L’équilibre macroéconomique keynésien.
Œuvre principale = théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie.
Chez Keynes, on s’intéresse aux grandes fonctions économiques, au niveau
macroéconomique. Le but est l’emploi.
L’approche keynésienne privilégie la production et l’emploi. Le but est
d’analyser leurs facteurs qui déterminent leur volume et d’analyser leur
variation.
Alain Barère définit l’économie de Keynes comme une économie monétaire de
production.
La monnaie est introduite dans le modèle dès le début du processus de
production (dès le départ).
Analyse en terme de circuit → on prend en compte les relations entre les
agrégats.
L’environnement est considéré comme incertain et non probabilisable.
Les évènements futurs ne peuvent être qu’escomptés et anticipés.
Les agents économiques face à cette incertitude ont un comportement
d’anticipation. Keynes parle d’anticipation conventionnelle.
Les agents ont tendance à conformer leur décision à celle de l’opinion publique,
commune telle qu’ils la pressentent.
Les volumes de la production et de l’emploi sont déterminés par la demande
globale escomptée qui est l’anticipation des recettes attendues de la vente de la
production
L’ajustement de l’offre et de la demande globale, dans ce modèle, est réalisé
quand les anticipations sont confirmées par le comportement des agents.
Section 1 : Les ajustements de la théorie keynésienne.
Le principe de la demande effective.
Pour Keynes, l’emploi n’est pas déterminé sur le marché du travail par
confrontation de l’offre et de la demande de travail. L’emploi résulte de
l’équilibre sur le marché des biens et services.
I : Définition de la demande effective De.
La demande effective est la somme des dépenses en monnaie effectuées pour
l’achat des biens de consommation et d’investissement tels que les entrepreneurs
les prévoient lorsqu’ils décident de la production à entreprendre et du volume de
l’emploi à mettre en œuvre.