II – Le rôle de la politique budgétaire chez Keynes et ses

Sujet 8 : Politique budgétaire
Pourquoi les keynésiens préconisent-ils une politique budgétaire de relance et quelles en sont les conséquences ?
Intro :
La croissance économique est discontinue du fait de l’apparition de déséquilibres tels que l’inflation, le chômage, les déficits extérieurs. Alors que les
libéralistes prônent un équilibrage naturel du marché et un Etat gendarme, les keynésiens préconisent une intervention de l’Etat pour relancer l’économie.
Dans quelles mesures l’intervention de l’Etat, au moyen d’une politique budgétaire, peut-il relancer la croissance ? Quelles en sont ses conséquences ?
I. La politique budgétaire comme moyen de relance
a. La vision keynésienne
Les keynésiens affirment que la demande est moteur de la croissance. L’économie se construit ainsi autour de la consommation. Les prix et les salaires sont rigides
et l’économie s’ajuste par les quantités. Ainsi, il peut exister plusieurs équilibres qui ne correspondent pas forcément au plein emploi. L’Etat doit donc intervenir
pour palier au sous-emploi
b. Les instruments de la politique budgétaire
Les plans de relance de la politique budgétaire :
- mesures de soutien à la consommation -> action par les dépenses
- aides fiscales -> action par les recettes
- l’action en faveur de l’emploi -> action par les dépenses (multiplicateur keynésien)
Effet multiplicateur d’investissement : c’est la conséquence de l’investissement sur :
la croissance
et la distribution accrue de revenus
II. La conséquences de la politique budgétaire
a. Le poids de la dette
-> exemple français
b. Le financement du déficit budgétaire (l’effet d’éviction et le recours à l’impôt)
- L’effet d’éviction mesure la baisse de la demande globale privée (consommation et investissement) en fonction d’une hausse des dépenses publiques, notamment
sous l’effet du déficit budgétaire.
- le recours à l’impôt : impopulaire
8) Pourquoi les keynésiens préconisent-ils une politique budgétaire de relance ? Quelles sont ses conséquences ?
INTRODUCTION
a. Les fondements de la théorie keynésienne (rigidité des prix à court terme, équilibre économique et chômage involontaire)
Selon la théorie économique keynésienne, l’Etat doit s’attacher à lisser les cycles économiques, il doit augmenter les dépenses lors des périodes de
ralentissement économique et en revanche, lors des périodes de forte activité (inflation en hausse) il doit diminuer ses dépenses et réduire sa dette, pour
avoir les capacités d’intervenir lors de la crise svte.
PARTIE 1 : LA POLITIQUE BUDGETAIRE
b. Les mesures relatives aux recettes : fiscalité, modification des taux d’imposition, création ou suppression d’impôts…
c. et aux dépenses (investissements publics), augmentation ou diminution des dépenses, dépenses sociales ( niveau des minima sociaux), aide aux ent.,
d. La détermination du solde budgétaire (excédent ou déficit budgétaire)
PARTIE 2 : LES CONSEQUENCES DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE
e. Conséquences positives à court terme (stimulateur économique: croissance, emploi) et à long terme (progrès technique)
si l’Etat verse davantage d’argent au ménages ( aide sociale), les ménages vont augmenter leur consommation et la demande adressée aux ent.
Si l’Etat aide les ent ( baisse d’impôt), elles vont davantage investir, ce qui va diminuer le chômage et augmentera leur capacité de production.
Dans les 2 cas, la production intérieur (PIB) augmente ainsi que les importations.
f. Conséquences négatives : Effet d’éviction et problème du financement du déficit budgétaire (endettement national)
Une hausse des dépenses et une baisse des recettes ont une conséquence négative sur le solde budgétaire, dans ce mécanisme il y a un effet d’éviction
qui joue.
