
Communiqué de Presse 
du SNUipp77  
 
 
Depuis la rentrée, de nombreuses écoles Seine et Marnaises se sont engagées dans la défense 
des Réseaux d’Aides Spécialisées pour les Enfants en Difficulté (RASED). Dans nombre de 
commune, cette mobilisation a pris la forme d’un  vote  de  motions lors du  Conseil  d’Ecole, 
C’est pour transmettre ces plusieurs centaines de motions à l’Inspecteur d’Académie, que le 
SNUIpp a organisé, avec les représentants des organisations des enseignants spécialisés, un 
rassemblement à Melun ce mercredi 17 décembre. Reçus en délégation les représentants du 
SNUipp77 et des associations ont dénoncé la sédentarisation de ces postes prévus à la rentrée 
2009  dans  un  contexte  de  réduction  budgétaire  des  emplois  publics.  A  nos  yeux,  c’est  un 
démantèlement complet des réseaux et du travail des maîtres spécialisés qui est mis en œuvre, 
avec concrètement un risque de sédentarisation de 71 enseignants sur 263 si le rectorat venait 
à appliquer à la Seine et Marne le même pourcentage qu’au niveau national.  
Le SNUipp77 rappelle l’efficacité actuelle des réseaux auprès des élèves, des familles et des 
enseignants  quand  ces  réseaux  existent  réellement  dans  l’école.  Pour  nous  les  élèves  en 
difficulté de Seine et Marne et du reste du pays souffrent cruellement du manque de poste de 
RASED… et cette sédentarisation, qui n’est rien d’autre qu’une surpression déguisée va dans 
le plus mauvais sens possible. 
Il  dénonce  parallèlement  la  diminution  de  deux  heures  d’enseignement  et  la  mise  en  place 
chaotique de l’aide personnalisée en dehors des heures de classe qui, pour le ministre, sert, 
d’alibi à la suppression des postes RASED.  
Bien  plus  que  de  Sédentarisation,  de  nouveaux  programmes…  c’est  de  postes  dont  notre 
département a  besoin :  placé  en 94ème place  au  palmarès des moyennes  par  classe  à  cette 
rentrée,  notre  département  souffre  d’un  manque  cruel  de  postes  et  notamment  de  postes  de 
titulaires  remplaçants comme  le  démontrent  une  fois de  plus  les milliers  de  journées  non 
remplacées  sur  l’ensemble  du  département.  Et  ce  ne  sont  pas  les  quelques  listes 
complémentaires  susceptibles  d’être  recrutés  qui  vont  inverser  la  tendance.  La  situation  est 
grave, c’est pourquoi, le SNUipp77 continuera à soutenir toutes les initiatives locales avec les 
partenaires: réunions, bilans, rassemblement, pétitions, mobilisation… en attendant d’avoir les 
premières informations sur les suppressions de postes et les fermetures de classes, sans doute 
au début janvier. La mobilisation s’imposera d’elle-même à la lumière des chiffres.