EA2 BSTAT EPR EUV E E F EA 2 201 4 BSTA T 201 5 SOU S -D OSSIER NATURE DE FILIERE COMBAT DE L’INFANTERIE OPTION MMP AVERTISSEMENT : Ce sous-dossier intègre références, connaissances et savoir-faire requis pour l’épreuve EF de 2014 : - communs à la nature de filière ne relevant pas de l’option - relevant de l’une des 7 options de la nature de filière. Version octobre 2013 1 COMPOSITION DU SOUS-DOSSIER EPREUVE EF 2013 BSTAT 2014 FILIERE COMBAT DE L’INFANTERIE OPTION MMP Le dossier guide présente les connaissances pour l’EF requises du niveau du sous-officier adjoint de section Pour accéder directement à la fiche → Cases de la colonne fiches : CTRL+ clic MATIERE PAGES FICHE Fiche 1 TACTIQUE 12 pages Fiche 2 IDENTIFICATION 1 page Fiche 3 ARMEMENT, INSTRUCTION DU TIR 2 pages Fiche 4 TOPOGRAPHIE 1 page Fiche 5 GENIE 6 pages Fiche 6 AEB 1 page Fiche 7 SIC 1 page Fiche 8 NRBC 2 pages Version octobre 2013 2 FICHE 1 TACTIQUE 1.1. PROGRAMME ► Toutes options - Connaissance des missions du groupe de voltige et de la section de combat générique. - Connaissance de la contexture de l’OI du chef de section et des cadres d’ordres - Connaissance de la symbologie et des ordres graphiques. - Connaissance des appuis et soutiens : appuis feux et héliportage. - Commandement aux gestes, fanions. - Connaissance des nouvelles menaces (IED et snipers), les nouvelles menaces : les foules hostiles ► Selon l’option - Connaissance des missions et des procédés de combat de la section et du groupe (selon l’option choisie). 1.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES TOUTES OPTIONS : - Missions (définitions, composantes détaillées) et procédés de combat du groupe et de la section d’infanterie. - OI du chef de section - Cadres d’ordre du chef de section. - Symbologie tactique et ordres graphiques. INF 202 édition 1999 Fiche tactique 1/4 Annexe 2 de l’INF 202 TTA 106 (http://www.beat.terre.defense.gouv.fr/beat/ref_doc/3_ ia/3_6_methodes_outils_EM/3_6_4_terminologie/FT/ EMP_20_641/TTA106.htm) - Connaissance des appuis et soutiens : appuis Voir fiches jointes + annexe 3 de l’INF 202. feux (Mo81, artillerie) et héliportage. - Commandement aux gestes et aux fanions, signaux d’alerte TTA 150 édition 2012 annexe 2 et 3 (http://www.drhat.terre.defense.gouv.fr/BFAO/files/tta 150_2010/E10A002/tta150_fichiers/fenetre.htm) - Les nouvelles menaces (IED et snipers) - Les nouvelles menaces : les foules hostiles INF 202 Additif 2007. Version octobre 2013 3 OPTION SAC : - Organisation, missions (définitions, composantes détaillées) et procédés de combat de la section et du groupe ACMP. - Cadres d’ordres, comptes rendus et demandes. INF 204/1 éd.2000 INF 204/1 éd.2000 OPTION SAPP : - Organisation, missions (définitions, INF 36 301 (édition 2011) Chapitre 2 – 5 – 6 – 7 composantes détaillées) et procédés de combat de la section d’appui en version appui. - Le combat du groupe MMP INF 36 301 (édition 2011) Chapitre 3 - Cadres d’ordres, comptes rendus et INF 36 301 (édition 2011) annexe 1 demandes. 1.3. FORME DE L’EPREUVE QRL de 40 questions. Durée 1H30. Coefficient 12. Version octobre 2013 4 FICHE TACTIQUE 1/3 OI du chef de section Avertissement : Les rubriques de l’OI ci-dessous se développent en fonction du type de section étudiée. Version octobre 2013 5 Version octobre 2013 6 Version octobre 2013 7 Version octobre 2013 8 Version octobre 2013 9 Version octobre 2013 10 Version octobre 2013 11 Version octobre 2013 12 Version octobre 2013 13 Version octobre 2013 14 Version octobre 2013 15 Version octobre 2013 16 Version octobre 2013 17 Version octobre 2013 18 Version octobre 2013 19 FICHE TACTIQUE 2/3 LES APPUIS MORTIERS 81 LLR L’ARME . Calibre : 81 mm (tube à âme lisse). . Poids de la pièce : 45.2 kg (tube 18.3 kg ; bipied 12.3 kg ; plaque de