Cette politique aura un effet de hausse sur l’inflation, sur les impôts et/ou sur la dette
CONCLUSION
La mondialisation économique et l’augmentation de la part des importations dans le PIB diminuent l’effet de cercle vertueux de la politique budgétaire.
Une partie des effets seraient alors perdus et la politique budgétaire contribuerait plus qu’avant, à relancer l’économie des pays voisins.
SUJET 8 ECONOMIE « Pourquoi les keynésiens préconisent-ils une politique budgétaire de relance ? Quelles sont ses conséquences ? »
Introduction
Avec son livre « théorie générale de l’emploi, l’intérêt et la monnaie » publié en 1936, John Maynard Keynes, économiste et mathématicien britannique (1883
1946) a révolutionné la pensée économique mondiale jusque dominé par l’école néoclassique issu des concepts élaborés par Adam Smith. Il a notamment
soutenu que l’Etat avait un rôle essentiel à jouer dans l’économie au travers notamment de sa politique budgétaire. Dans une 1ère partie, je définirai ce que sont le
budget et le politique budgétaire et dans une seconde partie j’exposerai la théorie de Keynes et ses conséquences sur l’économie.
I le budget et la politique budgétaire
A) le budget
Ensemble des dépenses et des recettes annuelles de létat
* Recettes = impôts (90 % des recettes en France), recettes non fiscales (produits du domaines, bénéf des entreprises publiques) et emprunts (que l’Etat devra
rembourser à l’échéance)
objet des recettes :
- instruments de politique conjoncturelle : émission d’emprunts constitue le seul moyen de financement régulier sans danger inflationniste impôts jouent un rôle
dans la régulation éco.
- instruments de redistribution des revenus : but social d’équilibre des revenus
* dépenses = frais de fonctionnement de l’Etat (éductaion nat, défense et service de la dette en France), aides publiques à la croissance éco ou but social (aides aux
familles modestes, aux handicapés…)
la différence positive entre recettes et dépenses est un excédent budgétaire, la différence négative un déficit.
B) la politique budgétaire
Pourquoi une politique budgétaire : carré magique : prix, croissance, solde des échanges extérieurs, emploi
Mesures prises pour agir sur l’éco à la fois sur le plan conjoncturel (aide ponctuelle, soutien d’une activité) ou sur le plan structurel (infrastructures, éducation..)
se traduit par :
I. des mesures relatives aux recettes : modification des taux d’imposition, création ou suppression d’impôts..
II. des mesures relatives aux dépenses : augmentation ou diminution, modification de la structure des dépenses
III. détermination du solde budgétaire : déficit, équilibre ou excédent
II Le rôle de la politique budgétaire chez Keynes et ses conséquences
A) approche Keynésienne
l’économie capitaliste ne peut pas toujours réguler les déséquilibres économiques qui peuvent apparaître. L’État doit donc intervenir notamment parce qu’il a une
action sur la demande globale au travers du solde de son budget. En ce sens, la politique budgétaire doit jouer un rôle économique contra cyclique, c’est à dire
ralentir l’activité quand celle-ci est trop forte (budget excédentaire) ou la relancer en cas de ralentissement (budget déficitaire). La politique budgetaire de relance
se traduit par :
IV. substitution par l’Etat des entreprises défaillantes en investissant plus, en consommant plus, en embauchant plus
V. politique de transfert de revenus par la fiscalité (justice sociale)
Pour Keynes : il faut soutenir la demande globale, seule capable de redémarrer l’éco en période de récession pour lequel une dépense supplémentaire d’invest.
Cette nouvelle fonction de l'Etat s'est traduite par l'apparition du concept d'Etat-providence.
L'action de l'État est d'autant plus justifiée par Keynes qu'il avance que l’action de l’État même limitée, a des effets beaucoup plus important dans le temps par
l’intermédiaire du multiplicateur keynésien (un surplus de dépense se traduit par un surplus de revenu, ce qui se traduit par de nouvelles dépenses…). l’État
finance ses propres besoins, c’est à dire qu’un déficit budgétaire, en relançant la croissance, va nérer des recettes supplémentaires qui vont rétablir le solde
budgétaire (cf. le multiplicateur keysien).
