Théâtre de Saint-Maur. Diasporamag Théâtre de Saint-Maur 20 rue de la liberté 94100 Saint-Maur-des-Fossées Réservation : 01 48 89 99 10 Tarifs Plein 26 € Abonnés 21 € Jeune 8 € Pour se rendre au Théâtre En transports en commun Prendre le RER A, sortie Parc de Saint-Maur puis 8 min à pied : prendre à gauche l’Avenue Foch. Après le Rond-Point du 8 mai 45, tourner à droite dans la rue de la Réunion, puis à gauche dans la rue Miss Cavell, prendre l’allée, passer à droite de l’entrée du parking en direction de l’entrée du public à gauche sur l’esplanade. En voiture prendre l’A4, sortie n°4 Joinville, Saint-Maur, et toujours tout droit, après Joinville, Bd Maurice Bertheaux, rue de la Varenne (à gauche après le lycée Berthelot), Bd Rabelais, avenue Foch et après le carrefour du 8 mai 45 à droite rue de la réunion et à gauche en suivant les panneaux. Allée du parking gratuit et couvert au niveau du 47 avenue Miss Cavell. http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/andre-manoukian-asaint-maur.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=56782 Agenda - Journées du patrimoine à Issy : « La Lumière d’Arménie » Agenda - Journées du patrimoine à Issy : « La Lumière d’Arménie » - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine et des activités du Nouveau Centre Culturel d’Issy se tiennent une exposition photo « La Lumière d’Arménie » par le photographe Jean-Michel Berts, et un Concert de musique sacrée. Les deux événements culturels se déroulent dans la salle de l'Eglise Evangélique Arménienne, 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson à Issy-lesMoulineaux (92130). Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine et des activités du Nouveau Centre Culturel d’Issy l’Eglise Evangélique Arménienne vous invite à une Exposition Photos : « La Lumière d’Arménie » par le photographe Jean-Michel Berts du samedi 17 septembre au samedi 24 septembre 2011 Exposition ouverte tous les jours de 18h à 20h au 55 avenue Victor Cresson Issy-les-Moulineaux Eglise Evangélique Arménienne 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson – Issy-les-Moulineaux Contacts : [email protected], www.eeaissy.com – Tel : 01 47 36 02 50 et à un Concert de musique sacrée le dimanche 18 septembre 2011 à 16h Eglise Evangélique Arménienne 28 avenue Bourgain / 55 avenue Victor Cresson – Issy-les-Moulineaux Contacts : [email protected], www.eeaissy.com – Tel : 01 47 36 02 50 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57120 Agenda - Valence fête le 20eme anniversaire de l'indépendance de l'Arménie Agenda - Genève fête les 20 ans de l'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Evénement à Valence dans le 26 : Le 25/09/2011 Id2sorties 20eme anniversaire de l'indépendance de l'Arménie Spectacle des groupes de danses de l'école Travitan et de la Croix Bleue, avec l'orchestre Sheram et Levon Chatikayan. Aprés une prise de parole et des animations culturelles, un vin d'honneur sera servi. Dimanche 25 septembre 2011 : à 15h. Localisation : Salle de la musique et de la danse Avenue Georges Clemenceau 26000 Valence Tarifs : Tarifs : Gratuit http://www.id2sorties.com/sorties/1234382_-eme-anniversaire-de-lindependance-de-l-armenie.aspx http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57215 Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes du 15ème Agenda - Raffy Sarkissian : Portes ouvertes des ateliers d'artistes du 15ème - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Exposition des oeuvres de Raffy Sarkissian. Samedi 24 et dimanche 25 septembre 2011 de 14h à 19h Mairie de Paris dans le cadre des Journées Portes Ouvertes des Artistes du 15ème Atelier : 145 rue St-Charles, Paris 75015 Code d'entrée : #3689 Fond de cour, 1er étage à droite Tél. 01-45-75-55-61 TÉLÉCHARGER : Invitation