JOURNAL *********************************************************** SOCIAL Dans son 7e rapport 2012, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale souligne qu’en 2009, 13,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire Le septième rapport de l’ONPES, «Crise économique, marché du travail et pauvreté » qui a été remis à Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale souligne qu’en 2009, «13,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté monétaire à 60 % du niveau de vie médian (+ 0,5 point en un an). Cela représente 8,2 millions de personnes (+ 350 000 sur douze mois)». Cette augmentation fait suite à une relative stabilité au cours de la décennie 2000-2009, marquée par un point bas en 2004.Toujours en 2009, «7,5 % de la population vit en dessous du seuil de 50 % du revenu médian (795 euros), soit 4,5 millions de personnes (+0,4 point en un an)».Le taux de pauvreté en conditions de vie, «qui mesure l'absence ou la difficulté d'accès à des biens ou à des consommations d'usage ordinaire, diminue et passe de 14,7 % à 12,6 % entre 2004 et 2009».Toutefois, « les estimations pour l’année 2010 indiquent une interruption de cette tendance, la pauvreté en conditions de vie touchant 13,3 % de la population ».La hausse de la pauvreté touche différemment les ménages et les territoires. Ainsi, «près d’un tiers des familles monoparentales (soit 2,3 fois plus que l’ensemble de la population) et 21 % des familles nombreuses sont confrontées à la pauvreté monétaire. Ce pourcentage est également élevé chez les jeunes de 18 à 24 ans (22,5 %), les enfants (18 %) et les femmes de plus de 75 ans (12,4 %).En outre, la pauvreté est inégalement répartie sur le territoire. Dans « les cinq départements les plus pauvres le taux de pauvreté est deux fois plus élevé que dans les cinq départements les moins touchés par la pauvreté (19,7 % contre 8,8 %). Il atteint presque 23 % en Seine Saint-Denis, 20 % dans l’Aude, la Corse, la Creuse, le Pasde-Calais ou les Pyrénées Orientales. À l’inverse, le taux de pauvreté monétaire est inférieur à 10 % dans les départements franciliens (hors 93), en Savoie et Haute-Savoie. Si la région Île-de-France se situe en dessous de la moyenne nationale, elle concentre le plus grand nombre de personnes pauvres et se distingue par une intensité de la pauvreté parmi les plusélevées (20,6 % contre 18,9 % en moyenne). Contrairement à une idée reçue, le taux de pauvreté monétaire en zone rurale est supérieur à celui enregistré en zone urbaine (en 2008, 14,4 % contre 12,7 %). Néanmoins, il est nettement plus élevé «dans les zones urbaines sensibles (32,4 % en 2009)».Pour accéder au rapport 2012, utiliser le lien cidessous. *********************************************************** FINANCES En 2011, le déficit s’élève à 5,2 % du PIB et le besoin de financement des administrations publiques locales progresse de + 0,9 Md€ Selon les premiers résultats des comptes nationaux des administrations publiques pour l’année 2011, publiés aujourd’hui par l’INSEE (1), le solde public notifié pour 2011 (indicateur de finances publiques que les États membres de l’Union Européenne notifient début mars et début septembre à la Commission Européenne conformément au traité de Maastricht) s’établit « à -103,1 milliards d’euros, soit -5,2 % du PIB, contre -7,1 % du PIB en 2010». Selon l’Insee, «cette amélioration en part de PIB provient à la fois du dynamisme des recettes, qui passent de 49,5 % à 50,7 % du PIB, et de la modération des dépenses, qui passent de 56,6 % à 55,9 % du PIB». La dette publique, au sens de Maastricht, notifiée s’élève fin 2011 à 1 717,3 Md€. Elle s’est accrue de +122,1 Md€ après +101,7 Md€ fin 2010. Elle correspond à la dette brute consolidée en valeur nominale du secteur des administrations publiques. Elle atteint «85,8 % du PIB fin 2011, après 82,3 % fin 2010 (soit +3,5 points de PIB).La progression de la dette publique nette est moindre : elle s’établit à 78,6 % du PIB, après 76,1 % en 2010». La contribution des administrations publiques locales à la dette atteint 166,3 Md€ fin 2011 contre 161,1 Md€ fin 2010, une hausse en lien avec leur besoin de financement (+0,9 Md€) et l’augmentation de leurs dépôts (+3,5 Md€). La contribution de l’État à la dette publique a progressé de 90,3 Md€, une variation un peu plus importante que son besoin de financement. La différence résulte d’une augmentation de sa trésorerie (+5,9 Md€) ainsi que des prêts accordés aux pays en difficulté de la zone Euro (+10,4 Md€). À l’inverse, l’État bénéficie du remboursement d’une partie des prêts accordés au secteur automobile (4,0 Md€). La dette des organismes divers d’administration centrale s’établit à 10,4 Md€ fin 2011, en diminution de 3,7 Md€, en raison du désendettement de la Société de Prise de Participation de l’Etat (SPPE ; -3,5 Md€), permis par le remboursement de ses prises de participations dans les banques. La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette publique augmente de +30,4 Md€ pour s’établir à 205,4 Md€ fin 2011. La variation de la dette, plus importante que celle du déficit, résulte notamment de l’augmentation de la trésorerie des caisses de sécurité sociale (+12 Md€). En ce qui concerne des dépenses, le ralentissement est notamment imputable à la faible progression des rémunérations qui «progressent de seulement +1,6 % après +2,1 % en 2010» et les consommations intermédiaires qui diminuent «de 1,5 % en raison de très faibles livraisons de matériels militaires en 2011 : hors cet effet, les consommations intermédiaires augmenteraient de 2,2 %». Les prestations sociales restent sur la même dynamique qu’en 2010 : «+3,1 % après +3,2 %. Les autres transferts et subventions sont en baisse (-0,8 %), en raison notamment de la non-reconduction des aides à l’emploi exceptionnelles accordées lors du plan de relance». Enfin, l’investissement public s’inscrit «en hausse modérée (+1,6 %) après une baisse marquée en 2010 (-8,0 %)». Les recettes continuent d’accélérer : elles augmentent de +5,9 %, après +3,3 % en 2010. Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 1,3 point en 2011 à 43,8 % du PIB, sous l’effet de la hausse des impôts (+7,8 %). Les impôts sur le revenu et le patrimoine augmentent notamment de +10,0 % : la progression des recettes fiscales provient aussi bien de l’impôt sur les sociétés (+8,7 Md€) que de la contribution sociale généralisée (+5,2 Md€, en raison de la mise en place de la taxation au fil de l’eau des revenus d’assurance-vie notamment) et de l’impôt sur le revenu (+3,6 Md€). De même, les impôts sur les produits et la production sont en hausse de 5,8 %, soutenus par des mesures nouvelles (hausse de la taxe sur les contrats d’assurance, suppression de la TVA réduite sur les offres « tripleplay » notamment). Les cotisations sociales accélèrent (+4,1 % après +2,0 %), en lien avec la reprise de la masse salariale et l’annualisation des allégements généraux de cotisations sociales. (1) Informations Rapides n° 82 - 30 mars 2012 «Comptes nationaux des administrations publiques - premiers résultats - année 2011Pour télécharger la note d’informa tion rapide (PDF 163 Ko), utiliser le lien ci-dessous *********************************************************** DÉVELOPPEMENT DURABLE Dimanche 1er avril, la 10e édition de la semaine du développement durable démarre partout en France Avec plus de 3 700 manifestations organis&#233;es en 2012, (340 expositions, 569 journ&#233;es d'animation, 124 portes ouvertes, 120 projections de films, 72 randonn&#233;es d&#233;couverte, 55 concours, 286 conf&#233;rences, 27 festivals...) la semaine du d&#233;veloppement durable s'impose, ann&#233;e apr&#232;s ann&#233;e, comme le grand rendez-vous de la consommation et de l'action responsables. Dix ans apr&#232;s la premi&#232;re &#233;dition &#171;le succ&#232;s se confirme et la mobilisation des porteurs de projets - collectivit&#233;s, associations, &#233;tablissements scolaires, entreprises...