stock, à l’étranger, de capital est passé de 68 milliards de dollars en
1960 à 1650 milliards en 1993. 115 millions de travailleurs dans le
monde. Sont employés par les multinationales
- Ensuite, la globalisation financière, basée sur la mobilité de
l’argent grâce à l’interconnexion informatique et s’appuyant
évidemment sur la déréglementation, le décloisonnement et la
désintermédiation, qui engendre la déconnexion croissante entre la
production, l’échange, et la sphère financière spéculative. Les
transactions quotidiennes sur le marché des devises sont, aujourd’hui,
plus grandes que les réserves officielles internationales en monnaie
étrangère. Les transactions opérées sur les marchés de change
atteignent 1200 milliards de dollars par jour soit 50 fois plus que les
flux réels de marchandises.
- En outre, l’essor quantitatif des échanges internationaux,
proportionnellement à l’accroissement de la production mondiale, et
en modifiant la configuration des échanges au détriment des matières
premières et au profit des produits manufacturés. En valeur les
exportations mondiales de biens et services ont dépassé 6500 milliards
de dollars en 1997
- Enfin, l’explosion de la communication et l’information ; Des
millions de kilomètres de fibre optique se croisent en permanence et
relient des continents. Et 24 heures sur 24, des contrats, des
transactions des informations de toutes sortes traversent les fuseaux
horaires, les frontières et les cultures. Les nouvelles routes
commerciales sont des éclat de laser et des rayons de satellites. Les
marchandises transportées sont le savoir et la technologie.
A entendre cela, certains ont la chair de poule ; d’autres en
raffolent, au contraire, parce que c’est l’avènement d’un nouveau
modèle de société, d’un nouveau «paradigme social» comme disent
les spécialistes en la matière.
Alors que d’aucuns soutiennent que la mondialisation annonce la
fin des conflits ou la « La fin de l’Histoire » comme dirait
FUJUYAMA ; d’autres pensent qu’elle offre l’occasion à tous d’y