N°1 L’inauguration du festival SKENADO Une première pièce de Noëlle Renaude Nous avons vu la pièce Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux. C’est une adaptation de Noëlle Renaude qui a été interprétée par les élèves du Lycée Edouard Herriot de Sainte-Savine. La pièce commence par une chanson qui pourrait résumer l’histoire Nous avons vu là un et se clôture par cette même chanson. Le décor, original, est extrait : la pièce au total identique pour toutes les saynètes : de nombreux cartons qui servent dure près de 12 heures de bureaux, comptoir de boucherie, table… Les costumes sont très et 1500 personnages ! simples : noirs, sans doute pour être tous pareils, dire que l’on est tous pareils. La pièce est composée de nombreuses saynètes, comme différentes petites histoires… On a pu y voir plusieurs personnages : la charcutière et le boudin de son mari, une classe en train de faire une dictée, une responsable de magasin, une femme cherchant du travail… En solo ou à plusieurs, le jeu des acteurs reste irréprochable même si quelques spectateurs parlaient pendant la pièce. Une des difficultés rencontrées : réussir à être bien calés pour les scènes de groupes. Malgré toutes ces saynètes, les acteurs ne quittent jamais la scène : ils se cachent derrière les caisses derrière lesquelles on peut aussi les voir. Une bonne mise en scène et un bon travail d’équipe pour débuter le festival ! La rue du docteur… Un problème pour les voisins ! La pièce de théâtre jouée par le lycée Joliot Curie durait à peu près 1heure. Jouée par 15 personnes environ, elle était constituée de plusieurs sketches. L’un des comédiens n’a Des voisins vivaient avec indifférence, dans une rue sans nom, ce qui pu arriver qu’à 9h45, ne changeait rien au cours de leur vie. Dès que la mairie a attribué un nom, les habitants n’étaient pas d’accord, puis s’apercevant que cela juste avant de jouer ! n’avait aucune importance, ils se mirent d’accord autour d’un verre de l’amitié pour créer une chorale, action plus sympathique et constructive. Cela a rapproché les gens de façon sympathique et dynamique. Il n’y avait pas beaucoup de décors - un porte-manteaux avec une pancarte où était inscrit « rue du docteur NALEPA » - mais on pouvait ainsi mieux voir les comédiens et leurs déplacements. Après chaque sketch, les spectateurs applaudissaient, ce qui prouve que beaucoup ont apprécié le spectacle - même si certains spectateurs ont perturbé la pièce ou fait des remarques lors du débat comme « t’a mangé un clown ce matin ! », que l’un des acteurs a vite repris avec humour. Improvisations Huit comédiens et un joker Pas de décor, mais deux équipes : les rouges et les blancs. Ces deux clans de quatre personnes se confrontent lors de petits sketchs avec un temps imparti de 1 à 3 minutes ( le maximum ). Un joker passait d’un groupe à l’autre. Il n’ y a pas de texte à apprendre car c’est de l’improvisation mais cela reste impressionnant de voir l’imagination et l’énergie des élèves du lycée Joliot Curie. Les thèmes étaient : - le petit cochon malade (2 min) maman m’a fait peur (1 min30) nous, on t’aime (1 min30) l’œuf à la coque (3 min) lâche la corde (1 min30) Les équipes n’ont que 20 secondes pour préparer l’histoire qu’ils vont faire ! Et la grande gagnante de ces improvisations est….. l’équipe des blancs !!! (3 à 2) Comment ça va pas ? Saint Joseph à Saint Joseph… Neuf élèves du collège Saint Joseph de Romilly sont venus présenter deux scènes. La pièce principale nous raconte l’histoire de gens qui ont du mal à comprendre et viennent assister aux cours du soir. Alphonse, un vieux sourd, Marco, pas fûté, Fleur, Simone et toutes les autres donnent du mal à l’institutrice… La pièce sera rejouée avec sa première partie à Romilly. Chaque personne avait un costume qui collait bien à son personnage. Le décor simple – 6 chaises et un tableau – a permis aux comédiens d’utiliser tout l’espace de la scène. Cette pièce a beaucoup plu grâce à son dynamisme et son humour, preuve en est, les spectateurs n’ont pas cessé de rire et d’applaudir tout le long du spectacle. - Elle disait que si elle parle dans les graves, elle peut parler un peu plus fort. - Qu’est-ce que tu dis ? Les articles de Turbulences et petits détails et de Pas la tête à ça paraîtront dans le numéro 2 de la gazette de Skénado.