
A) LE CONTENTIEUX DE LA SECURITE SOCIALE
1°/ VOUS ETES CONTRÔLE :
L’information préalable du praticien ou des Instances Conventionnelles est facultative, sauf pour le
contrôle des RMO et la notification d’indu (art. L 315-J du code de la SS)
Vérifier le comportement des agents administratifs et assermentés de la CPAM (secret médical)
Vérifier les dépositions des patients convoqués : conformes ou non
- commentaires personnels sur le praticien
- questionnaire imprécis, trompant le patient
- formulations intimidantes pour le patient (pas de remboursement si... )
Directives du contrôle :
- si fraudes ou abus : Tribunaux de Droit Commun et SAS
- si infractions : Procédure d’indu et CMR
- si soins inappropriés ou de qualité insuffisante : Expertise Médicale
2°/ AU DECOURS DU CONTROLE, LA CAISSE A LE CHOIX DES SANCTIONS :
2-1) Poursuite par plusieurs voies :
Conventionnelle
Contrôle Technique (art. L145 du code de SS)
Condamnations Civiles et Pénales
Contrôle médical = CMR
2-2) Les différentes juridictions susceptibles d’être saisies :
Le TASS
Le Tribunal administratif
Le CMR
La section des assurances sociales
L’Ordre des Médecins
Le CMPL
Eventuellement le Tribunal Correctionnel
2-3) L’expertise médicale :
Elle peut être diligentée par le Médecin-Conseil, sur demande, ou toute juridiction compétente en
matière de Sécurité Sociale (mais aussi en recours par le patient)
Elle peut donner lieu à une Contre-Expertise en cas de différend d’ordre médical.
Plusieurs expertises sont possibles :
L’expertise selon l’article L 141-1 du code de la sécurité sociale correspond à une contestation sur
l’état du malade entre la caisse et le Médecin => nomination d’un expert. Elle est amiable.
L’expertise selon l’article L 141-2-1 du code de la sécurité sociale est celle que peut ordonner le
TASS en cas de litige su l’interprétation de la NGAP (Nomenclature Générale des Actes
Professionnels).
L’expertise de droit commun, qui consiste à saisir le Juge de référé d’une demande d’expertise.