base triangulaire 14.6 kg) . Portée : de 200 à 3300 mètres avec le projectile explosif FA 32 et 5700m avec obus F1 . Vitesse pratique de tir 12 à 17 coups / minute. . Précision : à 1000 mètres en charge 3 = 80 mètres en portée ; 10 mètres en direction avec obus OEF2. . Projectile explosif, fumigène et éclairant. DISTANCES DE SECURITE Les distances de sécurité du mortier de 81 sont en règle générale : . De 150 à 200 mètres devant du personnel à découvert, . De 50 mètres devant du personnel abrité. POSSIBILITES - Les groupes de mortiers (2 pièces) sont aptes à effectuer des tirs précis et peuvent, suivant la quantité et la nature des munitions dont ils disposent, aveugler les chars, neutraliser le personnel et les armes automatiques, défilés ou non, neutraliser les observatoires par des tirs d’aveuglement. - Leur efficacité permet POUR UN GROUPE de battre 100m de front (200 m en cas de crise en tirant à la cadence maximum du matériel). SERVITUDES - Le mortier consomme beaucoup de munitions, aussi ne peut-il fournir de feux prolongés avec la seule dotation de l’unité et le « recomplètement » en projectiles est un souci constant du chef de l’unité de mortiers et du chef qui l’emploie. - L’emploi généralisé des radars détecteurs de mortier impose au chef de l’unité de mortiers le changement systématique d’emplacement de batterie de 8 à 15 minutes après le début du tir. Version octobre 2013 20 MODELE DE DEMANDE DE TIR Message formaté (la demande de tir pour le mortier de 81 LLR est la même que celle pour le 120 RTF1). Version octobre 2013 21 Version octobre 2013 22 CLASSIFICATION DES TIRS D’après les effets à obtenir TIRS DE NEUTRALISATION Consistent à empêcher l’ennemi de remplir sa mission pendant un temps déterminé. TIRS D’AVEUGLEMENT Visent à neutraliser en les aveuglant, les servants d’armes, les conducteurs de véhicules blindés ou mécanisés, ou les observatoires ennemis. TIRS DE DESTRUCTION (1) Visent à mettre hors de combat un organe ennemi (personnel matériel - obstacle – communication). S’il s’agit d’objectifs fixes et inanimés, ces tirs sont dits de DEMOLITION. TIRS DE HARCELEMENT (1) Visent à restreindre l’activité de l’ennemi dans une zone définie. TIRS D’ECLAIREMENT Visent à éclairer une portion de champ de bataille en vue d’une action déterminée. (1) ces tirs sont peu courants avec les mortiers de 81 mm. Version octobre 2013 23 FICHE TACTIQUE 3/3 LES EFFETS DE L’ARTILLERIE Arme des feux, l'artillerie peut obtenir de nombreux effets tactiques, voire psychologiques, avec ses tirs. - La semonce consiste à effectuer une démonstration de capacité soit en tirant sur des objectifs « vides » (situés à proximité des cibles réelles potentielles) soit en tirant des munitions non létales (fumigènes, éclairantes, ...) ; - le harcèlement vise à créer un climat d'insécurité sur un point, sur un itinéraire, sur une zone ou sur un lieu que l'on ne peut observer et que l'on sait occupés par l'ennemi ; - la neutralisation à temps permet d'empêcher un objectif ennemi de poursuivre sa mission pendant une quinzaine de minutes. Elle s'applique tout particulièrement au contact, sur les formations blindées (avec des blindés lourds), sur des bases de feux et sur des objectifs de très grande taille ; - la neutralisation tactique correspond a la mise hors de combat de 10 % des cibles composant un objectif tactique. Elle peut être demandée sur tout objectif de forces, à toute distance de la ligne des contacts ; - la destruction tactique correspond à la mise hors de combat de 30 % des cibles composant un objectif tactique. Elle peut être demandée sur les blindés et les mécanisés, sur les unités de tir d'artillerie, sur les PC et sur les éléments spécialisés du génie. Il est souhaitable de la réserver à une certaine profondeur ; - la destruction peut être demandée sur des objectifs d'infrastructure. Elle sera totale si la construction est légère ou sensible (hangars, cuves, usines, pavillons) ; elle sera partielle pour des immeubles. Actuellement, cet effet ne peut être obtenu sur des sites durcis (blockhaus). - L'aveuglement est plutôt réservé à la zone des contacts ; il est appliqué devant un observatoire ou une base de feux pendant le mouvement des unités de mêlée amies - l'éclairement du champ de bataille permet de dévoiler l'ennemi qui manœuvre dans une zone proche des contacts. - La mise en place à distance de mines antichars permet d'interdire temporairement une zone située, soit sur les flancs, soit dans une faible profondeur, là où l'ennemi commence à se déployer avant de lancer une attaque - l'arrêt vise à interdire à des objectifs en mouvement l'accès aux positions amies, en appliquant les feux sur une ligne caractéristique du terrain, à proximité de celles-ci ; - le barrage vise à interdire la libre circulation entre plusieurs compartiments de terrain, en battant une ligne située plutôt dans la profondeur. La préparation d'artillerie, exécutée avant une attaque ou une contre-attaque amie afin de la faciliter, n'est pas le « barrage roulant » d'autrefois, mais une combinaison de destructions tactiques, de neutralisations tactiques et d'aveuglement. L'effet de cloisonnement, lui, est obtenu soit par un barrage, soit par du harcèlement, soit par du minage à distance. Version octobre 2013 24 FICHE 2 IDENTIFICATION 2.1. PROGRAMME Identification de matériels. 2.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES - Les chars de bataille, les véhicules de reconnaissance, les VBCI, Les documents de références les VBTT. - Unités d’appui : les moyens antichar, l’artillerie sol-sol (tractée, mortiers, automoteur, automouvant, LRM), les systèmes sol-air (SATCP, SACP, les systèmes canons), les moyens du génie. - Les aéronefs (avions et hélicoptères). - Les matériels français (les véhicules de reconnaissance, les VBCI, les VBTT, les chars de bataille, les moyens antichar, les avions et hélicoptères) (aides à l’apprentissage, cahiers d’identification de tous les VHL à connaître et tests d’entraînement) sont accessibles sur le réseau INTRADEF sur le lien (http://drhatformation.intradef.gouv.fr/eLear ning/) selon la procédure connue de vos officiers guides. 2.3. FORME DE L’EPREUVE Test d’identification d’une durée indicative de 15 minutes, à partir de 40 diapositives. (15 secondes par diapositive). Coefficient 2. Version octobre 2013 25 FICHE 3 ARMEMENT, INSTRUCTION DU TIR OPTION MMP 3.1. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES L’ARMEMENT DE LA SECTION : (coef. 5) Caractéristiques générales, nomenclature, munitions, démontage et remontage, service élémentaire, accessoires et entretien, réglages. - FAMAS Infanterie : Viseur jour, PIRAT et J4 INF 301/3D + annexes IV et V. INF 401/3 titre VIII+ additif N°1. MAT 1790,1877 et 12403. - AANF1 ou MIT 50 HB INF 301/4A. INF 401/4 titre IV ou INF 301/4B. INF 401/4 titre V. - Le tir de l’infanterie. INF 301/1A, lettre n° 553/DEF/EMAT/BPO/ICE/32 du 30mai 2007. - Connaissance des mesures de sécurité à appliquer lors des tirs. PIA 207 : Chapitres 1,3 et 4 TTA 207 édition 2010/ fiches : FAMAS / AANF1/ MIT 50. Le SA MILAN : (coef.5) a) Le système MILAN : - le poste de tir MILAN modèle F1 ou MILAN INF 301/5E - INF 401/5 titre VI. 3, MAT 1655 et MAT 1655/1 (MILAN 3). - les munitions MILAN F1, F2, F2A et F3, MAT 1693 et MAT 1693/1 (MILAN 3). - la lunette thermique MIRA F1 et ses MAT 2065. périphériques. MAT 1689. b) Le simulateur de tir DX 143 : - caractéristiques générales, - mise en œuvre. MAT 1696. Version octobre 2013 26 c) Le contrôleur 2ème échelon : - caractéristiques générales, - mise en œuvre. d) L'Unité Portable de Chargement : - caractéristiques générales, - mise en œuvre. e) Organisation d’un pas de tir missile : - Mesures de sécurité particulière au tir, - Sécurité du système d’arme. MAT 1696/1 (MILAN 3). MAT 2065. Notice d’utilisation G 0120 Édition - Août 2004 - THALES. TTA 262 p 55 à 58. TTA 207 édition 2010/ fiches : missiles et MILAN. 