CAS CLINIQUE ANOREXIE MENTALE
Question 1 :
Éléments somatiques
→ amaigrissement : rapide et important, perte 10kg en 6mois, BMI<13
→ anorexie (symptôme) : lutte contre la faim et l'utilise pour perdre du poids, contrôle des aliments
(tri, cacher dans poches ou joues, faire chauffer pour enlever graisses)
→ aménorrhée : secondaire (après apparition 1ères règles), dernier signe à disparaître quand fin
anorexie
→ 15 ans (période péri-pubertaire)
→ malaise hypoglycémique, TA 95/60mmHg, pouls 50/min, 36°C (paramètres normaux pour une
anorexique), incapacité à se relever après s'être accroupie (due à épuisement), essoufflement
→ tachycardie orthostatique (très forte augmentation du pouls au levé, puis peut le rester qq min
encore après, normalisation met du temps à se mettre en place). Prise pouls couché, puis debout
après 2min station debout, si écart de 20pls/min = signe de gravité
→ acétone dans urine (prouve absence de prise alimentaire depuis 24h), densité 1030 (urines hyper
concentrées donc prouve restriction hydrique // 1015 = hyper diluées)
→ pâleur, lanugo, sécheresse cutanée, marbrures extrémités, œdèmes, lésions cutanées
Éléments psycho/comportementaux
→ dysmorphophobie (trouble de l'image du corps)
→ envahissement de la cuisine : prépare les repas (sait précisément ce qu'elle mange, peut compter
calories)
→ ralentissement psychomoteur : cherche ses mots, s'exprime lentement, répond de façon
parcellaire, trouble de l'idéation (difficulté à raccrocher idées aux mots), dû à extrême fatigabilité
→ pauvreté vie sociale et affective : peu d'amis, pas de petit ami
→ difficulté de concentration
→ hyperactivité sportive et scolaire : empêche de penser à d'autres choses
→ déni : parents et enfant (besoin de rien, va bien, déni de la maigreur et de la faim, déplacement
de la notion de plaisir : plaisir d'avoir faim au lieu de plaisir de manger = toxicomanie anorexique)
Question 2 :
Arrive dans une famille endeuillée, « enfant sauveur », remplace enfant décédé. Mais n'a pas réussi
à le remplacer, mère dépressive, n'est pas comblée.
Père essaye de prendre place de la mère défaillante. Inconscience que la fille grandit.
Dépendance affective très forte aux parents. Devient objet de fascination : représente réussite.
Jeune fille bloquée au stade de latence, ne passe pas par ré-actualisation du complexe d'œdipe (rejet
mère et attirance père dans contexte de sexualisation adulte).
Question 3 :
Calcul BMI à 14 ans = poids / taille² = 53 / 1,56² = 21,78
Question 4 :
Travail scolaire interdit : limiter hyperactivité
Pas de visites, appels, courriers : la centrer sur son problème, rompre avec habitudes familiales/
contexte conflictuel avec parents, mise à distance pour aider à réfléchir sur le sens de sa
maladie/ses relations/ ce qui l'a amenée là
Intérêt pour famille : mise à distance pour que chacun s'interroge sur fonctionnement relations
familiales, rôle et place de chacun
Phase de résistance.
Puis phase de lâcher prise avec parfois dépression. Prend conscience des relations établies dans la