http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56366 Agenda - Concert classique consacré au 20e anniversaire de l'indépendance de la République d'Arménie Agenda - Concert classique consacré au 20e anniversaire de l'indépendance de la République d'Arménie - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Bozar.be Concert classique Lundi 26.09.2011 20:00 Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf L'ambassade de la République d'Arménie en Royaume de Belgique, la représentation de la République d'Arménie en Union européenne, la mission de la République d'Arménie à l'OTAN organisent le 26 septembre 2011 un concert de l'Orchestre d'Etat des jeunes d'Arménie consacré au 20e anniversaire de l'indépendance de la République d'Arménie. Chef d'orchestre - Sergey Smbatyan Avec la participation du violoniste Sergey Khachatryan, lauréat du Premier prix du Concours Musical International Reine Elisabeth 2005, et le violoniste Karen Aroutiounian, professeur au conservatoire royal de Liège. George Frideric Handel / Sergey Aslamazyan Passacaglia Antonio Vivaldi Concerto No.2 in G minor, “Summer”, op.8 RV 315 I. Allegro non molto II. Adagio e piano - Presto e forte III. Presto Soloist Sergey Khachaturyan Antonio Vivaldi Violin Concerto for Violin, Strings and Cembalo in A minor (arr. Angelo Ephrikian) I. Allegro II. Grave e sempre piano III. Allegro Soloist Karen Aroutiounian Johann Sebastian Bach Concerto for 2 Violins, Strings and Continuo in D Minor, BWV 1043 I. Vivace II. Largo ma non tanto III. Allegro 14:00 Soloists Sergey Khachaturyan, Karen Aroutiounian Intermission Eduard Mirzoyan Symphony for Timpani and String Orchestra (I,IV Mov.) I. Andante patetico - Allegro moderato IV. Allegro vivo - Maestoso ma in tempo e molto espressivo Georges Bizet / Rodion Shchedrin Carmen Suite Conductor Sergey Smbatyan ---------------------------Dates Lundi 26.09.2011 - 20:00 Lieu Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf Accès Rue Ravenstein Prix € 35,00: catégorie II € 12,00: catégorie III http://www.bozar.be/activity.php?id=11410 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57154 Agenda - Du 1er au 30 Septembre: Exposition de Cristelle et Michel Berberian Agenda - Du 1er au 30 Septembre: Exposition de Cristelle et Michel Berberian - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org ATTENTION, DERNIERS JOURS ! EXPOSITION CRISTELLE ET MICHEL BERBERIAN DU 1ER AU 30 SEPTEMBRE 2011 Les Jeudi, Vendredi, Samedi, de 15 h à 19h OpenGalerie 5 rue Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard http://www.opengalerie.com http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57173 Agenda - 20 ans de l'Arménie : Aznavour en concert à l'Olympia Agenda - 20 ans de l'Arménie : Aznavour en concert à l'Olympia www.collectifvan.org - Aznavour en concert caritatif pour les 20 ans de l'Arménie fin septembre : en concert jusqu'au 6 octobre 2011 à l'Olympia, le chanteur de 87 ans Charles Aznavour honorera lors d'une séance spéciale le mercredi 28 septembre les 20 ans de la création de la République d'Arménie, synonyme d'indépendance pour ce pays caucasien. Concert Live Entouré d'invités prestigieux, le vétéran artiste franco-arménien, de son vrai nom Chahnourh Varinag Aznavourian, donnera un concert de gala et caritatif au profit de l'association "Aznavour pour l'Arménie". Des billets pour cette soirée spéciale de Charles Aznavour à l'Olympia sont toujours en vente, uniquement en carré Or et catégorie 1. Choisissez votre emplacement dans la salle : Concert Live : Place et billets http://concertlive.fnacspectacles.com/processreservation/disponibilite.do;j sessionid=065B412F930802D19BF694D50707EA2C http://www.concertlive.fr/breves/10547/aznavour-en-concert-caritatifpour-les-20-ans-de-l-armenie-fin-septembre http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=56944 