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Actualité avril mai juin 2003
Abbadie, Jacques, L’Art de se connaître soi-même, 1712, Fayard, 2003, ISBN:
2-213-61572-1. En stipulant que seule la religion chrétienne sait rapporter l’amour de soi
et d’autrui à sa source, et lui trouver sa véritable finalité, ce traité (traduit et réimprimé de
nombreuses fois jusqu’en 1865) occupe sa belle place dans l’histoire de l’apologétique.
L’auteur y établit la distinction désormais classique de “l’amour propre” et de “l’amour de
soi”: le premier toujours gitime parce que naturel, le second étant une version erronée ou
une perversion du premier. Les thèmes pascaliens sont frappants, et l’on y trouve le ton
propre aux grands moralistes français du siècle. Théologien, érudit, moraliste et
prédicateur, Jacques Abbadie (1654-1727) est un grand nom de la littérature française et
de l’apologétique protestante. Son œuvre témoigne par ailleurs des grandes controverses
religieuses de son temps.
Abecassis Eliette, Petite métaphysique du meurtre, PUF, 2003, ISBN: 2-13-053743-X.
http://puf.ornis.fr/livres/22419991a.html
Aires Matias, Lettre sur le bonheur, Arléa, 2003, ISBN: 2-86959-624-3. Traduit du
portugais par Claude Maffre. “Moi qui ne suis ni flatteur ni importun, qui ne suis ni érudit
ni soldat, quel chemin vers le bonheur dois-je prendre? Sans guide, sans boussole, sans
lumière qui me conduise, j'aurai bien du mal à trouver cette déesse cachée et inconstante.
Celui qui navigue sans étoile a son naufrage assuré; et celui qui n'avance qu'en titubant,
quelle fortune peut-il obtenir?” Grand voyageur, Européen anc dans le siècle des
Lumières, Matias Aires (1705-1763) a vu du monde tout ce qu'il voulait en voir. De sa
retraite philosophique au Portugal, il nous adresse une Lettre sur le bonheur poignante
comme les fados des rives du Tage. On y retrouve sans doute la sérénité et la clairvoyance
d'un Montaigne, mais ce qui le caractérise d'une façon inimitable, c'est un ton amical,
désabusé, nourri par une grande sensibilité. Ses réflexions sur la vanité de l'amour, du
pouvoir et de la connaissance sont semblables à celles qui nous assaillent parfois, mais qui
fondent, aussi, les bonheurs tranquilles, ceux qui sont empreints d'une certaine nostalgie,
de l'intraduisible saudade lusitanienne.
Alcantara Jean-Pascal, Sur le Second Labyrinthe de Leibniz. Mécanisme et continuité
au XVIIème siècle, L’Harmattan, 2003, ISBN: 2-7475-4537-7. Entre l'invention du calcul
diférentiel et la reforme de la mécanique, Leibniz avait aussi entrepris celle de la
géométrie euclidienne. Dans le cadre de la "Mathesis universalis", ces recherches en vue
d'établir une caractéristique géométrique fondée sur les relations de similitude, de
congruence et de determination lui permirent de déjouer les embarras du second
labyrinthe, celui du continu, réservant à d'autres efforts une issue vraisemblable au
premier labyrinthe de la liberté et de la prédéstination.
Al-Färäbi Abû Nasr, Aphorismes choisis, Traduit de l’arabe par Soumaya Mestiri et
Guillaume Dye, (Collection Maktaba), Fayard, 2003, ISBN: 2-213-61624-8. Les
Aphorismes choisis ont connu une postérité remarquable dans la philosophie médiévale
arabe et juive. Al-Fârâbî y présente les principaux enseignements de sa philosophie
pratique, à savoir les principes “sur la manière dont les cités devraient êtres gouvernées et
rendues prospères, les modes de vie de leurs habitants rendus meilleurs, et ceux-ci
conduits vers le mieux”. Né dans la région de Fârâb, dans le Turkestan, Abû Nasr
al-Fârâbî, surnommé par les sources arabes “le Second Maître” (le premier étant Aristote),
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a commencé sa carrière dans la Bagdad abbasside et l’a achevée à Damas, après avoir
séjourné à Alep auprès du prince Sayf al-Dawla. Il est l’une des figures les plus
importantes de la philosophie médiévale. Son influence sur Avicenne, Averroes et
Maïmonide fut considérable, aussi bien par ses commentaires des oeuvres logiques
d’Aristote que par ses oeuvres d’éthique et de philosophie politique.