3.2. FORME DE L’EPREUVE Epreuve orale et pratique d’une durée indicative privilégiant la mise en œuvre et la manipulation : - Armement de la section : 20 minutes. - Système d’arme : 40 minutes. Version octobre 2013 27 FICHE 4 TOPOGRAPHIE 4.1. PROGRAMME Le tour d’horizon. 4.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES - Ossature (uniquement si météo dégradée). TTA 150 (version 2010) TITRE IX - Point de station. ART 219 (règlement de topographie à l’usage des artilleurs) L’ART 219 est facultatif mais reste conseillé car le TTA 150 aborde très peu l’ossature. - Détermination des coordonnées (X, Y, Z). 4.3. FORME DE L’EPREUVE Exercice pratique à l’extérieur. Durée : 1 heure (déplacements non comptés). Coefficient 5. A partir d’un observatoire de circonstance, le candidat déterminera les coordonnées métriques (X, Y, Z) de son point de station. Puis, il restituera les coordonnées décamétriques (X, Y, Z) de 8 objectifs qui lui seront désignés dans le paysage sur une profondeur maximale de 4 km. 4.4. MATERIELS NECESSAIRES A L’EPREUVE (A LA CHARGE DES CANDIDATS) Jumelles de dotation, boussole de dotation (éventuellement modèle au choix du candidat), rapporteur en millième rigide, transparent plastique (format A4 pour ossature), feutres permanents 4 couleurs (bleu, noir, rouge, vert), calculatrice de poche (éventuel), équerre de report de point. Les récepteurs satellites de type GPS sont interdits. Les jumelles de type VECTOR (laser) sont interdites. Les téléphones avec les applications types GPS sont interdits 4.5. AVERTISSEMENT Cette épreuve nécessite un entraînement régulier. Version octobre 2013 28 FICHE 5 GENIE 5.1. PROGRAMME GENIE - Emploi des mines et mise en œuvre du pot éclairant. - Sensibilisation à la menace de la pollution du champ de bataille. - Utilisation et mise en œuvre des explosifs et artifices. - Organisation du terrain. 5.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES Matières à étudier Références MINES : 1. - Connaissances sur les munitions en dotation - Convention d’OTTAWA TTA 150 (édition 2010) Titre X « Avant propos » - Le Pot ECL fixe LDU F1B Fiche génie en annexe. 2. - Les zones minées TTA 150 (édition 2010) Titre X Section I chapitre 1 paragraphes 2 et 3. - Les zones minées chapitre 2 paragraphe 1 chapitre 4 paragraphe 1 - Directives concernant la sécurité TTA 150 (édition 2010) Titre X Section I, chapitre 5. - Sensibilisation à la menace TTA 150 (édition 2010) Titre X Section III, chapitre 1, chapitre 2 et chapitre3 EXPLOSIFS : - Destructions élémentaires par charges superficielles Version octobre 2013 TTA 705/GEN 301 (édition 2005) (autre appellation : GEN 50.605) « Mémento sur les explosifs et les destructions » Partie I Chapitre I - Généralités sur les explosifs, Chapitre II - Dispositifs de mise de feu Chapitre III - Destructions élémentaires par charges superficielles (pages 61 à 68) Chapitre IV - Prescriptions relatives à la sécurité. 29 ORGANISATION DU TERRAIN : - Réalisation de la protection TTA 150 (édition 2010) Titre XI, Section I Chapitre 1, chapitre 2, chapitre 3, chapitre 4, chapitre 5 paragraphes 1,4,5 et 6. 