
 
La complexité=l’incertain, l’imprévisible sur lequel nous n’avons aucune emprise,  et 
qui échappe à notre compréhension. 
Pourtant on cherche à la gérer. Mais la complexité est t-elle gérable ?  N’est-il pas  
contradictoire  de  vouloir  gouverner  l’incertain,  l’instable,  qui  par  définition 
échappent à l’entendement ?   Il semble qu’il faut s’en accommoder. 
 
 
    3.2.2 Dans le cadre des entreprises 
 
D’autres  facteurs  concourent  à  augmenter  la  complexité  au  niveau  des  entreprises. 
Ainsi  le  phénomène  d’individualisation  de  l’individu,  qui  souhaite  exprimer  ses 
propres valeurs conduit à revoir les règles de management traditionnelles. Il faut être 
attentif aux motivations des acteurs de l’organisation  
Le  passage  d’une  production  de  masse,  de  produits  standardisés  à  une  production 
plus  sélective,  différenciée  répondant  aux  attentes  du  consommateur  devenu  plus 
versatile,  a  aussi  remis  en  cause  l’organisation  scientifique  du  travail  portée  par  le 
Taylorisme et le Fordisme.  
Autre  facteur  de  complexité  :  l’interdépendance  accrue  de  l’entreprise  avec  son 
environnement. Les entreprises développent des accords de coopération ou bien des 
réseaux  d’alliances  dans  le  but  bien  souvent  de  réduire  les  coûts  des  technologies 
onéreuses ou pour l’échange de compétences 
La  complexification  est  liée  à  la  mondialisation,  provoquée  et  soutenue  par  les 
progrès  des  moyens  de  transport  et  surtout  les  nouvelles  technologies  de 
l’information et de la communication,  liée à la circulation accélérée des informations 
:  les  nouvelles  technologies  de  l’information  réduisent  les  distances  spatio-
temporelles.  Il  en  découle    un  flot  d’information  continu  qui  rend  difficile  leur 
assimilation par les acteurs concernés.  
La clé de la réussite : anticiper, être visionnaire dans son domaine de compétence. Il 
ne s’agit plus seulement de réagir  face aux phénomènes mais d’aller au devant afin 
de prévenir tous les risques. 
 
 
  3.3 Les autres facteurs 
 
Cette attention, portée à la gestion collective des savoirs, est aussi motivée par divers 
contextes    3.3.1 Le turnover du personnel  
 
Capitalisation du savoir-faire pour faire face au  départ  de  la  main  d’oeuvre  d’une 
entreprise,  au  turnover.  Réel  risque  de  perte,  de  fuite  du  savoir,  surtout  celui 
potentiellement utile. 
 
    3.3.2 La mutation du marché de l’emploi