Agenda - Les 20 ans de l’indépendance de l’Arménie à l'honneur Agenda - Les 20 ans de l’indépendance de l’Arménie à l'honneur Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour célébrer les 20 ans d’indépendance de l’Arménie, deux expositions d'art sont organisées par la Ville. La première est présentée à l'Espace Boullée du 15 septembre au 9 octobre et la seconde à la Médiathèque des Chartreux du 20 septembre au 2 octobre. Un belle manière d'aller à la rencontre de l'Arménie. Issy-les-Moulineaux À l’Espace Boullée, des oeuvres du peintre contemporain Hovhannès Haroutiounian sont exposées. Inspiré par les traditions de son pays, l’artiste a écrit de véritables symphonies visuelles qui honorent la femme et transcrit un paysage en un poème. Du jeudi 15 septembre au dimanche 9 octobre à l'Espace Boullée (Hôtel de Ville - 62, rue du Général Leclerc) À la Médiathèque des Chartreux, les Éditions 12 bis nous font découvrir en avant-première les planches de la bande dessinée d’Alban Guillemois et Yvon Bertorello consacrée au Prince David Sassoun, héros populaire arménien. Du mardi 20 septembre au dimanche 2 octobre à la Médiathèque des Chartreux (2, rue du Clos-Munier) http://www.issy.com/index.php/fr/international/actualites/les_20_ans_de _l_independance_de_l_armenie_a_l_honneur http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57156 Agenda - Grenoble commémore le 20ème anniversaire de l’Indépendance de l’Arménie Agenda - Grenoble commémore le 20ème anniversaire de l’Indépendance de l’Arménie - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org MCAGD septembre 2nd, 2011 Le 21 septembre prochain nous commémorerons le 20ème anniversaire de l’Indépendance de l’Arménie. Plusieurs manifestations vont jalonner ce trimestre : - une grande exposition « Arménie, terre du Caucase », visible au Palais du Parlement à Grenoble du 16 septembre au 9 octobre de 14 heures à 19 heures (sauf les dimanches) – Inauguration le 20 septembre à 19 heures (en collaboration avec le Conseil général de l’Isère) - La Ville de Grenoble vous invite à une réception donnée le mercredi 21 septembre 2011 à 19 heures 30 dans les salons de l’Hôtel de ville (prestation de la troupe de danse Karoun de la MCAGD) - Le samedi 8 octobre à 20 heures, un grand dîner de gala conclura ces festivités. Ce dîner se tiendra dans les salons de l’Hôtel Président (11 Rue Général Mangin) en présence de son excellence Viguen Tchitetchian Ambassadeur d’Arménie en France, de Michel Destot, Député Maire de Grenoble et d’André Vallini, Député et Président du Conseil général de l’Isère. Renseignements à la MCAGD (04.76.48.59.38 du mercredi au samedi de 14 h à 18 h 30). A l’occasion de ce 20ème anniversaire, le Conseil général de l’Isère vous proposera également quelques événements : - Expo photo « avoir 20 ans en Arménie » du 3 au 7 octobre au Conseil général – Hôtel du Département - Conférence de Raymond Kévorkian « 20 ans après, l’Arménie et son environnement géopolitique » – Mercredi 28 septembre à 20 h au Palais du Parlement à Grenoble - Rencontre – débat sur le chantier de Coopération et de rénovation de l’église de Goris – Samedi 9 octobre à 18 h au Palais du Parlement à Grenoble. - Théâtre et danse : la compagnie des étoiles plein les poches présentera son spectacle « vous êtes restés » sur le thème de l’exil : vendredi 7 octobre à 20 heures au Palais du Parlement à Grenoble. http://mcagd.com/?p=1207 http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57177 Agenda - « Arménie-Arménies » traverse la France avec l'Orient-Express Agenda - « Arménie-Arménies » traverse la France avec l'OrientExpress - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 17 au 21 octobre 2011, le Centre national du Livre invitera des écrivains arméniens, d'Arménie et du monde entier, à