
Lors de l’agression israélienne en avril 1996, toutes les forces du Pays se sont unies pour la
dénoncer. Elles ont par conséquent témoigné de la solidité de l’entente nationale. Notre droit à la
résistance face à l’occupation israélienne a été reconnu par toutes les instances internationales et
nous avions abouti à la conclusion d’un accord multilatéral connu sous le nom « Les Arrangements
d’avril 1996 ». Malgré qu’Israël essaie par tous les moyens de s’en défiler, il n’en demeure pas
moins une grande réalisation due à l’intervention du Président Hafez El-Assad, de l’aide du
Gouvernement français et du Président Jacques Chirac. Et le congrès des « Amis du Liban » tenu à
Washington, appuyé par le Président Clinton, était une manifestation internationale en faveur du
Liban. En effet, la mesure d’interdiction, relative au voyage des ressortissants américains au Liban a
été levée.
Les visites qui se sont succédées des grands responsables du monde ont confirmé leur confiance
dans le régime et ses réalisations. Nous citons les visites du Saint-Père Jean-paul II, celles du
Président Jacques Chirac exprimant ainsi la place particulière qu’a la France pour le Liban et celles
des Présidents : l’Italien Oscaro Scalfaro ; l’Argentin Carlos Menem, l’Algérien Chadli Ben Jédid,
le prince et le prince héritier du Koweït, Cheikh Jaber Ahmed Sabbah et Cheikh Saad Abdallah ; les
premiers ministres : l’Egyptien, Docteur kamal Janzouri, l’Italien Romano Prodi, le Malésien
Mahathir Mohammad, les ministres des Affaires étrangères : des Etats-Unis, Madeleine Albright, de
la France, Hervé de Charrette et de l’Egypte, Omar moussa ainsi que les visites d’autres missions
ministérielles venant des pays amis ou voisins. A signaler, notamment, la visite du prince héritier du
Royaume d’Arabie saoudite, Abdallah Ben Abdel Aziz, qui était placée sous le signe de la
confiance et de la consolidation des relations libano-saoudienne.
Les relations libano-syriennes ont été renforcées grâce au patronage et au suivi persévérant du
Président Hafez El-Assad, aux réunions tenues entre les deux gouvernements sans parler des visites
rendues par le vice-Président Abdel Halim Khadam, le Premier ministre Mahmoud El-Zohbi et le
ministre des Affaires étrangères Farouk Al Chareh.
Toutes ces visites ont eu un impact et des retombées sur l’économie nationale, son développement
et sa croissance.
Toutes les réalisations internes et les relations extérieures ont été conduites par une orientation
commune entre le Président de la République, le Président du Parlement et le Gouvernement. Elles
étaient fondamentalement basées sur l’appui national des différentes forces politiques, sociales,
économiques et des partenaires sociaux.