http://www.editions-fayard.fr/Catalogue/FicheOuvrage.asp?LeCodeOuvrage=3518248
Al-Jähiz, Le Livre des animaux. De l’étonnante sagesse divine dans sa création et
autres anecdotes, Traduit de l’arabe par Mohamed Mestiri et Monique Castaignède
(Collection Maktaba), Fayard, 2003, ISBN: 2-213-61625-6. L’oeuvre de Jâhiz est
immense, mais Le Livre des animaux est incontestablement le plus célèbre de ses livres. Il
consiste en un mélange agréable d’anecdotes, de grivoiseries, de satires mais aussi
d’études profondes, sociales, politiques et religieuses. En l’écrivant, Jâhiz avait l’ambition
de s’adresser tout à la fois au vulgaire et à l’élite. Jâhiz naît à Basra ou Bassorah (port
principal de l’Irak actuel) en 776 et y meurt en 868. Son nom est en réalité un surnom
qu’il doit à ses yeux globuleux et dont il fut affublé dès son jeune âge. Il acquiert très tôt
une solide formation religieuse et intellectuelle qu’il complètera par une profonde
immersion dans la culture grecque. Ce compromis est matérialisé par son adhésion à
l’école mu’tazilite qui prône la doctrine du libre-arbitre et la suprématie de la Raison, et
dont on sent indéniablement l’influence sur son oeuvre.
Alliot Michel, Le droit et le service public au miroir de l'anthropologie, Karthala,
2003, ISBN: 2-84586-403-5. L'observateur de la classe politico-administrative française
ne peut s'empêcher de constater combien l'exercice du pouvoir y est conforme au modèle
des sociétés plurales. Il ne s'agit pas ici du pouvoir théorique organisé par la Constitution
et décrit dans les manuels, celui du Parlement et du Gouvernement, mais plutôt de celui
des grands corps et des états- majors de partis et de syndicats: ce sont les détenteurs du
pouvoir réel. Chacun le détient dans un domaine bien déterminé. Les ministres passent
mais les Grands Corps conservent chacun autant de représentants dans les cabinets et à la
tête des administrations centrales. Perdre une direction déclenche la bataille de tout un
corps contre le gagnant et entraîne une obligation de compensation.
Anders Günther, Sur la pseudo-concrétude de la philosophie de Heidegger, Sens &
Tonka, 2003, ISBN: 2-84534-048-6. Avant-propos : “Sur la pseudo-concrétude de la
philosophie de Heidegger est paru en 1948 dans une revue universitaire américaine de
phénoménologie (depuis, cet essai n’a ni été réédité ni traduit). L’auteur, issu d’une
famille juive allemande et ancien élève de Heidegger, était alors en exil aux États-Unis.
Sur la pseudo-concrétude est une critique sans concession de l’ontologie heideggérienne
telle qu’elle se présente dans les textes d’avant la Seconde Guerre mondiale, notamment
Être et Temps (1927). Dans cet essai, Anders ne s’attaque pas au Heidegger recteur de
l’université de Fribourg en 1933-1934, comme on le fait d’habitude ; il n’interprète pas les
interventions publiques de Heidegger telles que L’auto-affirmation de l’université
allemande et ne polémique pas sur le degré de compromission du Maître avec le
régime nazi. Il critique Heidegger en interrogeant l’ontologie heideggerienne même. La
thèse de départ de Sur la pseudo-concrétude est la suivante : Heidegger situe le Dasein,
“modalité humaine de l’être”, au-delà de la nature et de la surnature (l’Au-delà). Or,
remarque Anders, dans un tel champ, le concret se renverse en pseudo-concret. Il perd tout
lien avec l’individuel, le social et l’historique effectifs. Ainsi, l’activité du Dasein,
c’est-à-dire devenir soi, être “authentique”, se borne-t-elle à assumer la mort. En fait, cette
“activité” est une pure passivité. Mais la primauté de l’être sur l’étant postulée par
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Heidegger a les conséquences les plus graves pour l’homme en général et l’homme
Heidegger en particulier. Elle se traduit par la vacuité morale, l’absence d’épaisseur
sociale, l’oubli de la liberté politique, la pulvérisation de l’histoire (et même du temps,
remplacé par la temporalité), le rejet de l’Autre… Toutes choses, note Anders au passage,
qui faciliteront l’adhésion de Heidegger au national-socialisme. En 1930, Walter Benjamin
parlait de “démolir Heidegger”. On peut dire que Sur la pseudo-concrétude réalise en
grande partie cette tâche que Benjamin n’a pas eu le temps d’accomplir.”
