5. Liste de mots : création manuelle d’une liste : presse, journaliste, journalistes, journal, journaux. On sauvegarde la liste,
en l’appelant « journaux » par exemple. Dans « calculs de fréquence » : répartition de la fréquence, on demande dans la case 2
la liste « journaux », pour obtenir la fréquence des mots de la liste qu’on vient de créer. Les résultats montrent que c’est dans
l’Argent que les fréquences absolue et relativedes mots de la liste sont les plus importantes. Cependant, Son Excellence Emile
Rougon, où le mot presse est le plus fréquent, est bien placé (3ème position).
6. Pour rechercher les contextes où il est question à la fois de la presse et de la censure, on dipose d’une liste « presse » ; on va
créer manuellement une liste sur la censure (censure(s), censeur(s), censurer, censuré, censurait, …). Dans « recherche
dans les textes », « lancer une recherche », on saisit comme séquence1!&lpresse ; comme séquence2!: &lcensure.
Attention, pensez à préciser que ce n’est pas forcément dans la même phrase que les mots des deux listes doivent apparaître
mais dans un contexte élargi.
Exercice 4. Des requêtes linguistiques sur les romans de 1880 à 1890 (corpus catégorisé)
0. Sélection du corpus : par genre (romans) et par date (entre 1880 et 1890)
1. Recherche d’expressions du type avoir faim avoir honte, avoir envie Recherche dans les textes (lancer une recherche) : on
utilise les requêtes complexes, pour obtenir toutes les expressions construites sur le modèle avoir (avec toutes ses formes
fléchies) + Substantif. Il s'agit d'obtenir toutes les formes fléchies de « avoir », mais seulement les verbes (car des graphies
telles que aura peuvent ne pas être des verbes), et suivies d’un substantif non déterminé. Cette requête dans le langage de
requête du logiciel Stella s'exprime!:
&e (g=V c=&cavoir) &e(g=S)
N.B. On obtient des expressions très diverses (avoir besoin, avoir lieu, avoir soin…).
Si on souhaite ramener également des variantes telles avoir très faim, il faut autoriser la présence d'un adverbe optionnel!:
&e (g=V c=&cavoir) &?&e(g=Adv) &e(g=S)
On obtient un peu de bruit (ex : pour qu’il y ait identité).
Il reste également du silence car notre requête ne permet pas d’obtenir les cas où on a deux adverbes , comme par exemple
dans avoir vraiment très faim. On peut tester alors!:
&e (g=V c=&cavoir) &*&e (g=Adv) &e(g=S)
1'. Recherchez dans un sous corpus restreint les locutions verbales telles que faire peur, donner soif, faire
scandale où le complément du verbe support a la particularité d'être non déterminé!:
&e(g=V Inf Pr Ps c!=&cêtre) &e(g=S)
On ramènera des locutions telles que : prendre place, faire place, perdre patience, faire merveille, avoir
affaire, faire plaisir, rendre compte, avoir besoin, lâcher pied, etc.
Est-il vrai que pour ces locutions, l'emploi d'un adjectif force la présence d'un déterminant?
Nous ferons la démonstration sur le cas particulier de faire peur. La présence d'un adjectif avant ou après
peur , est prise en compte dans le motif suivant !:
&e(g=V Inf Pr Ps c=&cfaire) &q(0,1)(&e(g=A) peur |peur &e(g=A))
La recherche de ce motif ramène les résultats ci-dessous , lesquels établissent que présence d'adjectif =>
présence d'un déterminant !: .
Cela me faisait une peur affreuse,
font une peur atroce aux bourgeois
-vous m' avez fait une belle peur !
nous fasse la moindre peur, une jolie peur
Exceptions!:
Avec l'adjectif grande toutefois, il y a rarement un déterminant!!: me faisait grand peur
Idem pour l'adjectif pareille!: Tu devrais avoir honte de faire pareille peur à cette pauvre Zinah !
La même démarche peut s'appliquer aux autres locutions.