CM Psychologie différentielle Karine Durand 20h de CM = 2 parties de 10h Partie 1 : Psychométrie Partie 2 : Intelligence Introduction : _ Branche de la psychologie qui s'interesse aux différences entre les individus _ Point de vue sur l'individu avec une perspective de comparaison : comparer les individus entre eux, de sorte à faire émerger des différences. _ Se caractérise par des méthodes et questions spécifiques Deux définitions psychologie différentielle : Huteau (1995)/ Cooper (1998) • Différences : quel type de différences ? _ inter-individuelles : différences entre les individus d'un même groupe. _ intra-individuelles : variations observées pour un même individu. (Ex : profil de performances). _ inter-groupes : comparaison entre les groupes, entre les performances obtenues par différents groupes. Ils peuvent être formés sur des variables, que l'on appelle comportementale : ex, des sujets anxieux et non-anxieux. Ou encore, des variables : ex, le sexe. • Domaine d'étude psychologique La psycho différentielle s'interesse à tous les domaines psychologiques. Partout où il y a des différences, quelque soit le domaine d'étude, la psychologie différentielle est concernée. Parfois ces différences vont touchées des domaines complexes : ex, l'intelligence, parfois porte sur des processus élémentaires : ex, activité de perception. On va catégoriser la psychologie différentielle en deux grands domaines : _ cognitif : représentations, processus impliqués dans le traitement de l'information : ex, différences dans l'apprentissage, l'intelligence _ personnalité : ce qui déclenche et contrôle nos conduites : ex, anxiété. • Objectifs de la psychologie différentielle Pour Huteau, la psychologie différentielle doit décrire et expliquer les différences. Pour Cooper, elle étudie en quoi et pourquoi, les individus diffèrent. On peut constater qu'il y a deux objectifs : _ décrire les différences : pour décrire une différence, on va devoir mesurer des différences de manière fiable et objective. Cette mesure va passer par la mise au point d'outils et méthodes particulières. Cela va impliquer un travail théorique important, qui va permettre d'identifier sur quoi porte les différences. Les mesures doivent permettre d'expliquer les différences entre les individus. Exemple pour l'anxiété : qu'est-ce que l'anxiété ? Quels sont les dimensions pertinentes que l'on va pouvoir mesurer, qui peuvent expliquer les différences entre les individus ? _ expliquer les différences : chercher à comprendre, à identifier les dimensions, les processus, qui participent à l'émergence de la différence. On va décomposer les différents évènements, selon une chaîne causale, pour mettre en évidence les différences que l'on constate entre les individus. Exemple : compréhension de l'écrit, il y a des « bons » compreneurs, et des « moins bons » compreneurs. On va chercher, alors, l'implication de la mémoire de travail. => rechercher les sources fondamentales, l'origine de différences que l'on constate : à quoi sont dû ces différences ? Exemple : question de l'intelligence : rôle de l'héridité pour expliquer la présence de différences. Visée plus appliquée : Parfois, on va chercher à modifier les différences que l'on peut constater : perspective de modifiabilité, en particulier sur la question de l'intelligence. Certains psychologues ont essayés de répondre à des questions de remédiation : c'est-à-dire réduire les différences, permettre à des individus d'être mieux adaptés à des positions de travail. Appliquer certaines méthodes pour aider certains individus. • Outils et méthodes : Huteau parle de méthodes objectives. Cooper parle de la mise au point d'outils et de l'utilisation de méthodes particulières. _ Les outils : Tests pour mesurer, de manière fiable et objective, des différences. _ Les méthodes 'particulières' : permettent d'étudier et expliquer les différences. Etude des relations entre des variables pour permettre de répondre ou de tester certaines hypothèses spécifiques, formulées à propos des différences. Ces méthodes font chercher à étudier la forme et la force de la relation avec la