De fait, l'approche keynésienne consiste, en constatant les limites de l'initiative individuelle, à utiliser l'État pour contrebalancer les défaillances du marché.
B) conséquences sur l’éco
g. impacts sur l’offre et la demande
l’exécution du budget par le jeu des recettes ou des dépenses impacte directement la demande finale mais résultat différents selon que l’Etat choisit l’une ou
l’autre. :
VI. Existence de multiplicateur (effet multiplicateur du budget) différents entre les recettes et les dépenses (multiplicateur des dépenses plus importants)
VII. existence de stabilisateurs automatiques qui atténuent les effets multiplicateur : les recettes et les dépenses publiques fonctionnent comme des
"stabilisateurs automatiques" puisqu’elles contribuent à amortir les variations conjoncturelles de l’activité économique (en période de ralentissement
éco : recettes fiscales en baisse et dépenses publiques en hausse avec transfert de revenus vers les ménages et les entreprises ce qui atténue l’effet du
ralentissement éco ; à l’inverse en période de croissance) stabilisateur des recettes + important que l’effet stabilisateur des dépenses.
h. impact sur les prix
baisse des impôts influence le niveau des prix (IS ou TVA essentiellement) et inversement
Conclusion
La plupart des pays développés ont mené depuis les années 1930 des politiques de relance budgétaire lors des périodes de récession ou de moindre croissance. À
compter de la crise consécutive au choc pétrolier de 1973, les théoriciens néoclassiques ont cependant souligné les limites de la politique budgétaire et,
notamment, les effets néfastes des déficits et de la dette publique structurelle dont la question est très aiguë depuis le début du 3ème millénaire et notamment pour la
zone € pour laquelle le Traité de Maastricht impose des limites : déficit budgétaire = 3 % du PIB max et dette publique = 60 % du PIB max En France en 2006 :
déficit pub = 2,5 % PIB et dette publique = 63,7 % PIB
SUJET 8 : Pourquoi les keynésiens préconisent-ils une politique budgétaire de relance ? Quelles sont ses conséquences ?
a. Rappel sur Keynes et la théorie Keynésienne
John Maynard Keynes : économiste et mathématicien britannique (05-06-1883 et 21-04-1946) : inspirateur du keynésianisme, courant de pensée
économique : intervention active de l'État, à certains moments précis, au sein de l'économie, pour assurer le plein emploi.
« Définition » du courant keynésien :
a. Système économique : le capitalisme
b. Moteur de l’activité économique : Initiative individuelle
c. Principes fondamentaux : Recherche du profit Propriété privée des moyens de production
d. Principe de régulation : le marché (concurrence entre les producteurs) et l’Etat en cas de crise économique durable
e. Rôle de l’Etat : Etat Providence correcteur des inégalités primaires de la distribution des revenus et politiques économiques de régulation de l’activité
f. Résolution du problème du chômage : Ajustement par le marché aggrave la situation de sous emploi => l’Etat doit donc intervenir en relançant la demande globale
g. Gestion d’une crise économique : le risque d’un développement d’un cercle vicieux de l’économie incite l’Etat à intervenir pour relancer l’activité économique en
accroissant la demande adressée aux entreprises
Quelques points clés de la théorie keynésienne, l'analyse keynésienne :
h. Développement pendant période où le capitalisme libéral a atteint une limite et aboutit à une crise majeure, c'est la grande dépression des années 1930 =>
économies se referment sur elles-mêmes => l'État ne peut qu'intervenir pour essayer d'enrayer la spirale de récession, de faillites, de chômage massif ; c'est l'époque
des politiques de relance mises en oeuvre et financées par l'État.
i. Une théorie macroéconomique dans un cadre national et à court terme : concerne des données globales (emploi global, demande et offre globale,
investissement global, etc.).
j. Pour Keynes, économie = système les flux circulent, raisonnement à court terme, dans un cadre national et intérêt pour équilibres entre flux de biens,
revenus et dépenses.
k. Épargne = investissement. La crise des années 1930 montre que le problème de l'équilibre est plus complexe que ce qu'en disent les théories libérales.