Arendt Hannah, Juger. Sur la philosophie politique de Kant, Le Seuil, 2003, ISBN:
2-02-058896-X. 1re édition: 1991.
Artous Antoine, Travail et émancipation sociale. Marx et le travail, Syllepse, 2003,
ISBN: 2-84797-041-X. Pour qui veut porter un regard critique sur le travail, son
organisation et sa place dans nos sociétés, la confrontation avec Marx est incontournable.
Non pas pour faire une exégèse savante des textes ou restituer une vérité qui aurait été
cachée mais pour traiter des problèmes qu’il a rencontrés, des réponses qu’il a apportées,
des contradictions auxquelles il s’est heurté. Si le dispositif théorique mis en place par
Marx a structuré l’horizon de la période historique passée, ses analyses sont toujours
actuelles car le capitalisme c’est toujours l’assujettissement des individus à une production
dominée par la valorisation marchande et le développement de la précarité et de
l’insécurité sociale. S’il est toujours indispensable de remettre en cause l’organisation
capitaliste du travail tout en se battant pour le droit à l’emploi, il est également nécessaire
de jeter un regard critique sur un mouvement ouvrier qui a, trop souvent, valorisé le
travail. Et au-delà sur une perspective d’émancipation tout entière centrée sur la
réorganisation de la vie sociale autour d’une production enfin libérée de la domination du
capital. Si Marx n’a pas échappé à cette vision, il trace toutefois un autre horizon dont
l’actualité est étonnante. Celui d’une émancipation pensée à travers une dialectique du
temps de travail et du temps libre, permise par une réduction massive du temps de travail.
Il s’agit alors de libérer le travail mais aussi de se libérer du travail. C’est cette lecture de
Marx que nous propose ce livre qui, en référence aux débats contemporains, mobilise des
auteurs tels que Pierre Naville, Jean-Marie Vincent, André Gorz ou Dominique Méda.
http://www.syllepse.net/livres2.cfm?id=286&mt=Travail%20et%20%E9mancipation%20s
ociale
Averroès, Commentaire moyen à la Rhétorique d'Aristote, Vrin, 2003, “Textes et
traditions”. 1704 p. ISBN: 2-7116-1610-X. - Pour les philosophes arabes de tradition
aristotélicienne, la rhétorique est le principal instrument de communication dans la cité.
Permettant aux philosophes de s'adresser au reste des citoyens, gouvernants inclus, aux
gouvernants de diriger les citoyens et aux citoyens de communiquer entre eux, elle donne
les règles d'un discours d'ordre logique, mais d'une logique accessible à tous. Elle
comporte une théorie du style. N'ayant pas d'objet spécifique, elle couvre tous les
domaines de la connaissance et aborde, selon un point de vue qui lui est propre, aussi bien
la métaphysique que la psychologie, l'éthique ou la politique. Le droit envisagé suivant ses
différentes sources, la loi naturelle, la loi positive et la Loi révélée, est l'objet de sa part
d'une attention spéciale. Averroès (520-595/1126-1198), philosophe et grand cadi de
Cordoue, recueille et développe cet héritage dans son commentaire continu à la
Rhétorique d'Aristote. C'est ce monumental traité de philosophie médiévale qui est mis ici
à la disposition du public non arabisant et arabisant de façon à ce que puissent y avoir un
accès rapide et facile non seulement ceux qui s'occupent de la doctrine rhétorique dans son
ensemble, mais aussi ceux qu'intéresse tel ou tel secteur particulier du savoir. Introduction
http://www.ac-toulouse.fr/philosophie/index.html
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générale, édition du texte arabe, traduction française, commentaire et tables par Maroun
Aouad, docteur ès Lettres et directeur de recherche au C.N.R.S.