variable. Deux types de méthodes : -la méthode coorélationnelle : quantifier dans quelle mesure les scores obtenus d'un individu obtenu sur une variable, dépendent des scores obtenus de ce même individu sur une autre variable. Exemple : compréhension de l'écrit, implication de la mémoire de travail : peut-être que certains individus n'arrivent pas à effectuer une tâche de compréhension, pendant qu'ils sont en train de lire. On s'interesse à ces deux variables : compréhension de la lecture/capacité mémoire de travail. On essaye de voir si les scores sont dépendants, les uns des autres. Faibles compreneurs faibles capacité en compréhension, faible capacité mémoire de travail => peut constituer une explication. -la méthode des groupes contrastés : consiste à prendre des groupes qui diffèrent sur une variable ('bon' compreneurs/'moins bon'). On va regarder les scores des deux groupes sur les variables. Montre un lien, une possible relation entre les variables auxquelles on s'interesse. Exemple : différences d'intelligence : 1) Mesure des différences Etudier, c'est décrire et expliquer. Pour mesure l'intelligence, on utlise des tests d'intelligence. 2) Expliquer les différences Expliquer les différences, c'est tout d'abord, faire des hypothèses. Après avoir formuler les hypothèses, on va faire des expériences pour les tester. Question de recherche : est-ce que les différences de QI s'expliquent (en partie) par des différences de vitesse neuronale ? => Etude des relations entre 2 variables Méthode 1 : étude de la coorélationnelle Méthode 2 : groupe contrasté : groupe 'faible', groupe 'fort' et l'on regarde si les scores moyens de vitesse sont plus élevés. • La psychologie différentielle et autres sous-disciplines La psychologie différentielle est centrée sur les différences entre les individus et utlisent des méthodes scientifiques. Pour autant, elle partage des différences et convergences avec les autres sous-discipline de la psychologie en général, plus particulierement avec la psychologie cognitive et clinique. Différentielle et clinique point de convergences : aspects de la personnalité, utilisation de tests. Pour autant, approche différentes, en différentielle, on va chercher à comparer, on s'interesse aux différences communes entre les individus, on cherche à expliquer ces différences. _ individu dans sa singuliarité : aider l'individu avec souvent des visées thérapeutiques. Différences : théoriques, méthodologiques, appliquées Différentielle et cognitive points de convergences : s'interesse au fonctionnement psychologique. Cognitive : établir des lois général de fonctionnement, travailler avec différentes conditions expérimentales (groupes différents répartis de manière aléatoire dans chaque condition, puis on va étudier les scores des différents groupes). Différences : en cognitive, la différence des individus, appartenant à un même groupe est gommé, par l'application de moyenne. Tous les individus qui appartiennent à un même groupe sont égaux. En psychologie différentielle, on va maintenir constante les conditions, on propose aux sujets les mêmes conditions, de sorte à faire émerger les différences entre les individus. Cette discipline est différente de la psychologie différentielle, mais aussi complémentaire. Partie 1 : Méthodes des différences individuelles, Notions de Psychométrie Psychométrie (Dickès) : ensemble des théories et des méthodes pour la mesure en psychologie. _ Qu'est ce qu'on peut mesurer ? Qu'est-ce qui se mesure ? Qu'est-ce qu'on ne peut pas mesurer ? Mesurer : c'est assimiler des nombres à des objets, selon des règles déterminées. Ces règles cherchent à établir une correspondance, entre certaines propriétés des nombres et certaines propriétés des objets. • Introduction nécessité de la mesure : On peut mesurer ce qui varie. Applications à des dimensions psychologiques. Nécessité de donner une définition à ce que l'on veut mesurer. A partir de ces définitions, on va construire un test capable de mesure cette différence. Quelques caractéristiques (difficulté) dans la mesure des différences psychologiques : -pas de mesure simple et