Thème 1 : Le financement de l’économie
Economie Terminale Mme Fortin 09/2009
Un peu d’actualités
A partir du texte ci-dessous, répondez aux questions suivantes :
1. Qui est Jean Claude Trichet ?
2. Quel est le niveau du taux d’intérêt directeur depuis mars 2009 ?
3. Pour quelles raisons la BCE a-t-elle décidé de le baisser ?
4. Faîtes un résumé de cet article sur votre tableau « Exemples et accroches pour le développement
structuré ».
REGARDEZ – Baisse historique du principal taux directeur de la BCE
Lepoint.fr (source AFP) le 5 mars 2009
La Banque centrale européenne (BCE) a abaissé jeudi son principal taux directeur d'un demi-point à 1,50 %, un
niveau sans précédent depuis la naissance de l'institution, il y a dix ans. La décision, qui vise à combattre une
récession qui s'aggrave en zone euro, était largement attendue par les économistes et les marchés. Et la BCE
pourrait aller plus loin puisqu'elle envisage encore d'abaisser son principal taux directeur, a déclaré son
président Jean-Claude Trichet au cours d'une conférence de presse jeudi. Le conseil n'exclut pas que le taux
puisse "descendre plus bas", a-t-il déclaré, soulignant les risques pesant sur l'économie de la zone euro.
Face à la détérioration rapide de l'économie de la zone euro accompagnée d'une résorption de l'inflation, le
taux directeur a été, depuis octobre, réduit à cinq reprises, passant de 3,75 % à 1,50 %. Plus tôt, la Banque
d'Angleterre (BoE) a réduit son taux d'un demi-point aussi, à 0,50 %, et a annoncé des mesures
d'assouplissement quantitatif pour stimuler l'économie.
Le taux directeur reste le principal outil dont dispose l'institution pour influer sur l'octroi de crédits et
contrôler l'évolution des prix en zone euro. Ainsi, les banques (commerciales) qui veulent se refinancer à
court terme peuvent le faire en payant un intérêt sur la somme qu'elles empruntent auprès des banques
centrales de leurs pays respectifs. Cet intérêt est calculé d'après le taux en cours à la BCE. Les banques
répercutent ensuite, en principe, ce loyer sur les intérêts des crédits qu'elles accordent à leurs propres
clients. En d'autres termes, plus le taux de la BCE est bas, plus le coût du crédit a des chances d'être bon
marché ce qui, en théorie, favorise la croissance. À l'inverse, une hausse du taux du crédit permet
théoriquement de ralentir la demande et par conséquent, d'éviter une surchauffe génératrice d'inflation. (...)