GENETIQUE MEDICALE - Principe des études moléculaires
en Génétique Médicale,
Méthodes d’analyse des microlésions du Génome
utilisée de préférence et permet un diagnostic de certitude mais pose certains problèmes
dont les principaux sont que celle-ci est parfois lourde sur le plan technique (difficulté à
étudier les gènes de grande taille), parfois non concluante, et il faut également savoir
différencier les polymorphismes des mutations constitutionnelles délétères. De plus, dans le
cas du diagnostic prénatal, la contrainte de temps ajoute une difficulté supplémentaire.
Génétique moléculaire
L'objectif en génétique moléculaire est l'identification d'anomalies à l'échelle du gène.
Les mutations à l’échelle du gène peuvent être: la substitution d' un nucléotide
(principalement), l'insertion ou délétion de un à quelques nucléotides, l'insertion ou délétion
de quelques dizaines ou centaines de nucléotides.
Rappel: L'information génétique est contenue dans les exons qui sont les «séquences
codantes»
Comme la majorité des mutations pathogènes est localisée en séquence codante, l'analyse
se porte préférentiellement sur les exons (un exon comporte environ 150 pb ( 100 à 200 pb)
et les séquences codantes représentent 2 à 3 % de l'ADN).
Toutefois, le fait de se focaliser sur les exons induit le risque de ne pas détecter une
mutation qui se trouverai sur un intron (la taille des introns est variable, cela va jusqu'à des
milliers de pb). En outre, il est difficile de savoir si une mutation est délétère ou non en
région non codante avec les techniques actuelles. Quelques introns sont tout de même
étudiés en raison du phénomène d'épissage.
II.PCR
Lorsqu'on cherche à identifier une anomalie génétique, les études aux niveaux
moléculaires posent un problème: les faibles quantités de matériel. Les solutions à ce
problème peuvent être soit de travailler sur de plus grandes quantités de prélèvement, soit
l'amplification de la région d'intérêt.
La PCR ou polymerase chain reaction est une technique permettant d'amplifier en grande
quantité une région d'intérêt. Celle-ci est basée sur l'utilisation de courts fragments d'ADN
synthétiques (les amorces) complémentaires à la séquence d'intérêt (appariement) et d'une
enzyme ADN polymerase (Taq) qui permet d'amplifier/copier de manière fidèle un ADN
cible à partir de régions doubles brins (zones d'appariements ADN cible-amorces).
Ces amorces ou « primers » sont composées d'une vingtaine de nucléotides seulement pour
garantir leur fixation sur la région voulue. La précisons de l'endroit amplifié est donc
déterminée par les amorces.
Cette technique développée depuis les années 70 est à la base de l'analyse, de la détection
de pathogènes. Des PCR spécifiques sont utilisées en microbiologie pour étudier certains
virus ou bactéries.
La technique étant très sensible, il est important d'éviter les contaminations.
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