unique -pas de mesure directe (inférence) -risque de subjectivité Travail en amont sur une définition opérationnalisable : c'est quoi l'intelligence ?, lors de la construction des tests. I. Historique : Apparition des tests • Cattel 1879 : 1er labo de psychologie expérimentale à Leipzig Directeur : Wundt Un de ses étudiants : James McKeen Cattel (1860-1944) étudiant américain qui continue ses études dans le premier labo de psychologie expérimentale créé par Wundt. On y étudie les processus élémentaires sensoriels : capacités de dicrimination, seuil de perception, temps de réaction. Et ce dans le but d'établir des lois générales de fonctionnement. Cattel constate des différences stables entre les individus. Il remarque que les différences existent et sont reproductibles, ce n'est pas aléatoires. Il cherche à mettre en évidence des différences. C'est dans ce contexte, qu'il va utilisé le terme de mental test' en 1890, mesurer les aptitudes intellectuelles des individus. Il va utliser cela pour prédire la réussite des individus à l'université Il est influencé par le courant de l'associationnisme : c'est pour cela qu'il passe de l'étude des phénomènes sensoriels, à celui de l'intelligence. Malheureusement, aucune relation entre les variables de l'intelligence ne sera mis en évidence => échec • Francis Galton (1882-1911) Galton a pour idée de vérifier, sur l'humain, les théories de l'évolutionnisme de Darwin. Pour Galton, tout peut se mesurer, et va essayer de généraliser à l'aide de tests, les prévisions de son cousin, Darwin. Darwin : théorie de la sélection naturelle (l'origine des espèces). 1)Il existe une variation naturelle, aléatoire. 2) Sélection des plus adaptés => Transmission héréditaire des individus survivants. Galton : tester cette théorie sur l'espèce humaine 1) Mesurer la variabilité individuelle 2) Montrer que ces différences sont influencées par l'héridité 3) lutter contre la dégradation des espèces Galton va fonder un laboratoire anthropométrique (1884). Il va réaliser un très grand nombres de mesure de crânes, corps, et aussi des capacités sensorielles de nombreux individus. Mesure de personne appartenant à la même famille. Relations entre scores parents et enfants. Cela permettre de justifier que l'intelligence se trasmet de façon héréditaire. Intelligence mesurée par des mesures sensorielles. Mais échec des applications, test dans l'impasse... ? • Alfret Binet (1857-1911) En France, c'est avec lui que se développe les tests, il leur permet de sortir de l'impasse en proposant un nouvelle façon de mesurer l'intelligence. Il s'interesse très tôt à la question de l'intelligence. Mesure des crânes : il mesure l'intelligence par la mesure des crânes. Binet s'interesse à la déficience intellectuelle, aux retards mentaux. Il s'associe avec Simon. A l'époque, pas de mesure du déficit. Mais très rapidement, les deux auteurs voient qu'il est impossible d'approcher les capacités intellectuelles par mesure des processus élémentaires, il propose Il va proposer deux petites situations (items), qui impliquent des processus complexes (mémoire, logique, raisonnement...). En 1904, Binet, chargé par le ministère de l'éducation, va mettre au point un outils de diagnostique, capable de repérer les déficiences intellectuelles, afin de proposer aux enfants une pédagogie adaptée. => Binet et Simon mettent au point la première échelle métrique de l'intelligence. Echelle métrique = composée de nombreuses épreuves de raisonnement, l'enfant n'a pas besoin de lire, ni écrire. Ils (Binet&Simon) vont constater qu'il y a des épreuves à un âge donné, progressivement ils classent ces différentes épreuves et cela leur permet de déterminer une progression dans la logique, dans l'intelligence. => Epreuve du test Stanford-Binet. Echelle métrique de l'intelligence, Binet & Simon (1905) : connait un effet immédiat et un succès aux Etats-Unis. Elle permet véritablement de diagnotiquer les déficits mentaux. Permet de mettre en évidence les déficiences mentales et de diriger rapidement les enfants en difficulté. II. Définitions d'un test => Voir définition poly Définition : Un