- est toujours aussi forte &#187;, passant de 1.400 en 2003 &#224; plus de 3.700 en 2012 <br />Dans un communiqu&#233;, le minist&#232;re du D&#233;veloppement durable indique qu'il a choisi cette ann&#233;e &#171;de faire conna&#238;tre et de valoriser l'information environnementale qui nous aide petit &#224; petit &#224; devenir des consommateurs &#233;clair&#233;s &#187; (affichage environnemental des produits de consommation, &#233;colabels, &#233;tiquette sur les produits de construction et de d&#233;coration pour am&#233;liorer la qualit&#233; de l'air int&#233;rieur).<br />Il rappelle que &#171;les fran&#231;ais de plus en plus sensibles au d&#233;veloppement durable : A la question &#171; avez-vous d&#233;j&#224; entendu parler de la notion de d&#233;veloppement durable ?&#187;, 87% des Fran&#231;ais r&#233;pondent oui en 2011 contre seulement 23% en 2002. &#187;<br />En outre d'important progr&#232;s ont &#233;t&#233; r&#233;alis&#233;s en ce qui concerne les d&#233;chets. Ainsi, on &#171;comptait 374 kg d'ordures m&#233;nag&#232;res par habitant en 2009, soit d&#233;j&#224; 16 kg de moins qu'en 2008&#187;.<br />En outre, la consommation d'eau potable des m&#233;nages s'&#233;tablit en moyenne &#224; 151 litres par jour et par habitant en 2008, contre 165 litres en 2004, soit une diminution de plus de 2 % par an. Alors que &#171;les &#233;pisodes de s&#233;cheresse se multiplient en France, l'eau est de plus en plus per&#231;ue comme un bien pr&#233;cieux &#224; ne pas gaspiller. 86% des Fran&#231;ais d&#233;clarent ainsi faire attention &#224; leur consommation d'eau. 2 Fran&#231;ais sur 3 ferment le robinet pour &#233;viter le gaspillage inutile contre 1 sur deux il y a 15 ans&#187;. <br />Pour acc&#233;der &#224; une s&#233;lection de manifestations, t&#233;l&#233;charger le dossier de presse (PDF 574 Ko), en utilisant le lien ci-dessous. *********************************************************** AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE La conférence pour le développement de la vallée de la Seine est instituée Le décret, instituant une conférence pour le développement de la vallée de la Seine, est publié aujourd’hui au journal officiel. Lors du Conseil des ministre du 28 mars 2012, le Premier ministre a précisé que «le développement de la vallée de la Seine constitue l’acte II du Grand Paris » et répond à l'ambition du Gouvernement de «permettre à la métropole parisienne de renouer avec sa façade maritime et, dans la continuité de la réforme portuaire engagée en 2008, de relancer l’économie maritime et portuaire française».Ce projet «d’intérêt national» constitue un chantier majeur d'aménagement du territoire. Pour son développement, la vallée de la Seine doit bénéficier «d’une approche globale et cohérente traduisant une volonté commune et concertée de l’ensemble des acteurs». Tel est l’objet du décret qui crée une conférence pour le développement de la vallée de la Seine, composée à parité de représentants de l’État, des collectivités territoriales et du monde économique. Elle sera chargée d'approuver le projet-cadre commun définissant les grandes orientations pour le développement et l’aménagement de la vallée de la Seine.(1) Décret n° 2012-420 du 29 mars 2012 instituant une conférence pour le développement de la vallée de la Seine Pour télécharger le texte du décret, utiliser le lien ci-dessous. *********************************************************** ÉLUS LOCAUX Les 3, 4 et 5 avril, les 16e Assises de l’AMIF vont élus au Parc Floral à Paris réunir de nombreux Comme chaque ann&#233;e, les Assises de l'association des maires de l'&#206;le-de-France (AMIF) qui se tiendront les 3, 4 et 5 avril au Parc Floral de Paris, vont constituer un moment de r&#233;flexion des &#233;lus de la r&#233;gion &#206;le-de-France afin de donner &#171;du sens &#224; l'ambition que nous avons pour nos territoires mais aussi pour notre r&#233;gion Ile-de-France&#187;. La r&#233;flexion s'articulera autour de sujets qui touchent un grand de nombre de vos communes. Ainsi, dans un contexte &#233;conomique difficile, sera abord&#233;e la probl&#233;matique de nos finances locales et plus particuli&#232;rement de la mise en œuvre du Fonds national de p&#233;r&#233;quation des ressources (FPIC). Les &#233;lus seront interpell&#233;s sur la question de savoir si l'Ile-de-France est une r&#233;gion comme une autre et si, alors, elle paye pour les autres ? Dans la continuit&#233; des travaux ant&#233;rieurs sur le Grand Paris, les questions li&#233;es aux transports et &#224; l'urbanisme seront d&#233;battues &#171;en essayant de dessiner ensemble, &#233;lus et experts, la gare de demain &#187;. En mati&#232;re de gestion de l'eau, 70% des contrats vont &#234;tre renouvel&#233;s d'ici 2015 et une tendance &#224; la municipalisation semble se dessiner. C'est pourquoi une r&#233;flexion avec les acteurs priv&#233;s et publics sera engag&#233;e.