2 pièges à éviter sur la définition de l`accident de travail

2 pièges à éviter sur la définition
de l’accident de travail
Le malaise
Tout accident par le fait ou à l’occasion du travail est à priori, un accident de
travail. C’est celui qui le conteste (patron, CPAM) d’apporter la preuve que le
dit malaise y est complètement étranger.
L’employeur est obligé de déclarer même s’il est en désaccord, quitte à
contester ensuite à la CPAM. C’est ce qu’on appelle « la présomption
d’imputabilité ». Cela est particulièrement important en cas d’accident
cardiaque ou AVC, y compris mortel.
Le temps et le lieu
Ce n’est pas l’événement sur le temps de travail effectif qui définit l’accident
de travail, mais le lien de subordination ainsi :
Est un accident de travail, un accident survenu sur le parking, les
vestiaires, la cantine, les voies de circulation dès lors que l’on est
passé sous l’autorité de l’employeur même si on n’est pas payé.
Est un accident, tout accident en mission car le lien de subordination
est alors permanent, même la nuit dans votre chambre d’hôtel, si vous
faites un malaise cardiaque par exemple.
Voir articles L411-1 et 2 du code de la sécurité sociale et
charte des ATMP rédigée par la CNAMTS
Voir malaise Denis NOUVEL, TOTALPETROCHEMICALS à
Gonfreville, en mission à Paris.
Voir malaise mortel d’un docker au Havre (dossier défendu par
son syndicat)
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