Qui sont les personnages qui l’utilisent le plus, que représentent-ils par rapport à leurs interlocuteurs ?
On peut d’abord voir que la notion d’estime est omniprésente dans les paroles de tous les personnages.
C’est une référence, une échelle de valeur. Elle prend néanmoins un relief particulier chez les personnages
présentant deux occurrences car ils sont ou deviendront des modèles sociaux. L’estime devient alors un
enjeu, un objectif, un constituant même du citoyen. Il est à noter que l’on pourrait faire la même remarque
pour les autres termes de cette isotopie.
6- A quelle forme le mot laurier est-il toujours employé ? Quel est son sens dans ce cas ?
Le mot est toujours au pluriel car employé dans le cadre d’une métonymie omniprésente. Il représente ce
qui donnera un statut au personnage, sa respectabilité : le succès au combat qui assure le triomphe d’un roi,
d’une cité, d’un pays.
7- Quand ce mot est placé à la rime à quel terme est-il associé ?
Dans la totalité des occurrences de lauriers rime avec le mot guerriers.
8- Quelles conclusions peux-tu en tirer quant à la manière d’acquérir l’honneur ?
Ceci souligne que l’honneur n’est envisagé que dans le cadre du combat, du devoir militaire. On retrouve
ici une conception médiévale sur laquelle la Renaissance ne semble pas avoir eu de prise.
9- Quel terme conforte cette idée en accompagnant la 2ème occurrence de lauriers ? victoire
10- Par quel personnage le mot éclat est-il le plus utilisé ? Pourquoi ?
C’est Don Diègue qui l’emploie le plus (3 occurrences) marquant ainsi que l’honneur a un enjeu
d’immortalité. Don Diège vieillissant doit perdurer à travers son fils. Le comte lui dit en parlant de son
« nouvel éclat ». Le père de Rodrigue cherche un double qui prolonge un peu plus sa gloire soit à travers le
futur roi, soit à travers son fils.
Prolongements : Rédige une synthèse sur la notion d’honneur chez Corneille. Conseil : Tu prendras
soin d’inclure des citations du texte comme exemples dans ton explication.