<br />Egalement au programme : la pertinence de la vid&#233;o-surveillance, les atouts des NTIC dans la transformation du Grand Paris en m&#233;tropole mondiale, le poids des contraintes urbanistiques sur les politiques de sant&#233; et enfin l'importance de la cartographie des sous-sols dans la pr&#233;vention du risque pour l'&#233;lu.<br />Pour plus d'information sur les 16e utiliser le lien ci-dessous. Assises de l'AMIF, *********************************************************** JOURNAL OFFICIEL *********************************************************** 30/03/2012 PREMIER MINISTRE Décret n° 2012-420 du 29 mars 2012 instituant une conférence pour le développement de la vallée de la Seine *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT Décret n° 2012-421 du 28 mars 2012 portant classement du parc naturel régional des Préalpes d'Azur (région Provence-Alpes-Côte d'Azur) *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT Arrêté du 20 mars 2012 portant application de l'article R. 331-19-1 du code de l'environnement (composition du dossier de demande d'autorisation spéciale relative à l'organisation et au déroulement de manifestation publique dans le cœur du parc national) *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT Arrêté du 20 mars 2012 portant application de l'article R. 331-19-2 du code de l'environnement (demande d'autorisation spéciale de survol motorisé du cœur du parc national) *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT Arrêté du 20 mars 2012 portant application de l'article R. 331-26 du code de l'environnement (modalités d'organisation, par le préfet de département, de l'élection des maires et des représentants d'établissements publics de coopération intercommunale,lorsqu'elles n'ont pas été prévues par le décret de création du parc national) *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, DE L'OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L'IMMIGRATION Décret n° 2012-425 du 28 mars 2012 modifiant le décret n° 2005-1150 du 13 septembre 2005 relatif à la prestation de fidélisation et de reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaires (modification des dispositions spécifiques à Mayotte) *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, DE L'OUTRE-MER, DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET DE L'IMMIGRATION Arrêté du 26 mars 2012 portant ouverture d'un concours d'ingénieur terrritorial (centre de gestion de la fonction publique territoriale de la Guyane) *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE Décret n° 2012-426 du 28 mars 2012 portant adaptation d'une disposition relative au recouvrement des créances publiques pour faire suite à la fusion de la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE Décret du 29 mars 2012 prolongeant la validité de la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite « concession de Bagneaux » (Aube et Yonne) à la société Geopetrol SA *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE, DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE Décret du 29 mars 2012 prolongeant la validité de la concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dite « concession de Mothes » (Landes) à la société Vermilion REP SAS *********************************************************** 30/03/2012 MINISTÈRE DE LA FONCTION PUBLIQUE Arrêté du 13 mars 2012 portant ouverture de concours pour le recrutement des administrateurs territoriaux (session 2012) ***********************************************************