Balandier Georges, Civilisés, dit-on, PUF, 2003, ISBN: 2-13-053165-2.
http://puf.ornis.fr/livres/22419389a.html - Quel sens peut encore avoir le mot civilisation?
Que veut dire être civilisé? Ouvert à tous les savoirs, sans rien renier de sa rigueur
critique, Georges Balandier a su tracer son chemin de liberté: ce livre l'évoque tout en
nous parlant du temps présent avec un discernement et une sagesse exemplaires.
Baysson Hubert, L'idée d'étranger chez les philosophes des Lumières, L’Harmattan,
2003, ISBN: 2-7475-3719-6. Au XVIIIe siècle, période la connaissance du monde est
déjà très complète, les philosophes des Lumières sont directement confrontés à l'altérité,
ce qui suscite leur réflexion sur les plans politiques et religieux bien-sùr, mais aussi
sociologique et culturel. Chacun fait à sa manière l'éloge de la tolérance, mais
paradoxalement chaque pensée reste profondément hermétique à l'accueil de la différence.
Quoique posant les bases des nationalismes futurs, les philosophes assurent ainsi le
renouvellement et la pérennisation des valeurs humanistes en les inscrivant au coeur de
l'Europe.
Benjamin Walter, Adorno Theodor-W., Correspondance Adorno-Benjamin, éd. Ivernel
Philippe, La Fabrique, 2003, ISBN: 2-913372-28-7. Réédition du titre paru en mars 2002
(ISBN: 2-913372-17-1). Cette correspondance, publiée intégralement dans une nouvelle
traduction de Philippe Ivernel, éclaire les rapports entre deux des plus importantes figures
de la vie intellectuelle du XXe siècle. Elle comprend plus de cent lettres, qui vont de
quelques lignes sur des questions matérielles à de grands échanges théoriques, auxquels la
forme épistolaire donne une liberté et une immédiateté uniques. Ainsi se trouve précisée la
relation entre ces deux êtres, tantôt cordiale et même chaleureuse, tantôt tendue par les
difficultés de la vie -Benjamin, qui vit à Paris dans une quasi-misère, est suspendu à l'aide
de l'Institut de Horkheimer où travaille Adorno- ou par les divergences idéologiques. Avec
en toile de fond la montée du nazisme et les problèmes de l'exil, on voit passer dans ces
lettres quantité d'amis qui sont des figures marquantes du moment, de Brecht à Sholem, de
Bloch à Kraucauer. Les travaux d'Adorno sur Wagner et la musique moderne, les notions
centrales chez Benjamin - l'œuvre de Kafka, l'aura, le messianisme, l'image dialectique -,
la lente élaboration de son grand ouvrage sur les Passages dont des extraits paraissent,
après une rédaction surveillée par les réflexions critiques d'Adorno, dans la revue de
l'école de Francfort, toute cette activité intellectuelle, dont il est admirable qu'elle ait pu se
développer dans de telles circonstances, se trouve ici exposée, avec le charme qu'apportent
les notations sur la vie quotidienne. Un important appareil de notes éclaire les
personnages, ouvrages, événements dont il est question dans ces lettres, et les sujets
évoqués font l'objet de renvois aux éditions des œuvres d'Adorno et de Benjamin
actuellement disponibles. Dans sa présentation, Enzo Traverso montre à quel point cette
correspondance est un document exceptionnel pour comprendre, dans toute sa dimension
humaine et profondément tragique, l'exil intellectuel allemand, plus particulièrement
judéo-allemand. Exil à Paris, dans une France qui, de refuge précaire après l'avènement du
nazisme en 1933, se transforme, à partir du début de la Seconde Guerre mondiale, en une
nasse où Benjamin trouvera la mort. Exil en Angleterre, puis aux états-Unis, où, à partir de
1938, Adorno est une figure marquante d'un des plus grands transferts culturels du monde
contemporain.
Bergson Henri, Leçons clermontoises. Tome 1, L’Harmattan, 2003, ISBN:
2-7475-4315-3. - Après le lycée d'Angers il enseigne la philosophie à partir d'octobre
http://www.ac-toulouse.fr/philosophie/index.html
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1881, Bergson est nommé à Clermont-Ferrand le 28 septembre 1883: il y restera cinq ans.
