- arrêtés préfectoraux de protection de biotope* des marais de

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- arrêtés préfectoraux de protection de biotope* des
marais de Curnic, lande de Kersidal et marais de la
Dour Red, tourbière du Mengleuz, de la montagne de
Botmeur, des landes de la Poterie, etc. ;
- sites Natura 2000 et notamment les sites « baie du
Mont Saint-Michel », « Monts d’Arrée centre et est »,
« marais de Mousterlin », « marais de Vilaine », « têtes
de bassin du Blavet et de l’Hyères », etc. ;
de protection foncière : acquisitions par les Conseils
généraux et le Conservatoire du littoral, acquisition par le
Parc naturel régional d’Armorique ;
d’acquisition et/ou de gestion conservatoire par des
associations naturalistes (FCBE, Bretagne vivante) ou
les fédérations départementales de chasseurs, avec la
Fondation Nationale pour la Protection des Habitats de la
Faune Sauvage.
À noter que les protections instituées par la loi « littoral »,
et notamment les espaces remarquables au titre de
l’article L.146-6 du code de l’urbanisme, contribuent à
préserver de nombreuses zones humides littorales de
l’urbanisation.
Un certain nombre de mesures contractuelles visent à
inciter à gérer ou à exploiter des milieux naturels dans
une optique de préservation de l’environnement et de la
biodiversité. Il s’agit des contrats de bassins versants*,
des contrats territoriaux milieux aquatiques, des contrats
Natura 2000 et des mesures agri-environnementales, qui
visent notamment les zones humides.
Au-delà de la mise en œuvre de pratiques adaptées,
des opérations de restauration de zones humides sont
réalisées dans le cadre des contrats de bassins versants*
ou de milieux aquatiques.
Restauration d’une zone
humide sur le marais
de Trouern (Côtes d’Armor).
3ème
PARTIE
Préambule : Ce paragraphe présente une synthèse des
enjeux identiés lors des travaux menés, d’une part, par
les ateliers préparatoires mis en place dans le cadre de
l’identication des constituants de la trame verte et bleue
régionale (cf. partie 1, paragraphe 2.1) et, d’autre part, par le
groupe d’expertise scientique (cf. partie 1, paragraphe 2.2).
Une partie des réexions et des échanges a identié des
enjeux qui ne relèvent pas directement des problématiques
de prise en compte de la biodiversité et des continuis
écologiques. Ils ne sont pas repris dans cette psentation.
Dans tous les cas, la préservation de la biodiversité des zones
humides ingre la maîtrise de la prolifération des espèces
invasives* et une nécessaire réexion sur le devenir des
plans d’eau en zone humide (en considérant les diérents
enjeux, en fonction des contextes).
Enn, une attention particulière doit être portée à la
préservation des tes de bassin versant* et des milieux
oligotrophes* qui leur sont associés.
Concernant les aspects fonctionnels, la restauration – ou
le maintien quand elles existent – des connexions entre les
cours d’eau et les zones humides est un élément essentiel
à privilégier. Concernant les rivières canalisées, les canaux
articiels et les grandes zones de marais, le maintien de
ces connexions renvoie à une gestion des niveaux d’eau
intégrant des objectifs de biodiversité.
Par contre, l’interconnexion des zones humides entre
bassins versants* ne doit pas être considérée comme
systématiquement à rechercher. Létablissement ou le
rétablissement de telles continuités doit être raisonné,
notamment au regard des risques par rapport à certaines
plantes invasives* ou par rapport à la suppression
d’isolements de populations, isolements intéressants en
raison de la fragilité de ces dernières (exemple de populations
d’écrevisses à pieds blancs).
Cet enjeu intègre deux aspects qui se révèlent être étroitement
imbriqués :
la conciliation entre la préservation des zones humides et
des différentes activités ou usages qui s’y développent :
activités agricoles et sylvicoles ;
activités industrielles ;
activités de loisirs : pêche, chasse, randonnée, etc. ;
l’évaluation et la valorisation de l’intérêt économique des
zones humides et des services qu’elles rendent, qu’il s’agisse
de l’épuration des eaux, de la régulation du ruissellement,
etc. (en valorisant le bilan entre les coûts et les avantages
retirés, y compris les coûts évités).
Note : Les intérêts économiques des zones humides sont
susceptibles de s’accroître dans le contexte des changements
climatiques pressentis, en même temps que ces derniers sont
susceptibles d’avoir des impacts signicatifs sur ces milieux
(ex : assèchement des têtes de bassin versant*).