test est un instrument d'observation qui permet d'induire et d'enregistrer des conduites dans des conditions rigoureusement contrôlées. Apporte mesure objective du comportement, obtenue car les sujets sont plaçés dans situation rigoureusement définie ou en référence à un comportement. On mesure un comportement observable, cette mesure est obtenue par une standardisation et une explication très précise des conditions du tests. Score interprété en référence au comportement : Un score isolé est totalement anonyme, ne veut rien dire. Le score est toujours relatif à un groupe. Ce score va être possible par procédure d'étallonage. Autre façon de définir un test = prendre en compte ses propriétés, ses caractéristiques. III. Classification et exemple de tests ECPA : éditeur de tests en France tests : catégoriser de manière à aider le psychologue, en fonction de la question qu'il se pose et des contraintes. 1) classification fonctionnelle C'est-à-dire sur le contenue du test. Il existe deux grandes classes de test : _ test d'efficience : tests d'aptitudes mentales, de connaissances...etc. _ test de personnalité : questionnaires, test objectif, test projectif...etc. 2) Classification sur des critères pratiques Construire des classification sur des critères pratiques, c'est-à-dire selon le mode d'administration d'un test. Il existe des tests collectifs, c'est-à-dire qu'on va pouvoir faire passer en même temps un test à un groupe et il existe des tests individuels, l'individu est testé seul. En fonction : _ Format d'administration peut aussi jouer = test informatisé, test papier peut orienter les choix. _ Peut aussi varier selon le mode de réponse attendue : réponse oral, réponse écrite, la gestuelle..etc. _ La population ciblée = le niveau requis _ Selon le poids de la culture : ex, interpréter des proverbes, si l'individu n'est pas natif, cela est difficile. Prendre ne compte les objectifs de la mesure d'un test et ses contraintes Exemple : le WISC, concerne les enfants. Se passe en individuel, réponses verbales et non verbales. IV. Propriétés des tests C'est par les propriétés des tests que l'on va comprendre, le mieux, ce qu'est un test. Ces propriétés sont toutes essentielles. 1) Propriétés spécifiques a) La standardisation Définitions d'un test : dans ces définitions, on parle d'une situation définie, et de conditions rigoureusement contrôlées. Situation contrôlée, situation normalisé = standardisée. Standardisée une situation, c'est rendre identique pour tous les individus, on fait prendre en compte tous les acpects qui pourraient modifier la situation. L'objectif est que pour obtenir une mesure objective, il faut que les sujets aient passés l'expérience dans les mêmes conditions. Il faut que les différences obtenues dans les résultats uniquement imputables aux individus et pas aux conditions de l'expérience. Une situation standardisée doit garantir une mesure objective : c'est-à-dire que n'importe quel examineur doit obtenir les mêmes scores, lorsqu'il fait passer les tests à des individus. Comment standardiser un test ? neutraliser les différences possibles qui pourraient émerger lors de la passation. On va pouvoir standardiser sur trois niveaux : _ La consigne (+ procédure de passation) : même pour tous, décrite de manière précises dans les manuels. Celui qui fait passer es tests doit bien connaître la consigne. Tous les individus doivent avoir la même représentation initiale de la situation, doivent avoir compris les réponses que l'on attend d'eux. C'est la consigne qui donne aux sujets toutes les informations. Eviter les différences d'un individu à l'autre. La condition doit être lue et comprise par le sujet. _ Le matériel : même pour tous, présenté dans le même ordre pour tous, y compris lorsque l'on propose une tâche de mise en ordre d'image. _ La cotation: manière d'attribuer ou noter la réponse du sujet. Suffisamment précis pour éviter une appréciation subjective. L'examineur doit savoir comment noter. Ex : examiner une définition. Avec la standardisation, le score évalué a un sens, il signifie quelque chose. b) L'étalonnage Cf définition test : on parle de référence au comportement d'un ensemble d'individus placés dans la même situation. L'étalonnage rend interprétable un score obtenu à un test, car un score isolé ne veut rien dire. Ce score ne va prendre sa valeur que si il permet de situer le sujet dans un rang, un groupe de référence. C'est la fonction de l'étalonnage que de faire correspondre un score, une note ou une classe en référence à un groupe. L'étalonnage renvoit à deux choses différentes : _ C'est la procédure qui va permettre de faire correspondre ce score à un rang, un classement dans un groupe. Cette procédure se fait lors de la construction d'un test. _ C'est le résultat de la procédure : on obtient un tableau de conversion et dans ce tableau on fait correspondre une note brute à une classe ou à un rang. Présentation de l'étalonnage : la procédure. Exemple : test de raisonnement => test de logique passé par des adultes L'étalonner c'est le faire passer à un grand nombre de personnes, de sorte à les classer et à partir de cette distribution des scores, on va créer des catégories. Première étape : obtenir le maximum de score, administrer le plus possible et à partir de ces scores de créer des catégories. Il va falloir sélectionner ces individus par rapport aux objectifs du test, on va avoir un échantillon représentatif de la population. Deuxième étape : administrer le test à l'échantillon Comment sélectionner son échantillon ? 2 Méthode d'échantillonage : Ces méthodes doivent permettre de sélectionner un groupe d'individu qui va présenter les caractéristiques générales de la population, à laquelle je m'interresse pour faire le test. _ la méthode des quotats : certains critères connus de la population générale que l'on va reproduire dans l'échantillon. (ex, sexe). Avec cette méthode, on reproduit les caractéristiques de la population générale. Critique : connait pas toutes les caractéristiques de la population, nécéssité de faire un choix. Difficile d'avoir une liste des critères communs. _ la méthode d'échantillonage au hasard : méthode qui repose sur le tirage au hasard de l'échantillon, à partir de la population. Ce tirage doit garantir qu'un sujet a théoriquement la même chance qu'un autre sujet d'être choisi => equiprobabilité de la sélection. Echantillon représentatif que si effectif est important. Troisième étape : Ensuite, on fait passer le test, puis construire la distribution des scores. Quatrième étape Crée des catégories ordonnées dans la distribution, catégories = intervalles de notes brutes, de sorte à obtenir plusieurs classes ordonnées, classes composée de plusieurs notes bruts, scores sont suposés être équivalent. On va étalonner, partionner la distribution de note en groupes ordonné. Faire correspondre une note brut à un classement de sorte à pouvoir interpréter la note par rapport à un groupe de référence. Cinquième étape Résultat de l'étalonnage : tableau de conversion, on fait correspondre une note brut à une classe. • 2 méthodes pour contruire des catégories • 2 formes d'étallonage : découper la distribution des scores _ Les quartiles : toutes les classent contiennent le même nombre de sujets, le même effectif, même proportion de l'effectif total. Quantile = limite supérieure des classes. Interquantile = intervalle de la classe, l'étendue. Il y a différentes formes de quantillage en fonction du nombre de classe, dépend de ce que l'on cherche à obtenir. Plus il y a de classes, plus les résultats sont fins. -Le quartilage : découper de sorte à obtenir 4 classes dans la distribution des notes de l'effectif. 25% de l'effectif dans chaque classe. On va avoir 4 interquantiles, délimités par 3 quartiles. -Le quintillage : 5 classes, 20%, 5 interquantiles, délimités par 4 quintiles. -Le décilage : 10 classes, 10%, 10 interdéciles (intervalle), délimités par 9 déciles – -Le centilage : 100 classes, 1% 100 intercentiles, délimités par 99 centiles. A l'intérieur d'un intervalle, on va considérer que tous les sujets ont la même note _ Les échelles normalisées : 2) Propriétés générales Communes à l'ensemble des instruments de mesure a) La sensibilité b) La fidélité