Ces leçons transcrites au fur et à mesure de l'exposition ou tout simplement dictées, étant
en pur style oral nous font pénétrer dans sa classe. Même si selon ses propos, dans
l'enseignement on ne doit livrer que " les vérités traditionnelles ", ceci n'exclut pas que des
thèmes proprement bergsonniens apparaissent déjà dans ses cours. Texte établi, présenté et
annoté par Renzo Ragghianti.
Bettetini Maria, Petite histoire du mensonge, Hachette, 2003, ISBN: 2-01-235629-X.
Le mensonge fait partie de notre quotidien. Dans le discours politique ou le slogan
publicitaire, dans la “réalité virtuelle”, partout il triomphe. Cette pratique ordinaire a une
longue histoire... Chez Homère, Ulysse ment pour garder la vie sauve, mais il y prend
aussi du plaisir. Platon conseille aux dirigeants de la cité, aux hommes politiques, de
mentir dans l'intérêt du peuple. Puis, au Moyen Âge, les clercs considèrent le mensonge
comme une offense faite à Dieu, dont la parole est Vérité. Le menteur s'apparente au
démon, et les acteurs, menteurs par profession, sont enterrés hors des murs de la ville,
avec les voleurs et les faussaires. Machiavel le premier réhabilitera le mensonge, un art
qu'il faut cultiver et enseigner. Savoir mentir est une qualité de l'homme de gouvernement;
seul le petit menteur, comme Pinocchio, est désigné à la vindicte populaire et marqué par
un nez qui grandit, grandit...A travers cette histoire du mensonge vu par les philosophes et
les poètes, Maria Bettetini nous invite à une réflexion sur la place que celui-ci occupe
aujourd'hui: mensonges des enfants, des joueurs, des artistes et des dirigeants, les grands
menteurs de toujours. - Maria Bettetini enseigne l'histoire de la philosophie médiévale à
l'université Ca'Foscari de Venise. Spécialiste de Saint Augustin, elle a traduit en italien
Les Confessions.
Bimbenet Etienne, La Structure du comportement, (Chap III, 3 "L'ordre humain"),
Merleau-Ponty, Editions Ellipses, 2003, ISBN: 2-7298-5847-4.
http://www.editions-ellipses.fr/fiche.asp?2003, ISBN=2-7298-5847-4
Blay Michel, Grand dictionnaire de la philosophie, Larousse, 2003, ISBN:
2-03-501053-5. Co-édition CNRS EDITIONS. 992 p. Ce Grand Dictionnaire de la
philosophie contient quelque 1100 entrées (notions, courants et doctrines) et 70
dissertations. Œuvre commune de près de 200 auteurs, dont le travail a été guidé par un
comité scientifique dirigé par Michel Blay, il permet d'appréhender les origines, les
développements et les prolongements présents de la réflexion philosophique. Il est rendu
compte de la cristallisation progressive des notions fondamentales et des principaux
concepts opératoires avec une attention scrupuleuse à l'histoire des idées, notamment aux
liens de la philosophie et des sciences. Le jeu de va-et-vient ouvert entre les entrées et une
abondante série de textes d'auteurs contribue à la richesse de l'ensemble et témoigne du
dynamisme de l'interrogation philosophique en ce début du XXIe siècle. Cet ouvrage a été
conçu pour satisfaire les besoins et la curiosité des étudiants, enseignants et chercheurs,
mais aussi du grand public cultivé, conscient que le désir de sens qui l'attire vers la
philosophie doit être informé par un savoir constitué, une juste perception des jeux
d'influence qui ont mené à la position actuelle des questions et une saisie exacte de la
nature des débats et des enjeux. Cet ouvrage a été dirigé par Michel Blay et Pierre-Henri
Castel, Pascal Engel, Gérard Lenclud, Pierre-François Moreau, Jacques Morizot, Michel
Narcy, Michèle Porte, Gérard Raulet.
Boece, La consolation de philosophie. Les Belles Lettres. Introduction, traduction et
notes par Jean-Yves Guillaumin. Index. 200 p. 2002. ISBN 2-251-33943-4. - La
Consolation est un texte unique dans l’antiquité, un mélange de 39 proses et 39 poésies,
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