Keynes approfondit le problème de l'épargne, elle est une part de revenus qui n'est pas consommée, pour que le système puisse alors s'équilibrer cette
épargne doit être investie, c'est à dire essentiellement prêtée contre intérêt ou cédée contre des droits de propriété (actions). Il existe une part de monnaie
épargnée qui n'est pas investie, elle est fonction de "la préférence à la liquidité" qui peut concerner les divers acteurs économiques, cette préférence est motivée par
diverses raisons qui peuvent concerner aussi bien la spéculation, que l'inquiétude devant un proche avenir économique incertain. Quoi qu'il en soit cette
thésaurisation est un facteur de déséquilibre naturel du système.
I) Définition et rappel sur politique budgétaire (de relance), politique keynésienne
La politique budgétaire composante de la politique économique, se définit par son moyen, le budget de l'État. L'effet principal du budget se situe au niveau de la
demande, qu'il s'agisse de l'importance et de la nature des dépenses, des recettes et du déficit (ou de l'excédent). Mais il influe aussi sur l'offre et sur les circuits de financement.
Elle consiste à utiliser les variations de l’équilibre budgétaire de l’Etat pour atteindre certains objectifs.
Pour Keynes utilisation du déficit budgétaire pouvait influencer la demande des agents économiques (consommation des ménages, investissement des entreprises) et
empêcher la spirale de la dépression. La politique budgétaire constitue un instrument de régulation privilégié et un déficit n'est pas nécessairement néfaste.
Certains mécanismes monétai relance de l'économie si la croissance faiblit ou disparaît
relancer et favoriser la demande de diverses manières, d'abord par des mesures sociales, le revenu joue chez Keynes un le régulateur et un minimum de redistribution sociale
permet d'entretenir une consommation des ménages les plus défavorisés.
En cas de conjoncture difficile => favoriser la relance par de faibles taux d'intérêts, ou bien par un investissement de l'État financé par du déficit budgétaire, c'est la
politique de "grands travaux". Ces dépenses entraînent du travail et des revenus qui sont, à court terme, aptes à relancer l'économie et à permettre un retour vers la croissance et le
plein emploi. Ces méthodes de relance, ont été utilisées pour tenter de sortir de la dépression des années 30, puis pour relancer l'économie après la guerre jusqu'à la stagflation
(stagnation de l'économie, avec inflation) des années 1970.
II) Conséquences : avantages et limites d’une politique budgétaire
A / Avantages et intérêt de la politique budgétaire
Ce qui est prélevé sur l'économie par l'intermédiaire du budget de l'État ne disparaît pas du circuit économique mais constitue une dérivation des flux économiques. Les sommes
prélevées par l'État reviennent ensuite aux ménages et aux entreprises :
I. les ménages reçoivent des rémunérations, des pensions et des subventions de caractère social et culturel
II. les entreprises bénéficient de subventions, de commandes de matériel, d'investissements, d'achats divers.
L'économie keynésienne est essentiellement une "économie de la croissance" => Keynes tient compte du facteur humain et utilise la psychologie des acteurs économiques
(propension à consommer, à épargner) pour expliquer les mécanismes économiques.