rencontrer le public français. Cette manifestation permettra de découvrir une civilisation encore trop méconnue. Inédite et itinérante, elle se déroulera de Marseille à Paris, en faisant escale à Avignon, Valence et Lyon. Avec la participation de la SNCF, « ArménieArménies » traversera ainsi la France à bord de l'Orient-Express. En chemin seront au rendez-vous la littérature, la peinture, la musique, le cinéma, avec des lectures, des conférences, des débats et un colloque historique. En cet automne 2011 où la République d'Arménie célèbrera le vingtième anniversaire de son indépendance retrouvée, cinq écrivains présents à la Bibliothèque s'exprimeront sur le thème suivant : « Écrire aujourd'hui : rencontres et métissages ». Bibliothèque de la Part-Dieu, mercredi 19 octobre, 15 heures Débat « Arménie-Arménies » – Terre, diaspora et littératures Du 17 au 21 octobre, le Centre national du Livre invitera des écrivains arméniens, d’Arménie et du monde entier, à rencontrer le public français. Cette manifestation permettra de découvrir une civilisation encore trop méconnue. Inédite et itinérante, elle se déroulera de Marseille à Paris, en faisant escale à Avignon, Valence et Lyon. Avec la participation de la SNCF, « Arménie-Arménies » traversera ainsi la France à bord de l’Orient-Express. En chemin seront au rendez-vous la littérature, la peinture, la musique, le cinéma, avec des lectures, des conférences, des débats et un colloque historique. A Lyon, le 19 octobre, les écrivains arméniens seront reçus par la Bibliothèque municipale de La Part-Dieu à 15 heures, et par la Villa Gillet à 19 heures. En cet automne 2011 où la République d’Arménie célèbrera le vingtième anniversaire de son indépendance retrouvée, les cinq écrivains présents à la Bibliothèque s’exprimeront sur le thème suivant : « Écrire aujourd’hui : rencontres et métissages » : Karen Antashyan Né en 1983 à Vanadzor (région de Lori), il vit et travaille actuellement à Erevan. Poète emblématique de la nouvelle génération d’écrivains arméniens, il a créé et dirige la revue littéraire Granish Literary Foundation / www.granish.org Antashat, un recueil de poèmes, a été publié à Erevan en 2009. Certains des poèmes de ce recueil sont en cours de traduction par Vahé Godel. Daniel Arsand Né à Avignon en 1950, il vit à Paris. Éditeur de littérature étrangère (Phébus), il est l'auteur de plusieurs romans dont La Province des ténèbres et Lily, Un certain mois d'avril à Adana (Flammarion, 2011). Gohar Marcossian Née en Arménie en 1972, dans une famille d'artistes, elle a fait ses études en langue russe. Elle vit aujourd'hui à Tallinn, en Estonie. Depuis plusieurs années, elle se consacre essentiellement à l'écriture. Son premier roman, Pénélope prend un bain, a été sélectionné pour le Russian Booker Prize. Chouchanik Thamrazian Née en 1978 à Erevan où elle vit. Poète et traductrice, elle a fait de nombreuses traductions d’auteurs français en arménien, dont Yves Bonnefoy (sujet de sa thèse de doctorat soutenue à l’Université de Montpellier en 2006), Alain Robbe-Grillet, Jean Echenoz. Elle dirige aujourd’hui le département des études littéraires de l’Université linguistique de Bruslov et enseigne la littérature française et la traduction littéraire à Erevan. Très active dans les échanges culturels arménofrançais, elle publie de nombreux articles dans la presse sur la littérature et le cinéma, en Arménie comme en France. Kartcrerkir, poèmes et nouvelles, Naïri (Erevan), 2010 ; Notes, in Actual Art, 2010 ; Tchkakhardvor, poèmes et nouvelles, Naïri, 2005 ; Voskévandak (Cage d’or), récits et poèmes en prose, Naïri, 2001. Table ronde sous la conduite d’Alexis Lacroix, journaliste (au Figaro, à Marianne), critique littéraire (auprès de Michel Field, au Magazine littéraire), chroniqueur sur RCJ, et essayiste (Le Socialisme des Imbéciles ; Querelles françaises, entretiens avec Blandine Kriegel). Il collabore régulièrement aux émissions « Tout arrive », « Jeux d'épreuves » sur France culture et au « 6-7 » de cette chaîne. Il a créé avec BernardHenri Lévy les Séminaires de La Règle du Jeu ( www.laregledujeu.org). www.centrenationaldulivre.fr http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57077 Agenda - Erevan : Sevak Association enseigne le français Agenda - Erevan : Sevak Association enseigne le français - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 30 septembre au 22 octobre 2011, SEVAK Association organise un cours de langue française à Erévan. Ce cours sera donné par une professeur spécialisée en «français langue étrangère», selon des méthodes modernes, avec un objectif de communication (orale et écrite). Ils s’adressent à un large public (âgé de 16 ans au moins), de niveau moyen et avancé (pas de débutants). Chaque classe sera limitée à 16 étudiants au maximum. SEVAK Association 17.10.2011 Cours français à Erevan Lieu: Université pédagogique d’Erevan Prise de contact: Le 30 septembre à 18 h Durée du cours: 3 semaines, du 30 septembre au 21 octobre 2011 Horaire hebdomadaire: Du lundi au vendredi, 18h – 21h (4 leçons de 40 minutes + pause de 20 min.) = 20 leçons par semaine, 60 leçons en tout. Niveau: Moyen-avancé (pas de débutants). Objectifs: Le cours sera axé sur la communication orale et écrite. Participants: Pas plus de 16 par cours. Agés de 16 ans au moins. Matériel: Les manuels seront fournis par SEVAK (en prêt pour la durée du cours); chaque participant doit se procurer un dictionnaire françaisarménien. Prix: 35'000 Dram Pour vous inscrire, veuillez envoyer une demande http://www.sevakassociation.org/view-lang-fra-page-52.html http://www.sevak-association.org/view-lang-fra-news-38.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=56427 Agenda - "Un certain mois d'avril à Adana" sélectionné pour le Prix Femina Agenda - "Un certain mois d'avril à Adana" sélectionné pour le Prix Femina - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le jury du Femina a publié le 15 septembre 2011 sa sélection de 15 romans français et 12 étrangers en lice pour ses prix qui seront attribués le 7 novembre au Crillon. Parmi les romans français, celui de Daniel Arsand "Un certain mois d'avril à Adana" (Flammarion). "Avril 1909. Nous sommes en Turquie, à Adana, au sud du pays. Adana, ses champs de coton, la plaine de Cilicie, le fleuve Saros, la mer Méditerranée à trente kilomètres de là. Qui aurait pu prévoir que des massacres ravageraient cette terre ? Quelle folie saisit les étudiants turcs, ces fanatiques du parti Union et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Vahan Papazian, fuyant Constantinople, retrouve sa famille et vit dans la crainte du quotidien, de cette atmosphère qui progressivement, de soupçons en preuves irréfutables, tourne au cauchemar. L'horreur s'installe, le génocide arménien est à l'œuvre." [Nota CVAN : les massacres de Cilicie, en 1909, annoncent le génocide qui sera perpétré en 1915 à l'encontre des Arméniens de l'Empire ottoman]. Rentrée littéraire Un certain mois d'avril à Adana Daniel Arsand Parution le 31 août - 384 pages - 20 € Flammarion Résumé : Avril 1909. Nous sommes en Turquie, à Adana, au sud du pays. Adana, ses champs de coton, la plaine de Cilicie, le fleuve Saros, la mer Méditerranée à trente kilomètres de là. Qui aurait pu prévoir que des massacres ravageraient cette terre ? Quelle folie saisit les étudiants turcs, ces fanatiques du parti Union et Progrès ? Aucune union en vérité, aucun progrès. Vahan Papazian, fuyant Constantinople, retrouve sa famille et vit dans la crainte du quotidien, de cette atmosphère qui progressivement, de soupçons en preuves irréfutables, tourne au