5.3. FORME DE L’EPREUVE Epreuve en salle d’une durée de 20 minutes environ avec : - mise en œuvre effective de munitions d’instruction, - mise en œuvre effective d’explosifs et artifices inertes en vue de destructions simples et calcul de charges (bois, câbles, plaques, barres ; emploi possible d’une calculette), - questions écrites et orales sur le programme. Coefficient 3. Version octobre 2013 30 ANNEXE A LA FICHE GENIE Références : TTA 704 bis édition 1981 réimpression 1986 ; GEN 150 édition 2002 ; note express sur la mise en œuvre des pots éclairants (neutralisation) du 27 octobre 1988. L’appellation « pot » est donnée aux munitions fabriquées à compter de la ratification du traité dit « d’OTTAWA ». MI ECL Fixe, de longue durée modèle F1 A et F1 B. Marquage : MI ECL FIXE LDU F1A et F1B pour toutes les mines déjà fabriquées. L’appellation pot est donnée aux munitions fabriquées à compter de la ratification du traité dit « d’OTTAWA ». Le pot éclairant modèle F1B fixe de longue durée est destiné à éclairer, en terrain plat, une surface d’un hectare, pendant 6 minutes environ. 1. Organisation de la munition Le pot éclairant fixe longue durée est constitué de : Un corps métallique cylindrique recevant la composition éclairante à base de magnésium. Un couvercle éjectable équipé d’un alvéole standard et d’un dispositif anti-dépression évitant toute surpression à l’intérieur de la mine pendant le stockage, même à température élevée. Version octobre 2013 31 2. Caractéristiques Diamètre Hauteur Masse Intensité Composition éclairante 65 mm 385 mm 2,450 kg 50 000 candelas 1,350 kg 3. Sécurité La première mise en œuvre effectuée par un personnel doit être effectuée impérativement de jour. Au cours des opérations de mise en œuvre ou de relevage, ne jamais mettre les bras, la tête ou toute autre partie du corps au-dessus de la face supérieur du pot. La sécurité au basculement est assurée par la coquille de sécurité. La sécurité aux manipulations est assurée par un clip. Le tir du pot éclairant, fixe, de longue durée, modèle F1B est autorisé en temps de paix. 4. Fonctionnement Le fonctionnement de l’allumeur met à feu, instantanément, la composition d’amorçage, ce qui entraîne l’éjection du couvercle et l’inflammation de la composition éclairante. Pendant la combustion, la composition éclairante est soulevée progressivement sous l’action du ressort. Ainsi, la source lumineuse est maintenue en surface et l’éclairement reste constant. 5. Mise en œuvre Mise en place : Pose en surface : Fixer le pot contre un piquet profondément enfoncé dans le sol ou contre un support quelconque (poteau, …) en ligaturant le corps à l’aide de fil de fer. Pose enterrée : Creuser un trou de profondeur telle que le couvercle du pot reste au dessus du sol. Tasser la terre fortement autour du pot afin d’éviter qu’il ne bascule au moment de la traction. Amorçage : Enlever l’obturateur ou le bouchon à vis de l’alvéole supérieure. Visser à fond l’allumeur à traction métallique modèle F2A muni de son joint d’étanchéité. Placer le ou les fils de déclenchement suivant les prescriptions de la notice de mise en œuvre livrée avec les allumeurs. Camouflage : Camoufler le pot au mieux des possibilités du terrain. Nota : Au cours des opérations précédentes, prendre toutes les précautions utiles pour ne pas endommager la membrane du dispositif anti-pression inséré dans le couvercle du pot. Armement : Retirer la goupille de sécurité à distance. 6. Neutralisation du pot éclairant Toute neutralisation ou relevage est interdit en temps de paix. Version octobre 2013 32 L’élimination du pot éclairant posé doit obligatoirement être réalisée en provoquant le fonctionnement. ALLUMEUR A TRACTION, METALLIQUE, MODELE F 2A Appellation abrégée AL TR MT F 2A Destination L’allumeur à traction, métallique modèle F 2A est conçu pour amorcer les pots éclairants. Organisation de l’allumeur L’allumeur est constitué d’un corps métallique comportant trois parties : 1) Une partie supérieure : c’est une tête basculante conique sur laquelle est fixé un fil de déclenchement en nylon, retenu par un clip de sûreté aux manipulations 2) Une partie centrale : c’est une coquille de sécurité, en matière plastique, qui immobilise la tête basculante ; cette coquille de sécurité est munie d’un fil d’extraction. 