En cas de forte dégradation de la conjoncture économique, les gouvernements peuvent être tentés de mener une politique budgétaire volontariste soutenir l’activité
économique à court terme, en faisant jouer le "multiplicateur keynésien" : mécanisme macroéconomique qui permet de compenser la faiblesse des dépenses privées par un
accroissement des dépenses publiques. En effet, une augmentation des dépenses publiques engendre des revenus supplémentaires qui sont pour partie consommés, pour partie
épargnés, et pour partie récupérés par les administrations publiques sous la forme d’impôts et de cotisations sociales. La partie de ces revenus supplémentaires qui est consommée
vient nourrir la demande intérieure adressée aux entrep
surcroît de dépenses publiques provoque un effet cumulatif, multiplicateur qui stimule d’autant plus l’activité économique que les revenus sont peu épargnés, peu imposés, et que
la demande de consommation s’adresse principalement aux entreprises nationales.
B / Les limites de la politique budgétaire
i. Politique budgétaire volontariste => effets négatifs sur l’activité économique => elle est critiquée
j. Besoins de financement liés à l’accroissement des dépenses publiques => une hausse des emprunts de l’État et, du fait de cette demande supplémentaire adressée aux
artie des achats des consommateurs financés par l’emprunt, et réduit les investissements
des entreprises, lorsque leur rentabilité est insuffisante au regard du coût de financement par l’emprunt.
k. La demande supplémentaire permise par l’augmentation des dépenses publiques doit s’adresser en priorité aux producteurs nationaux. Compte tenu de l’ouverture
croissante des économies, l’effet du "multiplicateur keynésien" s’est réduit et profite davantage aux producteurs étrangers.
l. L’accumulation des déficits budgé a charge de
cette dette est élevée. Celle-ci pèse d’autant plus sur son budget qu’un niveau de dette important entraîne des taux d’intérêts élevés lorsque l’État veut contracter de
m. Certaines dépenses publiques sont particulièrement rigides, et donc, difficilement réversibles en cas de retournement de la conjoncture.
n. Keynes, se refusant à toute vision à long terme de l’économie, reconnaît la possibilité de situation de sous-emploi, la possibilité de tomber dans certaines impasses
monétaires et économiques (trappes à liquidités, quand le taux d'intérêt est tellement bas qu'on a avantage à thésauriser), sans pour autant pouvoir y apporter de véritable
remède. L'économie vue par Keynes s'apparente à celle d'un gouvernement qui doit essayer de concilier la recherche du profit personnel, le plein emploi, la croissance, la
stabilité monétaire, le tout en fonction de la conjoncture et en raisonnant à court terme. On comprend que ce ne soit pas toujours facile.
o. Enfin, en théorie, les politiques budgétaires nationales demeurent le principal instrument pour faire face à des chocs économiques ponctuels, car les gouvernements
nationaux ne peuvent plus recourir à la politique monétaire pour influer sur les variations de la conjoncture économique dans le cadre de l’Union économique et
monétaire (UEM). Mais, en réalité, les contraintes fixées par le traité de Maastricht et le pacte de stabilité et de croissance limitent l’utilisation de la politique budgétaire,
en fixant un seuil maximal de déficit des administrations publiques à 3 % du PIB en cas de ralentissement de la croissance. Cette mesure se justifie par la volonté d’éviter
qu’un pays fasse porter les effets négatifs de sa politique budgétaire (hausse des taux d’intérêts et du taux de change de l’euro) sur l’ensemble des pays de l’UEM.
CONCLUSION OUVERTURE
Pour les Keynésiens, la politique budgétaire constitue un instrument de régulation priviléget un déficit n'est pas nécessairement néfaste ≠ Les auteurs libéraux privilégient
la politique monétaire et préconisent une intervention faible de l'État par une compression des recettes fiscales, des dépenses et du déficit. En effet, les méthodes de relance,
utilisées pour tenter de sortir de la dépression des années 30, puis pour relancer l'économie après la guerre jusqu'à la stagflation (stagnation de l'économie, avec inflation)
des années 1970, conduisent forcément à la stagflation et parallèlement à un contrôle de plus en plus important de l'État sur l'économie conduisant vers un système de type
socialisme étatique.
Ouverture suggérée si maîtrisée : tenter de parler de la complémentarité entre une politique monétaire et une politique budgétaire (on parlera donc de la policy mix)
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