cauchemar. L'horreur s'installe, le génocide arménien est à l'œuvre. Face à cela, au milieu des autres personnages forts du roman, Vahan incarne la figure du messager, de l'ami, celui qui serait le plus à même de réconcilier les deux civilisations. Un roman splendide qui questionne l'intolérance et sa fureur. Biographie : Daniel Arsand est né le 9 juillet 1950 en Avignon; il passe son enfance à Roanne. En 1979, Daniel Arsand crée une maison d'édition: les Editions de la Sphère. Celle-ci a la vie courte, mais assez longue tout de même pour réimprimer Consuelo de George Sand et publier la première traduction française d'un roman de John Mc Gahern, L'Obscur. Venu plutôt tard à l'écriture avec un recueil de nouvelles, Nocturnes (H.B. Editions, 1996), après avoir fait longtemps office de « passeur » au service de la littérature de langue anglaise - il est l'introducteur en France de l'oeuvre de William Trevor, il s'est imposé auprès d'un large public dès son premier roman, La Province des ténèbres (Phébus, 1998), couronné par le prix Femina du Premier Roman. Sa manière, poétiquement ouverte à tous les assauts de la sensation, éprise de brièveté et volontiers cruelle, en avait étonné plus d'un. La critique, rendant compte de son livre, en avait appelé pêle-mêle à Gracq, à Tournier, à Yourcenar - rien de moins. On songe aussi aux écrivains d'outre-Rhin, comme si quelque chose d'étranger restait enfoui ici: et dabord à Kleist, dont Arsand partage la violence mal contenue, et telle sombre ardeur comme emprisonnée dans la glace. On attend toujours les écrivains au tournant de leur deuxième roman. La Province des ténèbres donnait sur un monde dont la femme était quasi exclue. En silence nous convie à ouvrir la porte d'en face: celle d'une féminité qui entend bien rendre compte à elle seule de la totalité du sensible. Daniel Arsand n'a pas fini de nous surprendre. Un certain mois d'avril à Adana Extrait : "Vahan avait acheté à Constantinople un cahier aux feuilles réglées, d'un papier vaguement bleuté, d'excellente qualité, fabriqué en Allemagne, pour y résumer les discours, les diatribes et les discussions dont n'étaient pas avares ses camarades. Dans la matinée de ce mardi il l'ouvrit pour la première fois depuis son achat et inscrivit au crayon sur la page de garde un nom : Gladys Heather, qu'il entoura par les prénoms des enfants qu'il pourrait avoir avec elle – Endza, Noubar, Simon. Et qu'il n'aurait jamais. Il ne la reverrait plus, il en avait l'intuition. Ces prénoms filaient un espoir, un rêve. Puis il dressa la liste des personnes parmi lesquelles pouvait se trouver son assassin. Les treize gars du groupe lui apparurent aussitôt : silhouettes et faces d'hommes qu'un bref éclat de mémoire illuminait. Il n'avait plus d'amis, il n'y avait pas d'agneaux en ce monde. Les visages se surimposaient. Que tracer de plus que des noms ? Il écrivit ensuite ceux-ci : Verginé Papazian, Atom Papazian, Arsinée, Haygouhie, auxquels il ajouta des mots sans suite, d'une consolante absurdité : roc, manger, cendres, pipe, crin, corne, rivière, huile, peuplier, carpe, héron. Il enverrait cet après-midi un télégramme à Gladys Heather. Il irait de par les rues et s'exposerait à la vue de tous. Il verrait certainement l'autre, celui qui est muet et qui frappe. Il y aurait combat. Je serais vainqueur, je le dois, se dit-il, je le dois à Atom et Verginé. On ne touchera pas à un cheveu des Papazian." Parution le 31 août - 384 pages - 20 € La presse en parle… « Un opéra littéraire de haute volée [...] Un romancier raffiné et senti, capable de faire revivre avecd un rare talent un monde sur le point de connaître le feu et le sang. » Livres Hebdo, AL. F. « Un livre d’une sombre splendeur, violent et poétique, qui se présente comme l’une des très belles réussites de la rentrée