3) Une partie inférieure : c’est un filetage standard protégé par un bouchon de stockage. Caractéristiques Diamètre : Hauteur : 22 mm 60 mm Sécurité La première mise en œuvre effectuée par un personnel doit impérativement avoir lieu de jour. La sécurité au basculement est assurée par la coquille de sécurité. La sécurité aux manipulations est assurée par un clip. Fonctionnement Un effort de 3 à 3,5 daN exercé sur le fil de traction fait fonctionner l’allumeur, ce qui entraîne l’éjection et la mise à feu de la charge éclairante. Mise en œuvre A l’instruction ou au cours de manœuvres, l’emploi des allumeurs à traction avec les pots éclairants combinés demeure interdit (DM 12913/DTAI/EG du 9.09.64) La mise en œuvre est réalisée comme suit : 1) Dérouler le fil relié à la coquille de sécurité en maintenant celle-ci en place, 2) Visser l’allumeur sur la mine, 3) Relier le ou les fils de piégeage à la boucle de traction. Version octobre 2013 33 4) S’assurer que le clip de sûreté, lors des manipulations, n’est pas sorti de sa gorge (sinon le détendre légèrement). 5) Retirer la coquille de sécurité, à distance, en exerçant une traction d’un petit coup sec, sur l’extrémité du fil de sécurité (ne pas abandonner la coquille sur le terrain). Stockage Les allumeurs sont livrés dans le même emballage que les mines éclairantes : 10 allumeurs ALTR MT F2A, Clip de sûreté aux manipulations VUE GENERALE DE L’ALLUMEUR SANS COQUILLE DE SECURITE VUE GENERALE DE L’ALLUMEUR AVEC SA COQUILLE DE SECURITE Version octobre 2013 34 FICHE 6 AEB 6.1. PROGRAMME - Connaissances sur le VAB, l’AMX 10 P, le VBCI, le VBL ou le PVP - Entretien. Au sein de l’option, interrogation sur un véhicule déterminé. Les questions ne portent que les parties châssis et moteur, en aucun sur le système d’arme. 6.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES MAT 4028/31 édition 2003 Guide technique VAB (de base et valorisé) équipé du moteur Renault MIDS Mise à jour n°1 :06 .2007 VAB - Caractéristiques. Utilisation dans les conditions normales. Utilisation dans les conditions particulières. Incidents de fonctionnement. Entretien. Connaissance du lot de bord. MAT 4028/32 édition 2003 Guide technique VAB (de base et valorisé) équipé du moteur MAN Mise à jour n°1 06 .2007 MAT 4028/23 du 29/06/01 Notice complémentaire du VAB Valorisé version : personnel, MILAN, ERYX, T20.13 Visa STAT n° 15 062 /STAT/CIC du 06/06/01 AMX 10 P - Caractéristiques. Utilisation dans les conditions normales. Utilisation dans les conditions particulières. Incidents de fonctionnement. Entretien. Connaissance du lot de bord. MAT 4029/1 DE MARS 1995 GUIDE TECHNIQUE SECTION 1 PILOTE MAT 4119/2 NOTICE TECHNIQUE Titres : 1/2/3/4 BS 267 (contrôle chenille) BS 247 (niveau d’eau) - Caractéristiques. Utilisation dans les conditions normales. Utilisation dans les conditions particulières. Incidents de fonctionnement. Entretien. Connaissance du lot de bord. MAT 40000 / tome 1 - chef d'engin MAT 40000 / tome 2 – pilote VBCI Version octobre 2013 Guide technique véhicule de combat d'infanterie (VCI) NNO : 7610 14 540 5363 35 VBL OU VB2L - Caractéristiques. Utilisation dans les conditions normales. Utilisation dans les conditions particulières. Incidents de fonctionnement. Entretien. Connaissance du lot de bord. MAT 4036/23 Mise à jour 2005 Guide technique VBL version 12.7 MAT 4036/35 Edition 2005 Guide technique VBL version ERYX (document utilisé par le pilote) disponible sur CD ROM DTU NMO 7030 14 543 3777 MAT 4036/20 Mise à