De fon générale, cet enjeu renvoie à l’indispensable
préservation des zones humides au regard de leur « intérêt
général ». Leur préservation appart comme prioritaire
aussi bien pour leur richesse biologique que pour les services
quelles rendent à l’homme (protection de la qualité des eaux,
gulation de risques d’inondation, qualité des paysages et
du cadre de vie, etc.).
Cette préservation passe, en premier lieu, par la prise en
compte des zones humides dans toute planication et dans
tout aménagement du territoire, notamment dans les projets
d’infrastructures et dans les zones de forte pression foncière
que sont les zones urbaines et les zones littorales.
Cette préservation repose, en second lieu, sur des inter-
ventions, intégrant à la fois les spécicités des habitats,
des espèces et de leurs fonctions. Ces interventions peuvent
consister en un entretien, reposant notamment sur des
activités agricoles adaptées assurant l’ouverture du milieu ou
en des travaux de restauration.
2.4 LES ENJEUX DE LA SOUS-TRAME ZONES HUMIDES
La prise en compte des zones
humides et de leurs fonctionnalités
par une gestion adaptée
La conciliation des aspects
économiques et écologiques
La reconnaissance des services
rendus par les zones humides
Schéma Régional de Cohérence Écologique de Bretagne RAPPORT 1
Diagnostic et enjeux
LA SOUS-TRAME ZONES HUMIDES
Cet enjeu intègre trois aspects diérents mais
complé mentaires :
identication des zones humides selon des méthodes
d’inventaires et de cartographie homogènes à l’échelle
de la région. Il est à noter qu’une telle harmonisation peut
contribuer à une meilleure prise en compte et protection
des zones humides au travers des diérents documents
d’urbanisme ;
amélioration des connaissances relatives aux habitats,
aux espèces et aux fonctionnalités des zones humides et
de leur ecacité ;
identication des zones humides dégradées en vue
de l’établissement d’un plan de reconquête. Les
transformations, les dégradations des zones humides
peuvent avoir diverses origines et le diagnostic de ces
espaces dégradés est important car ils constituent des
secteurs à cibler pour la mise en œuvre de mesures de
restauration (restauration de la qualité de l’eau, mesures
compensatoires du projet, etc.).
Ce dernier point peut être relié à un aspect essentiel
pour les acteurs, à savoir l’identication des mesures
compensatoires pouvant être mises en œuvre suite à la
destruction d’une zone humide ainsi que lanition des
thodes de suivi et d’évaluation de ces mesures.
Cet enjeu s’inscrit dans la continuité du précédent.
Il subsiste encore un important travail d’information et
de sensibilisation par rapport aux valeurs, et aux intérêts
écologiques des zones humides, ainsi qu’aux services
rendus par ces milieux.
La préservation et la reconquête de la ressource en eau tant
en termes qualitatif que quantitatif ont été rappelées comme
étant un enjeu essentiel à l’échelle de la région.
À cet égard, il est mis l’accent sur l’importance de la gestion
de l’érosion des sols à l’échelle des bassins versants*.
La connaissance et l’identication
des zones humides
L’information et la sensibilisation
La ressource en eau
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RAPPORT 1
Diagnostic et enjeux
Avant-propos
Ce troisième chapitre est consacré à la sous-trame
landes et pelouses, qui comprend l’ensemble des landes,
pelouses et tourbières, qu’elles soient littorales
ou intérieures, et les tourbières (cf. préambule
de la présente partie).
Il s’attache à établir un diagnostic en présentant l’état
des milieux (cf. paragraphe 3.1) et les facteurs
et pressions expliquant cet état (cf. paragraphe 3.2).
La description – synthétique – des milieux constitutifs
de la sous-trame landes, pelouses et tourbières
est l’objet du paragraphe 3.3 de la partie 2.
Concernant les actions (cf. paragraphe 3.3), il s’agit
d’une présentation synthétique des actions ciblées
en faveur de la sous-trame landes, pelouses
et tourbières, le lecteur trouvant un exposé de l’ensemble
des actions engagées en faveur de la biodiversité
dans le chapitre 5 de la partie 2.
Contenu du chapitre
Schéma Régional de Cohérence Écologique de Bretagne
LA SOUS-TRAME
LANDES, PELOUSES
ET TOURBIÈRES
CHAPITRE 3
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265
3.1 L’état des milieux et la richesse écologique des landes,
pelouses et tourbières bretonnes P266
3.2 Les facteurs et pressions inuençant les landes,
pelouses et tourbières bretonnes P271
3.3 Les actions en faveur des landes, pelouses
et tourbières bretonnes P273
3.4 Les enjeux de la sous-trame landes, pelouses
et tourbières P274
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