Ecole Supérieure des Professions Immobilières
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- RCS
Or, conséquences : dans un bail civil, il n’y a pas de RCS.
Fort de son constat, les juges du fond ont opérés un revirement conséquent de jurisprudence
à travers successivement un premier arrêt rendu le 17.05.02 en assemblée plénière de la cour
de cassation. Un deuxième arrêt confirmatif rendu le 09/02/05 par la troisième chambre civile
(cour de cassation).
Conséquences : depuis cette époque, une activité civile optant de son plein gré pour le statut
des baux commerciaux, est protégée lors du renouvellement et a donc droit au maintien dans
les lieux même s’il ne remplit pas la condition d’immatriculation.
A contrario, un bailleur qui entend refuser le renouvellement, doit proposer dans le congé
que son refus soit assorti d’une proposition d’indemnisation d’éviction.
2.2 BAIL PRO BAIL COMMERCIAL
Ce processus consiste à permettre à une profession libérale de bénéficier pleinement du
statut des baux commerciaux (si le bailleur est d’accord). Or, ce processus a donné lieu
jusqu’à la promulgation de la LME du 4/08/08 à d’important contentieux et donc, a des
actions en nullité (totale ou partielle) de certains baux
3 époques sont donc à analyser :
- avant l’apparition du statut spécifique des baux professionnels (1986) : en pratique, biens
des professions libérales étaient alors titulaires soit d’un bail civil, soit d’un bail mixte, soit
d’un bail commercial
- à compter de la promulgation de l’article 57-A de la loi du 23-12-86, l’apparition de ces
nouvelles dispositions sont intégralement d’ordre public, a parfois engendré des situations
contentieuses. :
Certains locataires ayant signé un bail commercial, ont malgré tout revendiqués
l’application d’une des dispositions d’ordre public des baux professionnels. Celles-ci
permettant à un locataire de dénoncer à TOUT MOMENT son bail, moyennant un
préavis de 6 mois. Or les bailleurs ont refuser dans biens des cas, cette résiliation, au
motif que le statut des baux commerciaux prévoit une faculté de résiliation triennale et
donc pas à n’importe quel moment.
Certains bailleurs prétextant que la conclusion du bail commercial était en quelque
sorte liée à une erreur rédactionnelle, refuser d’accompagner le refus d’une offre