FORMATION A LA CONDUITE ECONOMIQUE Cahier des charges de la formation Public concerné Chauffeurs expérimentés de tracteurs, de machines agricoles et forestières Objectifs Professionnels Le prix du carburant représente une charge importante pour les EDT. Ils souhaitent former leurs chauffeurs pour qu’ils prennent conscience de leur consommation et qu’ils adoptent un comportement plus adapté pour réduire la consommation et optimiser l’utilisation des machines agricoles et forestières. De formation - - Mieux connaître les caractéristiques mécaniques relatif aux moteur, transmission, circuit, dans un objectif de conduite économique. Echanger sur les bonnes pratiques de conduite (anticipation, accélération progressive, arrêt moteur…). Sensibiliser chaque chauffeur à l’économie potentielle par l’exploitation du banc d’essai, la mise en situation de conduite sur chantier-test, l’apport des données d’essai de chantiers de référence sur automoteurs pour être en capacité de tester et faire son auto évaluation de consommation en inter stage. Identifier d’autres leviers de réduction de la consommation, de qualité des chantiers et d’économie : moindre usure, moins de casse, entretien des pneumatiques, attelage et réglage des outils, qualité des huiles et des carburants, etc… Eléments de contenu APPORTS EN SALLE - Les enjeux de la conduite économique Les données sur la consommation des tracteurs-outils et automoteurs à partir de chantiers référents. Les caractéristiques techniques des moteurs, étude des courbes, couple puissance, consommation spécifique (CS) L’étagement des transmissions et les boîtes power shift 1 - - L’évolution des circuits hydrauliques La qualité de fioul, le stockage, les huiles Rappel sur les prises de force et attelage outils Les pratiques de conduite économe (anticipation…) La présentation des grilles d’enregistrements de consommation sur différents chantiers et exploitation après test en entreprise / analyse des enregistrements bilan et évaluation des améliorations MISE EN ŒUVRE PRATIQUE - - Visualisation des caractéristiques au banc d’essai : rapport régime / couple / consommation Mesure des puissances hydrauliques / consommation Les transmissions hydrostatiques La liaison tracteur-outils (applications pratiques en bout de champs) et la mesure des puissances absorbées (appréciation relative en roulage, en traction) ; exploitation des résultats La vérification des incidences des comportements de conduite sur la consommation (accélération progressive moteur…) Méthodes et moyens - - Alternance théorie pratique : à partir d’enregistrements sur des chantiers des chauffeurs stagiaires Mise en œuvre sur banc d’essai, appareils de mesure Méthodologie d’amélioration de la réduction de consommation : méthode d’enregistrement / exploitation des grilles, présentation des données de chantiers de référence sur automoteurs Travaux pratiques en situation réelle sur liaison tracteur-outils et traction Documents du centre et documents constructeurs Bilans individuels et collectifs de conduite et de consommation Modalités d’organisation Durée : 2 à 3 jours en discontinu selon les données existantes en référence de consommation sur chantiers test et les principaux travaux agricoles, forestiers de la région. 2 Facteurs de réussite 1. L’implication de l’employeur concernant la formation de ses salariés : avant : communication des enjeux et formalisation de ses attentes concernant cette formation, pendant : appui à l’utilisation des grilles d’enregistrement sur différents chantiers en inter stages, après : objectifs de mise en œuvre partagés dans l’entreprise. 2. L’implication du salarié pour l’auto-évaluation et l’évolution de sa pratique. 3. Cette formation, qui s’adresse à des chauffeurs qui savent conduire, doit être dense et démonstrative. Ce qui suppose en amont une préparation rigoureuse : - du banc d’essai, - des chantiers de test de conduite (tracteur-outils et traction) avec du matériel performant et des équipements de mesure - des données fiables et contextualisées sur des chantiers référents d’automoteurs. 4. Veiller à la dynamique du stage : Prévoir une période inter-jours (ex. 2 semaines) pour permettre aux stagiaires de tester les éléments vus au centre et s’autoévaluer sur différents chantiers, ne pas trop étaler les journées au risque de perdre des participants et de la motivation en cours de route (sauf si des chantiers tests le nécessitent). 3