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RESUME POUR LA PRÉVENTION DES
INFECTIONS POST-OPÉRATOIRES AU SEIN
DU QUARTIER OPÉRATOIRE
La maîtrise du risque infectieux au bloc opératoire est un enjeu important de santé
publique. En Belgique, les normes en vigueur auxquelles les hôpitaux et leurs services
(dont le quartier opératoire) doivent se conformer ne sont plus adaptées aux besoins
actuels. Une récente enquête nationale de terrain a montré une variabilité
importante entre hôpitaux au niveau des réglementations de l’organisation des
quartiers opératoires et des pratiques d’hygiène qui y sont appliquées. Trois types
d’intervenants sont concernés par la prévention des infections du site opératoire (iso):
l’opéré, le personnel au sens large et l’environnement opératoire. Vu le caractère
multifactoriel et les taux bas de ces iso, il est compréhensible que dans un grand
nombre de recommandations publiées, le niveau d’évidence scientique soit
faible. Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) a donc décidé d’actualiser les
recommandations en matière de prévention des iso et de baser son évaluation
des différentes mesures selon quatre niveaux de valeur en fonction des preuves
fournies dans la littérature («evidence based»). Le domaine d’application de ces
recommandations couvre l’activité chirurgicale dans son ensemble (quartier
opératoire, hôpital chirurgical de jour, salle de technique interventionnelle, chirurgie
obstétricale). Compte tenu de la complexité du travail, il a été choisi de traiter
séparément les aspects architecturaux et structurels, d’une part et la gestion des
facteurs de risque d’infection du site opératoire chez le patient (depuis la période
préopératoire jusqu’à la n de l’intervention), la circulation des personnes et du
matériel au sein du quartier opératoire et l’entretien ménager, d’autre part. Pour
chacune des thématiques abordées, le texte a été élaboré selon une structure
commune reprenant: les problèmes les plus fréquemment rencontrés, des mesures
de préventions classiques et leur degré respectif de gradation, les zones d’incertitude
et le degré de priorité de mise en œuvre des mesures. An d’objectiver et de
vérier sur le terrain le respect des recommandations, des indicateurs structurels,
organisationnels et des indicateurs de procédures sont proposés.