Etudes / formations

Etudes / formations
Plusieurs types de diplômes préparent au métier d’architecte d’intérieur :
- BTS (brevet de technicien supérieur) en agencement de l’environnement architectural,
- DMA (diplôme des métiers d’art) arts de l’habitat,
- diplômes des beaux-arts comme le DNAT (diplôme national d’art et technique) ou le DNSEP (diplôme national
supérieur d’expression plastique).
Pour exercer l’architecte d’intérieur doit être déclaré professionnel par le CFAI (Conseil français des architectes
d'intérieur).
Un diplôme d’architecte est parfois utilisé pour exercer le métier d’architecte … d’intérieur décorateur
Accès au métier :
De bac+2 à bac+5
Les diplômes obtenus après deux ou trois années d’études après le bac forment des
techniciens assistants concepteurs. Pour être architecte d’intérieur, il faut avoir un niveau
bac+4 ou 5.
Plusieurs possibilités :
 les formations d’arts appliqués de l’Éducation nationale. Après un bac STI arts
appliqués ou une année de mise à niveau pour les autres bacs, on peut préparer le BTS
design d’espace ou le BTS agencement de l’environnement architectural, le diplôme
des métiers d’art, soit le DMA arts de l’habitat ou le DMA décor architectural, dans
des lycées publics ou des établissements privés, parfois dans une école d’arts
appliqués à Paris. Possibilité ensuite de préparer en deux ans le DSAA (diplôme
supérieur d’arts appliqués) architecture intérieure et création de modèles à l’école
Boulle à Paris ou le DSAA créateur concepteur option architecture intérieure et
environnement au Lycée La Martinière à Lyon ou à l’école Olivier de Serres à Paris.
 les écoles des beaux-arts du ministère de la Culture. Réparties sur tout le territoire,
elles recrutent sur concours après le bac. Neuf d’entre elles dispensent un cycle court
en trois ans qui mène au DNAT (diplôme national d’arts et techniques) design
d’espace. Seize écoles dispensent un cycle long en cinq ans qui conduit au DNAP
(diplôme national d’arts plastiques) design à la fin de la 3e année et au DNSEP
(diplôme national supérieur d’expression plastique) design, à la fin de la 5e année.
L’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de Paris, «Arts-Déco»,
dispense en 5 ans après le bac un diplôme assorti de la spécialisation «architecture
intérieure».
 les écoles privées. De qualité variable, elles sont nombreuses et généralement
coûteuses. Les plus cotées sont celles reconnues par le CFAI (Conseil français des
architectes d’intérieur).
Douze écoles, reconnues par le CFAI, permettent de porter le titre d’architecte d’intérieur
CFAI. Sept sont publiques (mais je vais en citer deux) : lycée La Martinière (Lyon), Écoles
des beaux-arts d’Angers et de Toulouse. Cinq sont privées (mais je vais en citer deux /trois) :
Académie Charpentier, école Jean Cottin à Lyon, école bleue à Paris.
Profession confidentielle

Environ 2 700 professionnels travaillent dans la sphère de l’agencement et de la décoration.
Mais, parmi eux, un peu plus de 700 seulement sont architectes d’intérieur qualifiés. Les
autres sont, par exemple, décorateurs ou agenceurs (mettre dans les contraintes).
80 % en libéral (travail pour soi). [<= a mettre ds le lexique]
80 % des architectes d’intérieur travaillent en free-lance, certains s’associant au sein d’un
cabinet afin de réduire leurs charges. 20 % sont salariés d’un cabinet d’architecture d’intérieur
ou d’un bureau d’études : un statut recommandé aux jeunes diplômés, le temps de se
constituer une expérience et un carnet d’adresses.
Rémunération
Salaire du débutant
1 350 euros brut par mois. Pour les professionnelles sa va jusqu’à 2 700 euros par mois.
Conditions de travail :
Entre bureau et chantier (contraintes)
Si l’architecte d’intérieur commence par visiter le site à aménager, il revient ensuite au bureau
pour dessiner ses plans et monter ses dossiers. Les travaux commencés, il se rend sur le
chantier pour vérifier l’avancement des travaux dont il fait un compte-rendu quotidien.
Ne pas compter ses heures (contraintes)
Architecte d’intérieur est un métier d’équipe qui exige une grande disponibilité. Ne pas
compter ses heures, se déplacer au gré des lieux de travail fait partie des plaisirs comme des
aléas. Sans compter que pour trouver des idées, l’esprit est toujours en éveil, à n’importe
quelle heure du jour et de la nuit.