-Adjectifs (souvent antéposés) : pauvre homme
-A l’oral : intonations (reproduites par les marques typographiques à l’écrit)
Etude : Les aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre, P 370 ; marques d’émotion.
B – Les marques du jugement, aspect évaluatif
L’émotion relève de la passion, et le jugement de la raison. L’énonciateur pour porter
un jugement sur ce dont il parle, pour évaluer le bon et le mauvais, dispose d’une quantité de
moyens :
-Les noms : en plus de leur dénotation, il sont chargés d’un connotation.
*Péjoratif : imbécile, Mélioratif : génie.
* Les suffixes apportent une connotation : -ard, -asse (fuyard,
paperasse…)
*dérivés d’adjectifs de jugement (la corruption<corrompu, vanité<vain,
vaniteux)
-Adjectifs : belle/laide, …
-Verbes : mériter, récidiver, ricaner. Un suffixe parfois donne une connotation
péjorative : criailler
-Adverbes : vilainement, superbement…
-Niveau de langue : bas, moyen, élevé, caractérise la personne qui parle.
Etude : Les aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre, P 375 ; marques du jugement.
Adj : grotesque, bête, aigre, amusant, cher, originale, perdue, très cher
N : (de) crapaud, (d’)araignée, faquin, hombre, codille
V : « fourrée », « ménagez-vous », en riant, brailla, jouait
Interj : « diantre », « eh »
P. non verbale : « perdue pour l’éternité » (perdue=PP adj.)
C – Les termes modalisateurs
Ils indiquent le degrés de certitude de l’énonciateur vis-à-vis de son énoncé.
Catégories : vrai, faux, incertain.
-Verbes : douter, assurer, croire, sembler. Modes du verbe (conditionnel ou
subjonctif marquent l’éventualité ou la condition)
-Adverbes : sûrement, sans aucun doute, peut-être
D – Les types de discours
Selon le type de discours, l’énonciateur s’efface plus ou moins derrière les paroles
d’autrui. 1-discours direct. L’énonciateur reproduit les paroles de quelqu’un telles
quelles, comme si nous étions au théâtre.
2-discours indirect. Paroles d’autrui filtrées par l’énonciateur, not. Grâce aux
verbes introducteurs (brailler etc.)
3-discours indirect libre. Paroles prononcées intégrées dans le discours de
l’énonciateur. Ambiguïté fondamentale, qui dit quoi ? Flaubert se sert
beaucoup de ce procédé.