jour 2005 Guide technique VBL version Renseignement. MAT 4036/30 Mise à jour 2005 Guide technique VB2L version PC - PVP - Caractéristiques. Utilisation dans les conditions normales. Utilisation dans les conditions particulières. Incidents de fonctionnement. Entretien. Connaissance du lot de bord. MAT 2790 Guide technique PVP approuvé le 8/11/2007 sous le numéro 11239/STAT/DIR 6.3. FORME DE L’EPREUVE Cette épreuve se déroule en 2 temps : 1) test écrit sous forme de QCM 2) test oral sur le matériel N.B : les candidats passent le test sur leur véhicule de dotation, en fonction de leur spécialité. Coefficient 3 Version octobre 2013 36 FICHE 7 SIC 7.1. PROGRAMME - Les matériels de l’unité élémentaire. - Mise en œuvre du PR4G (et de ses périphériques) 7.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES CONNAISSANCES LES MATERIELS DE L’UNITE ELEMENTAIRE - - Le PR4G - ER 314-315 (VS2) - ER 362 (VS4IP) 2 Les périphériques d’initialisation et d’exploitation du PR4G MISE EN ŒUVRE DU MATERIEL DE TRANSMISSIONS - DOCUMENTATION Guides techniques des matériels 3 MAT 61760 (ER 314) MAT 61762 (ER 315) MAT 60794 (ER 362) MAT 60776 (TL 92) MAT 60764 (TTGC) Initialisation et exploitation du PR4G et de l’unité collective. (VS2 et VS4 IP) Exploitation du TTGC 7.3. FORME DE L’EPREUVE Épreuve pratique et orale d’une durée de 20 minutes environ avec : - mise en œuvre du PR4G (VS2 ou VS4IP 2), de ses périphériques - questions orales (matériels, procédure, réactions à des incidents d’exploitation du système PR4G). Coefficient 3. Remarque : l’épreuve pratique * sera en fonction des matériels en dotation au sein de l’unité des candidats. 3 Guides techniques existants dans les UE ou les sections de transmissions * pratique : mise en œuvre de matériel. Version octobre 2013 37 FICHE 8 NRBC 8.1. PROGRAMME Le danger nucléaire et chimique. Les mesures techniques de défense nucléaire et chimique. La procédure NRBC. La défense NRBC de l’unité élémentaire : organisation et emploi des matériels. 8.2. CONNAISSANCES A ACQUERIR ET REFERENCES DEFENSE CHIMIQUE - La protection : conduite à tenir face aux attaques chimiques, réaction du chef de section. - La décontamination IMMEDIATE ET OPERATIONNELLE. - Connaissance des matériels en dotation : mise en œuvre, entretien, stockage. (l’ANPVP, les cartouches filtrantes, le sac de transport, le PDF1, le DETINDIV, le gant poudreur, l’appareil de 2,5 litres, la seringue AIBC et la PYRIDOSTIGMINE, l’AP2C, l’AP4C, l’APACC,). Système de filtration NBC des véhicules en dotation. DEFENSE NUCLEAIRE - Les différents types d’explosion et leurs effets. - La conduite à tenir avant, pendant et après une frappe nucléaire. - La conduite à tenir avant, pendant et après les retombées radioactives. - La reconnaissance radiologique, marquage. - La traversée d’une zone contaminée : rôle du chef de section. - La décontamination. - La connaissance des matériels : mise en œuvre, entretien, stockage (SOR 480, DOM DOR 309, DUK DUR 440). Références TTA 150 (édition 2012) titre XII et titre XVII NRBC/55.001 éd.2008 (remplaçant du TTA 128) MAT… (guide, notice et manuel technique des différents matériels) Pour les matériels, se reporter au guide technique fourni avec les appareils, au document école du CDNBC. 8.3. FORME DE L’EPREUVE Epreuve orale et pratique : pendant 20 minutes, le candidat est interrogé individuellement sur les matériels de la section et sur quelques cas concrets de réactions et de procédure. Coefficient 2 : note / 20 points Modalités d’exécution : - 2 minutes : présentation, prise en compte du sujet, - 3 minutes : préparation du sujet à l’aide du tableau noir, - 15 minutes : restitution * théorique : QCM 10 questions /10 points * pratique : mise en œuvre de 2 matériels /10 points . Version octobre 2013 38