littéraire. » L’Humanité, Jean-Claude Lebrun « Une écriture flamboyante et sensuelle. Inoubliable. » La Vie, Yves Viollier Ecouter sur France-Info : A livre ouvert Les libraires, ambassadeurs des livres de qualité, commentent avec passion l’actualité littéraire. Le second coup de coeur de la libraire Géraldine Pétri de Nancy : " J'ai été bouleversée. Un magnifique roman, les prémices du génocide arménien qui a commencé en 1915. On a massacré à peu près 3000 personnes à Adana. Excellent. J'ai pleuré". Nota CVAN : est-ce l'auteur qui s'est trompé ou la libraire, toujours est-il que les massacres d'Adana ont fait 30 000 victimes et non 3000. Les coups de coeur de nos libraires http://www.france-info.com/chroniques-a-livre-ouvert-2011-09-17-lescoups-de-coeur-de-nos-libraires-562637-81-127.html Télécharger le podcast : http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11591-17.09.2011ITEMA_20309335-0.mp3 Source originale : http://www.rentreelitteraire-flammarion.com/rentree-litteraire-danielarsand-2.html http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=57289 Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain Altinoglu Agenda - Parution d'un album de Roberto Alagna et Alain Altinoglu - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Roberto Alagna - Alain Altinoglu Lalo : Fiesque (Intégrale) Paru le 12 septembre 2011 chez Classics Jazz France Fidèle à son désir de ressusciter des oeuvres oubliées ou méconnues du répertoire lyrique français, Roberto Alagna participait en 2006 dans le cadre du Festival de Montpellier aux représentations de Fiesque, d'Edouard Lalo (Namouna, et l'extraordinaire Roi d'Ys, synthèse suprême avec Gwendoline de l'opéra romantique allemand et de la philosophie française de l'époque en terme de légèreté, transparence, et raffinement orchestral). Ce premier opéra de Lalo (1868) est une révélation, et la création montpelliéraine est désormais sauvegardée par ce coffret exceptionnel. Compositeur : Edouard Lalo Artiste principal : Roberto Alagna Vendu avec livret numérique en PDF http://www.qobuz.com/album/roberto-alagna-orchestre-national-demontpellier-languedoc-roussillon-choeur-de-la-radio-lettone-alainaltinoglu-sigvards-klava-jocelyne-dienst-fiesque/0002894764600 Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’Europe Agenda - Paris & Pau : Colloque sur les Tsiganes d’Europe Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le colloque « Tsiganes, Nomades : un malentendu européen » se tiendra à Paris et à Pau en octobre et novembre 2011. Au-delà de la politique de démantèlement des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de l’Europe, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à expulser un corps étranger. Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette construction politique et culturelle, sur la réalité de l’histoire vécue par ces populations et communautés, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Selon les dates, le colloque aura lieu dans différents établissements (voir lieux et programmes dans le document à télécharger en pdf) : Mémorial de la Shoah | 6 octobre 2011 Université Paris 8 | 7 octobre 2011 Institut Hongrois | 8 octobre 2011 Petit Palais | 9 octobre 2011 Ce colloque scientifique sera composé de deux volets : A Paris, du 6 au 9 octobre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : un malentendu européen. Entrée libre et ouverte au public. Attention, inscription obligatoire pour la journée du 6 octobre (Mémorial de la Shoah : 01 53 01 17 42). A Pau, les 24 et 25 novembre 2011, « Tsiganes », « Nomades » : le cas français. Il sera accompagné d'un cycle de films au cinéma Trois Luxembourg, du 5 au 11 octobre 2011. Au-delà de la politique de démantèlement des « camps » et d’expulsion des « Roms » lancée par l’Etat français en juillet 2010, les mesures de ségrégation contre les « Tsiganes » se multiplient dans l’ensemble de l’Europe, différemment à l’Ouest et à l’Est, mais partout elles tendent à expulser un corps étranger. Il existe à présent à l’échelle européenne une « question Rom » que les revendications identitaires transnationales, porteuses d’équivoques, rendent peut-être plus redoutable encore. Cette production politique d’indésirables au sein des Etats-nations n’est pas une exception. Mais elle se nourrit ici d’une construction d’altérité spécifique, mélange de mépris culturel, de peur sociale et de haine raciale qui renvoie à l’image que l’Europe a d’elle-même, de son histoire, de sa vocation et de son destin. Que signifie cette hantise d’un supposé peuple nomade dont les membres deviennent autant d’« étrangers de l’intérieur » parmi les nations, que celles-ci devraient assimiler ou éliminer ? Comment cette représentation d’un Autre européen a-t-elle pu et peut-elle encore se construire et parfois de manière interactive ? Quelle en est la fonction à l’heure de l’Union européenne et de la mondialisation ? Que dit-elle du collectif qui continue de produire et recycler cette image et les catégories ou mythes qui lui sont associées (race, tribus, peuple, nation, minorités)? Le projet de ce colloque est de réfléchir à la fois sur la situation politique présente, sur cette construction politique et culturelle, sur la réalité de l’histoire vécue par ces populations et communautés, et sur la manière dont ces groupes se construisent au plan social et symbolique. Il concerne donc plusieurs champs disciplinaires à la fois, que le colloque devra tenter de couvrir : histoire, sciences sociales et politiques, philosophie, anthropologie, littérature, linguistique. Au-delà des questions de représentation, sera posée pour finir celle d'une littérature "tsigane". On reviendra d'abord à l'histoire écrite et à écrire : au non-évènement du génocide, à la coupure qu'il n'a pas été, à la mémoire qu'il n'a pas produite. http://www.tsiganes-nomades-un-malentendueuropeen.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid =2 Détail de l’argumentaire et résumé des interventions : www.tsiganes-nomades-un-malentendu-europeen.com TÉLÉCHARGER : Programmes du colloque http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57108 Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident Agenda - Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org bibliosurf.com Phebus, 06/10/2011 - 608 p - ISBN 9782752906694 Le livre "Le tigre en flammes : le génocide arménien et la réponse de l’Amérique et de l’Occident" de Peter Balakiam Présentation de l'éditeur Si l’on évoque souvent l’horreur du génocide arménien, la plupart d’entre nous ignorent la réalité de ce qui s’est vraiment passé en Turquie dans les années 1894-1896, puis en 1915-1916. Peter Balakian établit un compte rendu aussi exhaustif que possible des faits commis ou « couverts » à l’époque par les autorités turques. Son grand mérite est aussi de resituer le génocide dans une perspective stratégique globale et d’analyser les calculs et les intérêts des grandes puissances engagées dans le premier conflit mondial. Pétrole, colonialisme, rivalités européennes, démembrement de la Turquie au moyen de la cause arménienne sans se soucier des victimes... Le Tigre en flammes nous tend un miroir, aussi fascinant qu’inquiétant, nous montrant les dessous des cartes et la relation même que notre civilisation entretient avec la realpolitik, la notion de vie humaine et les massacres de masse. http://www.bibliosurf.com/Le-tigre-en-flammes-le-genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=57089 SITES GENOCIDE & NEGATIONNISME Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mijournée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0